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  • Au fil de mes lectures...

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    La célèbre revue scientifique "Nature" relatait le 17 octobre 2012 : "des chercheurs européens annoncent l'extraordinaire découverte d'une exoplanète de masse légèrement supérieure à celle de la terre, dans le système stellaire le plus proche de nous, Alpha du Centaure, à 4,3 années-lumière."
    Cette exoplanète, gravitant en 32 jours à 6 millions de km d'Alpha du Centaure B, était trop loin de la "zone habitable" pour espérer y trouver une quelconque forme de vie (par comparaison, notre terre gravite à 228 millions de km du soleil).
    Mais qui sait, ajoutait alors cet article, "peut-être va-t-on découvrir prochainement une autre planète dans ce système, située cette fois dans la "zone habitable", une région où il ne fait ni trop chaud ni trop froid pour que l'eau soit présente, en partie, à l'état liquide... Et alors, peut-être nous y rendrons-nous un jour, dans un siècle ou plus ?"

    Envisager un tel voyage ne relève plus tout à fait de la science-fiction : les voyages interstellaires sont en effet un sujet de recherche très actuel à la NASA, et un chercheur (Harold White) déclarait en 2013 avoir développé un moteur supraluminique (capable de développer une vitesse plus rapide que celle de la lumière) pour ces voyages interstellaires. Il faudrait seulement deux semaines à un navire de ce type pour arriver au système Alpha du Centaure.

    Ce système stellaire a déjà été à plusieurs reprises "colonisé" par des écrivains de science-fiction (Isaac Asimov), des cinéastes (Perdus dans l'espace, Avatar, Gawayn), et même des concepteurs de jeux vidéo (Sid Meier's Alpha Centauri, Civilization : Beyond Earth, Killzone)...
    Mais si l'idée n'est pas nouvelle, l'approche de Michael O'Brien, elle, l'est totalement.

    Je ne vais pas vous en dévoiler le secret, l'aventure du livre présenté ici reposant précisément sur l'approche et la découverte de cette planète habitable, gravitant en orbite autour d'Alpha Centauri A (de même que "Pandora" dans le film "Avatar", mais bien différente de celle-ci !).

    Ce voyage interstellaire est magnifiquement conté par son auteur, qui conjugue avec brio le suspens d'un thriller et les péripéties d'un roman d'aventure. Comme en tous les livres de Michael O'Brien, écrivain catholique, à ce récit est harmonieusement associé un grand voyage spirituel, qui embarque le lecteur à bord du mystère des âmes, traversant les vastes mondes du savoir, du progrès et de la nature humaine. On y retrouvera ainsi des interrogations et de pertinentes réflexions sur le combat spirituel (jusque dans l'invisible), le mal toujours à l’œuvre et le péché originel, la grâce, les sacrements, le "silence" de Dieu et la sainte Présence, le sacrifice, la vengeance et le pardon..., ainsi que sur des thèmes aussi actuels que peuvent l'être la liberté religieuse, la culture de mort, l'uniformisation de la pensée, la dictature sous toutes ses formes et les théories du complot...

    Vaste épopée donc, où tout le talent de conteur de Michael O'Brien se déploie avec bonheur, qui parvient à captiver le lecteur de bout en bout, sans aucun temps mort.
    Une belle réussite de cet auteur qui invite à une sérieuse réflexion sur l'avenir de notre monde et de nos sociétés de progrès, suivant qu'elles seront fondées sur elles-mêmes ou sur une Vérité qui les dépasse infiniment, unique Source de tout Amour et de tout Bien...

    Salvator - 765 pages - 15 x 22,5cm - 25 €

  • Le Pape François reçoit des membres de l'association Communauté Pape Jean XXIII

    La foi peut déplacer les montagnes de l’indifférence, de l’apathie, du repli stérile sur soi. Le Pape François l’a affirmé en recevant, ce samedi matin, dans la salle Paul VI au Vatican, des milliers de membres d’une association italienne, la communauté Pape Jean XXIII, fondée par un prêtre mort en 2007, Oreste Benzi, apôtre de la charité, connu pour son engagement courageux contre la traite et les esclavages modernes. Ils étaient accompagnés de quelque 200 enfants et adultes en fauteuil roulant, de nombreuses personnes âgées et de 1800 mineurs.

    Le Saint-Père s’est laissé envelopper par l’accueil chaleureux des participants, et a écouté des récits de rédemption quotidienne : celui d’une prostituée qui a trouvé la force de fuir le trottoir et de recommencer à vivre après avoir été maltraitée ; celui d’un toxicomane qui avait fait le vide autour de lui pendant six ans, qui a retrouvé l’affection de ses parents qu’il avait abandonnés. La communauté fondée par Don Benzi est active auprès des nombreuses formes de pauvreté qui blessent le monde et qui révèlent la misère la plus dangereuse, a affirmé le Pape François : l’éloignement de Dieu, la prétention de pouvoir se passer de Lui. C’est une misère aveugle que d’avoir comme seul objectif la richesse matérielle et la recherche du pouvoir, quitte à asservir les autres pour y parvenir.

    Pour le Souverain Pontife, c’est la présence du Seigneur qui fait la différence entre la liberté du bien et l’esclavage du mal. Elle élargit nos horizons, assainit nos pensées et nos émotions et nous donne la force nécessaire pour surmonter les difficultés et les épreuves. Le Pape François a rendu un hommage appuyé à Don Oreste Benzi, à sa détermination courageuse, à sa foi inébranlable, à cet homme qui disait : « Pour se tenir debout, il faut être à genoux ». La rencontre a été rythmée par des témoignages, des projections vidéo, des chants et une brève représentation théâtrale.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral original du discours en italien sur le site internet du Vatican.

  • Frédéric Chopin (1810-1849) : Berceuse Op. 57 en ré bémol majeur

    Arthur Rubinstein (28 janvier 1887 - 20 décembre 1982, en l'anniversaire de sa mort), piano

  • Méditation de la 3ème semaine de l'Avent : le recueillement (6ème jour)

    « Fais-moi entrer, Seigneur, dans la pureté du cœur, fais-moi entrer dans la liturgie ininterrompue de ta Parole et de mon silence pour que "sur cette tablette lissée par une absolue simplicité tu te manifestes et inscrives tes propres lois" ("Petite philocalie de la prière du cœur", trad. Jean Gouillard, Seuil, Paris, 1979).
    Ainsi priait Maxime le Confesseur au VIIe siècle, levant les bras vers le Maître des heures et de la Sagesse. Car nous sommes venus ici apprivoiser la Sagesse. Nous sommes venus ici avec des mains patientes de cueilleurs et des joues de vierges attentives. Comme Marie, la fiancée émerveillée à l'annonce de sa maternité divine, Marie aux lèvres scellées et au cœur écoutant, exaltant son Seigneur et exultant de joie en Dieu son Sauveur. Il nous faut ainsi, à l'imitation de Marie, laisser derrière nous les ombres de l'intelligence et le dépôt de l'ignorance et faire monter sur nos lèvres orantes l'humble confiance qui enlace et fait vivre dans la simplicité de la tendresse de Dieu.
    Même si, dans l'obscurité du recueillement, nous touchons le fond trouble de nos insuffisances et de nos doutes que plus rien ne semble devoir éclairer, demeurons et durons dans les odeurs fortes du sous-bois car nous sommes ici pour trouver la lumière. Nous nous rencontrerons d'abord nous-mêmes avec nos forces et nos faiblesses, nos élans et nos dénis, avec tout cet enchevêtrement de l'agir humain, si contradictoire, mais qui façonne des saints de la terre maculée, du bois véreux de l'indigence et de l'inconstance des saisons de l'âme. Nous nous rencontrerons enfants de Dieu comme le nourrisson allaité du Psaume 131 dont le cœur ne s'est pas gonflé et dont les reins ne se sont pas ceints d'orgueil. C'est ainsi que se construit le recueillement par un regard de paix sur soi, un regard de réconciliation sur le moi déjointoyé de l'homme en péril qui ouvre grand les portes de la connaissance et de la contemplation, notre terre nourricière. Jan Ruusbroeck, à la fin du moyen âge, aimait souligner cette compassion envers nous-mêmes qui surgit comme une vertu naturelle de la simplicité :
    "Car les hommes les plus simples sont les plus apaisés et ils sont parfaitement en paix en eux-mêmes. Ils sont aussi les plus profondément immergés en Dieu, les plus éclairés pour comprendre." ("Les noces spirituelles", Dom André Louf éd., "Spiritualité occidentale" n°3, Bellefontaine, 1993) »

    Nathalie Nabert, Le Maître intérieur, Ad Solem, Genève, 2006.

    recueillement

  • Féries Majeures - O clavis David

    O Clavis David, et sceptrum domus Israel ; qui aperis, et nemo claudit ; claudis, et nemo aperit : veni, et educ vinctum de domo carceris, sedentem in tenebris et umbra mortis.
    O Clef de la cité de David, sceptre du royaume d'Israël, vous ouvrez, et personne alors ne peut fermer ; vous fermez, et personne ne peut ouvrir ; venez, faites sortir du cachot le prisonnier établi dans les ténèbres et la nuit de la mort.
  • Samedi 20 décembre 2014

    Samedi des Quatre-Temps d'Hiver

     Calendrier liturgique et sanctoral