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Méditation : "Jésus est ressuscité, alleluia, alleluia, alleluia"

Si consurrexistis cum Christo, quae sursum sunt quaerite.
Si vous êtes ressuscité avec le Christ, recherchez les choses d'en haut.
(Épitre)

« C'est aujourd'hui joie immense dans l’Église. Les cloches retentissent aux campaniles des cités, des bourgades, des plus humbles hameaux : Jésus est ressuscité, alleluia, alleluia, alleluia. Il dissipe les haines, il rétablit la concorde, il assujettit les empires.(1)

Cette joie, sans pareille, a ceci d'extraordinaire, c'est qu'elle est surtout secrète. Elle n'ignore pas les explosions au-dehors de la festivité des festivités, sans doute : l’Église ne lui ménage pas les expressions de son allégresse. Et pourtant, sa joie est surtout au-dedans. Jésus est ressuscité et personne ne l'a vu, ne l'a su. Ô nuit vraiment bienheureuse, chantait le diacre de l'Exultet, ô nuit qui, seule, a connu le temps et l'heure en lesquels le Christ est ressuscité des enfers, en rompant les liens de la mort. (2)

Père de Notre Seigneur Jésus-Christ, espérance unique en ce monde (3), je me rappelle, aujourd'hui et comme jamais, mon baptême, ma greffe divine en Celui qui, Crucifié et Ressuscité, ouvre à mon âme la Plaie glorieuse de son Côté pour qu'elle y entre et s'abîme en son Mystère. Opérez en elle le grand miracle, ressuscitez-la en Jésus-Christ, votre Fils, faites d'elle la "morte" à elle-même, et cachez-la avec Lui, en Vous. (4)

Telle est la conclusion solennelle et le fruit indubitable de ce Carême ; je suis devenu un "mort" ; je meurs à tout ce qui n'est pas Dieu. Je renonce, comme tous les baptisés du Samedi Saint, je renonce, et plus que jamais, à Satan, à ses pompes et à ses œuvres. Je ne veux plus m'attacher qu'à Jésus-Christ, mon Sauveur.

Je suis un ressuscité : je vivrai en conséquence. Je ne dois plus retourner en mon Égypte d'hier. Je tends désormais, et sans m'arrêter encore, au ciel, à la terre promise. Je ne recherche plus que les choses d'en-haut : je surnaturalise toute ma vie, mes pensées, mes paroles, mes actions, mon devoir d'état... Je me tiens désormais caché en Vous, ô Jésus, Vigne céleste dont je redeviens le rameau trop heureux.

Seigneur Jésus-Christ, je crois en votre sainte Résurrection. »

1. & 2. : Exultet - 3. Oraison de la 12e prophétie - 4. Épitre.

Dom Vandeur, Samedi Saint in "Élévations sur la Messe de chaque jour" (Septuagésime - Carême - Passion), Éditions de Maredsous, 1955.

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Commentaires

  • Oui, vraiment heureuse la personne qui a accepté d’être enfantée par le christianisme. Grâce à son Éternel Vainqueur, le Christianisme est vraiment la Religion de l’éternelle espérance, de l’éternelle joie, tout ça grâce à Pâques. Rien ne peut désormais nous faire peur. "N'ayez pas peur, j'ai vaincu le monde."

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