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  • Le "décalogue" du Pape... quelques remarques

    Le 27 juillet dernier, la revue dominicale argentine "Viva", supplément du quotidien "Clarin", a publié une nouvelle interview du Pape François, signée du journaliste Pablo Calvo. On y trouve une "recette du bonheur" en 10 points, relayée par de très nombreux média catholiques (ICI, ICI, ...).

    Ce nouveau "décalogue" du Pape - puisqu'ainsi le nomment certains de ces média - m'inspire quelques remarques, et je vous fais part de celles qui me semblent les plus importantes...

    Tout d'abord "une "recette du bonheur", énoncée par un chrétien, et à fortiori par un catholique (quel qu'il soit), devrait faire mention - au moins une fois, et en première place - de Dieu, du Christ Jésus, ...
    Peut-être est-ce un oubli dans les traductions, mais je n'en vois aucune trace dans les textes reproduits, du moins sur internet. Bien triste oubli !


    5. "On ne travaille pas le dimanche. Le dimanche, c’est pour la famille."

    Le Saint-Père - et ce qui suit étant écrit en toute déférence et obéissance envers lui - aurait du préciser : "Le dimanche, c'est pour Dieu (essentiellement et en tout premier lieu), et en famille lorsque cela est possible."


    Rappel du Troisième commandement :

    3 - Tu feras du sabbat un mémorial, un jour sacré. Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ; mais le septième jour est le jour du repos, sabbat en l’honneur du Seigneur ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l’immigré qui réside dans ta ville. Car en six jours le Seigneur a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent, mais il s’est reposé le septième jour. C’est pourquoi le Seigneur a béni le jour du sabbat et l’a consacré.

    (Église catholique en France - Édité par la Conférence des évêques de France)


    Extraits du Catéchisme de l’Église Catholique :

    Souviens-toi du jour du Sabbat pour le sanctifier. Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ; mais le septième jour est un sabbat pour le Seigneur ton Dieu. Tu n’y feras aucun ouvrage (Ex 20, 8-10 ; cf. Dt 5, 12-15).

    Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat ; en sorte que le Fils de l’homme est maître même du sabbat (Mc 2, 27-28).

    EN BREF

    2075 " Que dois-je faire de bon pour posséder la vie éternelle ? " – " Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements " (Mt 19, 16-17).

    2076 Par sa pratique et par sa prédication, Jésus a attesté la pérennité du Décalogue.

    2077 Le don du Décalogue est accordé à l’intérieur de l’Alliance conclue par Dieu avec son peuple. Les commandements de Dieu reçoivent leur signification véritable dans et par cette Alliance.

    2078 En fidélité à l’Écriture et conformément à l’exemple de Jésus, la Tradition de l’Église a reconnu au Décalogue une importance et une signification primordiales.

    2079 Le Décalogue forme une unité organique où chaque " parole " ou " commandement " renvoie à tout l’ensemble. Transgresser un commandement, c’est enfreindre toute la Loi (cf. Jc 2, 10-11).

    2080 Le Décalogue contient une expression privilégiée de la loi naturelle. Il nous est connu par la révélation divine et par la raison humaine.

    2081 Les dix commandements énoncent, en leur contenu fondamental, des obligations graves. Cependant, l’obéissance à ces préceptes implique aussi des obligations dont la matière est, en elle-même, légère.

    2082 Ce que Dieu commande, Il le rend possible par sa grâce.

    (Catéchisme de l’Église catholique)


    Ou résumé plus succinctement :

    Le jour du Seigneur garderas, en servant Dieu dévotement.
    (formule catéchistique abrégée tirée du Catechismus Catholicus de P. Card. Gasparri, Vatican, 1933.


    9. "L’Église croît par l’attraction, non par le prosélytisme."

    "L'attraction" est bien insuffisante, et ne répond pas à elle seule au commandement du Christ :

    "Allez, faites de toutes les nations des disciples ; baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai prescrit." (Mt 28, 19-20)

    Ce que St Paul résuma en une vibrante profession de foi :
    "Malheur à moi si je n'annonce pas l’Évangile !" (1Co 9, 16)

    Qu'ont fait les Apôtres au jour de la Pentecôte ? Sont-ils sortis tranquillement, parlant entre eux, discutant avec les uns et les autres, sans chercher à "convaincre" ?
    Qu'ont fait tous les chrétiens des premiers siècles, et les martyrs ? N'ont-ils pas professé haut et fort leur foi, allant même pour nombre d'entre eux jusqu'à convertir leurs gardiens en prison ?

    L'évangélisation est bien un devoir, un ordre donné à chacun par Notre Seigneur.

    Il ne suffit donc pas d'être chrétien, ni de témoigner : il faut annoncer, enseigner, "proclamer la Parole, à temps et à contretemps" (2Tm 4, 2).

    Il ne suffit pas "d'attirer" par l'exemple (toujours imparfait), mais dire et redire sa foi à tous ceux dont il nous est donné de croiser le chemin.

  • Antonio Vivaldi : Concerto pour 2 hautbois, cordes & b.c. en ut majeur (RV 534)

    Ensemble Zefiro - Dir. Alfredo Bernardini

  • Méditation : un seul Corps

    « "La multitude que nous sommes est un seul corps, car nous avons tous part à un seul pain" (1Co X,17). Qu'est-ce que ce pain ? Le Corps du Christ. Et que deviennent ceux qui le reçoivent ? Le Corps du Christ. Ils ne sont plus plusieurs corps, mais un seul. Que de grains de froment entrent dans la composition du pain ! Mais ces grains, qui les voit ? Ils sont bien dans le pain qu'ils ont formé, mais rien ne les distingue les uns des autres, tant ils sont unis. Ainsi sommes-nous unis les uns avec les autres et avec le Christ. Il n'y a plus plusieurs corps nourris par divers aliments ; nous formons un seul corps, nourri et vivifié par un même pain. C'est pourquoi Paul dit : "Nous avons tous part à un seul pain." Si nous participons tous au même pain, si nous sommes unis en lui au point de devenir un même corps, pourquoi ne sommes-nous pas unis par un même amour, étroitement liés entre nous par la même charité ? Relisez l'histoire de nos ancêtres dans la foi et vous trouverez ce tableau remarquable : "La multitude des croyants avait un seul cœur et une seule âme" (Ac IV,32). Mais, hélas, il n'en est pas ainsi aujourd'hui. De nos jours l’Église offre le spectacle contraire ; on ne voit que conflits douloureux, divisions acharnées entre frères. Vous étiez loin de lui, mais le Christ n'a pas hésité à vous unir à lui. »

    St Jean Chrysostome (v.345-407), Homélies sur la 1ère Epître aux Corinthiens, XXIV, 2.
    Autre traduction sur le site de l'abbaye Saint Benoît (Œuvres complètes", Tome IX, traduites pour la première fois sous la direction de M. Jeannin, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1864.)

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  • Mercredi 30 juillet 2014

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