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Méditation : le Corps Eucharistique de Notre Seigneur

« Pour avancer réellement dans la voie de la prière véritable et bien faite, il n'est pas de secours plus grand et plus utile que l'adorable et précieux corps eucharistique de Notre Seigneur Jésus Christ que l'homme doit recevoir en temps convenable, afin de s'y renouveler et de s'y régénérer pleinement. Mes chers enfants, vous devez être extraordinairement reconnaissants de ce que cette grande grâce vous soit plus souvent accordée qu'auparavant et vous devez en user plus que de tout autre secours ; car la nature est aujourd'hui si faible et si prompte à tomber en une foule de fautes et de péchés, que l'homme a grand besoin de puissants secours pour se relever et d'un appui pour se soutenir ; et cela, cette divine nourriture l'est plus que toute autre chose.
[...]
Il n'est pas du tout nécessaire d'avoir une grande dévotion bien sentie et d'avoir fait de grandes œuvres extérieures, il suffit qu'on soit sans péché mortel, qu'on ait le désir d'être bon, qu'on se tienne dans une humble révérence, qu'on se confesse indigne et qu'on reconnaisse sa misère. Cela suffit, mais cela est nécessaire et fort utile. Si l'homme veut continuer à se garder des chutes et des fautes graves, il est grandement nécessaire qu'il soit nourri de cette noble et forte nourriture ; elle l'entraîne en avant et l'élève jusqu'au sommet d'une vie divine... Vous devez vous hâter d'aller [à la table sainte], car c'est de là que viennent, c'est là que sont déposées et cachées toute force, toute sainteté, toute aide et toute consolation. »

Jean Tauler, Sermon 48 (1 & 3, extraits), Éditions du Cerf, Paris, 1991.

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