Méditation : l'arme du Saint Rosaire (07 octobre 2014)

« D'un bout du monde à l'autre, une race d'infidèles se dresse contre nous... Le mot d'ordre de ces hommes qui se comptent par milliers, c'est la guerre à Dieu et à ses saints. Dieu, ils voudraient le bannir de ce monde ; le Christ, ils le blasphèment ; l’Église, ils la persécutent ; la religion, ils cherchent à l'étouffer dans le sang et dans la boue. Voilà leurs projets hautement avoués. A ces desseins pervers, nous opposerons, nous aussi, une ligue, mais une ligue toute pacifique, toute spirituelle, une sainte croisade de prières et de bonnes œuvres. Or dans ce divin arsenal de la prière chrétienne, le S. Rosaire apparaît comme une arme puissante entre toutes : arma et tela nostra. (Tertullien, De oratione, XXVIII.)
Puisse donc le mois d'octobre devenir parmi nous un mois de prières et de supplications ! ... Et ce n'est pas pendant le mois d'octobre seulement, mais encore dans tout le reste de l'année, qu'une si excellente pratique est appelée à produire ses fruits. Rien n'est touchant comme le spectacle que présente une famille où la récitation du chapelet en commun vient couronner pieusement les travaux et les fatigues de la journée. Plus cette prière est facile et à la portée de chacun, plus elle devrait venir se placer sur les lèvres des chrétiens de tout âge et de toute condition. Par là nous attirerons sur nous la protection de Marie ; et la protection de Marie est pour ses fidèles serviteurs un gage de bonheur et de salut. »

Mgr Freppel, L'excellence du S. Rosaire, in "Œuvres oratoires et pastorales de Mgr Freppel, évêque d'Angers", Librairie Roger et Chernoviz, Paris.

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« Ô ! Cœur très saint de la mère de mon Dieu, asile des pauvres, refuge des affligés, solide espoir des pécheurs, pénétré des plus vifs sentiments de respect, d'amour et de reconnaissance pour tous les biens que j'ai reçus de Dieu par votre intercession, je viens me dévouer pour toujours à votre service, je vous offre mon cœur et avec lui tout ce que je suis et tout ce qui m'appartient ; et je veux désormais remplir envers vous tous les devoirs d'un serviteur fidèle. Agréez l'offrande que je vous fais de moi-même, et obtenez-moi de mon Sauveur J.-C. votre cher Fils, une foi vive, une espérance ferme, un amour de mon Dieu tendre, généreux et constant ; obtenez-moi une pureté de corps, d'esprit et de cœur qui ne soit jamais ternie, une humilité sincère qui ne soit jamais altérée, une patience dans les adversités qui ne puisse jamais être ébranlée, une soumission à la volonté de mon Dieu qui ne soit jamais partagée, une persévérance dans la vertu qui ne soit jamais affaiblie, enfin cette grâce finale, cette sainte mort, qui seule peut me procurer le bonheur de vous aimer avec mon Dieu durant toute l'éternité.
Vous serez, ô Cœur tout aimable, vous serez désormais après le Cœur de votre très cher Fils l'objet de ma vénération, de mon amour et de ma plus tendre dévotion. Vous serez la voie par où j'irai à mon Sauveur, et ce sera par vous que je recevrai ses grâces et ses miséricordes ; vous serez mon refuge dans mes afflictions, ma consolation dans mes peines, mon secours dans tous mes besoins ; j'irai apprendre de vous la pureté, l'humilité, la douceur, et puiser dans vous l'amour du Sacré Cœur de Jésus votre Fils. »

In "La dévotion du Saint Rosaire de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu", Nouvelle édition, considérablement augmentée, Avignon, Offray Aîné Imprimeur-Libraire, s.d. (fin XVIIe).

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