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  • Angélus de ce dimanche 06 juillet 2014

    A l’Angélus, devant la foule des fidèles rassemblés sur la place Saint-Pierre, le Pape François a invité les chrétiens à apporter, à l’exemple de Jésus, le soulagement et le réconfort aux personnes qui souffrent, qui sont épuisées, qui ont besoin d’aide, de tendresse et d’espérance.

    Ces personnes sont nombreuses, a-t-il relevé. Il y a ceux qui sont opprimés par des conditions de vie précaires, par des situations existentielles difficiles et parfois dépourvues de références solides. Dans les pays les plus pauvres, mais aussi dans les périphéries des pays plus riches, il y a tant de personnes qui ploient sous le poids insupportable de l’abandon et de l’indifférence, qui fait tant de mal à ceux qui sont dans le besoin, surtout quand ce sont les chrétiens qui se montrent indifférents.

    En marge de la société, a insisté le Saint Père, il y a tant d’hommes et de femmes touchés par l’indigence, mais aussi par l’insatisfaction et les frustrations. Nombreux sont ceux qui sont contraints de quitter leur pays natal, mettant en péril leur propre vie. Ils sont encore plus nombreux ceux qui supportent chaque jour les conséquences d’un système économique qui exploite l’homme, qui lui impose un « joug » insupportable que les quelques privilégiés ne veulent pas porter. Et puis, il y a aussi ceux qui ont tout. Mais dont le cœur est vide.

    Jésus s’adresse à toutes ces personnes quand il affirme dans l’Évangile de Matthieu : 'Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, je vous donnerai du repos'. Les chrétiens sont appelés à leur tour à prendre sur eux le fardeau de leur prochain, avec une attitude douce et humble à l’image du Maître. La douceur et l’humilité, a souligné le Pape François, nous aident non seulement à soulager les autres, mais aussi à ne pas peser sur eux par nos points de vue personnels, nos jugements, nos critiques ou notre indifférence.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

    Traduction française sur Zenit.org.

    « Je salue les fidèles de la paroisse de Salzano, dans le diocèse de Trévise, dont fut curé Don Giuseppe Sarto, qui deviendra le Pape Pie X et sera proclamé saint, et dont nous faisons mémoire du centenaire de la mort. »

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    (2 juin 1835 - 20 août 1914)

    « S'il vous plaît n'oubliez pas de prier pour moi : je le fais pour vous. »

  • Feu et lumière - Paroles et musique : Soeur Marie-Thierry

    Communauté de l'Emmanuel

    Feu et lumière qui resplendissent sur la face du Christ,
    Feu dont la venue est parole,
    Feu dont le silence est lumière,
    Feu qui établis les cœurs dans l´action de grâce
    Nous te magnifions.

    Toi qui reposes en Christ,
    Esprit de sagesse et d´intelligence,
    Esprit de conseil et de force,
    Esprit de science et de crainte,
    Nous te magnifions.

    Toi qui scrutes les profondeurs de Dieu,
    Toi qui illumines les yeux de notre cœur,
    Toi qui te joins à notre esprit,
    Toi par qui nous réfléchissons la gloire du Seigneur,
    Nous te magnifions.

    Feu et lumière qui resplendissent sur la face du Christ,
    Feu dont la venue est parole,
    Feu dont le silence est lumière,
    Feu qui établis les cœurs dans l´action de grâce
    Nous te magnifions.

  • Méditation : louange et action de grâces

    « Mon Dieu, merci pour mon Baptême ; il m'a arraché à la tyrannie d'un maître plus dur que le pharaon d’Égypte. Merci pour votre Eucharistie ; elle me soutient comme la manne dans le désert de cette vie et dans la marche vers la terre promise. Merci pour toutes les grâces dont, à chaque instant, vous comblez ma pauvre âme altérée de vous. Merci pour tous vos bienfaits. Ô que ce mot est vrai ! Tout ce que vous faites est "bien fait". Bien fait, parce que la réalisation en est soignée et parfaite. Bien fait, parce que cela nous est bon. Merci pour l'air que je respire, pour la lumière qui éclaire mes pas, pour le soleil qui me réchauffe, pour les fleurs qui me réjouissent et les plantes qui refont mes forces. Merci pour les joies et pour les peines dont je puis enrichir ma couronne éternelle ; merci pour la douce clarté qui me révèle dans les unes et les autres votre tendre amour éternel !
    Confitebor... Je vous loue pour tout cela, je vous loue à plein cœur, je vous loue pour ceux qui ne le font pas ; je veux le faire sans respect humain, très haut et très fort, devant ceux qui, comme moi, peuvent comprendre que la suprême intelligence et la plus haute sagesse consistent en cette louange :
    "Vraiment avisés sont ceux que dirige la crainte du Seigneur ; sa louange subsiste à jamais." »

    Dom Augustin Guillerand (1877-1945), Liturgie d'âme (Louange de la création), 2e édition, Roma, Benedettine di Priscilla, 1962.

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  • Dimanche 06 juillet 2014

    14ème Dimanche du Temps ordinaire

    (Calendrier traditionnel : 4ème Dimanche après la Pentecôte)

    Calendrier liturgique

  • Visite pastorale au Molise - Ouverture de l’année jubilaire célestine

    Vidéo sur le "Vatican Television Center"

    Au terme d’une visite de près de dix heures dans la région du Molise, le Pape François est rentré samedi soir au Vatican. C’était la première fois, depuis la deuxième visite de Jean-Paul II en 1993, qu’un Pape visitait cette région, isolée et défavorisée. Cette cinquième visite pastorale du Pape François en Italie, après Lampedusa, Assise. Cagliari et la Calabre a été, comme les précédentes marquée par une grande ferveur de la foule. Selon les organisateurs, près de 200.000 personnes sont venues accueillir le Saint-Père, signe que sa présence était très attendue.

    Le Pape a conclu sa journée très dense en ouvrant solennellement l’année jubilaire célestine, en hommage à son prédécesseur Célestin V. Cet évènement, promulgué par les évêques des Abruzzes et du Molise vient marquer le huitième centenaire de la naissance du pape Célestin V, un pape qui marqua l’Histoire pour avoir été le premier à renoncer à sa charge, avant Benoît XVI : c’était en 1294.

    Devant les milliers de fidèles réunis sur le parvis de la cathédrale d'Isernia, le Pape François est revenu sur cette figure singulière, établissant un parallèle avec St François d’Assise, tous deux ayant eu, selon le Pape « un sens très fort de la miséricorde de Dieu ». Pietro del Morrone ( Célestin V) comme François d’Assise, connaissaient bien la société de leur temps, avec ses grandes pauvretés, a rappelé le Pape. Proches des gens, compatissants, ils ne s’en tinrent cependant pas à prodiguer des conseils, mais ils ont été les premiers « à faire le choix d’une vie à contre-courant, à choisir de se confier à la Providence du Père comme témoignage prophétique d’une Paternité et d’une fraternité qui sont le message de l’Évangile du Christ ».

    François s’est dit touché par leur exemple, celui de deux hommes qui ont senti le besoin pressant de donner au monde la miséricorde de Dieu et le pardon. « Cette miséricorde, l’indulgence, la rémission des fautes, ne sont pas quelque chose de purement dévotionnel, d’intime, une sorte de palliatif spirituel ». Non ! affirme le Pape. « C’est la prophétie d’un monde nouveau, dans lequel les biens de la terre et du travail sont distribués de manière égale, et personne n’est privé du nécessaire ».

    Voilà, a dit le Saint-Père, le sens même d’une nouvelle citoyenneté, voilà « le sens de cette année jubilaire célestine, pendant laquelle seront grand ouvertes à tous les portes de la miséricorde ». « Ce n’est pas une fuite, ni une évasion de la réalité et de ses problèmes, explique le Pape, c’est la réponse qui vient de l’Évangile : l’amour comme force de purification des consciences, force de renouvellement des rapports sociaux, force de projection pour une économie différente, qui met la personne, le travail et la famille au centre, plutôt que l’argent et le profit ».

    Ce chemin n’est pas celui du monde, ajoute le Pape. « Nous ne sommes ni des rêveurs, ni des naïfs, nous ne voulons pas créer des oasis hors du monde », affirme-t-il encore. « Mais nous croyons que cette route et la bonne pour tous, c’est la route qui nous rapproche de la justice et de la paix ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours en italien sur le site internet du Vatican.

    Traduction française sur Zenit.org.

  • Visite pastorale au Molise - Rencontre avec les malades dans la cathédrale d'Isernia

  • Visite pastorale au Molise - Rencontre avec les détenus de la prison d'Isernia

    Après sa rencontre avec les jeunes à Castel Petroso, le Pape François s'est rendu en voiture au centre pénitentiaire d'Isernia, à une demie-heure de distance, pour visiter les détenus. La rencontre a eu lieu dans la cour de la prison et, dans son discours, le Pape a insisté sur la nécessité de la réinsertion, "un chemin - a-t-il dit - que nous devons tous faire parce que nous nous trompons tous dans la vie et nous devons demander pardon pour nos erreurs... Celui qui dit qu'il n'a pas besoin de se réinsérer est un menteur !... Et quand nous allons demander pardon au Seigneur de nos péchés, de nos erreurs, il nous pardonne toujours, il ne se lasse jamais de nous pardonner. Il nous dit : Reviens sur tes pas, parce qu'aller sur cette route n'est pas bon pour toi. Cela nous aide. C'est cela la réinsertion, le chemin que nous devons faire. L'important est de ne pas rester immobiles. Nous savons tous que l'eau qui stagne pourrit... Nous devons avancer, faire un pas chaque jour, avec l'aide du Seigneur. Dieu est Père, il est miséricorde... Il nous redresse et nous rend pleinement notre dignité... Dieu ne nous oublie pas... Avec cette confiance, on peut avancer, jour après jour. Avec cet amour fidèle qui nous accompagne l'espérance ne déçoit pas... Certains ont l'impression de faire un chemin de punition, d'erreurs, de péchés et seulement souffrir et souffrir... C'est vrai, on souffre. Comme l'a dit votre compagnon, ici, on souffre. On souffre dedans et on souffre aussi dehors, quand on voit que sa conscience n'est pas pure, qu'elle est sale, et qu'on veut la changer. Cette souffrance qui purifie, ce feu qui purifie l'or, est une souffrance avec espérance... Quand le Seigneur nous pardonne, il ne dit pas : Moi je te pardonne, débrouille-toi. Non il nous pardonne, nous prend par la main et nous aide à avancer sur ce chemin de la réinsertion, dans notre vie personnelle et aussi sociale. Il le fait avec chacun de nous. Penser que l'ordre intérieur d'une personne se corrige seulement à coups de bâtons, qu'il se corrige seulement par la punition, cela ne vient pas de Dieu, c'est une erreur. Certains pensent : Non, non, on doit punir davantage, plus d'années ! Cela ne résout rien. Enfermer les gens, pardonnez-moi l'expression, pour le seul fait que s'ils sont dedans, on est en sécurité, cela ne sert à rien, ne nous aide pas. La chose la plus importante est ce que fait Dieu avec nous : il nous prend par la main et nous aide à aller de l'avant. Cela s'appelle l'espérance ! Avec cette espérance, cette confiance, on peut marcher jour après jour. Avec cet amour fidèle qui nous accompagne, l'espérance ne déçoit vraiment pas".

    A la fin, le Pape a raconté aux détenus qu'il téléphonait tous les quinze jours à une prison de Buenos Aires pour parler avec les jeunes détenus, et leur a dit : "Je vais vous faire une confidence. Quand je me trouve avec l'un d'entre vous qui est en prison, qui chemine vers sa réinsertion, mais qui est enfermé, je me demande sincèrement : pourquoi lui et pas moi ? Voilà ce que je ressens. C'est un mystère. C'est avec ce sentiment, cette impression que je vous accompagne".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 7.7.14)

  • Visite pastorale au Molise - Rencontre avec les jeunes des Abruzzes et du Molise

    Après une rencontre avec le monde du travail et de l’industrie, à Campobasso, et la Messe célébrée dans le stade de la ville, le Saint-Père rencontrait cet après-midi les jeunes du Molise et des Abruzzes, au sanctuaire marial de Castelpetroso, où l’on vénère Notre Dame des Douleurs, patronne de la région. A son arrivée, le Pape s’est recueilli en prière à l’intérieur du sanctuaire, là où en 1888, la Vierge Marie apparut à deux jeunes filles, Fabiana et Serafina.

    Après avoir écouté les mots de bienvenue de Mgr Santoro, évêque d’Avezzano, et délégué pour la pastorale des jeunes du diocèse, ainsi que le témoignage de Sara, jeune étudiante de 29 ans, porte-parole d’une jeunesse éprouvée, en butte au chômage et à la précarité, mais ouverte à l’espérance, le Pape s’est adressé aux quelque 20.000 jeunes rassemblés sur le parvis du sanctuaire.

    François a salué leur enthousiasme, leur ouverture, et les a encouragés à écouter leurs aspirations, et à aller à contre-courant des modèles proposés. Cheminer, marcher vers quelque chose n’est pas errer, a souligné le Pape. « La vie n’est pas faite pour qu’on y erre, mais pour cheminer, c’est là votre défi ! » a-t-il lancé aux jeunes.

    "Vous êtes ouverts...à l'espérance et désireux de plénitude, de donner un sens à votre avenir, d'entrevoir le chemin adapté pour chacun de vous et de choisir la voie qui vous porte à la sérénité et à la réalisation humaine... D'un côté, vous êtes à la recherche de ce qui compte vraiment, ce qui est stable dans le temps et qui est définitif, vous êtes à la recherche de réponses qui éclairent votre esprit et réchauffent votre cœur non seulement le temps d'un matin ou d'un bref moment de route, mais pour toujours... D'un autre côté, vous avez peur de vous tromper...peur de trop vous engager..., la tentation de vous laisser toujours une échappatoire qui, si besoin, vous permette d'envisager de nouveaux scénarios et possibilités".

    "La société contemporaine et ses modèles culturels dominants, par exemple la culture du provisoire, ne sont pas favorables au choix d'une vie stable avec des liens solides, construite sur l'amour et la responsabilité plutôt que sur le sable de l'émotion du moment. L'aspiration à l'autonomie va jusqu'à tout remettre en cause et revenir avec une relative facilité sur des choix importants et longuement réfléchis, des parcours de vie librement entrepris avec engagement et dévouement. Cela alimente la superficialité dans la prise de responsabilité puisque au fond de l'âme celles-ci risquent d'être considérées comme quelque chose dont on peut de toutes façons se libérer...Aujourd'hui, je choisis cela, demain je choisis autre chose, quand mon enthousiasme prend fin, je commence un autre chemin. Ainsi on fait tourner la vie comme si elle était un labyrinthe. Mais le chemin n'est pas un labyrinthe... Arrêtez-vous ! Chercher le fil pour sortir du labyrinthe. On ne peut pas consumer sa vie en tournant. Cependant, le cœur de l'homme aspire à de grandes choses, à des valeurs importantes, à des amitiés profondes, à des liens qui se renforcent dans les épreuves de la vie au lieu de se défaire. L'être humain aspire à aimer et à être aimé... Ne vous laissez pas voler le désir de construire dans votre vie des choses grandes et solides ! Ne vous contentez pas de petits objectifs. Aspirez au bonheur, ayez-en le courage, le courage de sortir de vous-mêmes, de jouer en plénitude votre avenir avec Jésus. Seuls nous ne pouvons y arriver. Face aux pressions des événements et des modes, seuls nous ne réussirons jamais à trouver la bonne voie, et même si nous la trouvons, nous n'aurons pas la force suffisante de persévérer, d'affronter les montées et les obstacles imprévus. C'est là que vient l'invitation du Seigneur Jésus : Si tu veux, suis-moi. Il nous invite pour nous accompagner sur notre chemin... Il nous aime définitivement, nous a définitivement choisi, s'est donné définitivement à chacun d'entre nous... Comme il est beau de pouvoir affronter les difficultés de l'existence en compagnie de Jésus, d'avoir avec nous sa personne et son message ! Il n'enlève pas l'autonomie ou la liberté, au contraire, il raffermit nos fragilités, nous permet d'être vraiment libres, libres de faire le bien, forts de continuer à le faire, capables de pardonner et de demander pardon".

    "Il y a une phrase que j'aime répéter parce que souvent nous l'oublions : Dieu ne se lasse jamais de pardonner. Il pardonne définitivement, efface et oublie notre péché si nous nous tournons vers Lui avec humilité et confiance. Il nous invite à ne pas nous décourager dans les difficultés et à ne pas les considérer comme insurmontables. Alors, avec confiance, vous jetterez les filets pour une pêche surprenante et abondante, vous aurez aussi le courage et l'espérance pour affronter les difficultés dérivant des effets de la crise économique. Le courage et l'espérance sont des dons de tous mais ils conviennent en particulier aux jeunes... L'avenir, c'est certain, est dans les mains de Dieu, les mains d'un Père prévenant. Cela ne signifie pas qu'il faille nier les difficultés et les problèmes, mais les voir comme provisoires et surmontables. Les difficultés, les crises, avec l'aide de Dieu et la bonne volonté de tous peuvent être dépassées, vaincues et transformées... Je ne veux pas terminer sans dire un mot sur un problème qui vous touche, un problème que vous vivez actuellement, le chômage... Nous ne pouvons pas nous résigner à perdre toute une génération de jeunes qui n'ont pas la forte dignité du travail... Une génération sans travail est une future défaite pour la patrie et pour l'humanité. Nous devons lutter contre cela et nous aider les uns les autres à trouver une solution, de l'aide, de la solidarité... La solidarité est une parole chrétienne : avancer avec son frère pour l'aider à dépasser ses problèmes. Courageux, avec espérance et solidarité".

    Le Pape a conclu en rappelant que la basilique Notre-Dame des Douleurs a été construite à l'endroit où deux petites filles ont vu la Vierge alors qu'elles travaillaient dans les champs. "Marie est Mère, elle nous aide toujours lorsque nous travaillons et lorsque nous cherchons du travail, lorsque nous avons les idées claires et lorsqu'elles sont confuses, lorsque la prière vient spontanément et quand notre cœur est sec. Marie est Mère de Dieu, notre Mère, et Mère de l’Église".

    Sources : Radio Vatican et Vatican Information Serivce (Publié VIS Archive 01 - 7.7.14)

    Texte intégral du discours en italien sur le site internet du Vatican.

  • Visite pastorale au Molise - Messe célébrée dans le stade de Campobasso

    « Il est nécessaire de mettre la dignité de la personne humaine au centre de chaque perspective et de chaque action ». Le Pape François, lors de la Messe célébrée dans le stade de Campobasso, capitale du Molise, est revenu dans son homélie sur les deux dimensions de l’Église : « peuple qui sert Dieu et peuple qui vit dans la liberté donnée par Lui ». Dans sa réflexion livrée aux 21.000 fidèles réunis dans le stade, le Pape explique la dimension de la charité inhérente à l’Église et à ses membres.

    S’il est une dimension existentielle de l’Église, c’est bien celle de la charité. Et il y en a besoin « dans les situations de précarité matérielle et spirituelle, spécialement celles liées au chômage ». Après s’être adressé au monde du travail un peu plus tôt dans la matinée, le Pape a insisté sur la « responsabilité des institutions, du monde de l’entreprise et de la finance » dans ce domaine. La dignité de la personne humaine doit être au centre a-t-il affirmé. « Les autres intérêts, même s'ils sont légitimes, sont secondaires car la personne humaine a été créée à l’image de Dieu. »

    Au niveau ecclésial, cette charité pousse l’Église à s’occuper « des situations qui en ont le plus besoin, à être attentionnée envers les petits et les exclus », dans les cadres familial, paroissial et professionnel. « Le témoignage de la charité est la meilleure voie pour l’évangélisation » rappelle le Pape qui explique qu’ainsi, « la communauté chrétienne cherche à diffuser dans la société ce supplément d’âme qui permet de regarder au-delà et d’espérer ».

    L’autre dimension de l’Église, est celle de la liberté que Dieu lui a donnée, liberté qui la libère « du péché, de l’égoïsme dans toutes ses formes ; la liberté de se donner et de le faire avec joie ». Et d’exhorter les fidèles à « se servir les uns les autres », car ainsi, « le Seigneur nous libère de l’ambition et des rivalités qui minent l’unité de la communion. Il nous libère aussi de la méfiance et de la tristesse », si « dangereuse » car elle nous abat complètement. C’est donc une invitation à la joie que le Pape a livré malgré les épreuves.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie en italien sur le site internet du Vatican.

  • Visite pastorale au Molise - Rencontre avec le monde du travail et de l'industrie

    Un pacte pour le travail : c’est le souhait exprimé par le Pape François lors de son premier rendez-vous à Campobasso, chef-lieu de la région du Molise, dans le centre-sud de l’Italie. Lors d’une rencontre avec le monde du travail au sein de l’université régionale, il s’est adressé aux travailleurs et aux entrepreneurs de cette région pour leur exprimer sa proximité par rapport « au drame du chômage ». « Tant de postes de travail pourraient être récupérés grâce à une stratégie mise en place avec les autorités nationales qui sache cueillir les opportunités offertes par les normes nationales et européennes. » Et d’encourager son public à aller de l’avant.

    « C’est un des plus grands défis de notre époque : se convertir à un développement qui sache respecter la création ». Le Pape François a ainsi résumé l’importance qu’il y avait à promouvoir la formation des jeunes afin de « répondre aux nouvelles questions complexes que la crise économique actuelle pose, sur le plan local, national et international ».

    Autre défi du monde du travail : « concilier le temps de travail avec le temps passé avec la famille ». « C’est un point qui permet de discerner, d’évaluer la qualité humaine du système économique dans lequel nous nous trouvons » a-t-il ajouté.

    Le Pape en profite pour revenir sur le thème du travail dominical, « qui n’intéresse pas seulement les croyants mais qui intéresse tout le monde comme choix éthique ». « Le dimanche sans travail affirme que l’économie n’a pas la priorité sur l’humain, sur la gratuité et sur les relations non commerciales, sur les relations familiales et amicales, et, pour les croyants, sur la relation avec Dieu et avec la communauté ». Et de poser cette question : « travailler le dimanche est-ce une vraie liberté ? ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours en italien sur le site internet du Vatican.

  • DAC Concert à ... Saint Cast (fêté ce jour !)

    Ensemble Dei Amoris Cantores

    - Veni Sancte Spiritus
    - Mon Seigneur et mon Dieu
    - Ô vrai Corps de Jésus

  • Visite pastorale du Pape François en Molise (Italie méridionale)

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    Interventions du Saint-Père et vidéos KTO mis en ligne dès que disponibles

    7h45     Départ en hélicoptère de l’héliport du Vatican

    8h45     Atterrissage à l’héliport de l'Université du Molise à Campobasso

    9h00     Rencontre avec le monde du travail et de l'industrie dans l’Aula Magna de l’Université du Molise

    Discours du Saint-Père

    10h30     Messe à l'ancien stade Romagnoli à Campobasso

    Homélie du Saint-Père

    12h30     Salut à un groupe de malades dans la cathédrale de Campobasso

    13h00     Déjeuner avec les pauvres assistés par la Caritas à la « Casa degli Angeli » de Campobasso

    14h30     Transfert en hélicoptère au sanctuaire marial de Castelpetroso, où l’on vénère Notre-Dame des Douleurs, patronne de la région

    15h15     Rencontre avec les jeunes du diocèse des Abruzzes et du Molise sur l'esplanade du sanctuaire

    Discours du Saint-Père

    16h00     Transfert en voiture à Isernia

    16h30     Rencontre avec les détenus de la prison d'Isernia

    Discours du Saint-Père

    17h45     Salut des malades dans la cathédrale d'Isernia

    18h15     Rencontre avec la population et ouverture de l'Année jubilaire célestine place de la cathédrale d'Isernia (ville natale du Pape Célestin V) - L'Année jubilaire a été promulguée par les évêques des Abruzzes et du Molise à l’occasion du 8ème centenaire de la naissance de ce Pape du XIIIe siècle (1215-2015).

    Discours du Saint-Père

    19h30     Départ en hélicoptère de la caserne des pompiers d'Isernia

    20h15     Arrivée au Vatican

  • Méditation : miséricorde de la Bienheureuse Vierge Marie

    « Il n'est rien qui, tout à la fois, me charme et m'effraie davantage que de parler des gloires de la Vierge Mère. Car, pour passer sous silence l'impossibilité où l'on se trouve d'exprimer le privilège de ses mérites et sa prérogative unique, tous, comme il convient, ont pour Marie une dévotion si ardente, un tel culte, une telle estime, qu'en dépit des efforts de tous, il n'est rien qu'on dise de son indicible gloire qui, par le fait même qu'on a pu le dire, satisfasse pleinement les auditeurs et réponde à leur attente...

    Qu'on ne parle plus de votre miséricorde, ô bienheureuse Vierge, s'il est un seul homme qui se rappelle vous avoir invoqué en vain dans ses besoins. Nous, vos petits serviteurs, nous vous félicitons de vos autres vertus, mais nous nous félicitons nous-mêmes de votre miséricorde. Nous louons votre virginité, nous admirons votre humilité, mais, pour les malheureux que nous sommes, votre miséricorde a plus douce saveur, plus précieuse valeur, elle revient plus souvent à notre mémoire, plus fréquemment dans nos invocations. C'est elle qui obtint la régénération du monde, le salut de tous. II est, en effet, évident que la sollicitude de Marie s'étendait au genre humain tout entier, lorsque l'ange lui dit : « Ne craignez pas, Marie, vous avez trouvé grâce (Luc, 1, 30), la grâce que vous attendiez. » Qui donc, ô Vierge bénie, pourra mesurer la longueur et la largeur, la hauteur et la profondeur de votre miséricorde ? Car, par sa longueur, votre miséricorde atteint jusqu'au dernier jour tous ceux qui l'invoquent ; par sa largeur, elle recouvre toute la surface du globe et remplit la terre ; par sa hauteur, elle contribue à la restauration de la cité céleste ; par sa profondeur, elle obtient la rédemption de ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort (Luc, I, 79). Par vous, en effet, le ciel est peuplé, l'enfer vidé, la céleste Jérusalem relevée de ses ruines, la vie rendue aux malheureux qui l'avaient perdus.

    C'est ainsi que votre toute-puissante et très miséricordieuse charité se montre aussi magnifique dans sa compassion que dans son pouvoir secourable. »

    St Bernard, Sermon pour l'Assomption, in R.P. Pierre Aubron s.j., "L’œuvre mariale de saint Bernard", Les Cahiers de la Vierge n°13-14 mars 1936, Éditions du Cerf, Juvisy, 1936.

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    Notre-Dame des Victoires, Refuge des pécheurs
    (Source et crédit photo)

  • Samedi 05 juillet 2014

    St Antoine-Marie Zaccaria, prêtre, fondateur, confesseur

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    Calendrier liturgique

  • Chant roman du XIIIe siècle : "Communio: Domine quinque talenta tradidisti mihi"

    Ensemble Organum - Dir. Marcel Peres

    Domine, quinque talenta tradidisti mihi, ecce alia quinque superlucratus sum.
    Seigneur, tu m'as confié cinq talents, en voici cinq autres que j'ai gagnés.

  • Méditation - 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur

    Acte d'offrande du Père Victor Poucel (1941)

    « Jésus, je viens et m'offre en confiance à votre Sacré-Cœur, moi tout entier avec tout ce que j'ai et tout ce qui me manque. Vous m'accepterez parce que vous m'aimez et que vous me l'avez promis. Vous recevrez ce que j'ai, et vous suppléerez par la surabondance de votre Cœur à tout ce que je n'ai pas.
    Vous avez satisfait pour moi auprès du Père. Je le sais, ma dette est payée du sang de votre Cœur. Mes péchés sont bien pardonnés et bien oubliés. Alors, on ne me demandera plus rien ? Mais moi je sens la dette qui me pèse encore : comment m'acquitterai-je envers vous, maintenant, de l'amour que vous avez dépensé pour moi ?
    Ceci, qui reste pendant entre nous, n'est plus une question de justice, Seigneur, c'est au-dessus. Ma dette envers vous dépasse la première. Et mon ingratitude serait un malheur au-dessus de mes péchés. Mais vous m'avez appris ce que j'avais à faire. Puisqu'il est vrai que mon cœur vous est précieux, je vous le donne pour être réuni au vôtre. Vous ne me le demandiez que pour cela. Et le Père sera content de moi comme il l'a été de vous.
    Je vous fais, Seigneur, cette offrande cordiale. Voyez, ce n'est pas tant pour payer mes péchés contre Dieu, car je ne me défie pas de vous, Jésus ! C'est pour réparer mon ingratitude envers vous, et toute la peine que je vous ai faite dans votre amour, et dans le Sacrement de votre amour ; et mon ignorance de l'amour.
    Je parle ici pour tous et d'abord pour moi misérable ! Jésus, je vous reconnais pour Roi. Vous êtes le Roi de l'univers. Vous êtes celui de la France. Soyez mon Roi.
    Je vous promets d'honorer votre Cœur et celui de la Sainte Vierge Marie immaculée, votre Mère et la mienne. De fréquenter votre Eucharistie. De faire connaître, aimer et servir votre Sacré-Cœur. De le servir en faisant par amour, avec vous et pour vous, tout ce que je ferai de bien.
    Cœur de Jésus ! plus grand et plus sûr que ma confiance, je me confie à vous ! Bénissez-moi, bénissez-nous tous, et donnez-nous la Paix !
    Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen ! »

    Victor Poucel, L'Offrande cordiale Trente et une lectures brèves de dévotion au Cœur de Jésus, Lyon & Paris, Emmanuel Vitte éditeur, 1941.
    (Voir notre dossier sur la dévotion au Sacré-Coeur)

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  • Vendredi 04 juillet 2014

    Calendrier liturgique

  • JMJ Cracovie 2016 : logo et prière de la XXXIe Journée mondiale de la jeunesse

    Ce matin à Cracovie (Pologne), le Cardinal Archevêque Stanislaw Dziwisz a présenté le logo et la prière de la XXXIe Journée mondiale de la jeunesse (2016). Le logo, qui illustre le thème choisi (Bienheureux les miséricordieux parce qu'ils trouverons la miséricorde), consiste en une croix stylisée sur un fond évoquant la carte de la Pologne et indiquant la position de Cracovie. La flamme qui en sort et flanqué de la la croix symbolise la Divine Miséricorde, tandis que les couleurs bleu, rouge et jaune sont celles des armes de la ville. Le motif a été élaboré par la jeune artiste Monika Rybczynska lors de la canonisation de Jean-Paul II, en signe de reconnaissance personnelle. Quant à la prière officielle, elle s'articule en trois parties : L'humanité et la jeunesse plus particulièrement s'en remettent à la Divine Miséricorde, requête au Seigneur de la grâce d'avoir une âme miséricordieuse, demande d'intercession de la Sainte Vierge et de saint Jean-Paul II, le patron des JMJ :

    "Dieu, Père miséricordieux,
    qui as révélé ton amour
    dans ton Fils Jésus-Christ,
    et l’as répandu sur nous
    dans l’Esprit Saint Consolateur,
    nous te confions aujourd’hui
    le destin du monde
    et de chaque homme.

    Nous te confions en particulier
    les jeunes de toutes les langues, peuples et nations.

    Guide-les et protège-les le long des sentiers périlleux de la vie
    et donne-leur la grâce de récolter de nombreux fruits
    de l’expérience de la Journée mondiale de la jeunesse de Cracovie.

    Père Céleste,
    rends-nous témoins de ta miséricorde.
    Apprends-nous à annoncer la foi aux hésitants,
    l’espérance aux découragés,
    l’amour aux indifférents,
    le pardon à ceux qui ont fait du mal
    et la joie aux malheureux.

    Fais que l’étincelle de l’amour miséricordieux
    que tu as allumée en nous
    devienne un feu qui transforme les cœurs
    et renouvelle la face de la terre.

    Marie, Mère de Miséricorde, prie pour nous.
    Saint Jean-Paul II, prie pour nous."

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 3.7.14).

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  • Franz Schubert : Deutsche Messe (« Messe allemande »), D.872 - Sanctus

    RIAS Chamber Chorus & Rundfunk, Sinfonieorchester Berlin - Dir. Marcus Creed

  • Méditation : Dieu, mystère de l'infini

    « Le ciel tout entier tient dans la paume de Dieu, la terre tout entière dans le creux de sa main. Même si la parole de Dieu permet de se faire une idée de son mystère, elle gagne plus en signification quand l'esprit en saisit la profondeur que lorsque seule l'oreille la perçoit. Le ciel renfermé dans la main de Dieu est aussi son trône, et la terre, qui tient dans le creux de sa paume, l'escabeau de ses pieds (Is 66, 1-2). Il faudrait se garder de se représenter Dieu sur un trône ou sur un escabeau comme une personne assise, selon une image tout humaine. Car ce qui lui sert de trône et d'escabeau est son infinitude toute-puissante, qui renferme tout dans la paume et le creux de sa main. Les images empruntées aux choses créées veulent exprimer que Dieu existe en elles et hors d'elles, qu'il les transcende et les pénètre, c'est-à-dire qu'il déborde et habite toute chose : la paume et le creux de sa main expriment la puissance de sa nature qui se dévoile. Le trône et l'escabeau montrent qu'il a prise sur les choses extérieures parce qu'il est à l'intérieur d'elles : il se trouve donc au-dedans d'elles et en même temps il les enveloppe et les enferme au-dedans de lui-même. Il se tient à l'intérieur et à l'extérieur de tout. Son infinitude ne peut être absente de nulle part, et rien ne peut se dérober à celui qui est l'infini. »

    St Hilaire de Poitiers (v.315-367), Itinéraire à Dieu, P.L. 10, 25-35, Traité de la Trinité, 1, 6, Trad. A. Hamman, in "Les chemins vers Dieu", Lettres chrétiennes n°11, Le Centurion / Grasset, Paris, 1967.

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    Photographie du télescope spatial Hubble - Source et crédit photo : HubbleSite