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  • Rappel : L’appel du cardinal Barbarin pour les chrétiens d’Irak

    Retrouvez ci-dessous le texte intégral de la tribune du cardinal Philippe Barbarin parue le jeudi 26 juin 2014, dans le journal Le Figaro.

    Les mots semblent impuissants devant la tragédie des chrétiens d’Orient. En Irak, les informations parfois contradictoires qui nous parviennent témoignent du chaos et de l’angoisse de nos frères. Mardi soir, j’ai reçu l’appel du Patriarche des Chaldéens, Louis-Raphaël Ier Sako, que j’avais eu la joie d’accueillir à Lyon en mars. Il est actuellement en synode avec une vingtaine d’évêques de la région. Il me dit que la situation est effrayante, mais que des menaces beaucoup plus graves sont encore à venir. L’éradication des minorités religieuses n’est hélas pas un dommage collatéral de la folle stratégie des assassins : c’est leur but affiché.

    En France, il faut bien le dire, la situation des chrétiens d’Irak n’est pas un grand générateur d’émotions. Comment expliquer que, jusque dans nos paroisses, nous ne portions pas davantage le souci de nos frères d’Orient ? Plusieurs raisons l’expliquent sans doute. La presse est le reflet des consciences de notre pays : les chrétiens de là-bas sont considérés comme un problème étranger. Il y a sans doute aussi une espèce de fatalisme : la région est en proie à des secousses meurtrières depuis si longtemps que tous, nous nous habituons à l’inacceptable.

    Le fait qu’ici, en Occident, les religions soient officiellement respectées mais aussi fréquemment suspectées, n’arrange rien. La situation des chrétiens persécutés dans le monde ne provoque souvent chez nos politiques qu’une compassion polie, tardive et peu suivie d’effets. Asia Bibi entame sa 4e année de détention préventive dans une prison pakistanaise de haute sécurité sans que cela n’empêche grand-monde de dormir ; ces dernières semaines, Meriam Yahia Ibrahim Ishag a accouché dans les prisons soudanaises, enchaînée pour allaiter son petit dans le couloir de la mort ; la pression américaine a permis une libération... de quelques heures, puisqu’elle a de nouveau été arrêtée. Là encore, il a manqué de grandes voix françaises pour s’y opposer simplement, fortement, fermement.

    Le réflexe communautaire d’un groupe humain l’invite à défendre ses membres. Que les chrétiens aient reçu la vocation d’aimer tout homme sans distinction de race, de culture ou de religion est un enseignement directement issu de l’Évangile. Mais, de grâce ! que cela ne nous fasse pas fermer les yeux sur les malheurs de nos frères les plus proches.

    En 1794, l’un des plus grands massacres de prêtres de notre histoire s’est déroulé à Rochefort. 829 prêtres réfractaires y ont été déportés par le Comité de Salut public ; sur les 829, seuls 274 survécurent : ils firent le serment de ne jamais parler de l’horreur qu’ils avaient vécue, pour permettre à la France de se relever. Aujourd’hui, la ville de Qaraqosh, dans la plaine de Ninive, est devenue sous l’afflux des réfugiés la plus grande ville chrétienne d’Irak. Entendez-vous le cri qui monte ? C’est celui d’un camp de réfugiés. Qaraqosh n’est pas Rochefort, car le massacre est en cours. Voilà pourquoi nous ne pouvons pas rester silencieux.

    Le Patriarche me disait hier qu’une partition du pays serait préférable à une guerre civile qui tue d’abord les innocents. Si seulement la communauté internationale pouvait aider à trouver une solution… Mais n’attendons pas tout des États et de leur diplomatie. Agissons ici et maintenant, comme le pape nous y a appelés.

    Lorsque Jean-Paul II m’a accueilli dans le collège des cardinaux, il a insisté sur le sens de la pourpre cardinalice : c’est le rappel du sang des martyrs. C’est pourquoi j’appelle aujourd’hui les chrétiens d’ici à faire monter vers le ciel une prière fervente pour nos frères d’Orient. Je les invite à cultiver la conscience de cette fraternité qui nous lie par-delà les kilomètres et les siècles. Je veux leur redire les paroles du Patriarche : « Ce qui nous manque le plus, c’est votre proximité, votre solidarité. Nous voulons avoir la certitude que nous ne sommes pas oubliés ! »

    Je propose d’encourager les associations œuvrant actuellement dans la plaine de Ninive. Je supplie les chrétiens d’ici et tous les hommes et femmes de bonne volonté qui travaillent dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’alimentation, de l’aide d’urgence de venir en aide aux survivants. J’ai le désir de lancer un jumelage entre notre diocèse et l’un de ceux qui en a le plus besoin. Je suggère qu’un pourcentage des quêtes de nos paroisses qui le souhaitent soit versé durant l’année qui vient pour le soulagement de la détresse de nos frères d’Irak. J’invite tous les chrétiens à rester éveillés et attentifs, à être les veilleurs de leurs frères.

    Que les héritiers de saint Pothin deviennent les frères de ceux de saint Thomas, apôtre de l’Orient. Comme l’a dit le pape François, nous sommes face à un œcuménisme de sang : ce ne sont pas des catholiques, des protestants, des orthodoxes que l’on martyrise : ce sont des chrétiens. Il est d’ailleurs à craindre que les persécutions ne s’arrêteront pas aux chrétiens. Il faut dès aujourd’hui que la ville de Qaraqosh devienne un sanctuaire pour tous les belligérants, et un havre de paix pour les populations civiles qui, par milliers et de toutes les confessions, y affluent. Car ce sont des hommes que l’on tue, dans le silence, entre deux ola d’un stade de foot brésilien.

    Le Patriarche me l’a dit : « Nous gardons espoir, mais comme vous le savez, l’espoir est fragile. » Et si leur espoir était aussi entre nos mains ? Le pape François le rappelle : « Les chrétiens persécutés pour leur foi sont si nombreux ! Jésus est avec eux. Nous aussi. » Nous aussi !

    Philippe card. Barbarin
    Archevêque de Lyon

    Source : Église catholique à Lyon - Le Figaro, édition du jeudi 26 juin 2014.

  • Angélus de ce dimanche 29 juin 2014

    C’est sous un beau et chaud soleil d’été que le Pape a récité la prière de l’Angélus, juste après avoir célébré la Messe en la basilique Saint Pierre. En cette solennité des Saints Pierre et Paul, patrons de l’Église de Rome, le Pape est revenu sur la figure de ces deux « colonnes de l’Église ».

    Deux hommes « très différents sur le plan humain », a rappelé le Pape, mais qui ont tous deux répondu à l’appel du Christ, lui offrant toute leur vie. Pierre, celui qui a renié le Christ, et Paul, celui qui a persécuté les chrétiens. En eux, la grâce de Dieu « a accompli de grandes choses, elle les a transformés ». Pierre et Paul ont tous deux « accueilli l’amour de Dieu et se sont laissés transformer par sa miséricorde », devenant ainsi ses témoins, ses « amis ». C’est pour cela que l’Église célèbre leur mémoire, car ils « nous indiquent aujourd’hui encore le chemin vers le salut ».

    Les Actes des Apôtres, relève encore le Pape, nous racontent plusieurs épisodes symboliques de la vie de ces deux saints. Et le Saint-Père de citer deux exemples précis : la guérison de l’infirme de la Belle-Porte par l’intercession de Pierre et Jean (Actes 3), et la conversion de Paul sur la route de Damas, racontée à trois reprises (dans les Actes des apôtres et les épîtres de Paul). Quelle conclusion peut-on en tirer ? « la rencontre avec la parole du Christ peut transformer notre vie. Il n’est pas possible d’écouter cette parole et de rester prisonniers de nos habitudes. Elle nous pousse à vaincre l’égoïsme que nous avons dans le cœur, pour suivre le Seigneur qui a donné sa vie pour ses amis », a encore déclaré le Pape.

    Cette fête des Saints Pierre et Paul, a ajouté François, nous réjouit, car elle nous montre l’œuvre de la Miséricorde de Dieu dans le cœur de deux hommes, « deux pécheurs ».

    Le Pape prie pour l'Irak et lance un appel à ses dirigeants

    A l’issue de la prière de l’Angélus, il a fait part de son inquiétude pour la situation en Irak, appelant les autorités politiques de ce pays, en proie à une violente insurrection islamiste, à « préserver l’unité nationale », et à « éviter la guerre ». Réunis en synode à Erbil, capitale du Kurdistan irakien, ces derniers jours, les évêques de l’Église chaldéenne avaient souhaité la formation rapide d'un gouvernement d'unité nationale.

    « Les nouvelles qui nous parviennent d’Irak sont malheureusement très douloureuses. Je m’unis aux évêques de ce pays dans leur appel aux gouvernants, pour que, par le dialogue, l’unité nationale puisse être préservée, et qu’on puisse éviter la guerre.
    Je suis proche des milliers de familles, surtout chrétiennes, qui ont dû abandonner leurs maisons, et qui sont en grave danger. La violence engendre la violence. Le dialogue est l’unique chemin vers la paix. »

    En conclusion, le Pape a confié le peuple irakien éprouvé à la Vierge Marie, et a invité la foule à prier un Ave Maria.

    Après avoir salué les nombreuses personnes présentes venues du monde entier, le Pape a demandé aux fidèles de prier pour lui : « S’il vous plait, n’oubliez pas de prier pour moi ! »

    Source : Radio Vatican.

  • Giovanni Pierluigi da Palestrina : Missa Aeterna Christi Munera - Sanctus

    Oxford Camerata - Dir. Jeremy Summerly

  • Célébration à la basilique Saint-Pierre : Messe et imposition du Pallium aux nouveaux Métropolites

    Le Pape François présidera la Messe de la Solennité des saints Apôtres Pierre et Paul, patrons de l’Église de Rome, ce dimanche 29 juin à 9h30 en la basilique Saint-Pierre.

    Le Saint-Père imposera le pallium aux 24 nouveaux archevêques métropolitains nommés au cours de l'année.

    Une délégation du patriarcat œcuménique de Constantinople sera également présente pour la célébration, dans le cadre de l’échange fraternel de délégations pour les fêtes des saints patrons : le 29 juin à Rome pour la célébration des saints Pierre et Paul, et le 30 novembre à Istanbul pour la célébration de la fête de l’apôtre saint André.
     

     

    Homélie (texte intégral) :

    « En cette solennité des saints Apôtres Pierre et Paul, patrons principaux de Rome, nous accueillons avec joie et reconnaissance la Délégation envoyée par le Patriarche œcuménique, le vénéré et aimé frère Bartolomeo, conduite par le Métropolite Ioannis. Nous prions le Seigneur pour que cette visite puisse aussi renforcer nos liens fraternels sur le chemin vers la pleine communion entre les deux Églises sœurs, que nous désirons tant.

    « Le Seigneur a envoyé son ange et il m’a arraché aux mains d’Hérode » (Ac 12, 11). Aux débuts du service de Pierre dans la communauté chrétienne de Jérusalem, il y avait encore une grande peur à cause des persécutions d’Hérode contre certains membres de l’Église. Il y avait eu le meurtre de Jacques, et maintenant la captivité de Pierre lui-même pour faire plaisir au peuple. Tandis qu’il était en prison et enchaîné, il entend la voix de l’Ange qui lui dit : « Lève-toi vite !… Mets ta ceinture et tes sandales … Mets ton manteau et suis-moi » (Ac 12, 7-8). Les chaînes tombent et la porte de la prison s’ouvre toute seule. Pierre s’aperçoit que le Seigneur l’« a arraché aux mains d’Hérode » ; il se rend compte que Dieu l’a libéré de la peur et des chaînes. Oui, le Seigneur nous libère de toute peur et de toute chaîne, afin que nous puissions être vraiment libres. La célébration liturgique d’aujourd’hui exprime bien cette réalité, avec les paroles du refrain du psaume responsorial : « Le Seigneur m’a libéré de toute peur ».

    Tel est le problème, pour nous, de la peur et des refuges pastoraux. Je me demande, chers frères Évêques : avons-nous peur ? De quoi avons-nous peur ? Et si nous avons peur, quels refuges cherchons-nous, dans notre vie pastorale, pour être en sécurité ? Nous cherchons peut-être l’appui de ceux qui ont le pouvoir en ce monde ? Ou bien nous laissons-nous tromper par l’orgueil qui cherche des gratifications et des reconnaissances, qui semblent nous mettre en sécurité ? Chers frères Évêques, où plaçons-nous notre sécurité ?

    Le témoignage de l’Apôtre Pierre nous rappelle que notre véritable refuge est la confiance en Dieu : elle éloigne toute peur et nous rend libres de tout esclavage et de toute tentation mondaine. Aujourd’hui, l’Évêque de Rome et les autres Évêques, spécialement les Métropolites qui ont reçu le Pallium, nous nous sentons interpellés par l’exemple de saint Pierre à vérifier notre confiance dans le Seigneur.

    Pierre retrouve la confiance quand Jésus lui dit par trois fois: « Pais mes brebis » (Jn 21.15.16.17). Et en même temps, Simon confesse par trois fois son amour pour Jésus, réparant ainsi le triple reniement de la passion. Pierre sent encore brûler en lui la blessure de cette désillusion causée au Seigneur, la nuit de la trahison. Maintenant qu’il lui demande : « M’aimes-tu ? », Pierre ne compte pas sur lui-même ni sur ses propres forces, mais sur Jésus et sur sa miséricorde : « Seigneur tu sais tout ; tu sais que je t’aime » (Jn 21, 17). Et ainsi disparaît la peur, l’insécurité, la pusillanimité.

    Pierre a expérimenté que la fidélité de Dieu est plus grande que nos infidélités et plus forte que nos reniements. Il se rend compte que la fidélité du Seigneur éloigne nos peurs et dépasse toute imagination humaine. À nous aussi, aujourd’hui, Jésus pose la question : « M’aimes-tu ? ». Il le fait justement parce qu’il connaît nos peurs et nos efforts. Pierre nous montre la route : se confier à Lui, qui « connaît tout » de nous, nous fiant non pas tant à notre capacité d’être fidèles, qu’à sa fidélité inébranlable. Jésus ne nous abandonne jamais, parce qu’il ne peut se renier lui-même (cf. Tm 2, 13). Il est fidèle. La fidélité que Dieu nous assure inlassablement, à nous aussi, Pasteurs, au-delà de nos mérites, est la source de notre confiance et de notre paix. La fidélité du Seigneur à notre égard tient toujours éveillé en nous le désir de le servir et de servir les frères dans la charité.

    L’amour de Jésus doit suffire à Pierre. Il ne doit pas céder à la tentation de la curiosité, de l’envie, comme lorsque, voyant Jean proche de lui, il demande à Jésus : « Seigneur, et lui ? » (Jn 21, 21). Mais Jésus, devant ces tentations, lui répond : « Que t’importe ? Toi, suis-moi » (Jn 21, 22). Cette expérience de Pierre constitue un message important aussi pour nous, chers frères Archevêques. Le Seigneur aujourd’hui me répète à moi, ainsi qu’à vous, et à tous les Pasteurs : Suis-moi ! Ne perds pas de temps en questions ou en bavardages inutiles ; ne t’arrête pas sur les choses secondaires, mais regarde l’essentiel et suis-moi. Suis-moi malgré les difficultés. Suis-moi dans la prédication de l’Évangile. Suis-moi dans le témoignage d’une vie qui correspond au don de la grâce du Baptême et de l’Ordination. Suis-moi en parlant de moi à ceux avec lesquels tu vis, jour après jour, dans l’effort du travail, du dialogue et de l’amitié. Suis-moi dans l’annonce de l’Évangile à tous, spécialement aux derniers, afin qu’à personne ne manque la Parole de vie, qui libère de toute peur et donne confiance dans la fidélité de Dieu. Toi, suis-moi ! »

    Source : Radio Vatican - site internet du Vatican.

  • Méditation : ne jamais abandonner l'oraison

    « Ô mon Dieu ! qu'il nous est utile de connaître la grandeur de notre misère. Sans cette connaissance, il y aura pour nous du danger partout. Saint Pierre croyait être très courageux ; voyez ce qu'il fut à l'épreuve. Mais se relevant de sa chute, il se défia de lui-même, et mettant toute sa confiance en Dieu, il endura le martyre avec ce courage que tout le monde a vu. c'est pourquoi il nous est avantageux que l'on nous commande des choses qui nous fassent voir notre bassesse. Selon moi, un seul jour d'humiliation et de connaissance de soi-même, fallût-il l'acheter au prix d'afflictions et de souffrances amères, est une plus grande faveur de Dieu que plusieurs journées d'oraison.

    Pour l'amour de Dieu qu'on y fasse une attention sérieuse qu'une âme qui reçoit dans l'oraison de grandes faveurs, peut tomber encore ; qu'ainsi elle ne doit point se fier à elle-même, ni s'exposer en aucune manière aux occasions. Qu'on pèse cet avis, il est de la plus haute importance. Car le démon a ses artifices, même contre une âme véritablement favorisée de Dieu : il cherche, le traître, à tourner le plus qu'il peut contre elle les grâces destinées à son avancement, et il attaquerait avec succès des personnes qui ne sont point encore ni fortes dans les vertus, ni avancées dans la mortification et le détachement.

    Ah ! plutôt que de permettre encore un seul instant que je sois rebelle au Seigneur, je l'en conjure, qu'à cet instant même il me réduise en cendres ! Il suffit, pour montrer l'excès de sa miséricorde à mon égard, qu'il m'ait si souvent pardonné une si grande ingratitude. Que de fois il a renouvelé en ma faveur un pardon qu'il n'accorda à saint Pierre qu'une seule fois ! Je crois pourtant que lorsque Notre Seigneur élève une âme à une oraison contemplative, il continue de la favoriser, et ne permet pas qu'elle se perde, à moins qu'elle ne s'éloigne entièrement de lui. Mais si, comme je l'ai dit, elle tombe, qu'elle se souvienne, je l'en conjure pour l'amour de Dieu, qu'elle se souvienne de ne pas donner dans le piège du tentateur : qu'elle se garde bien, sous prétexte d'humilité, d'abandonner l'oraison, comme j'eus le malheur de le faire. Qu'elle se confie en la bonté de Dieu : elle est plus grande que tout le mal que nous pouvons faire. »

    Père Alphonse de la Mère des Douleurs (1842-1927), Carme déchaussé, Pratique journalière de l'oraison et de la contemplation divine d'après la méthode de sainte Thérèse et de saint Jean de la Croix, Tome quatrième (Fête des Apôtres SS. Pierre et Paul), Desclée, De Brouwer, Lille - Paris - Bruges, 1916.

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  • Mois du Sacré-Coeur - Vingt-neuvième Jour

    Vingt-neuvième Jour
     
    Prions pour les âmes innocentes, afin qu’elles se gardent bien pures.

    Les quatrièmes consolateurs du Cœur de Jésus, ce sont les enfants pieux et innocents.

    Les enfants sont l’objet spécial de l’amour de Jésus ; comme autrefois quand il vivait sur la terre, il se plaît à les voir près de lui… et pourquoi donc ? L’enfant sait peu prier, il s’ennuie vite de répéter les mêmes paroles, et quand il a dit son « Notre Père » et son « Je vous salue Marie », il s’arrête.
    Ah ! il y a chez l’enfant quelque chose qui « prie » pour lui, qui « aime » pour lui, qui « attire » toujours le regard bienveillant de Jésus, c’est son « innocence ». L’enfant devant Jésus est un vase de fleurs qui n’a pas conscience de son parfum, mais qui l’exhale embaumant tout à l’entour… Oh ! qu’il est aimé de Dieu le cœur qui sait rester enfant !

    Aujourd’hui, je me garderai bien innocente, pour plaire à Jésus, et j’aimerai bien mes petites compagnes.
  • Dimanche 29 juin 2014

    Saint Pierre et Saint Paul / Sol.

    Graduel de la Messe de ce jour

     
    Institut du Christ Roi Souverain Prêtre
     
    Graduale. Ps. 44, 17-18.
    Constítues eos príncipes super omnem terram : mémores erunt nóminis tui. Dómine.
    Vous les établirez princes sur toute la terre : ils se souviendront de votre nom, de génération en génération, Seigneur.

    V/. Pro pátribus tuis nati sunt tibi fílii : proptérea pópuli confítebúntur tibi.
    V/. A la place de vos pères, des fils vous sont nés : c’est pourquoi les peuples vous loueront.
     
  • Ordinations à la Fraternité Saint-Pierre et à l'Institut du Christ Roi

    Ordinations,Fraternité,Saint-Pierre,FSSP,normalisation,cathédrale,Chartres,Mgr Aillet,communautés,Ecclesia Dei,motu proprio,Summorum pontificum,Benoît XVI,liturgie traditionnelle,John BergTrois diacres de la Fraternité Saint-Pierre seront ordonnés prêtres le samedi 28 juin dans la cathédrale de Chartres. L’occasion de faire le point sur les relations entre l’épiscopat français et les communautés Ecclesia Dei.

    Samedi 28 juin, trois diacres français de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre (FSSP) seront ordonnés prêtres dans la cathédrale de Chartres par Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Oloron et Lescar. Une première, puisque les ordinations sacerdotales des ordinants français de cette communauté de prêtres traditionnels ont habituellement lieu dans leur séminaire de Wigratzbad, en Bavière, ou plus rarement en France, à l’abbaye Notre-Dame de Fongombault.

    Sept ans après le motu proprio Summorum pontificum sur la liturgie traditionnelle, cet évènement serait-il le signe d’une normalisation des relations entre l’épiscopat français et les communautés Ecclesia Dei ?

    Pour l’abbé John Berg, Supérieur général de la FSSP, c’est « un geste fort » de Mgr Pansard, l’évêque de Chartres. « En nous ouvrant sa cathédrale, il montre que nous avons toute notre place dans l’Église. C’est aussi, ajoute-t-il, un signe de l’accueil toujours plus favorable des communautés attachées à la forme extraordinaire du rite romain en France. »

    Du côté de Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et de Lourdes, il est après tout « normal et logique » que ces prêtres soient ordonnés dans une cathédrale française et non pas en Allemagne, puisqu’ils sont « français et en communion avec Rome ». 

    De fait, depuis plusieurs années, certains évêques n’hésitent plus à confier des missions apostoliques à des prêtres issus de communautés Ecclesia Dei dont la qualité de leur formation théologique est appréciée. « Ils ont par exemple des missions dans des écoles catholiques, des officialités. Dans mon diocèse, deux prêtres de la Fraternité Saint-Pierre exercent leur ministère à Lourdes, l’un dans le sanctuaire, l’autre auprès d’une communauté de fidèles attachés au rite romain traditionnel », explique Mgr Brouwet. De son côté, Mgr Castet, évêque de Luçon, se félicite des relations « très fraternelles » qu’il entretient avec les deux prêtres de la Fraternité Saint-Pierre en exercice dans son diocèse : « Ils font un très bon travail, nous avons des contacts réguliers ».  

    Pour eux, cette situation récente est le fruit du motu proprio Summorum pontificum, publié en juillet 2007 par le pape Benoît XVI libéralisant la messe en forme extraordinaire. « Cela a créé un apaisement et une dynamique qui se poursuit aujourd’hui, analyse l’abbé Berg. Les aspirations des fidèles attachés à ce patrimoine liturgique sont reconnues comme légitimes, leurs demandes sont mieux accueillies dans les diocèses. Il faut ajouter à cela un contexte général de bienveillance et de meilleure compréhension entre les catholiques, qui ressentent un grand besoin d’unité face à la culture relativiste ambiante et qui se retrouvent dans les causes urgentes de défense de la vie, de la famille et des fondements de la société ». 

    « Le motu proprio Summorum pontificum publié par Benoît XVI en 2007 a créé un apaisement et une dynamique qui se poursuit aujourd’hui. »

    Un bémol cependant, lié justement à la célébration de la messe. « Les prêtres des communautés Ecclesia Dei ne célèbrent pas la messe dans la forme ordinaire, ce qui m’empêche de leur confier certains ministères, regrette Mgr Brouwet. C’est dommage car cela me donnerait un bon coup de main. Je ne peux pas imposer la forme extraordinaire aux fidèles. Il faut qu’ils aient accès à la messe ordinaire. » Une opinion que partage Mgr Castet qui « regrette simplement que leur choix liturgique empêche leur ardeur apostolique de se développer plus largement ».

    Cette demande de bi-ritualisme pose la question du respect de la spécificité des communautés Ecclesia Dei, dont le pape François a souligné le « charisme propre » lorsqu’il a accordé le 28 octobre dernier sa bénédiction apostolique à la FSSP à l’occasion de son vingt-cinquième anniversaire.

    Pour sa part, de manière pragmatique, l’évêque de Fréjus-Toulon, Monseigneur Rey, a ouvert en septembre 2013 une formation au sein du séminaire La Castille : la Maison Saint Charles Borromée. Elle accueille les futurs prêtres diocésains attachés à la forme extraordinaire du rite romain et souhaitant la célébrer de manière principale, sans exclure la célébration dans la forme ordinaire.

    Élisabeth Caillemer

    Source : Famille chrétienne - Crédit photo ©P.RAZZO-CIRIC.

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    « A nos Amis et Bienfaiteurs »

    Si l’on comprenait bien le prêtre sur la terre, on mourrait, non de frayeur, mais d’amour ! Ces paroles du saint Curé d'Ars résonnent à nos oreilles, à quelques jours de notre ordination sacerdotale. Alors que le monde rejette plus que jamais le prêtre et ce qu'il représente, il nous faut pénétrer davantage ce mystère du sacerdoce auquel Notre-Seigneur nous a appelés. Écoutons ce que disait le pape François lors d'une cérémonie d'ordinations sacerdotales le 11 mai dernier :

    Parmi tous ses disciples, le Seigneur Jésus veut en choisir quelques-uns en particulier, pour qu’en exerçant publiquement dans l’Église en son nom la charge sacerdotale en faveur de tous les hommes, ils poursuivent sa mission personnelle de maître, prêtre et pasteur. (...) 

    Ils seront en effet conformés au Christ, prêtre suprême et éternel, c’est-à-dire qu’ils seront consacrés comme véritables prêtres du Nouveau Testament, et à ce titre, qui les unit dans le sacerdoce à leur évêque, ils seront les prédicateurs de l’Évangile, les pasteurs du peuple de Dieu, et ils présideront les actes du culte, en particulier lors de la célébration du sacrifice du Seigneur. 

    Quant à vous, frères et fils bien-aimés, qui allez être élevés à l’ordre du presbytérat, considérez qu’en exerçant le ministère de la sainte doctrine vous participerez de la mission du Christ, unique maître. Dispensez à tous cette Parole, que vous avez vous-mêmes reçue avec joie, de vos mères, de vos catéchistes. Lisez et méditez assidûment la parole du Seigneur pour croire ce que vous avez lu, pour enseigner ce que vous avez appris dans la foi, pour vivre ce que vous avez enseigné. 

    Que votre doctrine, qui n’est pas la vôtre, soit donc la nourriture du peuple de Dieu : vous n’êtes pas les maîtres de la doctrine ! C’est la doctrine du Seigneur, et vous devez être fidèles à la doctrine du Seigneur ! Que votre doctrine soit donc une nourriture pour le peuple de Dieu, le parfum de votre vie, une joie et un soutien pour les fidèles du Christ, pour qu’avec la parole et l’exemple vous édifiiez la maison de Dieu, qui est l’Église. 

    Et ainsi vous continuerez l’œuvre sanctificatrice du Christ. À travers votre ministère, le sacrifice spirituel des fidèles est rendu parfait, car il est lié au sacrifice du Christ, qui par vos mains au nom de toute l’Église est offert de manière non sanglante sur l’autel lors de la célébration des saints mystères.

    Chers amis, conscients de notre faiblesse, nous nous confions à vos prières pour être des prêtres selon le Cœur de Jésus, n'hésitez pas à nous confier les vôtres !

    Vos futurs prêtres.

    Abbé Francis Altiere

    Abbé Benjamin Coggeshall

    Abbé Joel Estrada

    Abbé Robert Vignaud

    Abbé Similien Waché de Corbie

    Abbé Andrew Todd

    Abbé Louis Poucin de Wouilt

    Abbé François de Beaurepaire

    Source : Institut du Christ Roi Souverain Prêtre - Lettre juin 2014.

  • Johann David Heinichen (1683-1729) : Magnificat

    Das kleine Konzert - Dir. Hermann Max
    Maria Zadori, soprano - Kai Wessel, alto - Wilfried Jochens, ténor

  • Méditation - Prière : Amende honorable à Marie Immaculée

    « Ô Cœur Immaculé de Marie, chef-d’œuvre de Dieu, délices de la Très Sainte Trinité, vous bénir et vous glorifier devrait être notre bonheur. Vous nous avez tant aimés ! Après Dieu, c'est à vous que nous devons tout. Vous nous avez donné Jésus ; et "pour nous, pour notre salut", vous avez souscrit à son immolation ; vous avez partagé ses souffrances ; "votre douleur a été grande comme la mer" !
    Pourtant, au lieu de vous aimer, hélas ! il y a des malheureux inspirés par l'enfer, qui osent lancer contre vous, contre vos privilèges les plus glorieux, d'exécrables blasphèmes !
    Et chaque jour, par leurs péchés, des millions de chrétiens renouvellent la Passion de Jésus et la vôtre ! Et moi-même, que de fois, par mes fautes, je me suis uni aux bourreaux du Calvaire !
    Ô Mère de miséricorde, Refuge des pécheurs, pardon !
    Pardon pour moi. Que désormais je sois pour vous, comme saint Jean, un fils plein de tendresse.
    Pardon pour vos blasphémateurs et pour tous les pécheurs de l'univers.
    Pour eux, Jésus a versé tout son sang. Pour eux, il vous a confié toutes les grâces, fruit de sa mort. Ô Mère si puissante et si bonne, ayez pitié de vos enfants, "fils prodigues".
    Eclairez-les, touchez-les, convertissez-les, et qu'un jour ils aillent au Ciel célébrer à jamais vos bontés maternelles !

    Ô bon Jésus, je vous en conjure, par l'amour que vous portez à votre Mère, donnez-moi de l'aimer véritablement, comme vous l'aimez vous-même et comme vous désirez qu'elle soit aimée ! (*) Amen ! »

    (*) : P. Lintelo, Le saint Cœur de Marie (ch. VII)

    "Allons au Cœur de Marie - Manuel de la Garde d'Honneur du Cœur de Marie", Besançon, 1938.

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    « Comme je sens bien votre Cœur maternel veillant sur moi... Nous ne devenons frères de Jésus et enfants de Marie que parce que son Cœur maternel l'a désiré, voulu, demandé... Si nous voulons plaire à Jésus, donnons-Lui l'amour que Lui porte la Sainte Vierge. Cachons-nous dans son âme, substituons son Cœur au nôtre, n'aimons plus que par Marie comme le petit enfant ne respire que par sa mère, ne vit que par le battement du Cœur de sa mère... Nous ne sommes sur la terre que pour faire revivre notre Mère ; nous ne sommes que son prolongement. Notre cœur est pour Elle comme un "cœur de rechange" par lequel Elle aime à nouveau Jésus... Ô ma Mère, aimez-moi autant que votre Cœur maternel est capable d'aimer, autant que vous avez voulu aimer Jésus... Contentez votre Cœur en me comblant de grâces et de maternelles caresses. »

    P. Jos. Schrijvers C. SS. R., Ma Mère, Imprimerie St-Alphonse, Esschen, Belgique, 2e éd., 1925 (pp. 16, 41, 111, 117, 136).

  • Mois du Sacré-Coeur - Vingt-huitième Jour

    Vingt-huitième Jour
     
    Prions pour les personnes que le monde méprise, afin qu’elles supportent patiemment leurs ennuis.

    Les troisièmes consolateurs du Cœur de Jésus, ce sont les âmes humbles, inconnues et heureuses d’être oubliées.

    Ce sont celles qui imitent le plus parfaitement la vie de Jésus-Christ dans l’Eucharistie et sa vie cachée à Nazareth, sous le regard de Marie ; - âmes que personne ne connaît, à qui personne ne pense et qui amassent tous les jours des trésors de patience, d’abnégation, de résignation, de charité, en supportant les défauts des autres, souvent leur dédain, en se dévouant à tous… et qui, chaque soir, sans vanité, sans même avoir conscience de leur mérite, offrent à Dieu un cœur immolé et pur, qui console le Cœur de Jésus…

    Je m’appliquerai aujourd’hui à peu parler et à faire quelques bonnes actions loin de tous les regards.
  • Samedi 28 juin 2014

    Le Cœur Immaculé de Marie

    Calendrier liturgique

  • Oui à la vie ! Communiqué de Mgr Marc Aillet du 26 juin 2014

    Oui à la vie,Communiqué,Mgr,Marc,Aillet,26 juin 2014,diocèse,bayonne,lescar,oloron,acquittement,docteur,Nicolas,Bonnemaison,euthanasie,injection létaleL’injection létale pourrait bien devenir légale. C’est ce que laisse entendre le message délivré par l’acquittement du docteur Nicolas Bonnemaison. 

    [Mise à jour]: Le site de la Conférence des Evêques de France reprend le communiqué de Mgr Aillet au lien suivant: Mgr Marc Aillet : « Oui à la vie ! »

    Comment laisser passer un tel aveu de non-assistance à personne en danger ? Comment ne pas entendre la soif de mourir vivants et aimés ? Oui, il s’agit bien de cela : c’est notre société qui est en état pauci-relationnel et non les personnes comme Vincent Lambert qui attendent au contraire un sursaut d’amour.

    Je m’adresse aux médecins, aux soignants, à tous ceux qui font partie de cette chaîne solidaire qui nous unit les uns aux autres, surtout au terme de notre existence. Soyez des témoins de la vie, évaluez avec prudence les limites de l’acharnement thérapeutique et procédez à la mise en place de justes soins palliatifs. La question de la mort ne se résout pas par la mort, mais par la vie !

    Qu’as-tu fait de ton frère ? Telle est la question que nous pourrions entendre à notre tour au jour dernier…

    Osons la solidarité ! Osons l’espérance ! Osons la compassion, la vraie, celle qui dit je t’aime en disant oui à la vie. 

    + Marc Aillet, 

    évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, le 26 juin 2014.

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    Source : Diocèse Bayonne Lescar Oloron

  • Le Pape François annule sa visite à l’hôpital Gemelli

    A cause d’une légère indisposition, le Pape François a annulé au dernier moment la visite qu’il devait accomplir à l’hôpital romain Gemelli ce vendredi après-midi. Le cardinal Scola, archevêque de Milan, et président de l’Institut d’études supérieures Toniolo, dont dépend la polyclinique, célèbrera toutefois la Messe que devait présider le Pape et lira l’homélie qu’il devait prononcer.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral (français) de l'homélie du Pape lue par le card. Scola à Gemelli sur Zenit.org

  • Ottorino Respighi (1879-1936) : Siciliano

    (Pour luth - Transcription pour harpe de M. Grandjany)
    Willy Postma, harpe

    Tableaux de William Turner (1775-1851)

  • Le Pape François au Gemelli ce 27 juin

    A l'occasion de la fête du Sacré Cœur, ce vendredi 27 juin dans l'après-midi, le Pape François se rendra à la Polyclinique Agostino Gemelli de Rome, qui fête son jubilé (1964-2014). En cette 90e Journée de l'Université catholique, il visitera également la Faculté de médecine qui lui est adjointe. Il célébrera enfin la Messe sur l'esplanade de l'université, qui appartient à l'Université catholique du Sacré Cœur basée à Milan.

    Programme prévu :

    A 15h30, le Pape se rend à l'hôpital Gemelli où il rencontre les malades et le personnel hospitalier.

    A 16h30, le Pape se rend à l'église du Sacré Cœur et offre des reliques des saints Jean XXIII et Jean-Paul II.
    A la faculté de médecine et de chirurgie, il rencontre les universitaires, enseignants et étudiants.

    A 17h30, il préside la Messe du Sacré-Cœur.

    Le cardinal Angelo Scola, archevêque de Milan, et président de l’Institut d’études supérieures Giuseppe Toniolo – organisme fondateur de l'Université catholique du Sacré-Cœur –, et le recteur de l'université, le Prof. Franco Anelli, salueront le Saint-Père, ainsi que différentes personnalités de l'université catholique de Rome.

  • Méditation : "Mon fils, donne-moi ton coeur !"

    « Mon fils, donne-moi ton cœur ! N’est-ce pas là le don le plus précieux d’entre tous que le Seigneur nous demande en ce mois de la fête de son Sacré-Cœur ? En s’approchant du Cœur de son Dieu, le pauvre cœur humain se dépouille de ses faiblesses, des ses misères, de son amour propre. Un cœur livré à Jésus n’est plus un cœur égoïste, le divin amour en le faisant sa proie, le dilate, l’ennoblit, le dédie et le consacre à toutes les affections légitimes. Agrandi, épuré, surélevé, il devient apte à tous les dévouements. Témoin le cœur des saints, c’est parce qu’ils ont transformé leur cœur en le consacrant au divin amour, qu’ils sont devenus magnanimes, admirables, héroïques.

    Pour posséder le cœur de l’homme, Dieu le poursuit de ses tendres avances, d’amoureuses provocations et au besoin il l’abreuve d’amers désenchantements ou d’indicibles douleurs ! Mais une fois le vide fait, Il se précipite dans ce cœur meurtri et dépouillé pour le rassasier et le béatifier. Bien heureux les cœurs devenus ainsi la conquête du divin amour. En ce mois béni, que tous les gardes d’honneur consacrent leur cœur au divin Cœur de Jésus : « Sacré-Cœur de Jésus, donnez-moi pour partage, de vous aimer toujours et toujours davantage ». Nous répondrons ainsi à sa supplication : « Mon fils, donne-moi ton cœur ! »

    Sœur Marie Sacré-Cœur Bernaud, fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur
    Archives de la Garde d'Honneur à Paray-le-Monial - Heure de Présence au Cœur de Jésus.

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  • Journée mondiale de prière pour la sanctification des prêtres

    Journée mondiale de prière pour la sanctification des prêtres
    (instituée par Jean-Paul II en 1995)
     
    « Aujourd'hui, comme par le passé, les saints sont les évangélisateurs les plus efficaces. La Journée mondiale de prière pour la sanctification des prêtres, constitue une occasion propice pour implorer le don de saints prêtres pour son Église. »
    St Jean-Paul II

    « Seigneur, nous te rendons grâce pour les prêtres du monde entier et plus particulièrement pour ceux que tu mets sur notre route.
    Renouvelle chaque jour en eux le "Oui" qu'ils ont su te dire et fais de leur fidélité une lumière pour le monde.
    Seigneur, mets en notre cœur, à l'égard des prêtres, respect, compréhension et gratitude.
    Donne-nous d'être, là où nous sommes, tes serviteurs humbles et discrets, travaillant avec eux, selon nos moyens, à la venue de ton Règne. Amen. »

    Prière in revue "Le Coeur de Jésus, Source de l'Amour" n°479, juin 2014.
    Secrétariat des Oeuvres du Sacré-Coeur à Paray-le-Monial.

  • Bse Louise-Thérèse Montaignac de Chauvance (1878-1885), fêtée ce jour

    Bse Louise-Thérèse Montaignac de Chauvance (1878-1885), fêtée ce jour
    Fondatrice de la Pieuse Union des Oblates du Sacré-Cœur de Jésus
     
    « Ensemble, demandons à la bienheureuse Louise Thérèse de Montaignac de Chauvance de nous aider à ‘reconnaître l’amour du Cœur de Jésus et le rappeler sans cesse aux hommes’ comme elle a si bien su le faire durant toute sa vie. »

    St Jean-Paul II, Messe de béatification, 4 novembre 1990.

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  • Mois du Sacré-Coeur - Vingt-septième Jour

    Vingt-septième Jour
     
    Prions pour les malades abandonnés.

    Les seconds consolateurs du Cœur de Jésus sont les âmes qui souffrent en patience.

    Oh ! comme une âme patiente dans ses souffrances physiques ou morales console le Cœur de Jésus !
    « Elle souffre » mais elle sait que sa souffrance vient de Dieu…, et elle se soumet avec amour, elle se résigne avec la plus grande confiance.
    « Elle souffre » et elle comprend plus vivement les douleurs de Jésus, - et elle offre les siennes en compensation, et elle console son maître avec plus de sincérité.
    « Elle souffre » ; elle compatira donc avec plus de pitié aux souffrances de son prochain : - on n’est jamais aussi bon que lorsqu’on a souffert avec patience. Que de vertus dans ces âmes !

    Je ne me plaindrai pas des petites souffrances que le bon Dieu m’enverra.