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  • Le jésuite Matteo Ricci bientôt béatifié ?

    ROME, le 8 juillet 2014 – Alors qu’il a déjà canonisé six nouveaux saints sans attendre qu’un nouveau miracle ait été dûment constaté pour chacun d’eux après leur béatification, le pape François pourrait également proclamer bientôt un nouveau bienheureux selon une procédure accélérée.

    Ce nouveau bienheureux serait le jésuite Matteo Ricci (1552-1610), génial évangélisateur de la Chine.

    Matteo Ricci fait partie de ces membres de la première génération de la Compagnie de Jésus pour lesquels Jorge Mario Bergoglio a une prédilection, comme le Savoyard Pierre Favre qu’il a proclamé saint en forçant les règles, grâce à la procédure de canonisation dite "équipollente".

    Mais le pape François est également proche de Matteo Ricci en raison de leur commune prédilection pour l'Asie et en particulier pour la Chine.

    Bergoglio a toujours eu une bonne opinion de la méthode que Ricci avait adoptée pour annoncer la bonne nouvelle de l’Évangile à cette civilisation tellement éloignée du christianisme, aux points de vue religieux et culturel, qu’était la civilisation chinoise.

    Une méthode qui, paradoxalement, ressemble très fortement à l’inlassable prédication, par Benoît XVI, prédécesseur du pape François, de la relation positive existant entre foi et raison, comme le montre en détail cet article paru sur www.chiesa sous la signature du père Gianni Criveller, missionnaire de l’Institut Pontifical des Missions Étrangères à Hong Kong et chargé du procès de canonisation de Matteo Ricci.

    Bergoglio, qui va se rendre en Corée du Sud, au mois d’août prochain, pour ce qui sera son premier voyage en tant que pape en Extrême Orient, a déjà fait comprendre qu’il voyait justement, dans le vigoureux développement du catholicisme dans ce pays, un fruit de la méthode d’évangélisation de Matteo Ricci.

    La foi chrétienne a en effet été introduite en Corée, au XVIIe siècle, par des lettrés coréens eux-mêmes convertis au christianisme par des missionnaires européens qui avaient continué le travail de Ricci en Chine. Et encore actuellement des laïcs chrétiens jouent un rôle de premier plan pour la propagation de l’Évangile dans ce pays.

    D’autre part François cultive l’espoir que la béatification de Matteo Ricci – personnage apprécié par les Chinois quelles que soient leurs convictions religieuses, y compris les autorités communistes – puisse favoriser l’amélioration des relations entre la Chine et l’Église de Rome.

    Actuellement ces relations continuent à être marquées, du côté chinois, par la méfiance et l’hostilité ;  de véritables actes de persécution sont commis contre la communauté catholique locale.

    Il est vrai que, pour la première fois dans l’Histoire, un président communiste chinois, Xi Jinping, a répondu par écrit à la lettre qu’un pape, François, lui avait adressée au mois de mars 2013 pour le féliciter de sa nomination.

    Mais il est également vrai que, après ce geste de courtoisie protocolaire, rien de positif, ou presque, n’a été fait du côté chinois.

    En revanche, lors de la mort de Joseph Fan Zhongliang, l’évêque "clandestin" du diocèse de Shanghai, l’interdiction de célébrer la messe pour ses funérailles que les autorités de Pékin ont notifiée à son successeur désigné par Rome, Thaddeus Ma Daqin, placé en résidence surveillée, a été un véritable camouflet infligé à l’actuel souverain pontife.

    Le secrétaire d’état Pietro Parolin va avoir beaucoup de travail. L'expérience qu’il a pu acquérir dans l’amélioration des relations entre le Saint-Siège et le Vietnam – un dossier qui présente de nombreuses ressemblances avec celui de la Chine – lui a appris qu’avec Pékin aussi, l'entreprise serait longue, tortueuse et incertaine jusqu’au dernier moment.

    Pour ce qui est de la prédilection particulière qu’éprouve le pape François pour le continent asiatique, Gerolamo Fazzini – directeur de "Mondo e Missione", la plus ancienne et la plus importante des revues missionnaires européennes, et de MissionLine.org, le portail de l’Institut Pontifical des Missions Étrangères – en a publié une analyse éclairante dans le dernier numéro de "Vita e Pensiero", la revue de l'Université Catholique de Milan.

    On peut lire ci-dessous la partie finale de son analyse, dans laquelle il envisage et explique la possibilité d’une prochaine béatification du jésuite Matteo Ricci, évangélisateur de la Chine.

    Source : Chiesa online.

  • Nicolas Gombert (v.1495-1556) : "Tulerunt Dominum meum" (8v.)

  • Méditation : du recueillement intérieur

    « Et il ne faut pas penser que le recueillement intérieur rende les gens oisifs, et entretienne la négligence. Un homme véritablement intérieur est plus agissant, fait plus de bien et rend plus de service à l’Église dans un jour, que cent autres qui ne sont pas intérieurs ne sauraient lui en rendre en plusieurs années, quand ils auraient beaucoup plus de talents naturels que lui.
    Non seulement parce que la dissipation est un obstacle aux fruits du zèle, mais parce qu’un homme qui n’est point intérieur et qui cependant travaille beaucoup, c’est un homme qui tout au plus agit pour Dieu, au lieu que par le moyen du recueillement, c’est Dieu lui-même qui agit par cet homme.
    C’est-à-dire qu’une personne qui ne vit pas dans le recueillement intérieur peut avoir Dieu pour motif de ses actions, mais l’humeur, l’amour-propre et le naturel ont d’ordinaire le plus de part à ses bonnes œuvres ; au lieu qu’une personne recueillie, toujours attentive à soi et à Dieu, toujours sur ses gardes contre les saillies du naturel et les artifices de l’amour-propre, n’agit que pour Dieu seul et selon l’impression et la conduite de l’esprit de Dieu. »

    Jean Croiset (1656-1738), La Dévotion au Sacré-Cœur, Lyon, 1691, II, IV.

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     (Source et crédit photo)

  • Mardi 08 juillet 2014

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