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  • Promulgation de Décrets de la Congrégation de la Cause des Saints

    Les Bienheureuses Jeanne Emilie de Villeneuve (1811-1854)
    et Marie de Jésus Crucifié (née Mariam Baouardy, 1846-1878)
    bientôt canonisées

    Le 6 Décembre 2014, le Pape François a reçu en audience privée le Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour la Cause des Saints. Lors de l'audience, le Saint-Père a autorisé la Congrégation à promulguer les décrets concernant :

    le miracle attribué à l'intercession :

    - de la Bienheureuse Jeanne Emilie de Villeneuve (1811-1854), originaire de Toulouse, fondatrice de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame de l'Immaculée Conception de Castres ;

    - de la Bienheureuse Marie Alphonsine Danil Ghattas (1843-1927), née en Galilée, fondatrice de la Congrégation des Sœurs du Très Saint Rosaire de Jérusalem ;

    - de la Bienheureuse Marie de Jésus Crucifié (née Mariam Baouardy, 1846-1878), née à Jérusalem, moniale professe de l'Ordre des Carmes Déchaux ;

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    les vertus héroïques :

    - de la Servante de Dieu Carmela de Jésus (née Francesca Prestigiacomo, 1858-1948), italienne, fondatrice de l'Institut des Sœurs du Sacré-Cœur du Verbe incarné ;

    - de la Servante de Dieu Maria Seiquer Gayá (1891-1975), espagnole, fondatrice des Sœurs apostoliques du Christ Crucifié ;

    - de la Servante de Dieu Adalberta (Vojtěcha) Hasmandová (1914-1988), tchèque, Supérieure Générale de la Congrégation des Sœurs de la Miséricorde de Saint Charles Borromée ;

    - de la Servante de Dieu Práxedes (Praxède) Fernández García (1886-1936), espagnole, laïque et mère de famille, du Tiers-Ordre de Saint-Dominique ;

    - de la Servante de Dieu Elisabetta (Elisabeth) Tasca (1899-1978), italienne, laïque et mère de la famille.

    Source : Bulletin du Bureau de Presse du Vatican.

  • Angélus de ce dimanche 7 décembre 2014

    Le Pape appelle à se laisser consoler par le Seigneur

    Le Pape François invite à faire place au temps de la consolation lors de la prière de l’Angélus en ce deuxième dimanche de l'Avent, « un temps formidable qui éveille en nous l'attente du retour du Christ et la mémoire de sa venue historique ». La liturgie de ce jour, souligne le Saint-Père, « nous présente un message plein d’espérance ». C’est l'invitation du Seigneur exprimée par le prophète Isaïe : « Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu » (40,1). 

    « Isaïe s’adresse à des personnes qui ont traversé une période obscure, qui ont subi une épreuve très difficile ; mais maintenant est venu le temps de la consolation ». « La tristesse et la peur peuvent faire place à la joie, parce que le Seigneur lui-même guidera son peuple sur le chemin de la libération et du salut ». Et Il le fera « avec les soins et la tendresse d'un berger qui prend soin de son troupeau ».

    Ainsi le prophète invite ceux qui l’écoutent, y compris nous aujourd’hui, à diffuser ce message d’Espérance ». Mais, précise le Pape, « nous ne pouvons être des messagers de la consolation de Dieu si nous nous ne ressentons pas la joie d'être réconforté et aimé par Lui ». « Laissons résonner dans nos cœurs l’appel Isaïe « consolez, consolez mon peuple » en ce temps de l’Avent ».

    Être des témoins d’Espérance pour les opprimés et les esclaves du pouvoir

    Aujourd'hui, observe le Saint-Père, « nous avons besoin de personnes qui soient témoins de la miséricorde et de la tendresse du Seigneur, qui secouent les résignés, réconfortent les découragés, et allument le feu de l’Espérance ». « Tant de situations nécessitent notre témoignage consolateur ». Et le Pape dit penser à « ceux qui sont opprimés par la souffrance, l'injustice et l'abus de pouvoir ; à ceux qui sont esclaves de l'argent, du pouvoir, du succès, et la mondanité ».

    « Les pauvres ! », affirme le Saint-Père. « Ils ont de fausses consolations et non pas la vraie consolation du Seigneur ». « Nous sommes tous appelés à consoler nos frères, en témoignant que Dieu seul peut éliminer les causes des drames existentiels et spirituels ». Le message d'Isaïe, « est un baume sur nos blessures et une incitation à préparer avec ardeur  la voie du Seigneur ».

    Le prophète, affirme le Pape François « parle à nos cœurs aujourd'hui pour nous dire que Dieu oublie nos péchés et nous console. Si nous nous confions à Lui avec un cœur humble et repentant, Il abattra les murs du mal, comblera les trous de nos omissions, aplanira les bosses de l'orgueil et de la vanité, et ouvrira la voie de la rencontre avec Lui ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en français sur Zenit.org

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Message vidéo du Pape François aux chrétiens de Mossoul réfugiés à Erbil

    Le Cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, a entamé vendredi soir une visite de trois jours à Erbil, au Kurdistan irakien, accompagné d’une délégation de près de 100 personnes : religieux et religieuses, entrepreneurs, élus de la région et de la ville de Lyon, mais aussi journalistes. Un déplacement, en signe de solidarité avec les réfugiés irakiens, qui constitue une nouvelle étape dans le jumelage initié en juillet dernier entre le diocèse de Lyon et celui de Mossoul.

    Une initiative baptisée « ErbiLight » pour passer la traditionnelle fête des Lumières avec les chrétiens d’Irak chassés de chez eux. La matinée de ce samedi a été consacrée à la visite de trois camps de réfugiés avec lesquels plusieurs membres de la délégation ont partagé un déjeuner. Un moment particulièrement intense et émouvant suivi dans l’après-midi d’une messe en français et en araméen, et d’une grande procession dans un quartier chrétien d'Erbil. C’est à l’issue de la célébration qu’un message vidéo du Pape a été diffusé.




    Texte intégral du message :

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  • Frédéric Chopin (1810-1849) : Nocturne en fa mineur Op.55 No.1

    Evgeny Kissin, piano

  • Méditation : langage d'âme, offrande de silence

    « Lorsque le remous des pensées s'apaise et que s'estompe le bruissement de l'imagination, comme les ombres portées du mur dans l'avènement du soir, quelque chose, en effet, se produit, qui n'est pas la cessation de la vie ni le dépérissement de la joie, mais l'amplitude de l'Autre, la résurgence de Dieu en nous, ce vertige des lèvres désormais closes sur le bien du cœur enveloppé de son Dieu.

    « Je vous bénis, Père, de ce que vous avez montré aux petits, de ce que vous avez laissé aux savants et aux prudents » (Mt 11, 25).

    ainsi priait Jésus devant les foules ébahies de cet éloge de l'enfance qui ne sait rien, mais qui, dans  l'offertoire de son silence, reçoit sa nourriture. Il faut se laisser combler de cet éblouissement qui nous saisit là dans le secret et nous conduit sans bruit vers Celui qui Est. Le langage d'âme est silencieux. Il remonte comme un fleuve vers sa source et nous libère des bois flottants de la parole, nous plongeant inexorablement dans la réalité divine. C'est cela être attiré à plus de silence, ce cheminement intérieur jusqu'à la diminution de soi où s'exhale l'invisible, ce consentement au Dieu de notre vie dont nous ne percevons que le parfum, là au centre de notre étourdissement, comme un soleil d'amour insaisissable mais vivant et fort qui nous fait murmurer aux heures sombres de la vie :

    L’Éternel est ma force et mon bouclier ; En lui mon cœur se confie, et je suis secouru ; J'ai de l'allégresse dans le cœur. (Ps 28, 7)...
    Tant que nous ne sommes pas parvenus à la nudité nous ne pourrons devenir ni obéissants, ni patients, ni doux, ni pacifiés, ni parfaits dans la charité, vertus sans lesquelles notre cœur ne peut être la demeure du Saint-Esprit, puisque le Seigneur déclare à son prophète : « Sur qui reposera mon esprit, sinon sur le paisible, l'humble et celui qui tremble à mes paroles. » (Is 66, 2). (*)

    Et dans ce repos paisible où veille notre prière, Dieu est cette touche intérieure qui fait frémir l'être et le vivant. »

    (*) : Jean Cassien, Institutions cénobitiques, L. XII, ch. 31, Jean-Claude Guy éd., « Sources chrétiennes » n°109, Cerf, Paris, p.497-499.

    Nathalie Nabert, Le Maître intérieur (Silence), Ad Solem, Genève, 2006. (p.35 + cit. p.38)

    Christ_blessing_little_child_1a.jpg

    Christ blessing the little child (1873)
    (courtesy of Sankt Nikolai Kirke, Holbaek, Denmark)