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  • Le Pape François célébre les 200 ans du rétablissement des jésuites à l'église du Gesù

    À l'occasion du bicentenaire du rétablissement de la Compagnie de Jésus par Pie VII (1814), le Pape François célèbre ce samedi soir l'office des Vêpres et le Te Deum à l'église romaine du Gesù (à 17h00).

    Vous pourrez suivre la célébration en direct avec commentaires en français, à partir de 16h50, sur le player vidéo de Radio Vatican à l’adresse www.radiovaticana.va.

    A lire : La restauration canonique de la Compagnie de Jésus (1801-1814).

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    Lors de son homélie, le Saint-Père est revenu sur la riche histoire de la Compagnie de Jésus et les nombreuses tribulations qu’elle a connu puisqu’elle fut interdite pendant près de 40 ans. « Dans les temps difficiles, il n’est pas facile d’aller de l’avant, mais la Compagnie et son supérieur général de l’époque le Père Ricci (jusqu’en 1873) surent ne pas se laisser brider par le découragement et les persécutions. « La Compagnie a vécu l’humiliation avec le Christ humilié et a obéi » a rappelé le Pape. « On ne se sauve jamais des conflit avec la ruse et les stratagèmes pour résister » a-t-il expliqué, en soulignant que cette épreuve fut celle d’un discernement de la volonté de Dieu. « Seul le discernement nous sauve des écueils que sont l’égoïsme, la mondanité, la perte de notre horizon, de notre espérance » a-t-il rappelé.

    Garder l’espérance dans le Seigneur qui sauve

    En relisant l’histoire des jésuites, il a insisté sur l’importance de se considérer pécheur plutôt que celle de la victime face au bourreau.

    Ainsi, malgré les temps difficiles, la Compagnie de Jésus a su rester fidèle à sa vocation initiale, pour la « plus grande gloire de Dieu », maintenant vivant « l’esprit d’union, d’obéissance, de patience, de simplicité évangélique et de véritable amitié avec Dieu »

    Le Pape a enfin expliqué que « le navire de la Compagnie a tangué sur les flots », tout comme la barque de Pierre peut le faire aujourd’hui. C’est pour cela que les jésuites, comme tous les chrétiens et le Pape lui-même, a souligné le Saint-Père, ne doivent pas hésiter à ramer, même à contre-courant, en gardant toujours l’espérance dans le Seigneur qui sauve.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie en italien sur le site internet du Vatican.

  • J.-S. Bach : Magnificat BWV 243a

    Choeur et Orchestre Baroque d'Amsterdam - Dir. Ton Koopman

  • Lettre de Mgr Aillet aux catholiques du diocèse au sujet de la Manif Pour Tous du 5 octobre 2014

     Lettre,Mgr Aillet,catholiques,diocèse,Manif Pour Tous,5 octobre 2014Le 5 octobre prochain, « la Manif pour tous », qui s’est constituée désormais en association, appelle les français à descendre à nouveau dans la rue, à Paris et à Bordeaux, pour faire entendre leur opposition à la Procréation médicalement assistée (PMA) et à la Gestation pour autrui (GPA). Ces rassemblements se situent dans l’exact prolongement des grandes manifestations de l’année 2013 contre la loi Taubira, en en soulignant les conséquences directes pour la dignité de l’enfant.

     

      Chers diocésains,

                    Le 5 octobre prochain, « la Manif pour tous », qui s’est constituée désormais en association, appelle les français à descendre à nouveau dans la rue, à Paris et à Bordeaux, pour faire entendre leur opposition à la Procréation médicalement assistée (PMA) et à la Gestation pour autrui (GPA). Ces rassemblements se situent dans l’exact prolongement des grandes manifestations de l’année 2013 contre la loi Taubira, en en soulignant les conséquences directes pour la dignité de l’enfant.

                    Au risque de paraître insistant sur ces questions sociétales, je ne peux qu’encourager tous ceux parmi les fidèles du diocèse qui le jugeront opportun, en pleine liberté et en conscience, à répondre favorablement à cette invitation à se mobiliser.

                    Je sais bien que les prises de parole de nombreux évêques en 2013 pour s’opposer au projet de loi Taubira et encourager les fidèles de leurs diocèses à faire entendre leur voix, n’ont pas toujours été bien reçues et qu’on les a même parfois accusé d’homophobie ou de division. Pour qui a participé à ces manifestations, ces accusations ne sont pas recevables : seule une forme de désinformation a pu rendre compte de ces rassemblements de manière aussi caricaturale. Loin de se situer sur le registre passionnel de la haine et de la condamnation, ces manifestants de tous âges et de toutes conditions, par-delà leurs appartenances religieuses ou politiques, n’ont jamais versé dans le jugement ou l’exclusion mais ont exprimé la voix du bon sens et de la raison de manière pacifique et respectueuse des personnes. Leur objectif était de rappeler que le Bien commun, qui doit profiter à tous, à commencer par les plus faibles et plus fragiles, exige premièrement la protection de l’enfant qui a droit à naître d’un père et d’une mère et ne saurait jamais être considéré comme une simple marchandise.

    Quels que soient les moyens choisis pour « se manifester » et du moment que ce soit toujours dans le respect des personnes et sans condamner quiconque, l’essentiel est d’avoir une conscience claire des graves conséquences qu’une telle législation induirait de manière durable dans notre société.

                    Si la loi Taubira dite « du mariage pour tous » a finalement été approuvée par le Parlement et promulguée par le Gouvernement, je rappelle que devant l’ampleur des manifestations de 2013, la majorité actuelle, qui n’en a manifestement rien gagné dans l’opinion publique, a dû reculer précisément sur la PMA et la GPA. Des voix autorisées, dont celle de madame Taubira, ont même juré leurs grands dieux devant la Nation, que jamais la GPA ne serait légalisée ! Le Conseil constitutionnel, par décision du 17 mai 2013 a même clairement affirmé que le fait de se rendre à l’étranger pour recourir à la PMA ou à la GPA en fraude à la loi française, pour demander ensuite l’adoption en France, constituait un détournement de la loi et « qu’il appartient aux juridictions compétentes d’empêcher, de priver d’effet et, le cas échéant, de réprimer de telles pratiques ».

                    Les événements dramatiques qui ensanglantent aujourd’hui le Moyen Orient et exposent à la barbarie de « l’État islamique », non seulement les chrétiens et autres minorités religieuses en Irak ou en Syrie, mais encore les ressortissants français partout dans le monde, sont légitimement passés sur le devant de la scène médiatique. Pendant ce temps, dans l’indifférence générale, la Cour de Cassation, appelée à se prononcer le 23 septembre sur une PMA réalisée par une femme à l’étranger,  a considéré que cela ne constituait pas un obstacle à l’adoption de l’enfant par sa compagne. Autrement dit, en contradiction formelle avec la loi, il pourrait être admis de « fabriquer » un enfant en le privant délibérément de père pour le rendre adoptable en France par un couple de lesbiennes.

    C’est le concept même d’adoption qui se voit profondément modifié : là où l’adoption consiste à donner une famille à un enfant que les malheurs de la vie ont rendu orphelin, il s’agit ici pour un couple de femmes de mettre au monde un enfant, en le privant délibérément de père, afin de le rendre adoptable ! Qui ne s’accorderait sur le caractère pernicieux, voire machiavélique, d’une telle manœuvre ? Et qui pourrait empêcher, au nom de l’égalité hommes-femmes, de concéder à des couples d’hommes le droit de recourir à la GPA pour obtenir un enfant en le privant délibérément de mère, afin de le rendre adoptable ? C’est la dignité de l’enfant qui est gravement blessée, et celle de la femme, au nom de la marchandisation du corps.

                    Le sujet est assez grave pour que je me prononce encore une fois sur cette question. Comme nous y exhortait le Pape François dans sa lettre apostolique « La joie de l’Évangile », nous devons prendre soin de la fragilité, ajoutant : « Fréquemment, pour ridiculiser allègrement la défense que l’Église fait des enfants à naître, on fait en sorte de présenter sa position comme quelque chose d’idéologique, d’obscurantiste et de conservateur. Et pourtant cette défense de la vie à naître est intimement liée à la défense de tous les droits humains. Elle suppose la conviction qu’un être humain est toujours sacré et inviolable, dans n’importe quelle situation et en toute phase de son développement. Il est une fin en soi, et jamais un moyen pour résoudre d’autres difficultés. Si cette conviction disparaît, il ne reste plus de fondements solides et permanents pour la défense des droits humains, qui seraient toujours sujets aux convenances contingentes des puissants du moment » (n. 213).

                    Il ne m’appartient pas évidemment de donner des consignes à quiconque, mais je me sens pressé, au nom de la dignité de la personne humaine dont l’Église se fait toujours le porte-voix, d’alerter les consciences sur la « rupture de civilisation » qui est ainsi en marche.

                    La prière et le jeûne restant les armes les plus efficaces, je ne saurais trop encourager les fidèles du diocèse à en user sans modération pour accompagner les actions qu’ils voudront bien entreprendre pour l’intérêt supérieur de l’enfant.

                    Avec mes sentiments dévoués dans le Christ et Son Église.

    + Marc Aillet

    Évêque de Bayonne, Lescar et Oloron

    Télécharger la lettre en cliquant sur le lien ci-dessous :

    Source : Diocèse Bayonne Lescar Oloron.

  • Béatification à Madrid de Mgr Alvaro del Portillo (Madrid, 1914 - Rome, 1994)

    Béatification,Madrid,Mgr,Alvaro del Portillo,Madrid,1914,Rome,1994,premier,successeur,St Josémaria,Opus Dei

    Premier successeur de St Josémaria à la tête de l'Opus Dei

    Sa vie, vidéos, dévotion et intercession, nouvelles, initiatives, enseignement, documents... sur le site de l'Opus Dei.
    Le site Internet ouvert pour la béatification.

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    A l'occasion de la béatification d'Alvaro del Portillo (1914-1994), successeur de St Josemaría à la tête de la Prélature de l'Opus Dei, le Pape a rédigé un message (26 juin), lu au cours de la Messe présidée par le Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints. Reprenant les trois paroles favorites du nouveau bienheureux qui, a-t-il dit, traduisent sa vie intérieure, le Saint-Père a affirmé qu'Alvaro del Portillo "était bien conscient des nombreux dons que Dieu lui avait concédés. Et s'il remerciait Dieu pour cette manifestation d'amour paternel, il ne s'arrêta pas là. La reconnaissance de l'amour du Seigneur réveilla dans son cœur le désir de le suivre avec une plus grande dévotion et générosité, et à vivre une vie d'humble service aux autres. Son amour pour l’Église, épouse du Christ, était particulièrement remarquable, et il la servit avec un cœur dépouillé d'intérêt mondain, loin de la discorde, accueillant pour tous et cherchant toujours le bon chez les autres, ce qui unit, ce qui construit. Il confessait qu'il se retrouvait souvent devant Dieu les mains vides, incapable de répondre à tant de générosité. Mais la confession de la pauvreté humaine n'est pas le fruit du désespoir... C'est s'ouvrir à sa miséricorde, à son amour... qui n'humilie pas, ni ne jette dans l'abîme de la faute, mais qui...nous fait sortir de notre prostration et nous fait marcher plus décidés et joyeux. Le Serviteur de Dieu Alvaro connaissait bien notre besoin de miséricorde divine et il dépensa beaucoup d'énergie pour encourager les personnes avec lesquelles il entrait en contact, à s'approcher du sacrement de la confession, sacrement de la joie. Aide-moi davantage, demandait-il auissi. Le Seigneur ne nous abandonne jamais... Sa grâce ne nous fait jamais défaut, et avec son aide, nous pouvons apporter son nom au monde entier. Dans le cœur du nouveau bienheureux battait le désir de porter la Bonne nouvelle à tous les cœurs. Il parcourut ainsi de nombreux pays, donnant naissance à des projets d'évangélisation, sans crainte des difficultés, mû par son amour de Dieu et de ses frères... La première condition pour leur annoncer le Christ est de les aimer, parce que le Christ les aimait déjà avant. Il faut sortir de nos égoïsmes et de notre confort et aller à la rencontre de nos frères. C'est là que le Seigneur nous attend. Nous ne pouvons pas garder la foi pour nous-mêmes, c'est un don que nous avons reçu pour le donner et le partager avec les autres. Le bienheureux Alvaro del Portillo nous envoie un message très clair. Il nous dit de nous en remettre au Seigneur, qu'il est notre frère, notre ami, qui jamais ne nous abandonne et qui est toujours à notre côté. Il nous encourage à ne pas avoir peur d'aller à contre-courant et de souffrir pour annoncer l’Évangile. Il nous enseigne enfin que dans la simplicité et le quotidien de notre vie nous pouvons trouver un chemin sûr de sainteté".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 29.9.14).

  • Méditation : la simplicité, une grâce à demander...

    « Notre Seigneur nous fait connaître combien la simplicité lui est agréable par ces paroles qu'il adresse à Dieu son Père : Confiteor tibi, Pater, quia abscondisti haec sapientibus et prudentibus, et revelasti ea parvulis (Mt 11, 25). Je reconnais, mon Père, et je vous en remercie, que la doctrine que j'ai apprise de vous, et que je répands parmi les hommes, n'est connue que des petits et des simples, et que vous permettez que les sages et les prudents du monde ne l'entendent pas, et que le sens et l'esprit de cette divine doctrine leur soit cachée. [...]
    Or pour bien connaître l'excellence de cette vertu, il faut savoir qu'elle nous approche de Dieu, et qu'elle nous rend semblables à Dieu, dans la conformité qu'elle nous fait avoir avec lui, en tant qu'il est un être très simple, et qu'il a une essence très pure qui n'admet aucune composition ; si bien que ce que Dieu est par son essence, c'est cela même que nous devons tâcher d'être par vertu, autant que notre faiblesse et misère en est capable. Il faut avoir un cœur simple, un esprit simple, une intention simple, une opération simple ; parler simplement, agir bonnement, sans user d'aucun déguisement ni artifice, ne regardant que Dieu, auquel seul nous désirons plaire. [...]
    Or je vous demande, mes Frères, si cette vertu de simplicité n'est pas belle et désirable ? Et s'il n'est pas juste et raisonnable de se garder avec grand soin de tous ces déguisements et artifices de paroles et d'actions ? Mais pour l'acquérir il la faut pratiquer, et ce sera par les fréquents actes de la vertu de simplicité que nous deviendrons vraiment simples, avec le secours de la grâce de Dieu, que nous devons souvent lui demander. »

    St Vincent de Paul, in Louis Abelly, "Vie de S. Vincent de Paul", Tome IV, Livre III ch. XXXIV, Nouvelle édition, Paris, 1823 / "Conférences, Discours, Exhortations et Fragments divers de Saint Vincent de Paul", XXXV. Conférence sur la simplicité (Abelly t. II), in "Collection intégrale et universelle des orateurs chrétiens", Deuxième série, publié par Jacques-Paul Migne, 1805 (Google Books).

    NB : Du même et sur le même sujet, voir également la méditation proposée le 19 juillet 2014.

    Vincent de Paul,simplicité,vertu,Dieu,Père,faiblesse,misère,coeur,simple,secours,grâce

    Tiffany Glass & Decorating Company (v.1890)
    (Source et crédit photo)

  • Samedi 27 septembre 2014

    Calendrier liturgique