Lors de son Angélus de ce dimanche, le Pape a commenté comme d'habitude l'Évangile du jour, « le célèbre passage dans le récit de Saint-Matthieu dans lequel Simon, au nom des Douze, professe sa foi en Jésus comme le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus appelle Simon bienheureux pour sa foi, reconnaissant en elle un don spécial du Père, et Il dit : Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église. »
Il a insisté sur le sens de ce mot : « Pierre, qui dans la langue de Jésus se dit « Képhas », est une parole qui signifie « roc ». Dans la Bible, ce terme, « roc », se réfère à Dieu. Jésus l’attribue à Simon pas pour ses qualités ou ses mérites humains, mais sa foi sincère et ferme, qui lui vient d’en haut. Jésus sent dans son cœur une grande joie, parce qu’Il reconnait en Simon la main du Père, l’action de l’Esprit Saint. Il reconnait que Dieu le Père a donné à Simon une foi digne de confiance, sur laquelle Lui, Jésus, pourra construire son Église, c’est-à-dire sa communauté, c’est-à-dire nous tous ! »
Le Saint-Père a insisté sur la nouveauté introduite par la foi chrétienne, qui ne se base plus sur la généalogie, comme dans la tradition juive, mais sur une adhésion personnelle au Christ : « Jésus a dans son esprit la volonté de donner vie à son Église, un peuple fondé non plus sur la descendance, mais sur la foi, c’est-à-dire sur le rapport avec Lui-même, un rapport d’amour et de confiance. Notre rapport avec Jésus construit l’Église. Et donc pour commencer son Église Jésus a au besoin de trouver dans les disciples une foi solide, digne de confiance. »
Jésus nous appelle tous à construire l'Église, malgré nos imperfections
Et le Pape renvoie donc à notre position actuelle dans la construction de l'Église : « Si le Seigneur trouve dans notre cœur une foi, je ne dis pas "parfaite", mais "sincère", alors Il voit aussi en nous les pierres vivantes avec lesquelles construire sa communauté. De cette communauté, la pierre fondamentale est le Christ, pierre angulaire et unique. (...) Chaque baptisé est appelé à offrir à Jésus sa propre foi, pauvre mais sincère, pour qu’Il puisse continuer à construire son Église, aujourd’hui, dans toutes les parties du monde. »
« À notre époque les gens pensent que Jésus est un grand prophète, un maitre de sagesse, un modèle de justice. Et aussi aujourd’hui, Jésus demande à ses disciples, à nous tous : "Mais vous, qui dites-vous que je suis ?" Qu’est-ce que nous répondons ? Pensons-y. Mais surtout prions Dieu le Père, pour qu’Il nous donne la réponse. Et par l’intercession de la Vierge Marie, prions-le pour qu’Il nous donne la grâce de répondre, avec un cœur sincère, "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant !" C’est le vrai Credo ! Répétons-le tous ensemble ! », a conclu le Pape, invitant la foule à répéter cette parole avec lui.
Appel pour l'Ukraine
À l'issue de l'Angélus, le Pape a délivré un message pour l'Ukraine, qui célèbre les 23 ans de son indépendance dans un contexte de guerre civile. « Aujourd'hui mes pensées se dirigent particulièrement vers la terre aimée d'Ukraine, qui célèbre aujourd'hui sa fête nationale, à tous ses fils et filles, à leur soif de paix et de sérénité, menacés par une situation de tensions et de conflit qui ne s'apaise pas, générant tant de souffrance dans la population civile. Nous confions au Seigneur Jésus et à la Madonne cette entière Nation et nous prions ensemble surtout pour les victimes, leurs familles et tant qui souffrent. J'ai reçu une lettre d'un évêque, qui raconte toute cette douleur. Prions ensemble pour cette terre aimée, en ce jour de la fête nationale ! » Et le Saint-Père a récité, avec les fidèles rassemblés place Saint-Pierre, un "Je vous salue Marie" pour la paix en Ukraine.
Source : Radio Vatican.
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Michel-Richard Delalande (1657-1726) : Motet "Sacris solemnis" (S 74)
Orchestre de Chambre Jean-François Paillard - Chorale Stéphane Caillat
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Méditation : pour bien communier...
« Commencez le soir précédent à vous préparer à la sainte Communion par plusieurs aspirations et élancements d'amour, vous retirant un peu de meilleure heure afin de pouvoir aussi lever plus matin. Que si la nuit vous vous réveillez, remplissez soudain votre cœur et votre bouche de quelques paroles odorantes, par le moyen desquelles votre âme soit parfumée pour recevoir l’Époux, lequel, veillant pendant que vous dormez, se prépare à vous apporter mille grâces et faveurs, si de votre part vous êtes disposée à les recevoir. Le matin levez-vous avec grande joie, pour le bonheur que vous espérez, et vous étant confessée, allez avec grande confiance, mais aussi avec grande humilité, prendre cette viande céleste qui vous nourrit à l'immortalité. Et après que vous aurez dit les paroles sacrées : Seigneur, je ne suis pas digne (*), ne remuez plus votre tête ni vos lèvres, soit pour prier soit pour soupirer, mais ouvrant doucement et médiocrement votre bouche, et élevant votre tête autant qu'il faut pour donner commodité au prêtre de voir ce qu'il fait, recevez pleine de foi, d'espérance et de charité Celui lequel, auquel, par lequel et pour lequel vous croyez, espérez et aimez. Ô Philothée, imaginez-vous que comme l'abeille ayant recueilli sur les fleurs la rosée du ciel et le suc plus exquis de la terre, et l'ayant réduit en miel, le porte dans sa ruche, ainsi le prêtre ayant pris sur l'autel le Sauveur du monde, vrai Fils de Dieu, qui comme une rosée est descendu du Ciel, et vrai Fils de la Vierge, qui comme fleur est sorti de la terre de notre humanité, il le met en viande de suavité dedans votre bouche et dedans votre corps. L'ayant reçu, excitez votre cœur à venir faire hommage à ce Roi de salut ; traitez avec lui de vos affaires intérieures, considérez-le dedans vous, où il s'est mis pour votre bonheur ; enfin, faites-lui tout l'accueil qu'il vous sera possible, et comportez-vous en sorte que l'on connaisse en toutes vos actions que Dieu est avec vous. »
(*) Mt VIII, 8.
St François de Sales, Introduction à la vie dévote (Seconde partie, ch. XXI), in "Œuvres", nrf-Gallimard, 1969.Paolo Caliari, dit Véronèse (1528-1588) : Jésus et le centurion
(Musée National du Prado, Madrid) -
Dimanche 24 août 2014
21e Dimanche du Temps ordinaire
(Calendrier traditionnel : 11ème Dimanche après la Pentecôte)
Calendrier liturgique -
Vidéo - Irak : le chemin de croix de l'archevêque de Mossoul
"Nous supplions le monde de se presser !"
Des centaines de chrétiens se sont réfugiés dans le village de Soran au Kurdistan irakien pour échapper aux massacres des djihadistes de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL). L'évêque de Mossoul Mgr Mouche, lui aussi contraint de fuir, en appelle à la communauté internationale.
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Antiphona : Salve Regina
Ensemble Organum - Dir. Marcel Peres
(Album : "Le chant des Templiers") -
Méditation : "Supportez-vous les uns les autres" (Ga 6,2 ; Col 3,13)
« Dieu vous ordonne d'aimer le prochain tel qu'il est, et avec toutes ses faiblesses : et ce sont les faiblesses mêmes du prochain qui doivent être la matière de votre charité. Si les gens étaient sans défaut, qu'aurions-nous à en souffrir ? Et n'ayant rien à souffrir de personne, comment accomplirions-nous cette divine leçon de saint Paul : Supportez-vous les uns les autres (Ga 6,2 ; Col 3,13) ? Mais que cet homme ne se corrige-t-il pas ? De se corriger, c'est son affaire ; mais de le supporter, quoiqu'il ne se corrige pas, c'est la vôtre. Faites ce qui est pour vous du devoir de la charité, et du reste n'examinez point si les autres font ce qu'ils doivent, ou s'ils ne le font pas, puisque vous n'aurez point à en rendre compte. »
Louis Bourdaloue s.j. (1632-1704), Pensées diverses sur la charité du prochain, in "Œuvres de Bourdaloue" Tome V (Pensées - De la charité chrétienne et des amitiés humaines), Paris, Lefevre - Pourrat Frères, 1888. -
Samedi 23 août 2014
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Cristóbal de Morales (1500-1553) : Missa Benedicta est Regina caelorum - Sanctus
Orchestre de la Renaissance - Dir. Richard Cheetham
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Méditation - Prière : Consécration de la Famille au Coeur Immaculé de Marie
« Ô très sainte Vierge, Reine du Ciel et de la terre, Reine et Mère de la famille que Dieu s'est choisie sur la terre pour naître et habiter parmi nous, aimable Maîtresse de la Maison de Nazareth, soyez aussi la Reine et la Mère de cette famille et de chacun de ses membres présents et absents, actuels et futurs ! Soyez à jamais la Maîtresse de cette maison et de tous ses habitants !
Tous, nous vous proclamons notre Souveraine et notre Mère pour le temps et l'éternité ! Régnez pour faire régner sur nous l'adorable Cœur de Jésus ! De nouveau, nous nous donnons et consacrons à votre Cœur maternel, auquel nous remettons et abandonnons la direction de cette maison, le soin de nos âmes et de nos corps, la conduite de notre vie et de toutes nos affaires spirituelles et temporelles. Dirigez-nous, ô Vierge fidèle, dans la voie immaculée, dans la voie d'amour qui mène au Cœur divin ! Faites-nous demeurer avec vous dans son amour et dans son intimité ! Veillez à tout, dans votre infaillible sagesse ! Pourvoyez à tout, dans votre maternelle bonté et dans votre royale libéralité ! Remédiez à tous nos maux et à toutes nos fautes, dans votre grande miséricorde ! Redressez-nous dans nos écarts ! Soutenez-nous dans nos défaillances ! Fortifiez-nous dans nos faiblesses ! Consolez-nous dans nos peines ! Et faites qu'à l'heure de notre mort, votre tendre Cœur de bonne Mère, votre Cœur Immaculé, soit vraiment, pour nous, la porte du Ciel, du Ciel d'amour qu'est le Cœur de Jésus ! Nous vous en supplions par votre divine tendresse pour ce Cœur sacré et par l'amour dont il brûle pour vous ! Ainsi soit-il. »
+ Louis, Archevêque de Besançon, in "Allons à Marie - Manuel de la Garde d'Honneur du Cœur de Marie", Besançon, 1938.Source et crédit photo : Bannière de Notre-Dame des Victoires
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Vendredi 22 août 2014
Vierge Marie Reine
Cœur Immaculé de la Bse Vierge Marie
Calendrier liturgique -
Luttons contre Ebola !
Au soir de sa vie, Saint Jean de Dieu trouva la force surhumaine de se lever de son lit d’agonisant, pour détacher dans un jardin un malheureux qui se pendait. Ayant consacré son existence de soignant et de religieux aux plus désespérés, celui qui deviendra le saint patron des malades en hôpitaux et des infirmiers signifiait par ce geste ultime que la vie est le don le plus précieux. L’amour est la seule réponse à toute puissance du mal. Nous étions en 1550… En 2014, l’épidémie Ebola est identifiée par l’OMS comme » présentant le plus de défis depuis l’apparition de cette maladie ». Une panique mêlée d’un sentiment de malédiction secoue les populations affectées. De toute notre énergie, par la prière et les dons, soutenons les Frères de Jean de Dieu et toutes les équipes médicales qui luttent comme eux de façon particulièrement exposée. Le combat contre Ebola n’est pas seulement affaire lointaine ou question de chercheurs. Vaincre le fatalisme doit nous mobiliser tous. Saint Jean de Dieu, priez pour nous !
Mgr Bernard Podvin
Porte-parole des évêques de France
Source : Église catholique en France.
A lire : l'Ordre hospitalier de Saint Jean de Dieu appelle à l'aide.
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Le Pape François annonce le thème du Message pour la 48ème Journée mondiale de la Paix (1er janvier 2015)
Non plus esclaves, mais frères. Tel est le titre du Message pour la 48ème Journée mondiale de la Paix, la deuxième du Pape François.
L’on considère généralement l’esclavage comme un fait du passé ; mais cette plaie sociale est, au contraire, très présente de nos jours.
Le Message pour le 1er janvier 2014 a été consacré à la fraternité : "Fraternité, fondement et chemin pour la paix". Être tous des fils de Dieu est ce qui rend tous les êtres humains frères et sœurs avec une égale dignité.
L’esclavage porte un coup mortel à cette fraternité universelle et, par conséquent, à la paix. En effet, pour qu’il y ait la paix, il faut que l’être humain reconnaisse dans l’autre un frère qui a une égale dignité.
Le phénomène abominable de l’esclavage prend aujourd’hui dans le monde des formes multiples : le trafic des êtres humains, la traite des migrants et de la prostitution, le travail forcé, l’exploitation de l’homme par l’homme, la mentalité esclavagiste vis-à-vis des femmes et des enfants.
Et ces plaies font l’objet d’une honteuse spéculation de la part d’individus et de groupes qui profitent des nombreux conflits en cours dans le monde actuel, de la crise économique et de la corruption.
L’esclavage est une terrible plaie ouverte dans le corps de la société contemporaine ; c’est une très grave blessure dans la chair du Christ !
Afin de contrecarrer efficacement ce phénomène, il faut avant tout reconnaitre l’inviolable dignité de chaque personne humaine et affirmer en même temps avec force la fraternité - qui comporte l’exigence de surmonter l’inégalité selon laquelle un homme peut assujettir un autre homme – et promouvoir un engagement de proximité et de gratuité pour un chemin de libération et d’inclusion de tous.
L’objectif est la construction d’une civilisation basée sur l’égale dignité de tous les êtres humains, sans aucune discrimination ; ce qui requiert l’engagement du monde de l’information, de l’éducation et de la culture pour une société renouvelée et fondée sur la liberté, la justice et la paix.
La Journée mondiale de la Paix a été voulue par Paul VI et est célébrée le 1er janvier de chaque année. Le Message du Pape est envoyé aux chancelleries du monde entier et marque en même temps l’orientation diplomatique du Saint-Siège au seuil d’une nouvelle année.
Communiqué du Conseil Pontifical Justice et Paix
Sources : Radio Vatican - Site internet du Vatican.
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Salve, sancta Parens
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Méditation : marcher avec Jésus, "toujours mieux"
« [...] Jésus aime singulièrement une âme, quels que soient ses antécédents, qui un jour vient à Lui, se remet, se confie à tout jamais à Lui, et qui, ensuite, sans jamais s'en départir, marche avec Lui ; alors, elle n'a qu'un but : Le regarder sans se distraire, pour L'imiter, faire servir tout pour L'aimer, même ses chutes, qui ne l'abattent pas mais lui servent de leçons et de nouveaux stimulants. Jamais de repos ; sa devise : toujours mieux. Pas de découragement, s'animer des obstacles et ne pas les grossir mais plutôt les diminuer après les avoir confiés à Jésus. Puis viendra le désir de l'union intime et cette âme fidèle vivra avec son Bien-Aimé ; chaque minute, chaque seconde se passera avec Lui, elle Lui parlera sans cesse, elle ne Le quittera plus de vue. »
Mère Marie Cronier (fondatrice de l'abbaye de Dourgne), Doctrine monastique, citée par Dom Gérard, in "Benedictus Tome III - Lettres aux oblats" (n°27), Éditions Sainte-Madeleine, Le Barroux, 2011. -
Jeudi 21 août 2014
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Audience Générale de ce mercredi 20 août 2014
Deux jours après son retour de Corée, le Pape François est revenu sur son voyage au cours de l'audience générale dans la salle Paul VI du Vatican. "J'ai pu visiter une Église jeune et dynamique fondée sur les témoignages des martyrs et animée de l'esprit missionnaire" s'est-il réjoui. Ce voyage apostolique, a t-il souligné, peut se résumer en trois mots : mémoire, espérance et témoignage.
La république de Corée est un pays qui a connu un rapide développement économique. Ses habitants sont des grands travailleurs, disciplinés, et doivent maintenir la force héréditaire de leurs anciens a t-il relevé. Dans ce contexte, l’Église est gardienne de la mémoire et de l'espérance a expliqué le Pape : elle est une famille spirituelle au sein de laquelle les adultes transmettent la flamme de la foi aux plus jeunes, reçue des anciens, la mémoire des témoins du passé devient nouveau témoignage pour aujourd'hui et espérance pour l'avenir.
L'exemple des laïcs coréens
C'est dans cette perspective qu'il faut lire les deux évènements principaux de ce voyage a poursuivi le Pape : la béatification des 124 martyrs et la rencontre avec les jeunes asiatiques. "Ces deux évènements ont été le signe qu’il y a quelqu’un, Jésus Christ, pour lequel il vaut la peine de donner sa vie" a t-il précisé. François est revenu aussi sur le dynamisme des laïcs qu'il a également rencontrés lors de ce voyage apostolique, rappelant que la communauté chrétienne en Corée ne fut pas fondée par des missionnaires mais justement par des jeunes fascinés par l’Évangile, de retour de Chine.
"Le Christ n’abolit pas les cultures, il prend ce qui est bon et le porte à son accomplissement" a encore souligné le Pape pour revenir sur la richesse de ce voyage sur une terre encore divisée. "Avec la foi dans l'amour du Christ nous avons prié, et nous prions encore aujourd'hui afin que tous les fils de la terre coréenne qui pâtissent des conséquences des guerres et des divisions puissent accomplir un chemin de fraternité et de réconciliation." a conclu le Saint-Père.
Le Pape, en saluant les pèlerins, les a invités à s'unir à la prière de toute l’Église pour ces communautés d’Asie, ainsi que pour tous les chrétiens persécutés dans le monde, particulièrement en Irak. Le Saint-Père a enfin remercié les fidèles pour leurs nombreuses marques d'affection et pour leurs prières à l'occasion du décès de trois membres de sa famille dans un accident de voiture en Argentine.
Source : Radio Vatican.
Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.
Résumé en français :
« Je rends grâce au Seigneur pour le voyage apostolique que je viens d’accomplir en Corée. L’Église est gardienne de la mémoire et de l’espérance. La béatification de 124 martyrs ainsi que la rencontre avec les jeunes ont été le signe qu’il y a quelqu’un, Jésus Christ, pour lequel il vaut la peine de donner sa vie. L’Église en Corée est née, non pas de missions envoyées de l’extérieur, mais de l’attrait pour l’Évangile, de l’engagement missionnaire et du martyre de fidèles laïcs. Le Christ n’abolit pas les cultures, il prend ce qui est bon et le porte à son accomplissement. Formant une grande famille objet de violentes persécutions, les chrétiens prirent comme modèle la première communauté de Jérusalem, pratiquant l’amour fraternel qui dépasse toute différence sociale. A leur suite, j’ai invité les chrétiens d’aujourd’hui à être généreux avec les plus pauvres et les exclus. »
« Je vous salue bien cordialement chers amis de langue française. A l’occasion de votre pèlerinage à Rome, je vous invite à vous unir à la prière de toute l’Église pour ces communautés d’Asie que je viens de visiter, ainsi que pour tous les chrétiens persécutés dans le monde, particulièrement en Irak. Que Dieu vous bénisse ! »
Source : site internet du Vatican. -
François Adrien Boieldieu (1775-1834) : Concerto pour harpe et orchestre en ut majeur - 1er mvt
Israël Philharmonic Orchestra, Dir. Zubin Mehta
Julia Rovinsky, harpe
(Concert à Tel Aviv le 17 nov. 2006) -
Méditation avec St Bernard : "Le nom de la Vierge était Marie..."
« Nous dirons quelques mots sur ce nom dont la signification désigne l'étoile de la mer et qui convient tout à fait à la Vierge Mère. En effet, elle est comparée très justement à un astre ; car, de même qu'un astre envoie son rayon sans aucune altération de lui-même, de même la Vierge a enfanté son fils en gardant sa virginité. Le rayon n'enlève rien à la clarté de l'astre qui l'émet ; de même la naissance de son fils n'a rien diminué de l'intégrité de la Vierge. Elle est cette noble étoile de Jacob, dont les rayons illuminent le monde entier, dont la splendeur brille dans les cieux et pénètre les enfers ; elle illumine le monde et échauffe les âmes bien plus que les corps, elle enflamme les vertus et consume les vices. c'est une étoile lumineuse, dis-je, et très belle, placée nécessairement au-dessus de cette mer vaste et spacieuse ; elle brille par ses mérites et éclaire par ses exemples. Ô toi qui te vois ballotté dans le courant de ce siècle au milieu des orages et des tempêtes plus périlleusement que si tu marchais sur terre, ne détourne pas les yeux de l'éclat de cet astre si tu ne veux pas être accablé par les tempêtes. Si les vents de la tentation s'élèvent, si tu rencontres les écueils des tribulations, regarde l'étoile, invoque Marie. Si tu es submergé par l'orgueil, l'ambition, la trahison et l'envie, regarde l'étoile, invoque Marie. Si la colère, l'avarice ou les concupiscences de la chair secouent le navire de ton esprit, regarde Marie. Si, accablé par l'énormité de tes crimes, confus de la laideur de ta conscience, effrayé par l'horreur du jugement, tu commences à t'enfoncer dans le gouffre de la tristesse, dans l'abîme du désespoir, pense à Marie. Dans les dangers, dans les difficultés, dans les perplexités, pense à Marie, invoque Marie. Que ce nom ne s'éloigne pas de tes lèvres, ni de ton cœur ; mais, pour obtenir ce que tu implores par son suffrage, n'oublie pas les exemples de sa vie. En suivant Marie, on ne dévie pas ; en la priant, on ne saurait désespérer ; en pensant à elle, on ne se trompe pas. Si elle te tient par la main, tu ne tomberas pas ; si elle te protège, tu ne craindras pas ; si elle te guide, tu ne connaîtras pas la fatigue ; et si elle t'est favorable, tu es sûr d'arriver. Et ainsi tu comprendras par ta propre expérience combien cette parole est juste : Le nom de la Vierge était Marie... »
St Bernard, IIe Homélie "Super Missus Est" (c. 61-71. Luc I, 26-27 - 17), in "Saint Bernard", Œuvres traduites et préfacées par M.-M. Davy, Tome II, Coll. "Les maîtres de la spiritualité chrétienne", Aubier, Éditions Montaigne, Paris, 1945.
Autre traduction en ligne à l'Abbaye Saint-Benoît. -
Mercredi 20 août 2014
St Bernard, abbé et docteur de l’Église
Apparition de la Vierge à Saint Bernard (détail), Filippino Lippi (v.1486)
(Badia Fiorentina, Florence, Italie)