Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Juin : mois du Sacré-Coeur - 6ème jour

Sixième jour : La cité de refuge

Voyez en Jésus ces signes de rédemption, de miséricorde et d’amour : ses cinq plaies ! Et ces signes sont en même temps les cités de refuge dont parlait le Prophète. Ecoutez le cri qui s’élève de ces cités divines ; prêtez l’oreille à ce qu’elles disent. A nous, elles parlent de repentir, de confiance et d’amour, à Dieu le Père, de miséricorde et de pardon. Le sang d’Abel demandait vengeance, les plaies de Jésus demandent miséricorde. Ô pécheur, craindrais-tu encore que Dieu te repousse ? Vois quels avocats plaident la cause au tribunal de la justice. Au Fils, Marie présente son Cœur maternel et son sein qui l’a allaité. Au Père, le Fils présente ses plaies et son Cœur ouvert. En présence de tous ces monuments d’amour, qui pourrait craindre d’être repoussé ? « Et l’une de ces cités sera appelée cité du soleil. » Si les cinq plaies du Sauveur sont des cités de refuge, la plaie de son Cœur divin est la cité du soleil, l’éternel foyer de la lumière et de la chaleur surnaturelles. Par l’ouverture du côté de Jésus, la porte du paradis nous a été ouverte ; par elle, la splendeur de la lumière éternelle est arrivée jusqu’à nous. On dit généralement que le sang tiré du flanc de la colombe prévient la cécité, en faisant disparaître les taches qui se forment sur les yeux. Or, le sang que la lance du soldat a fait jaillir du Cœur transpercé de Jésus a illuminé les yeux de l’aveugle-né, c’est-à-dire de l’humanité jusqu’alors plongée dans les ténèbres.
Saint Antoine de Padoue (1195-1231)

Exemple : Abondance de grâces promises à tous ceux qui pratiquent la dévotion au Sacré Cœur
« Que ne puis-je, dit Sainte Marguerite-Marie, raconter à tout le monde ce que je sais de cette aimable dévotion ! Je vous en conjure, n’oubliez rien pour l’inspirer à tout le monde. Jésus-Christ m’a fait connaître à n’en pouvoir douter, qu’il voulait établir partout cette dévotion, et par elle se faire un nombre infini de serviteurs fidèles, de parfaits amis et d’enfants reconnaissants.
Je ne sache pas qu’il y ait nul exercice de dévotion dans la vie spirituelle qui soit plus propre à élever en peu de temps une âme à la plus haute sainteté, et pour lui faire goûter les véritables douceurs qu’on trouve au service de Dieu. Oui, je le dis avec assurance, si l’on savait combien Jésus-Christ a pour agréable cette dévotion, il n’est pas un chrétien, pour peu d’amour qu’il eût pour cet aimable Sauveur, qui ne la pratiquât d’abord.
Faites en sorte que les personnes religieuses l’embrassent, car elles en retireront tant de secours, qu’il ne faudrait point d’autre moyen pour rétablir la première ferveur et la plus exacte régularité dans les communautés les moins réglées, et pour porter au comble de la sainteté celles qui vivent dans la plus exacte régularité.
Mon divin Sauveur m’a fait entendre que ceux qui travaillent au salut des âmes auront l’art de toucher les cœurs les plus endurcis et travailleront avec un succès merveilleux, s’ils sont pénétrés eux-mêmes d’une tendre dévotion au divin Cœur.
Pour les personnes séculières, elles trouveront par ce moyen tous les secours nécessaires à leur état, c’est-à-dire la paix dans leur famille, le soulagement dans leurs travaux et les bénédictions du ciel dans toutes leurs entreprises. C’est proprement dans ce Cœur adorable qu’elles trouveront un refuge pendant leur vie, principalement à l’heure de la mort. Ah ! qu’il est doux de mourir, après avoir eu une constante dévotion au Sacré-Cœur de Celui qui doit nous juger !
Enfin, il est visible qu’il n’est personne au monde qui ne ressentit toutes sortes de secours du ciel, s’il avait pour Jésus-Christ un amour parfaitement reconnaissant, tel qu’est celui qu’on lui témoigne par la dévotion à son Sacré Cœur. »

Page d’histoire :
L’amour véritable pour Jésus-Christ ne consiste pas à avoir toujours des sentiments extraordinaires, ni à accomplir des actes surhumains. Il consiste à faire, pour obéir et pour plaire à Dieu, ce que Dieu demande de nous. Saint Vincent de Paul, qui a donné de si héroïques marques de son amour pour Dieu, a passé les années de son enfance à garder les troupeaux, et cependant, dès lors, il s’appliquait à cette humble fonction pour l’amour du Dieu qui l’y avait appelé. Dans la suite, sa vie n’eut rien d’extraordinaire pendant de longues années où les études l’occupèrent comme tant d’autres ; mais, là encore, il travaillait pour Dieu et comme Dieu le voulait ; plus tard, modeste précepteur dans une grande maison, sans faire de grandes choses, il se fit remarquer en toutes circonstances par sa foi, son amour de Dieu, et c’est ainsi qu’il prépara son cœur à devenir le trésor où Dieu versa ses grâces et d’où sortirent ensuite tant de généreux sentiments et tant d’heureuses initiatives pour la gloire de Jésus-Christ.

☞   Des précisions dans notre dossier dédié au Sacré-Cœur, concernant la vie de Saint Vincent de Paul – voir l’année 1617

Bouquet spirituel :
Nous avons une cité de refuge toujours ouverte dans toutes nos tentations, dans toutes nos afflictions, en un mot, dans tous nos besoins : ce sont les entrailles de la miséricorde de Dieu.
Saint Bernard (1090-1153)

C’est dans cet adorable Cœur que nous trouvons toutes les armes propres pour notre défense, tous les remèdes pour la guérison de nos maux.
Saint Pierre Damien (1007-1072)

Pratique :
Accomplir nos actions ordinaires de notre mieux en vue de plaire à Dieu.

Oraison jaculatoire :
Tout pour vous, Seigneur Jésus.

 

Reproduction autorisée à condition d'en mentionner la source... Merci !

http://chemindamourverslepere.com



"Mois du Sacré Cœur - à l’usage des personnes occupées", par Franc, Maison de la Bonne Presse, 1901.
Nihil Obstat Lutetiae Parisiorum, die 7 maii 1901. Franc. Picard
Imprimatur Lutetiae Parisiorum, die 9 maii 1901. E. Thomas, Vic. Gen.
et
"Mois du Sacré Cœur – Tiré des écrits des Saints, des Pères et des auteurs ascétiques", par le P. Vincent Jeanroy, Paris, Bayard, 1900 (nlle édition).
Imprimatur Luxemburgi, in festo Ascensionis, 1896. + Joannes-Josephus, Epis. Luxemburgensis.
Parisiis, die 13 junii 1900. E. Thomas, Vic. Gen.

Les commentaires sont fermés.