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  • Messe du Pape François pour les personnes âgées, place Saint-Pierre

    Livret de la célébration (format pdf)

    Ce matin s'est déroulée Place St Pierre un rassemblement du troisième âge sous les auspices du Conseil pontifical pour la famille (La vie longue est une bénédiction). Une heure plus tard, le Saint-Père s'est joint à l'assemblée pour dialoguer avec ces personnes du troisième âge venues du monde entier. Et à 10h30 il a célébré la Messe et prononcé l'homélie dont voici les passages saillants :
    La première lecture, a-t-il dit, "évoque le quatrième commandement : Honore ton père et ta mère, afin d’avoir longue vie sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu. Il n’y a pas d’avenir pour le peuple sans cette rencontre entre les générations, sans que les enfants reçoivent avec reconnaissance le témoignage de la vie des parents. Et dans cette reconnaissance envers qui a transmis la vie, il y a aussi la reconnaissance pour le Père céleste. Il y a parfois des jeunes qui, pour des raisons historiques et culturelles complexes, ont plus fortement besoin de se rendre autonomes de leurs parents... Mais, si la rencontre n’est pas ensuite rétablie, si un équilibre entre les générations, nouveau et fécond, n’est pas retrouvé, il s’en suit un grave appauvrissement pour le peuple, et la liberté qui prédomine dans la société est une fausse liberté qui, presque toujours, se transforme en autoritarisme... Si Jésus n’a pas aboli la loi de la famille et du passage entre générations, Il l’a portée à son accomplissement. Le Seigneur a formé une famille nouvelle, dans laquelle la relation avec Lui et l’accomplissement de la volonté du Père prévalent sur les liens du sang. Mais l’amour pour Jésus et pour le Père mène à son accomplissement l’amour pour les parents, pour les frères, pour les grand-parents, il renouvelle les relations familiales avec la sève de l’Évangile".
    La jeune Marie a écouté la sagesse d’Élisabeth et de Zacharie qui, s'ils n’étaient pas experts en maternité et paternité, "étaient experts de la foi, experts de Dieu, experts de l'espérance qui vient de Lui. C’est de cela dont le monde a besoin, de tout temps. Marie a su écouter ces parents âgés et pleins d’étonnements, elle a mis à profit leur sagesse, et celle-ci a été précieuse pour elle, sur son chemin de femme, d’épouse et de mère... Marie nous montre la voie de la rencontre entre les jeunes et les anciens. L’avenir d’un peuple a nécessairement besoin de cette rencontre. Les jeunes apportent la force nécessaire pour faire fonctionner la société, et les anciens la renforcent par la mémoire et la sagesse".

    A l'issue de la Messe, le Pape a récité l'Angélus. Après avoir de nouveau salué les personnes âgées venues des diverses parties du monde pour cet événement, il s'est adressé aux participants au congrès organisé pour le trentième anniversaire du chœur diocésain de Rome. Il a ensuite rappelé que s'est déroulée hier à Madrid (Espagne) la béatification de Mgr Alvaro del Portillo, qui "a offert un témoignage chrétien et sacerdotal exemplaire en mesure de susciter de nombreuses adhésions à Jésus et à l’Évangile". Rappelant pour conclure l'ouverture prochaine de l'assemblée synodale sur la famille, il a recommandé aux fidèles de prier pour cet événement ecclésial d'importance en le confiant à l'intercession de Marie, Salus Populi Romani.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 29.9.14).

    Texte intégral de l'homélie en français sur Zenit.org

    Texte intégral de l’Angélus en français sur Zenit.org

    Texte intégral de l'homélie en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape François rencontre les personnes âgées et les grands-parents du monde

    La "bénédiction de la longue vie" : une journée spéciale consacrée au troisième âge, aux grands-parents. Ils étaient plusieurs dizaines de milliers ce dimanche matin Place Saint-Pierre, entourés aussi de nombreux enfants, leurs petits-enfants, en présence du Pape François et de Benoît XVI, pape émérite, invité pour l’occasion. Le Pape François l’a remercié de sa présence, en déclarant : « Je l’ai dit déjà tant de fois que je suis heureux que vous soyez ici tout près, que vous habitiez au Vatican, car c’est comme d’avoir à la maison le grand-père rempli de sagesse, merci ». Benoît XVI, au premier rang, a joint les mains et les a tendues vers François qui remerciait alors l’assemblée d’être venue si nombreuse à cette fête des grands-parents et des personnes âgées.

    Quelques mots ont alors été prononcés par le président du Conseil Pontifical pour la famille. Mgr Paglia a notamment rendu lui aussi hommage à Benoît XVI « premier entre tous les grands-pères », soulignant ensuite que la vieillesse est souvent vécue comme un naufrage et la fragilité comme une condamnation. Il a aussi rappelé combien l’actrice italienne Anna Magnani était orgueilleuse de ses rides, elle qui disait « je les ai gagnées une par une ».

    C’est ensuite un couple réfugié du Kurdistan irakien qui a témoigné des souffrances de son peuple. Mubarak et Aneesa, 74 et 68 ans, mariés depuis 51 ans, et parents de 10 enfants, ont déjà 12 petits-enfants. Le Pape, après leur témoignage poignant, a pris la parole pour s’adresser à eux. « La violence sur les personnes âgées est inhumaine, comme celle exercée sur les enfants, mais Dieu ne vous abandonne pas, il est avec vous, avec son aide vous êtes et continuerez d’être la mémoire de votre peuple et aussi pour nous », a déclaré François. « Ils seront une mémoire, a ajouté le Pape, pour la grande famille de l’Église, remercions ces frères pour leur témoignage dans la foi ». « Les personnes âgées ont une grande responsabilité dans la vie des familles et des communautés : celle de partager la sagesse, et la même foi », a ajouté le Pape, « et dans ces pays où la persécution religieuse a été cruelle, je pense notamment à l’Albanie où j’étais dimanche dernier, ce sont les grands-parents qui ont baptisés les enfants clandestinement, et ont transmis la foi. Ils ont été courageux face à la persécution et ils ont sauvé la foi dans ce pays ».

    Élargissant alors son propos, le Pape François a tenu à souligner que « les grands-parents n’ont pas toujours un logis, et que donc s’ils doivent rejoindre des maisons pour personnes âgés, que ce soient vraiment  des maisons et non pas des prisons, et que ces structures soient vraiment conçues pour les personnes âgées et non pas dans l’intérêt de quelque autre personne. Et que soient bannies ces institutions où les personnes âgées vivent cachées et oubliées ». « Je me sens proche de ces personnes âgées qui vivent dans des maisons de retraite et je pense à eux avec affection ainsi qu’à tous ceux qui prennent soin d’eux ».

    « Si souvent, a déclaré encore le Pape François, les personnes âgées sont abandonnées, une attitude qui ressemble à une véritable euthanasie, comme l’on met de côté aussi les enfants, ou les jeunes parce qu’ils n’ont pas de travail. Et l’on met de côté les personnes âgées sous le prétexte de maintenir en équilibre un système économique au centre duquel trône le dieu argent : nous sommes tous appelés à lutter contre cette culture empoisonnée du rebus, les chrétiens avec tous les hommes de bonne volonté, sont appelés à construire une société plus humaine, patiente et qui n’exclut personne ».

    Le Pape devait insister ensuite sur l’importance du rapport entre les générations, « même si pour des raisons historiques et culturelles complexes, les jeunes ressentent actuellement un besoin plus fort d’être autonomes, de se libérer de l’héritage de la génération précédente. » « Mais si l’on ne retrouve pas un nouvel équilibre entre les générations, a précisé le Pape, un équilibre fécond, on court le risque d’un grave appauvrissement pour le peuple, et la liberté qui prédomine dans la société n’est qu’une fausse liberté qui pratiquement toujours se transforme en autoritarisme ». « Jésus n’a pas aboli la loi de la famille et du passage entre les générations, mais il l’a réalisée pleinement ».

    Pour illustrer son propos, le Pape François a cité le passage de l’Évangile où Marie rend visite à Élisabeth, enceinte à un âge avancé, pour expliquer combien la sagesse d’Élisabeth « a enrichi la jeune âme » de Marie.  « La jeune Marie, a commenté le Pape, écoutait, et gardait tout cela dans son cœur. La sagesse d’Élisabeth et de Zacharie a enrichi Marie, même s’ils n’étaient pas des experts en maternité ou paternité, puisque pour eux c’était la première fois, mais ils étaient des experts de la foi,  des experts de Dieu, de cette espérance qui vient de Lui. Voilà ce dont le monde a besoin, à toutes les époques. Marie a su écouter ces parents âgés et remplis de stupeur, elle a su recevoir leur sagesse, et cette sagesse fut précieuse pour elle, dans son parcours de femme, d’épouse et de mère ». « Marie nous montre, a conclu le Pape François, le chemin de la rencontre entre les jeunes et les personnes âgées », et le « futur d’un peuple ne peut se faire sans cette rencontre ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Saint-Père en italien sur le site internet du Vatican.

  • J.-S. Bach : Partita N° 1 en si mineur pour violon seul BWV 1002 ('Allemande')

    Henryk Szeryng, violon (1954)

  • Méditation : l'adoration eucharistique

    « Adorer le Dieu de Jésus Christ, qui s'est fait pain rompu par amour, est le remède le plus valable et radical contre les idolâtries d'hier et d'aujourd'hui. S'agenouiller devant l'Eucharistie est une profession de liberté : celui qui s'incline devant Jésus ne peut et ne doit se prosterner devant aucun pouvoir terrestre, aussi fort soit-il. Nous les chrétiens nous ne nous agenouillons que devant Dieu, devant le Très Saint Sacrement, parce qu'en lui nous savons et nous croyons qu'est présent le seul Dieu véritable, qui a créé le monde et l'a tant aimé au point de lui donner son Fils unique (cf. Jn 3, 16). Nous nous prosternons devant un Dieu qui s'est d'abord penché vers l'homme, comme un Bon Samaritain, pour le secourir et lui redonner vie, et il s'est agenouillé devant nous pour laver nos pieds sales. Adorer le Corps du Christ veut dire croire que là, dans ce morceau de pain, se trouve réellement le Christ, qui donne son vrai sens à la vie, à l'univers immense comme à la plus petite créature, à toute l'histoire humaine comme à l'existence la plus courte. L'adoration est une prière qui prolonge la célébration et la communion eucharistique et dans laquelle l'âme continue à se nourrir : elle se nourrit d'amour, de vérité, de paix ; elle se nourrit d'espérance, parce que Celui devant lequel nous nous prosternons ne nous juge pas, ne nous écrase pas, mais nous libère et nous transforme. »

    Benoît XVI, extrait de l'homélie de la Fête Dieu, 22 mai 2008.

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  • Le Pape François rencontre les personnes âgées et les grands-parents du monde

    Pape,François,rencontre,personnes âgées,grands-parents,monde,bénédiction,longue vie,messe,homélie,28 septembre

    Programme de la journée :

    07h30 : ouverture de la place
    08h30 : réflexions et témoignages
    09h30 : rencontre et dialogue avec le Pape François
    10h30 : Sainte Messe présidée par le Saint-Père
    12h00 : Angélus

    L’intégralité de cet événement est retransmise en mondovision, en direct radio-tv et en streaming.

    Conseil Pontifical pour la Famille.

  • Dimanche 28 septembre 2014

    26e Dimanche du Temps ordinaire

    (Calendrier traditionnel : 16ème Dimanche après la Pentecôte)

    Calendrier liturgique

  • Le Pape François célébre les 200 ans du rétablissement des jésuites à l'église du Gesù

    À l'occasion du bicentenaire du rétablissement de la Compagnie de Jésus par Pie VII (1814), le Pape François célèbre ce samedi soir l'office des Vêpres et le Te Deum à l'église romaine du Gesù (à 17h00).

    Vous pourrez suivre la célébration en direct avec commentaires en français, à partir de 16h50, sur le player vidéo de Radio Vatican à l’adresse www.radiovaticana.va.

    A lire : La restauration canonique de la Compagnie de Jésus (1801-1814).

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    Lors de son homélie, le Saint-Père est revenu sur la riche histoire de la Compagnie de Jésus et les nombreuses tribulations qu’elle a connu puisqu’elle fut interdite pendant près de 40 ans. « Dans les temps difficiles, il n’est pas facile d’aller de l’avant, mais la Compagnie et son supérieur général de l’époque le Père Ricci (jusqu’en 1873) surent ne pas se laisser brider par le découragement et les persécutions. « La Compagnie a vécu l’humiliation avec le Christ humilié et a obéi » a rappelé le Pape. « On ne se sauve jamais des conflit avec la ruse et les stratagèmes pour résister » a-t-il expliqué, en soulignant que cette épreuve fut celle d’un discernement de la volonté de Dieu. « Seul le discernement nous sauve des écueils que sont l’égoïsme, la mondanité, la perte de notre horizon, de notre espérance » a-t-il rappelé.

    Garder l’espérance dans le Seigneur qui sauve

    En relisant l’histoire des jésuites, il a insisté sur l’importance de se considérer pécheur plutôt que celle de la victime face au bourreau.

    Ainsi, malgré les temps difficiles, la Compagnie de Jésus a su rester fidèle à sa vocation initiale, pour la « plus grande gloire de Dieu », maintenant vivant « l’esprit d’union, d’obéissance, de patience, de simplicité évangélique et de véritable amitié avec Dieu »

    Le Pape a enfin expliqué que « le navire de la Compagnie a tangué sur les flots », tout comme la barque de Pierre peut le faire aujourd’hui. C’est pour cela que les jésuites, comme tous les chrétiens et le Pape lui-même, a souligné le Saint-Père, ne doivent pas hésiter à ramer, même à contre-courant, en gardant toujours l’espérance dans le Seigneur qui sauve.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie en italien sur le site internet du Vatican.

  • J.-S. Bach : Magnificat BWV 243a

    Choeur et Orchestre Baroque d'Amsterdam - Dir. Ton Koopman

  • Lettre de Mgr Aillet aux catholiques du diocèse au sujet de la Manif Pour Tous du 5 octobre 2014

     Lettre,Mgr Aillet,catholiques,diocèse,Manif Pour Tous,5 octobre 2014Le 5 octobre prochain, « la Manif pour tous », qui s’est constituée désormais en association, appelle les français à descendre à nouveau dans la rue, à Paris et à Bordeaux, pour faire entendre leur opposition à la Procréation médicalement assistée (PMA) et à la Gestation pour autrui (GPA). Ces rassemblements se situent dans l’exact prolongement des grandes manifestations de l’année 2013 contre la loi Taubira, en en soulignant les conséquences directes pour la dignité de l’enfant.

     

      Chers diocésains,

                    Le 5 octobre prochain, « la Manif pour tous », qui s’est constituée désormais en association, appelle les français à descendre à nouveau dans la rue, à Paris et à Bordeaux, pour faire entendre leur opposition à la Procréation médicalement assistée (PMA) et à la Gestation pour autrui (GPA). Ces rassemblements se situent dans l’exact prolongement des grandes manifestations de l’année 2013 contre la loi Taubira, en en soulignant les conséquences directes pour la dignité de l’enfant.

                    Au risque de paraître insistant sur ces questions sociétales, je ne peux qu’encourager tous ceux parmi les fidèles du diocèse qui le jugeront opportun, en pleine liberté et en conscience, à répondre favorablement à cette invitation à se mobiliser.

                    Je sais bien que les prises de parole de nombreux évêques en 2013 pour s’opposer au projet de loi Taubira et encourager les fidèles de leurs diocèses à faire entendre leur voix, n’ont pas toujours été bien reçues et qu’on les a même parfois accusé d’homophobie ou de division. Pour qui a participé à ces manifestations, ces accusations ne sont pas recevables : seule une forme de désinformation a pu rendre compte de ces rassemblements de manière aussi caricaturale. Loin de se situer sur le registre passionnel de la haine et de la condamnation, ces manifestants de tous âges et de toutes conditions, par-delà leurs appartenances religieuses ou politiques, n’ont jamais versé dans le jugement ou l’exclusion mais ont exprimé la voix du bon sens et de la raison de manière pacifique et respectueuse des personnes. Leur objectif était de rappeler que le Bien commun, qui doit profiter à tous, à commencer par les plus faibles et plus fragiles, exige premièrement la protection de l’enfant qui a droit à naître d’un père et d’une mère et ne saurait jamais être considéré comme une simple marchandise.

    Quels que soient les moyens choisis pour « se manifester » et du moment que ce soit toujours dans le respect des personnes et sans condamner quiconque, l’essentiel est d’avoir une conscience claire des graves conséquences qu’une telle législation induirait de manière durable dans notre société.

                    Si la loi Taubira dite « du mariage pour tous » a finalement été approuvée par le Parlement et promulguée par le Gouvernement, je rappelle que devant l’ampleur des manifestations de 2013, la majorité actuelle, qui n’en a manifestement rien gagné dans l’opinion publique, a dû reculer précisément sur la PMA et la GPA. Des voix autorisées, dont celle de madame Taubira, ont même juré leurs grands dieux devant la Nation, que jamais la GPA ne serait légalisée ! Le Conseil constitutionnel, par décision du 17 mai 2013 a même clairement affirmé que le fait de se rendre à l’étranger pour recourir à la PMA ou à la GPA en fraude à la loi française, pour demander ensuite l’adoption en France, constituait un détournement de la loi et « qu’il appartient aux juridictions compétentes d’empêcher, de priver d’effet et, le cas échéant, de réprimer de telles pratiques ».

                    Les événements dramatiques qui ensanglantent aujourd’hui le Moyen Orient et exposent à la barbarie de « l’État islamique », non seulement les chrétiens et autres minorités religieuses en Irak ou en Syrie, mais encore les ressortissants français partout dans le monde, sont légitimement passés sur le devant de la scène médiatique. Pendant ce temps, dans l’indifférence générale, la Cour de Cassation, appelée à se prononcer le 23 septembre sur une PMA réalisée par une femme à l’étranger,  a considéré que cela ne constituait pas un obstacle à l’adoption de l’enfant par sa compagne. Autrement dit, en contradiction formelle avec la loi, il pourrait être admis de « fabriquer » un enfant en le privant délibérément de père pour le rendre adoptable en France par un couple de lesbiennes.

    C’est le concept même d’adoption qui se voit profondément modifié : là où l’adoption consiste à donner une famille à un enfant que les malheurs de la vie ont rendu orphelin, il s’agit ici pour un couple de femmes de mettre au monde un enfant, en le privant délibérément de père, afin de le rendre adoptable ! Qui ne s’accorderait sur le caractère pernicieux, voire machiavélique, d’une telle manœuvre ? Et qui pourrait empêcher, au nom de l’égalité hommes-femmes, de concéder à des couples d’hommes le droit de recourir à la GPA pour obtenir un enfant en le privant délibérément de mère, afin de le rendre adoptable ? C’est la dignité de l’enfant qui est gravement blessée, et celle de la femme, au nom de la marchandisation du corps.

                    Le sujet est assez grave pour que je me prononce encore une fois sur cette question. Comme nous y exhortait le Pape François dans sa lettre apostolique « La joie de l’Évangile », nous devons prendre soin de la fragilité, ajoutant : « Fréquemment, pour ridiculiser allègrement la défense que l’Église fait des enfants à naître, on fait en sorte de présenter sa position comme quelque chose d’idéologique, d’obscurantiste et de conservateur. Et pourtant cette défense de la vie à naître est intimement liée à la défense de tous les droits humains. Elle suppose la conviction qu’un être humain est toujours sacré et inviolable, dans n’importe quelle situation et en toute phase de son développement. Il est une fin en soi, et jamais un moyen pour résoudre d’autres difficultés. Si cette conviction disparaît, il ne reste plus de fondements solides et permanents pour la défense des droits humains, qui seraient toujours sujets aux convenances contingentes des puissants du moment » (n. 213).

                    Il ne m’appartient pas évidemment de donner des consignes à quiconque, mais je me sens pressé, au nom de la dignité de la personne humaine dont l’Église se fait toujours le porte-voix, d’alerter les consciences sur la « rupture de civilisation » qui est ainsi en marche.

                    La prière et le jeûne restant les armes les plus efficaces, je ne saurais trop encourager les fidèles du diocèse à en user sans modération pour accompagner les actions qu’ils voudront bien entreprendre pour l’intérêt supérieur de l’enfant.

                    Avec mes sentiments dévoués dans le Christ et Son Église.

    + Marc Aillet

    Évêque de Bayonne, Lescar et Oloron

    Télécharger la lettre en cliquant sur le lien ci-dessous :

    Source : Diocèse Bayonne Lescar Oloron.

  • Béatification à Madrid de Mgr Alvaro del Portillo (Madrid, 1914 - Rome, 1994)

    Béatification,Madrid,Mgr,Alvaro del Portillo,Madrid,1914,Rome,1994,premier,successeur,St Josémaria,Opus Dei

    Premier successeur de St Josémaria à la tête de l'Opus Dei

    Sa vie, vidéos, dévotion et intercession, nouvelles, initiatives, enseignement, documents... sur le site de l'Opus Dei.
    Le site Internet ouvert pour la béatification.

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    A l'occasion de la béatification d'Alvaro del Portillo (1914-1994), successeur de St Josemaría à la tête de la Prélature de l'Opus Dei, le Pape a rédigé un message (26 juin), lu au cours de la Messe présidée par le Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints. Reprenant les trois paroles favorites du nouveau bienheureux qui, a-t-il dit, traduisent sa vie intérieure, le Saint-Père a affirmé qu'Alvaro del Portillo "était bien conscient des nombreux dons que Dieu lui avait concédés. Et s'il remerciait Dieu pour cette manifestation d'amour paternel, il ne s'arrêta pas là. La reconnaissance de l'amour du Seigneur réveilla dans son cœur le désir de le suivre avec une plus grande dévotion et générosité, et à vivre une vie d'humble service aux autres. Son amour pour l’Église, épouse du Christ, était particulièrement remarquable, et il la servit avec un cœur dépouillé d'intérêt mondain, loin de la discorde, accueillant pour tous et cherchant toujours le bon chez les autres, ce qui unit, ce qui construit. Il confessait qu'il se retrouvait souvent devant Dieu les mains vides, incapable de répondre à tant de générosité. Mais la confession de la pauvreté humaine n'est pas le fruit du désespoir... C'est s'ouvrir à sa miséricorde, à son amour... qui n'humilie pas, ni ne jette dans l'abîme de la faute, mais qui...nous fait sortir de notre prostration et nous fait marcher plus décidés et joyeux. Le Serviteur de Dieu Alvaro connaissait bien notre besoin de miséricorde divine et il dépensa beaucoup d'énergie pour encourager les personnes avec lesquelles il entrait en contact, à s'approcher du sacrement de la confession, sacrement de la joie. Aide-moi davantage, demandait-il auissi. Le Seigneur ne nous abandonne jamais... Sa grâce ne nous fait jamais défaut, et avec son aide, nous pouvons apporter son nom au monde entier. Dans le cœur du nouveau bienheureux battait le désir de porter la Bonne nouvelle à tous les cœurs. Il parcourut ainsi de nombreux pays, donnant naissance à des projets d'évangélisation, sans crainte des difficultés, mû par son amour de Dieu et de ses frères... La première condition pour leur annoncer le Christ est de les aimer, parce que le Christ les aimait déjà avant. Il faut sortir de nos égoïsmes et de notre confort et aller à la rencontre de nos frères. C'est là que le Seigneur nous attend. Nous ne pouvons pas garder la foi pour nous-mêmes, c'est un don que nous avons reçu pour le donner et le partager avec les autres. Le bienheureux Alvaro del Portillo nous envoie un message très clair. Il nous dit de nous en remettre au Seigneur, qu'il est notre frère, notre ami, qui jamais ne nous abandonne et qui est toujours à notre côté. Il nous encourage à ne pas avoir peur d'aller à contre-courant et de souffrir pour annoncer l’Évangile. Il nous enseigne enfin que dans la simplicité et le quotidien de notre vie nous pouvons trouver un chemin sûr de sainteté".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 29.9.14).

  • Méditation : la simplicité, une grâce à demander...

    « Notre Seigneur nous fait connaître combien la simplicité lui est agréable par ces paroles qu'il adresse à Dieu son Père : Confiteor tibi, Pater, quia abscondisti haec sapientibus et prudentibus, et revelasti ea parvulis (Mt 11, 25). Je reconnais, mon Père, et je vous en remercie, que la doctrine que j'ai apprise de vous, et que je répands parmi les hommes, n'est connue que des petits et des simples, et que vous permettez que les sages et les prudents du monde ne l'entendent pas, et que le sens et l'esprit de cette divine doctrine leur soit cachée. [...]
    Or pour bien connaître l'excellence de cette vertu, il faut savoir qu'elle nous approche de Dieu, et qu'elle nous rend semblables à Dieu, dans la conformité qu'elle nous fait avoir avec lui, en tant qu'il est un être très simple, et qu'il a une essence très pure qui n'admet aucune composition ; si bien que ce que Dieu est par son essence, c'est cela même que nous devons tâcher d'être par vertu, autant que notre faiblesse et misère en est capable. Il faut avoir un cœur simple, un esprit simple, une intention simple, une opération simple ; parler simplement, agir bonnement, sans user d'aucun déguisement ni artifice, ne regardant que Dieu, auquel seul nous désirons plaire. [...]
    Or je vous demande, mes Frères, si cette vertu de simplicité n'est pas belle et désirable ? Et s'il n'est pas juste et raisonnable de se garder avec grand soin de tous ces déguisements et artifices de paroles et d'actions ? Mais pour l'acquérir il la faut pratiquer, et ce sera par les fréquents actes de la vertu de simplicité que nous deviendrons vraiment simples, avec le secours de la grâce de Dieu, que nous devons souvent lui demander. »

    St Vincent de Paul, in Louis Abelly, "Vie de S. Vincent de Paul", Tome IV, Livre III ch. XXXIV, Nouvelle édition, Paris, 1823 / "Conférences, Discours, Exhortations et Fragments divers de Saint Vincent de Paul", XXXV. Conférence sur la simplicité (Abelly t. II), in "Collection intégrale et universelle des orateurs chrétiens", Deuxième série, publié par Jacques-Paul Migne, 1805 (Google Books).

    NB : Du même et sur le même sujet, voir également la méditation proposée le 19 juillet 2014.

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    Tiffany Glass & Decorating Company (v.1890)
    (Source et crédit photo)

  • Samedi 27 septembre 2014

    Calendrier liturgique

  • Programme du Pape François en octobre

    Calendrier des célébrations présidées par le Pape François en octobre :

    Samedi 04 : Place St Pierre à 18h00, veillée de prière en préparation du Synode des évêques.

    Dimanche 05 : Basilique vaticane à 10h00, Sainte Messe pour l'ouverture du Synode extraordinaire sur la famille.

    Dimanche 12 : Basilique vaticane à 10h00, Sainte Messe d'action de grâce pour la canonisation de François de Montmorency-Laval, évêque, et de Marie de l'Incarnation (Marie Guyart) (France - Canada).

    Dimanche 19 : Place St Pierre à 10h30, Sainte Messe pour la clôture du Synode, et béatification du Serviteur de Dieu le Souverain Pontife Paul VI.

    Lundi 20 : Salle du Consistoire, à 10h00, Consistoire pour plusieurs causes de canonisation.

    Sources : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 26.9.14) & Bulletin de la Salle de presse du Saint Siège.

  • FERIA SEXTA - Quatuor Temporum Septembris

    "Laetetur cor quaerentium Dominum"

    Ant. ad Introitum. Ps. 104, 3-4. (Introït)
    Lætétur cor quæréntium Dóminum : quærit e Dóminum, et confirmámini : qu?rite fáciem eius semper.
    Que le cœur de ceux qui cherchent le Seigneur, se réjouisse : cherchez le Seigneur et soyez fortifiés, cherchez sans cesse sa face.

    Ps. ibid., 1.
    Confitémini Dómino et invocáte nomen eius : annuntiáte inter gentes ópera eius.
    Louez le Seigneur et invoquez son nom, annoncez ses pauvres parmi les peuples.
  • Méditation : « A trois heures implore ma miséricorde... »

    « A trois heures implore ma miséricorde, tout particulièrement pour les pécheurs, et ne fût-ce que pour un bref instant, plonge-toi dans ma passion, en particulier dans mon abandon au moment de mon agonie. C'est là une heure de grande miséricorde pour le monde entier. Je te laisserai pénétrer ma mortelle tristesse ; en cette heure, je ne saurais rien refuser à l'âme qui me prie, par ma passion... »

    Notre-Seigneur à Ste Faustine, in "Petit Journal", 10.X.1937 (1320), Parole et Dialogue, Paris, 2002 (deuxième édition).

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  • Vendredi 26 septembre 2014

    Calendrier liturgique

  • "Statuit ei Dominus", Introit des 7e / 8e siècle (Messe de Saint Marcel)

    Statui ei Dominus testamentum pacis,
    et principem fecit eum;
    ut sit illi sacerdotii dignitas in aeternum.
    (Ps. 131, 1)
    Memento Domine, David: et omnis mansuetudinus ejus.

  • Rappel : Semaine Thérésienne, du 25 septembre au 1er octobre 2014

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    Plusieurs milliers de pèlerins sont attendus pour vivre ces jours intenses autour des reliques de Thérèse et se préparer à la grande fête de la sainte le 1er octobre : liturgies, conférences, soirées de prière, spectacles, cinéma, animations enfants…

    De nombreux témoins et artistes seront présents : Mgr Santier, P. Nicolas Buttet, P. Descouvemont, Philippe de Lachapelle, les Dei Amoris Cantores… Le chanteur Grégoire qui a mis en musique les poèmes de Thérèse dans l’album Vivre d’Amour (vendu en 300 000 ex) ouvrira cette 9ème édition.

    Télécharger le programme (pdf)

    Lire la suite

     

    Sanctuaire Sainte Thérèse
    40, rue Jean de La Fontaine
    75016 Paris

    Métro : Ligne 9 – Jasmin / Ligne 10 – Eglise d’Auteuil
    RER : ligne C – av du Pdt Kennedy
    Bus : 52 et 22
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  • Méditation : consacrer sa vie à Dieu...

    « Consacrer sa vie à Dieu, ce n'est pas toujours se séparer du monde ; ce n'est pas renoncer à vivre dans le monde ; ce n'est pas renoncer à avoir sa part des joies, souvent amères, et des peines assurées de la vie commune. Si l'on excepte quelques âmes privilégiées, par conséquent rares, auxquelles Dieu fait entendre son appel direct, et qu'il tire du monde pour les attacher à son seul service, la destinée ordinaire des âmes est de servir Dieu dans la vie du monde, et c'est apparemment dans cette forme que, tous ou presque tous, nous devons lui appartenir. Consacrer sa vie à Dieu ce n'est donc pas fuir dans les solitudes, ce n'est pas rompre les liens sacrés que la Providence a formés dans nos âmes, ce n'est rien faire d'extérieur, d'excessif et de violent.

    Consacrer sa vie à Dieu, c'est lui donner toute cette vie, quelle qu'elle doive être, brève ou longue, triste ou heureuse, pour qu'il la prenne, la sanctifie, en fasse un instrument de sa grâce et de sa gloire.
    C'est le propre de cette consécration parfaite et profonde que l'âme ignore ce qu'elle donne et qu'elle ne cherche pas à connaître. Dieu seul sait, et il suffit. On ferme les yeux, on met sa main dans la main de Jésus, l'éternel ami des âmes, et, confiant comme le petit enfant qui marche les yeux fermés dans les ténèbres, parce qu'il tient le vêtement de sa mère, on marche en foi et en abandon dans le chemin qui conduit où Dieu sait. »

    Abbé Henri Perreyve (1831-1865), Élévations prières et pensées recueillies par l'Abbé Peyroux, Librairie de l'Art Catholique, Paris, 1917.

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  • Jeudi 25 septembre 2014

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