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Rapport Estrela présenté ce mardi 10 décembre : le Parlement européen interdit le débat !

Le Parlement européen doit se prononcer ce mardi sur le rapport de la députée Edite Estrela sur les « Droits sexuels et génésiques » (SDSG). Un texte fourre-tout sur des sujets sensibles tels que l'éducation sexuelle à l'école dès le primaire, l’avortement ouvert aux mineures ou les manipulations génétiques sur les embryons. Le 5 décembre, la Présidence du Parlement européen a décidé que les députés n’auraient pas le droit de débattre de la résolution Estrela lors de la séance de ce mardi. Une violation de procédure qui pose question pour un texte si important.

Rapport à lire (ou télécharger) en son intégralité ICI (pdf) ou ICI (word).

Extraits :

Le Parlement européen...

- invite les États membres à veiller à ce que l'enseignement de l'éducation sexuelle soit obligatoire pour tous les élèves des écoles primaires et secondaires et qu'une place suffisante soit consacrée à cette matière dans les programmes scolaires (41)

- invite les États membres à fournir des services de santé sexuelle et génésique adaptés aux adolescents en fonction de leur âge, de leur degré de maturité et de l'évolution de leurs capacités et qui soient assurés sans discrimination fondée sur le sexe, la situation matrimoniale, le handicap ou l'orientation ou identité sexuelle, et accessibles sans l'accord des parents ou tuteurs légaux (44)

- invite les États membres à garantir une éducation obligatoire et dispensée dans un cadre commun aux garçons et aux filles, en matière de sexualité et de relations affectives pour tous les enfants et adolescents, en prenant en considération leur âge et leur sexe (45)

- rappelle aux États membres qu'ils doivent veiller à ce que les enfants et les jeunes puissent jouir de leur droit de rechercher, de recevoir et de transmettre des informations relatives à la sexualité, y compris en matière d'orientation sexuelle, d'identité sexuelle et d'expression du genre (48)

- Des cas ont été rapportés en Slovaquie, en Hongrie, en Roumanie, en Pologne, en Irlande et en Italie où près de 70 % des gynécologues et 40 % des anesthésistes invoquent l'objection de conscience et refusent de pratiquer des actes liés à l'avortement. Ces obstacles s'opposent de manière manifeste aux normes en matière de droits fondamentaux, ainsi qu'aux normes médicales internationales...

Les États Membres faisant état du nombre d'avortements le plus bas  sont l'Allemagne, la Grèce, le Danemark et le Portugal (entre 7 et 9 avortements légaux pour 1 000 femmes âgées de 15 à 44 ans), tandis que les EM faisant état du nombre d'avortements le plus élevé sont l'Estonie, la Roumanie, la Bulgarie, la Lettonie, la Hongrie et la Suède (entre 21 et 35 avortements), suivis du Royaume-Uni (17) et de la France (18)...

etc. etc. etc.

Prions avec ferveur et persévérance pour nos enfants, pour le respect de la Vie, pour la défense des vertus telles qu'enseignées par l’Église !

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