Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Méditation : les distractions dans la prière

« L'amour ne peut être empêché et détruit que par son contraire, qui est le péché... Quand votre coeur est doucement occupé de Dieu dans l'oraison, les distractions quelquefois vous mènent bien loin ; et néanmoins, lorsque vous revenez à vous-même, vous vous trouvez dans la même douceur, sans que le repos et la jouissance de votre coeur ait reçu aucune altération de toutes ces extravagances.
Cela veut dire que l'imagination ne peut rien sur la volonté, pour empêcher l'occupation affective avec Dieu, et qu'au milieu de mille impertinences, qui voltigent en foule, ce divin feu peut toujours brûler paisiblement.

Je fais encore un second pas, et je dis que les distractions favorisent même la contemplation... Dieu a coutume de cacher [à l'âme] son union, et le voile dont il se sert très souvent sont les distractions qui lui sont mises devant les yeux comme un nuage... Ô que cette ignorance qui conserve le don de Dieu est sainte ! Que les distractions sont utiles d'être comme une sauvegarde de ce divin trésor ! Et que Dieu est bon d'humilier l'âme par ces imaginations volages, lorsqu'il l'élève par ses communications ! »

François Guilloré (1615-1684), Maximes spirituelles pour la conduite des âmes (Liv.II, Max.VI, Chap.I), Guyot Frères, Lyon - Paris, 1850 (nlle éd.).

Soleil voilé

Les commentaires sont fermés.