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  • Heure sainte de la nuit du Jeudi Saint, depuis Gethsémani, à Jérusalem

  • Carême en ligne 2014 avec Lourdes 13/13 : "Allez dire aux prêtres..."

    Le Père Jean-Dominique Dubois, frère franciscain et chapelain du Sanctuaire de Lourdes, anime la retraite spirituelle "Carême en ligne avec Lourdes" délivrée à plusieurs milliers d'inscrits. Aujourd'hui, jeudi 17 avril 2014, jeudi saint, il médite sur la parole de Marie à Bernadette : "Allez dire aux prêtres...". Au programme : un enseignement et une prière de Bernadette. Une vidéo de la série "Carême en ligne avec Lourdes" proposée par le Sanctuaire de Lourdes en lien avec le site internet http://www.lourdes-france.org

  • Avortement et égalité femme/homme : un débat crucial aujourd'hui au Sénat

    Les sénateurs débattent ce jeudi 17 avril, du projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes dont certains articles relatifs à l’IVG suppriment la notion de détresse et étendent le délit d’entrave à l’information.

    La Fondation Jérôme Lejeune s’émeut de l’absence d’un réel débat démocratique pour traiter sereinement un sujet de fond. Elle dénonce la mise au silence forcé des organisations civiles et citoyennes qui informent sur l’avortement, ses conséquences et ses alternatives.

    La Fondation Jérôme Lejeune n’est ni passéiste ni isolée en la matière. Elle s’inscrit au contraire dans les mouvements de réveil des consciences, de prise en compte de la valeur et de la réalité de la vie humaine qui émergent partout dans le monde et qui doivent se faire entendre.

    Ainsi, alors que la France s’enfonce dans la chosification de l’enfant à naître, la Commission européenne recevait la semaine dernière une délégation de l’initiative citoyenne ONE OF US appelant l’Europe à ne pas soutenir les activités qui détruisent des embryons humains. Cette initiative de 1,7 million de signatures (homologuées par la commission européenne), pétition officielle la plus importante dans l’histoire des instances européennes, a reçu vendredi dernier le soutien renouvelé du Pape François.

    Celui-ci vient de rappeler que l’avortement, comme l’infanticide, sont des « crimes abominables ». Il appelle à s’opposer « le plus fermement possible à tout attentat direct à la vie, surtout celle qui est innocente et sans défense, et l’enfant à naître dans le sein maternel est l’innocent par définition ».

    La réalité de l’avortement pour l’enfant en gestation, l’autorité morale du pape au plan international, et l’ampleur du mouvement ONE OF US (« Un de nous ») pour le respect de la vie humaine, devraient être de nature à encourager les responsables politiques français à se poser les bonnes questions, à se dégager de l’idéologie, et à replacer l’enjeu du début de la vie sur le terrain du bien commun dont ils ont la charge.
     
    Pour Jean-Marie le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune : « Une société ne progresse pas lorsqu’elle fait glisser l’élimination de ses enfants à naître d’une exception tolérée à un droit revendiqué ; elle dérive socialement, juridiquement, anthropologiquement. La Fondation Jérôme Lejeune – un des porte-paroles et acteurs du succès de ONE OF US en France - en appelle à la responsabilité du législateur : nier la dignité de l’enfant à naître depuis sa conception, c’est rompre avec l’éthique, les droits fondamentaux et la réalité. Le fait que ce débat se tienne alors qu’une commission de l’Assemblée nationale vient de voter un changement de statut des animaux en dit long sur l’invraisemblable inversion des valeurs. »

    Le lien avec la prétendue affaire du lycée Gerson n'est pas difficile à faire...

    On peut imaginer la probable tournure téléguidée que prendront les choses : les associations pro-vie, telles Alliance Vita et La Fondation Lejeune, ne pourront plus être invitées afin d'expliquer leur vision de sujets de société cruciaux dans des établissements privés catholiques sous contrat. Faut-il imaginer que toute l'affaire n'a été montée et médiatisée que dans ce but ? L'avenir le dira.

    Source : Aleteia.

    A lire : Les droits de l'homme en détresse.

  • Roland de Lassus (1532-1594) : Lamentations de Jérémie (I)

    Pro Cantione Antiqua - Dir. Bruno Turner

    Roland de Lassus (Orlande de Lassus) a écrit les Lamentations de Jérémie à 5 Voix ("Lamentationes Hieremiae", 1ère édition à Munich en 1585), en 9 parties pour les Jeudi saint, Vendredi saint et Samedi saint. Première partie ci-dessus.

  • Messe Chrismale présidée par le Pape François

    à 9h30 dans la Basilique Saint-Pierre

    Le Pape François a présidé la Messe Chrismale au cours de laquelle le Saint Chrême est consacré... Cette Messe rappelle l'institution du sacerdoce et pour chaque prêtre le jour de son ordination. Dans son homélie, le Pape a ainsi invité les prêtres à vivre et revivre la joie du sacerdoce, qui a sa source dans l’amour du Père.

    Entouré des cardinaux, de dizaines d’évêques et de centaines de prêtres, le Saint-Père a souligné que « le prêtre est une personne toute petite : l’incommensurable grandeur du don qui nous est donné pour ce ministère, a-t-il ajouté, nous relègue parmi les plus humbles des hommes ». « S’il ne prend pas racine dans le Christ, a ajouté le Pape, le prêtre est par contre le plus pauvre des hommes, le plus sans défense des chrétiens, vu que personne n’est plus petit qu’un prêtre abandonné à ses seules forces ».

    Le Pape a également rappelé les trois caractéristiques selon lui de la joie d’être prêtre : « c’est une joie qui nous oint, et le Pape jouant sur la sonorité de plusieurs adjectifs ajoutait : « pas une joie qui rend onctueux, somptueux, présomptueux (« non che rende untuosi, sontuosi, presuntuosi »), c’est une joie incorruptible et c’est une joie missionnaire qui irradie et attire, en commençant par les personnes qui sont les plus lointaines ».

    Le Pape a également confié que « dans les moments de tristesse, où tout semble s’assombrir et quand le vertige de l’isolement nous séduit, dans les moments d’apathie et d’ennui qui parfois surviennent dans la vie du prêtre, et par lesquels je suis aussi passé, même dans ces moments-là, a insisté le Pape, le peuple de Dieu est capable de protéger la joie, de te protéger, de t’embrasser, de t’aider à continuer d’ouvrir ton cœur et de retrouver la joie, une joie renouvelée ».

    La joie du prêtre a trois sœurs : la pauvreté, la fidélité, l'obéissance

    « La joie du prêtre a trois sœurs qui l’entourent, la protègent, la défendent : la pauvreté, la fidélité, l’obéissance. » « Le prêtre, a souligné le Pape François, est pauvre en joie tout simplement humaine : il a renoncé à tant de choses ». Sa joie donc, il doit « la demander à son peuple et au Seigneur, il ne doit pas se la procurer par lui-même ». « Beaucoup en parlant de la crise d’identité sacerdotale, a ajouté le Pape, ne tiennent pas compte du fait que l’identité présuppose l’appartenance. Il n’y a pas d’identité et donc de joie de vivre, sans appartenance active et engagée au service du peuple de Dieu.

    Le prêtre qui prétend trouver l’identité sacerdotale en enquêtant au fond de lui-même ne trouvera peut-être que des signes qui lui 'indique une sortie' : sors de toi-même, sors à la recherche de Dieu dans l’adoration, sors et donne à ton peuple ce qui t’a été confié, et le peuple aura soin de te faire goûter qui tu es, comment tu t’appelles, quelle est ton identité, et te réjouira au centuple comme le Seigneur l’a promis à ses serviteurs. Si tu ne sors pas de toi-même, a averti le Pape, l’huile devient rance et l’onction ne peut être féconde. Sortir de soi-même demande que l’on se dépouille de soi-même, cela demande une pauvreté ».

    « La fidélité, a ensuite déclaré le Pape, ce n’est pas tant dans le sens que nous serons tous ‘immaculés’, parce que tous nous sommes pécheurs. Mais plutôt dans le sens d’une fidélité toujours renouvelée à l’Unique Épouse, l’Église ». « Il s’agit de l’Église vivante, avec nom et prénom, dont le prêtre doit prendre soin dans sa paroisse ou dans la mission qui lui a été confiée ».

    A propos de l’obéissance, le Pape a rappelé que « l’Église hiérarchique donne non seulement le cadre plus externe de l’obéissance mais aussi l’union avec Dieu le Père, d’où vient toute paternité » « Elle donne aussi l’obéissance à l’Église du service ». « La disponibilité du prêtre, a ajouté le Pape, fait de l’Église la Maison aux portes ouvertes, le refuge pour les pécheurs, le foyer pour tous ceux qui vivent dans la rue, la maison de soins pour les malades, le camping pour les jeunes, la salle pour la catéchèse des tous petits qui se préparent à la Première Communion… Là où le peuple de Dieu a un désir ou un besoin, a conclu le Pape, là se trouve le prêtre qui sait écouter et ressent une mission que lui a donné le Christ qui l’envoie secourir avec miséricorde cette nécessité ou ce désir avec une charité pleine de créativité ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie du Pape François sur le site internet du Vatican.

     

    et à 17h30, Messe in Cena Domini à Sainte-Marie de la Providence

     

    Dans son homélie, le Pape François a souligné que « l'héritage que Jésus nous laisse est celui d'être serviteurs les uns des autres. Et moi à présent, je ferai ce geste mais nous tous dans notre cœur pensons aux autres : comment pouvons-nous mieux les servir, voilà ce que Jésus a voulu de nous ». Et d'ajouter : « Nous venons d'entendre dans les lectures ce que Jésus a fait lors de la dernière Cène, ce geste d'adieu, comme un héritage. Lui, Dieu, s'est fait serviteur. Voilà cet héritage : 'vous devez vous faire serviteurs les uns des autres, serviteurs dans l'amour'. » Le Pape François a ensuite souligné que « ce fut un geste d'autant plus symbolique et fort que c'étaient les esclaves, les serviteurs qui lavaient les pieds, et Jésus lors de la Dernière Cène, en instituant l'Eucharistie, pose ce geste du lavement des pieds qui nous rappelle que nous devons être les serviteurs les uns des autres. »

    Le Pape François a ensuite procédé au lavement des pieds de 12 patients de différents âges, ethnies et religions. Âgés de 16 à 86 ans, neuf italiens et trois étrangers dont un musulman, ils symbolisent avec leurs infirmités les anciennes et nouvelles formes de fragilités dans lesquelles la communauté chrétienne est appelée à reconnaître le Christ souffrant. Le plus jeune, un cap-verdien, est paralysé des quatre membres à la suite d’un plongeon dans la mer.

    Source : Radio Vatican.

  • Méditation : Institution de la Sainte Eucharistie et du Sacerdoce

    « Mes bien-aimés, aujourd'hui nous rappelons pieusement la veille de la Passion du Seigneur, le jour sacré où il voulut faire un repas avec ses disciples, et, dans sa bonté, accepta d'endurer tout ce qui avait été écrit et annoncé touchant ses souffrances et sa mort, en vue de nous libérer tous. Nous devons donc célébrer dignement de si grands mystères de manière que, par notre participation volontaire à sa Passion, nous méritions d'avoir part à sa résurrection. Car tous les rites sacrés de l'Ancien Testament sont parvenus à leur plein achèvement dans le Christ, lorsqu'il confia à ses disciples le pain qui est son corps et le vin qui est son sang pour qu'ils en fassent l'offrande dans les mystères éternels, et lorsqu'il les donna en nourriture à tous les fidèles pour le pardon de toutes leurs fautes.

    Cette Passion qu'il a endurée dans son corps, par amour pour nous, afin de nous délivrer de la mort éternelle et de nous préparer le chemin du Royaume céleste, il nous a montré qu'il voulait la souffrir journellement chaque fois que nous célébrerions ce même mystère dans le sacrifice du saint autel, en vue de nous emmener avec lui dans la vie éternelle.

    Voilà pourquoi il a dit à ses disciples : "Prenez-en tous, car ceci est mon corps, et ceci est la coupe de mon sang qui sera répandu pour la multitude en rémission de tous les péchés" (cf. Mt XXVI 26-28). "Ainsi, chaque fois que vous en prendrez, vous le ferez en mémoire de moi" (cf. I Co XI 24.26) [...]

    Le Christ est donc présent sur l’autel ; le Christ est mis à mort et sacrifié ; le corps et le sang du Christ sont reçus. Lui qui, en ce jour, a donné le pain et la coupe aux disciples, les consacre lui-même aujourd'hui. Non, vraiment, ce n'est pas un homme qui peut consacrer le corps et le sang du Christ posés sur l’autel, mais le Christ en personne, lui qui a été crucifié pour nous. Les paroles sont prononcées par la bouche du prêtre ; le corps et le sang sont consacrés par la puissance et la grâce de Dieu.

    Aussi garderons-nous purs en toutes choses notre esprit et notre pensée, puisque nous avons un sacrifice pur et saint. Voilà pourquoi nous devons également nous employer à sanctifier nos âmes. [...] Dès lors, nous célébrerons en toute simplicité ces mystères, en faisant attention à ces recommandations, et nous nous approcherons de la table du Christ avec les dispositions qui conviennent, afin de partager éternellement la vie du Christ, lui qui vit et règne avec le Père et le Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen. »

    Sermon pour le Jeudi-Saint attribué à St Augustin, MAI, 143, I.III ; PLS 2, 1238-1239.

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    La dernière Cène, Pascal Dagnan-Bouveret (1852-1929) (Source et crédit photo)

  • Jeudi 17 avril 2014

    Semaine Sainte - Jeudi Saint

    Calendrier liturgique