Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14 octobre : Méditation

« Quand on a compris sa propre misère et les multiples dangers et le nombre d'âmes immortelles qui y succombent chaque jour et se damnent, le coeur se serre de tristesse et il redouble de prière.
Il voudrait aider les pauvres pécheurs, leur ouvrir les yeux, leur découvrir les pièges tendus à leur vertu.
Il voudrait couvrir de sa prière les âmes encore innocentes ou les soustraire à la ruse et à la malice des démons.
Il voudrait enfin se sacrifier mille fois ne fût-ce que pour une seule âme, parcourir la terre et les mers pour prêcher l'Evangile, et jeter partout la semence de sa prière et de ses sacrifices.

Comment l'âme dévouée à Jésus et admise dans son intimité peut-elle s'amuser à des choses profanes quand le démon n'est occupé qu'à perdre les âmes ?
Comment peut-elle se reposer quand l'enfer ne se repose jamais ? Comment peut-elle songer à des plaisirs et à des passe-temps non voulus par l'obéissance ou la nécessité tandis que Satan ne cesse de combattre Jésus et de détruire son règne dans les coeurs ?

Aussi l'idée de la prière l'obsède. Cet esprit de prière est l'âme de tous ses excercices spirituels. Elle va à la méditation, à la Messe, à la Communion comme une affamée qui désire obtenir pour elle et pour les autres, de l'amour, plus d'amour, plus de générosité, de fidélité à ses devoirs, de patience dans les peines.
Elle va à l'office non pas seulement pour rendre au Dieu souverain ses adorations et ses remerciements mais aussi pour lui demander pardon et le supplier de lui donner plus d'amour.

Elle prie pendant son travail et pendant ses récréations autant que possible, elle trouve d'ingénieux moyens pour se rappeler Dieu et lui répéter sa prière : Jésus, faites que je vous aime, que je me sanctifie.
Elle a souvent l'Ave Maria à la bouche. Elle s'est habituée à redire cette prière si agréable à la Mère de Dieu, même pendant ses occupations et jusque dans son sommeil. Il lui semble alors tenir la main de sa Mère céleste. Elle la supplie de la remplacer près de Jésus, au moment de ses distractions ou de ses occupations et elle garde au fond du coeur la douce persuasion que cette bonne Mère exauce son désir.
Ainsi l'âme tend de toutes ses forces à observer à la lettre le commandement du divin Maître : "Oportet semper orare et nunquam deficere" (Lc 18,1). Il faut toujours prier et ne jamais se lasser. »

Jos. Schrijvers, C.SS.R., Les âmes confiantes, Imprimerie St Alphonse, Louvain, 1932 (2e éd.).

Sacre-Coeur_vitrail3a.jpg

Vitrail de l'église Saint-Denis d'Athis-Mons

Les commentaires sont fermés.