15 mai : Méditation (15 mai 2012)

« Pour qui prie vraiment, Dieu est toujours Celui qui est, l'Etre infini, dont la majesté est inconcevable, la sagesse sans nombre, la puissance sans mesure, et la tendresse sans nom. Il faut le lui dire et redire sans fin ; la prière qui le répète à satiété le ravit, elle est excellente, totale. Elle le met à sa place et elle nous tient à la nôtre. En lui disant ce qu'il est, nous lui rappelons ce que nous sommes : des néants révoltés. Le reconnaître est énorme : c'est l'effet de sa lumière en nous. Quand nous nous voyons ainsi, c'est qu'il est là et que notre esprit accueille sa lumière. Alors nous ne sommes plus ni néants ni révoltés. Nous sommes des enfants de lumière. Il s'engendre en nous ; il y goûte la joie paternelle ; notre âme est sa demeure et elle demeure en lui. Les intimes rapports que décrivent les âmes saintes se nouent en ce secret d'un coeur même longtemps oublieux et souillé ; elles peuvent se développer sans fin, atteindre à des échanges d'amour que nul mot de la terre ne peut exprimer et qui sont déjà le ciel commencé. »

Dom Augustin Guillerand, Ecrits Spirituels Tome I (Présentation devant Dieu), Benedettine di Priscilla, 1966.

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