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  • Discours du Pape aux dirigeants, employés et opérateurs de Television 2000

    Le Pape a reçu le personnel de TV 2000, la télévision de l'épiscopat italien, avec qui il a tenu à partager trois pensées qui lui sont chères :
    "Les media catholiques ont une grande responsabilité dans la communication sociale, qu'ils doivent protéger de tout ce qui la déforme ou la plie à d'autres fins... Ils doivent maintenir le lien social et le préserver des déformations. La communication est souvent conditionnée par la propagande et les idéologies, par des intérêts économiques ou politiques. Or ce qui la valorise est d'abord le courage de parler avec franchise et liberté. Face à la mode, aux lieux communs et aux formules toutes faites, la liberté risque d'annuler la capacité même de communiquer. La communication doit donc éviter autant le remplissage que la fermeture. Elle se remplit lorsqu'elle laisse notre perception jouer avec des slogans. Au lieu d'animer la pensée, elle l'éteint, et elle se ferme lorsqu'elle propose des profils personnels comme en mesure de résoudre chaque problème ou comme bouc émissaire sur qui décharger toute responsabilité". Le communicateur doit au contraire s'ouvrir, et "il sera d'autant plus fécond qu'il se laissera guider par l'action de l'Esprit, seul en mesure de bâtir l'unité et l'harmonie. Il doit parler à la personne entière, au cœur et à l'esprit...et ne doit pas se soucier de frapper les esprits... Cela nécessite d'être prêts à donner mais aussi à recevoir de l'autre". Mais s'il faut s'abstenir des péchés de désinformation, de calomnie et de diffamation...la culture de la rencontre est de plus en plus nécessaire dans un contexte de plus en plus pluriel. L'affrontement ne porte à rien. Créer la culture de la rencontre est votre voie".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 15.12.14).

    Texte intégral du discours en italien (Bulletin de la Salle de Presse du Saint-Siège).

  • Rapport Claeys-Leonetti : Communiqué de Mgr Dominique Rey, évêque de Frejus-Toulon

    L’embarras qui entoure la publication du rapport Claeys-Leonetti remis au président de la République reflète l’ambiguïté dont il se refuse à sortir. On comprend qu’il n’est pas question d’aborder de front euthanasie et suicide assisté. Dont acte. En revanche, la proposition phare du rapport jongle avec les mots lorsqu’elle parle de « sédation profonde et continue ». Quel est cet « accompagnement vers la mort» pour permettre de «mourir dans la dignité » dont parle M. Hollande ?

    Un « nouveau droit à mourir » ?

    Créer ou reconnaître un nouveau droit à mourir, c’est pour le moins favoriser le développement d’une mentalité euthanasique. Faire de la sédation en phase terminale, déjà pratiquée par les médecins en particulier dans le cadre de soins palliatifs, un droit du patient, c’est modifier de fait la relation entre le médecin et son patient. On a du mal à comprendre pourquoi ce protocole devrait faire l’objet d’un droit sauf à penser que les médecins ne remplissent pas leur mission ou, plus simplement, à induire des pratiques euthanasiques là où une sédation peut être légitime face à une détresse extrême. La sédation en phase terminale, acte pris collégialement, est déjà suffisamment délicate pour qu’on ne rajoute pas de pression aux médecins en les empêchant de privilégier toujours l’écoute et la qualité de la relation avec leurs malades. Pour soulager les souffrances il faut parfois prendre le risque d’accélérer la mort du malade, mais « faire mourir ne peut jamais être considéré comme un soin médical, même si l’intention était seulement de répondre à une demande du patient ».

    Le nouveau droit n’introduit-il pas de la confusion là où l’on attend clarté et apaisement ? Ne nous leurrons pas : l’utilisation d’un vocabulaire très technique pourrait servir à détourner le principe du respect de la vie en permettant certaines dérogations.

    Lorsqu’une loi prétend introduire et défendre un nouveau droit, il est inévitable de voir les demandes d’en bénéficier affluer, en l’espèce demandes d’ « endormissement » jusqu’à la mort. Le nouveau droit n’introduit-il pas de la confusion là où l’on attend clarté et apaisement ? Ne nous leurrons pas : l’utilisation d’un vocabulaire très technique pourrait servir à détourner le principe du respect de la vie en permettant certaines dérogations. Il est tout à fait adapté de parler ici de « droit fondamental » à la vie, principe inviolable qui est à la base de toute vie en société, principe qui ne doit pas conduire non plus à l’acharnement thérapeutique. Il ne souffre aucune exception : un régime de « dérogation encadrée » mène souvent aux pires excès.

    Il est à craindre également que les directives anticipées, si elles devaient s’imposer au médecin, ne favorisent pas la confiance et le dialogue entre patients et soignants. Elles pourraient même inciter les plus fragiles à des demandes radicales, qui disparaissent lorsque les personnes en fin de vie sont prises en charge dans de bonnes conditions.

    Prendre soin de la fragilité

    Si l’on doit saluer la volonté de développer les soins palliatifs et d’améliorer la formation des médecins sur les questions de fin de vie, il est urgent de ne pas céder à des dérives qui pourront conduire à l’euthanasie. Comment ne pas rappeler à ceux qui préparent et votent les lois les paroles fortes du Pape François, lors de sa visite à Strasbourg, sur la vocation de parlementaires : « Vous êtes appelés à prendre soin de la fragilité », c’est-à-dire à lutter contre la « culture du déchet » qui a tendance à ne considérer la vie humaine qu’en fonction de son utilité. Lorsqu’elle ne l’est plus, « elle est éliminée sans trop de scrupule, comme dans le cas des malades, des malades en phase terminale, des personnes âgées abandonnées et sans soin. »

    L’Église, qui encourage l’argumentation rationnelle sur ces questions, se souvient aussi que l’euthanasie est une grave violation de la loi de Dieu. « Affirmer la dignité de la personne, c’est reconnaître le caractère précieux de la vie humaine, qui nous est donnée gratuitement. » Pas plus que de sa vie, qu’il reçoit de Dieu, l’homme n’est le maître de sa mort. Aimer la personne mourante, c’est aussi accepter de se laisser désarmer par sa fragilité extrême : la vulnérabilité ne fait jamais perdre la dignité. Rien ne justifie de provoquer la mort d’une personne pour laquelle « on ne peut plus rien ».

    Enfin, il n’est pas inutile de se souvenir que la mort n’est pas irrémédiablement fermée à toute perspective de sens et à toute espérance. Pouvoir ne pas la vivre seul est aussi un droit de la personne qu’il faudrait être capable d’honorer de même que la possibilité de la préparer à la rencontre avec Dieu.

    Source : Observatoire socio-politique de Fréjus-Toulon.

  • Beethoven : Quatuor à cordes Op. 74 "Harp"- 1. Poco Adagio, Allegro

    Alban Berg Quartett (Günter Pichler, violon I - Gerhard Schulz, violon II,
    Thomas Kakuska, alto - Valentin Erben, violoncelle)

  • Méditation de la 3ème semaine de l'Avent : le recueillement (1er jour)

    « La dissipation est opposée au recueillement. Être dissipé, c'est penser à plusieurs choses lorsqu'on ne devrait penser qu'à une seule. Être recueilli, c'est se fixer à ce qui doit occuper actuellement sans penser à autre chose.
    Le recueillement consiste à éviter la dissipation, et par conséquent à retenir ses sens intérieurs, qui sont l'esprit et l'imagination, ainsi que les sens extérieurs qui sont la langue, les yeux, les oreilles, afin qu'ils ne se portent pas à toutes sortes d'objets, et que l'esprit puisse s'appliquer entièrement à ce qui doit l'occuper.
    ...
    Évitez l'oisiveté. Un esprit oisif court partout et ne s'arrête nulle part ; c'est un oiseau, c'est un papillon qui ne fait que voltiger.
    Évitez l'empressement, modérez l'activité naturelle. Que votre âme ne sorte jamais de vos mains. Et si vous sentez que votre cœur veut vous échapper, dites-lui aussitôt : mon cœur, où vas-tu ? reviens, tu ne m'abandonneras pas.
    ...
    Dieu pense toujours à nous, pensons le plus souvent que nous pouvons à Dieu. Que les yeux de notre âme soient toujours, comme ceux du prophète, fixés sur le Seigneur (1). Puissions-nous dire avec lui : je ne perds point de vue le Seigneur, qui est ma défense ; il m'accompagne et me met à couvert de ce qui peut me nuire (2). Un saint abbé disait souvent à ses moines, que l'exercice de la présence de Dieu était le moyen des moyens pour devenir parfait ; il leur répétait sans cesse ces paroles du Seigneur au père des croyants, afin qu'ils les méditassent : « Marchez en ma présence et soyez parfait, j'établirai pour toujours une alliance entre vous et moi » (3). »

    1. "Oculi mei semper ad Dominum." (Ps 24, 15) - 2. "Providebam Dominum in conspectu meo semper, quoniam a dextris est mihi ne commovear." (Ps 15, 8) - 3. "Ambula coram me et esto perfectus ; ponamque foedus meum inter me et te." (Gn 17, 1-2).

    [Jean-Baptiste Lasausse], La science de l'oraison mentale ou Instructions pour chaque jour du mois (IXe Jour), A Paris, De l'Imprimerie de Crapart, 1791.

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  • AVENT 2014

    Rappel - Les thèmes proposés en méditation pour ces 4 semaines de l'Avent sont les suivants :

    1ère semaine : douceur
    2ème semaine : humilité
    3ème semaine : recueillement
    4ème semaine : silence


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