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Mai : le mois de la Vierge Marie - 8ème jour

Huitième jour : De l’union avec Dieu

La Très Sainte Vierge ne se contentait pas d’offrir à Dieu les prémices de ses journées ; Elle accomplissait ensuite chacun de ses actes, en esprit de foi. Quand Notre-Seigneur nous dit, dans l’Evangile, qu’il ne faut jamais cesser de prier, Il n’entend point par là nous obliger à de continuelles méditations, mais à de fréquentes élévations de notre âme vers Dieu, et à une union constante de notre cœur avec lui au milieu même des occupations les plus variées. Nous nous plaignons quelquefois d’être sans courage dans la douleur, sans force au moment de la tentation ; cela vient de ce que nous ne recourons pas assez souvent au Seigneur.
Une invocation fervente, un signe de croix, un élan de notre cœur vers Lui, appelant son secours et son aide, nous rendraient forts et énergiques dans toutes les circonstances de la vie. Soyons fidèles aux pratiques que l’Eglise nous recommande ; assistons chaque jour, si nous le pouvons, au Saint Sacrifice de la messe ; n’omettons point l’Angelus, ce gracieux salut à Marie ; enfin, pour reprendre notre comparaison d’hier, allons souvent à Dieu qui est notre Père, et adressons-nous avec amour à la très Sainte Vierge, qu’Il nous a donnée pour Mère.

Exemple. – Saint Vincent de Paul se tenait constamment uni à Dieu. Quelque sorte d’affaires et d’occupations qui pussent lui arriver, il était toujours recueilli, toujours maître de lui-même. On remarquait que, pour l’ordinaire, avant de répondre à ce qu’on lui demandait, surtout si c’était quelque chose d’important, il faisait une petite pause pendant laquelle il élevait son esprit à Dieu pour implorer sa lumière et sa grâce, afin de ne rien dire et de ne rien faire que selon sa volonté et pour sa plus grande gloire. Il se servait des choses naturelles et sensibles pour s’élever au Créateur. Quand il apercevait des campagnes couvertes de blé, ou des arbres chargés de fruits, il en prenait sujet d’admirer cette abondance inépuisable de biens qui est en Dieu, de louer et de bénir le soin paternel de sa Providence. Lorsqu’il voyait des fleurs ou quelque autre chose belle et agréable, il disait dans son cœur : Qu’y a-t-il de comparable à la bonté de Dieu qui est le principe de toute la perfection des créatures ? n’est-ce pas de Lui que les fleurs, les oiseaux, les astres empruntent leur lustre et leur beauté ?

Prière de Saint Ephrem. – Ô Mère Immaculée du Sauveur ! Ô ma glorieuse Souveraine ! Vous qui êtes plus pure que l’éclat brillant des rayons du soleil, vous êtes le secours des pécheurs, le port des malheureux, la consolation du monde. Gardez-moi sous vos ailes… Faites que j’arrive à Jésus-Christ ; faites que j’entre dans la cour bienheureuse des Saints. Ainsi soit-il.

Résolution. – J’élèverai souvent mon cœur vers Dieu pendant la journée.
Vierge digne de louanges, priez pour nous.

"Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

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