Arrangement pour voix et orchestre du Largo du Printemps de Vivaldi
Maîtrise de Bretagne & Le Parlement de Musique - Dir. Martin Gester
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Arrangement pour voix et orchestre du Largo du Printemps de Vivaldi
Maîtrise de Bretagne & Le Parlement de Musique - Dir. Martin Gester
Notre Seigneur Jésus Christ Roi de l'Univers
Alleluia
Allelúia, allelúia. V/.Ps, 129, 1-2.
De profúndis clamávi ad te, Dómine : Dómine, exáudi oratiónem meam. Allelúia. Du fond des abîmes je crie vers vous, ô Seigneur ; Seigneur, exaucez ma prière. Alléluia |
Le Pape rencontrait ce matin les participants du III° Congrès mondial des Mouvements ecclésiaux et des communautés nouvelles ; un Congrès organisé par le Conseil pontifical pour les laïcs pour répondre à l’appel à la conversion missionnaire lancée par le Pape François dans son exhortation apostolique Evangelii Gaudium.
Le Pape a tenu avant tout à rappeler le cœur de la vie chrétienne : la conversion du cœur et la mission, toutes deux intimement liées. « Sans une authentique conversion du cœur et de l’esprit, prévient-il, on ne peut annoncer l’Évangile, mais si nous ne nous ouvrons pas à la mission, il n’y a pas de conversion, et la foi devient stérile ».
La mission de ces mouvements et communautés nouvelles requiert une attitude vigilante permanente, afin de « rendre toujours plus vive et féconde l’impulsion évangélisatrice », a observé le Pape, qui a donc offert quelques suggestions pour le chemin de foi et de vie ecclésiale de ces mouvements.
La 29ème Conférence internationale du Conseil pontifical pour la pastorale de la Santé s’est conclue. Elle avait pour thème d’étude : "Animer l'espérance pour les personnes avec des troubles du spectre autistique". La rencontre avait pour objectif de mieux cerner les défis que pose les troubles liés à l’autisme, pour les personnes qui en souffrent, leurs familles, et les personnes qui les aident, les défis posés à la science, à la médecine, et plus généralement à la société et aux gouvernements.
Recevant ce samedi matin les participants à cette Conférence, ainsi que de nombreuses familles, accompagnées de leurs enfants et des associations - quelques 6.000 personnes -, le Pape a d’emblée insisté sur la complexité des troubles de l’autisme, et la nécessité d’un engagement plus concret des gouvernements et des institutions, ainsi que des communautés chrétiennes pour venir en aide aux personnes concernées. Engagement de tous, pour promouvoir l’accueil, la rencontre, la solidarité, afin de susciter l’espérance et de rompre l’isolement des personnes autistes et leurs familles.
L’accompagnement de ces personnes, tenait à souligner le Pape, ne peut être anonyme ou impersonnel, il tend surtout à comprendre les profondes exigences d’une pathologie qui souvent a du mal à être diagnostiquée, mais surtout pour les familles, à être accueillie sans honte ou replis dans la solitude. Car c’est une véritable croix, a ajouté le Pape qui recommandait alors de mettre en place de véritables réseaux nationaux de soutien et de services, efficaces et accessibles, qui puissent mettre en lien les parents, les amis, les thérapeutes, les éducateurs et les agents pastoraux. Afin d’éviter que les personnes concernées n’en arrivent pas à se sentir inadéquates, inefficaces, frustrées.
Le Pape remerciait alors toutes les familles présentes, les groupes paroissiaux et les nombreuses associations représentées lors de cette audience, pour leur témoignages émouvants et leurs actions au quotidien auprès des personnes autistes. Il remerciait aussi les médecins et les chercheurs, pour toutes leurs découvertes thérapeutiques pour soigner mais aussi prévenir ces troubles de l’autisme, et sauvegarder la dignité des personnes touchées.
Source : Radio Vatican.
Traduction intégrale en français sur Zenit.org
Vidéo et texte intégral du discours en italien sur le site internet du Vatican.
Madame Najat Vallaud-Belkacem
Ministre de l’Éducation,
de l’Enseignement supérieur
et de la Recherche
110 rue de Grenelle
75357 Paris SP 07
Madame le Ministre,
Vous ouvrez une « conférence nationale sur l’évaluation des élèves », et affirmez votre volonté de mettre fin au système de notation actuel.
À l'heure où 40 % des enfants sortent du primaire sans savoir lire et écrire correctement (20 % étant totalement illettrés), cette initiative semble pour le moins surprenante.
Les seuls repères que ces enfants ont pour progresser, ce sont les notes.
Les seuls repères qu’ont les parents pour savoir si leur enfant progresse, ce sont les notes.
Les principaux repères que le professeur a pour suivre les enfants, ce sont les notes.
Une mauvaise note est un signal d’alerte donné aux enfants et à leurs parents. Ne supprimez pas ce dernier levier qui permet à tous d’agir quand un problème se pose.
Trop d’enfants sortent du primaire sans avoir le niveau. Casser le thermomètre ne résoudra rien.
Tout comme les parents d'élèves, professeurs et citoyens mobilisés pour sauver l'école, je vous demande de ne pas supprimer les notes.
Veuillez agréer, Madame le Ministre, l’expression de ma plus haute considération.
Pétition à signer sans tarder sur SOS Education
Haro sur les notes! Grande conférence sur l'évaluation, visite d'un «collège sans notes», recours à la «docimologie», sondage sur même pas 600 parents aboutissant… à rien du tout au vu de la façon de poser les questions : on y est, on va y arriver, la méchante note chiffrée va enfin crever. Tous les éléments de langage sont bien en place: elle est «injuste», elle est «stigmatisante», elle est «décourageante», elle mine la «confiance en soi», et — horresco referens — elle n'est pas «bienveillante».
D'aucuns pourraient trouver qu'on se donne beaucoup de mal pour pas grand chose, voire qu'on fait complètement fausse route à vouloir absolument psychologiser un instrument d'évaluation.
La mauvaise note inquiète les parents ? C’est son but ! Elle est là pour montrer que l’élève ne maîtrise pas quelque chose, et que oui, c’est inquiétant, car cela risque de poser problème.
La note n'est pas toujours parfaitement objective ? Qui en doute ? Nous, professeurs, sommes des êtres humains évaluant des travaux d'autres êtres humains, et non des machines. À moins de ne faire que des questionnaires à choix multiples (ce jour-là, je démissionne), il est bien évident qu'il va y avoir des variations. Accessoirement, demandez aux chantres des compétences si c'est objectif d'évaluer des choses telles que «Manifester sa compréhension de textes variés, par des moyens divers» (plus précis tu meurs!) ou encore «Manifester sa curiosité pour l'actualité et pour les activités culturelles ou artistiques.» (évaluer la curiosité, voilà une idée géniale !) ? Ce sont là pourtant des compétences officielles du socle officiel avec lequel on veut très officiellement nous soûler. Nul doute que des critères objectifs absolus vont soudain apparaître dans le ciel pour évaluer les compétences propres de chacun, et qu'on ne mettra pas un point vert en maîtrise de la langue française à un élève qui fait une faute tous les trois mots (on le met déjà, en fait, et on ose appeler ça une évaluation plus précise).
La mauvaise note inquiète les parents ? C'est son but ! Elle est là pour montrer que l'élève ne maîtrise pas quelque chose, et que oui, c'est inquiétant, car cela risque de poser problème. Je préfère clairement ça à des systèmes qui, alors qu'ils prétendent s'attacher davantage aux compétences de l'élève, en arrivent finalement à des listes de points verts et rouges où tout est mis sur le même plan dans un livret abscons.
La mauvaise note décourage les élèves ? Non, c'est l'échec qui les décourage, pas le fait de le leur révéler. Ce qui les décourage, c'est que lorsque l'on a perçu les problèmes, on est incapable dans notre système scolaire de proposer des réponses efficaces pour aider ces élèves. On avait bien le redoublement, objet très imparfait mais qui avait le mérite de tenter quelque chose: on vient de décider de s'en passer, sans rien mettre en place d'autre.
Alors plutôt que de s'évertuer à fabriquer de toutes pièces une mythologie des effets pervers des notes chiffrées, occupons-nous plutôt des moyens concrets à mettre en œuvre.
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Le Saint-Père a reçu ce matin les participants au quatrième Congrès missionnaire national organisé par la Conférence épiscopale italienne. Devant quelque 800 personnes, le Pape a rappelé que "chaque génération est appelée à être missionnaire...dès le début...comme quand André et Jean ont rencontré le Seigneur et...sont ensuite repartis enthousiastes. La première chose qu'ils ont fait a été de devenir missionnaires. Ils se sont rendus chez leurs frères et amis pour leur dire : Nous avons rencontré le Seigneur, nous avons trouvé le Messie !".
Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire - Dir. André Cluytens
Victoria de los Angeles, soprano - Dietrich Fischer-Dieskau, baryton
Chœurs Elisabeth Brasseur - Henriette Puig-Roget, orgue
« Un grand nombre de saints ont eu la dévotion de prier pour les âmes les plus abandonnées, celles pour qui personne ne prie ; c'était la pratique favorite de saint Vincent de Paul, ce grand bienfaiteur de tous les abandonnés. C'est là une excellente pensée et bien pratique, à notre époque surtout. Que de pauvres défunts appartiennent à des familles irréligieuses, indifférentes ou sceptiques ; une fois la cérémonie des funérailles accomplie, l'oubli le plus complet recouvre leur tombe, et plus une prière, plus un seul suffrage ne vient leur apporter le soulagement dans leurs maux.
Une pensée toute différente, mais qui n'en est pas moins touchante, porte d'autres pieuses âmes à prier pour ceux qui sont arrivés à la fin de leur expiation, et à qui il ne manque plus qu'un dernier suffrage pour entrer en possession de la gloire ; de la sorte on est sûr de se procurer immédiatement un grand nombre de protecteurs au Ciel, de glorifier Dieu sans retard, et de délivrer, sans grand'peine, beaucoup de ces pauvres âmes. Notre-Seigneur révéla à la Mère Françoise du Saint-Sacrement que le jour de la commémoration des morts, il délivre chaque année un grand nombre d'âmes, et plus particulièrement celles de cette catégorie.
D'autres ont la dévotion de s'intéresser plus spécialement à telle ou telle classe de personnes. il en est qui prient spécialement pour les pauvres, ces amis de Dieu, qui par suite de la misère de leur famille, sont bien exposés à manquer de suffrages après leur mort, comme ils ont manqué de pain pendant leur vie. La sœur Marie Denize, visitandine, qui dans le monde s'était appelée Mlle de Martignat, et qui appartenait aux premières familles de la noblesse, avait la dévotion contraire. Elle priait surtout pour les riches et les grands de la terre, à cause de l'effroyable accumulation de dettes spirituelles qu'ils sont exposés à contracter dans une vie, où tout est ménagé pour flatter les sens et développer la triple concupiscence. D'autres se sentent attirés à prier pour les prêtres, pour les religieux et religieuses, pour ceux qui ont vécu dans le mêe état de vie où ils se trouvent eux-mêmes.
Il en est qui réservent leurs suffrages pour les âmes du Purgatoire qui ont pratiqué leurs dévotions particulières. Sainte Madeleine de Pazzi priait particulièrement pour les dévots du très saint Sacrement. La bienheureuse Marguerite-Marie pour les dévots du Sacré Cœur. Un grand nombre de saintes âmes ont un attrait spécial vers les dévots de la B. V. Marie, et pensent ainsi témoigner eux-mêmes leur dévotion à la très sainte Vierge, en s'intéressant à ses enfants de prédilection. On peut aussi se sentir attiré à soulager spécialement les amis de saint Joseph, ou encore ceux qui, portant le même nom que nous, ont eu le même protecteur au Ciel, ou bien encore ceux qui ont particulièrement honoré les saints Anges. Par là on secourt les âmes du Purgatoire, et en même temps, on satisfait l'attrait de sa dévotion spéciale.
Enfin j'ai trouvé dans la vie d'un saint personnage une autre dévotion qui m'a paru très pratique pour notre propre amendement, c'est de prier spécialement pour les âmes du Purgatoire qui souffrent en expiation des fautes et des défauts qui sont les nôtres. Chacun peut examiner ici son défaut dominant, l'orgueil, la paresse, la colère et prier pour la délivrance des âmes qui sont punies pour avoir commis ces mêmes fautes. Rien ne me paraît plus propre à produire en nous-mêmes un sérieux amendement.
Toutes ces dévotions sont bonnes, chacun peut choisir celle qui répond le mieux à son attrait. L'essentiel est de faire quelque chose, de ne pas s'engourdir dans la tiédeur et la négligence, de songer que Dieu et sa gloire ont dans ce monde invisible de graves intérêts, et que si la justice nous fait une loi stricte de nous intéresser à quelques âmes, la charité fraternelle, les liens de la communion des saints qui nous réunissent tous en une seule famille, nous font une obligation non moins sérieuse de ne rester indifférents aux souffrances d'aucune de ces âmes. Puissions-nous ne jamais l'oublier dans la pratique ! »
Abbé Louvet, Le Purgatoire d'après les révélations des saints (ch. XV), Paris, Société Générale de Librairie Catholique (Bruxelles, Albanel et Genève, Henri Tremblay), deuxième édition, 1883.
Ste Cécile, vierge et martyre
Sainte Cécile, par Nicolas Poussin (1594-1665), Madrid, Musée du Prado
"L’émigration reste une aspiration à l’espérance malgré les évènements dramatique enregistrés ces dernières années". Recevant les participants au VIIe Congrès mondial de la pastorale des migrants, le Pape a évoqué les raisons qui poussent de nombreux habitants des zones sous développées de la planète à chercher ailleurs un avenir meilleur pour leurs familles, au risque de désillusions et d’échecs provoqués en grande partie par la crise économique qui touche, à des degrés divers, tous les pays du monde.
Le Pape s'est adressé par vidéo au participants au IVe Festival de la doctrine sociale de l’Église en cours à Vérone (20-23 novembre 2014). Il y a offert quelques réflexions :
Le Pape a reçu hier après-midi le Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, en clôture de son assemblée plénière consacrée aux perspectives œcuméniques à cinquante ans des documents conciliaires Unitatis Redintegratio, Orientalium Ecclesiarum et Lumen Gentium. Ces textes, "bien reçus ont permis, sur la base de données tirées de l’Écriture comme de la Tradition, de modifier le comportement des catholiques envers les autres Églises et communautés ecclésiales.
"En prévision de la compétition qui opposera le dimanche 30 novembre prochain l’équipe du Stade Français à celle de Brive, une campagne de publicité à été lancée par les responsables du Stade Français sur le thème “80 minutes pour passer un sacré dimanche”, illustrée d’une coupe qui a tous les aspects d’un ciboire, et de figures de formes plus au moins ovales qui en jonchent la composition et qui ont, elles, l’aspect d’hosties.
Malheureusement, cette campagne impose un usage déplacé et volontaire de symboles et d’objets qui revêtent une grande importance pour les chrétiens, notamment les catholiques, en violation totale de la recommandation « races, ethnies et religions » des règles déontologiques du Jury de déontologie publicitaire, qui note, en son point numéro 4, qu’il « convient de proscrire toute utilisation du rituel ou des textes qui serait de nature à ridiculiser ou à choquer ses adeptes.»
Ce mésusage est d’autant plus douloureux pour eux que des médias ont encore tout récemment signalé des cas de profanations de tabernacles d’églises accompagnées de vols de ciboires et d’espèces consacrées.
Vous admettrez que les catholiques soient vraiment lassés de ces banalisations incessantes de symboles et d’objets du culte qui leurs sont chers, pour des motifs purement publicitaires ou mercantiles. Vous rajoutez à leurs souffrances pour des raisons qui me demeurent obscures.
Le Stade Français s’honorerait en présentant publiquement aux catholiques, par votre truchement, ses regrets pour avoir involontairement porté atteinte à leur sensibilité."
Signer la pétition de l'AGRIF.
Lettre ouverte au Président du Stade Français.
2e semaine - Méditation de l'Abbé Grosjean
Disponible également en téléchargement ici.
The Tallis Scholars - Dir Peter Phillips
Depuis le 21 novembre 1953, le jour de la célébration de la Présentation de la Sainte Vierge au Temple est aussi la « Journée Pro Orantibus », consacrée aux communautés de vie contemplative du monde entier. A cette occasion, le Pape François a rappelé lors de l'audience générale de ce mercredi 19 novembre, que les fidèles sont appelés "à rendre grâce à Dieu pour tous ceux qui se consacrent à Dieu dans la prière et le travail silencieux, reconnaissant la primauté que Lui seul mérite. Remercions le Seigneur pour le témoignage de la vie cloîtrée, et ne manquons pas de leur apporter notre soutien spirituel et matériel, pour que cette importante mission puisse être menée à bien."
Les religieux contemplatifs seront à l'honneur avec les autres consacrés lors de « l’Année de la Vie consacrée » voulue par le Pape et qui s'ouvrira le 30 novembre 2014, premier dimanche de l'Avent : le cardinal João Braz de Aviz, préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, célébrera la Messe d'inauguration à la basilique Saint-Pierre, au nom du Souverain Pontife qui sera en voyage en Turquie.
Ce dernier conclura cet événement le jour de la fête de la Présentation de Jésus au Temple (jour annuel de la Vie consacrée), le 2 février 2016. C'est dans ce cadre qu'une chaîne de prière mondiale sera lancée dans les monastères, le 8 décembre prochain, en la fête de l'Immaculée Conception.
« Aujourd'hui, suscitant souvent la surprise parmi leurs amis et leur entourage, de nombreuses personnes abandonnent des carrières professionnelles souvent prometteuses pour embrasser la règle austère d'un monastère de clôture. Qu'est-ce qui les pousse à accomplir un pas aussi exigeant sinon le fait d'avoir compris, comme l'enseigne l’Évangile, que le Royaume des cieux est "un trésor" pour lequel il vaut vraiment la peine de tout abandonner (cf. Mt 13, 44) ? En effet, ces frères et sœurs témoignent en silence qu'au cœur des activités souvent frénétiques de chaque jour, le seul soutien qui ne vacille jamais est Dieu, rocher inébranlable de fidélité et d'amour. "Todo se pasa, Dios no se muda" (Tout passe, Dieu ne change pas), écrivait la grande maîtresse spirituelle sainte Thérèse d'Avila dans un de ses textes célèbres. Et face à la nécessité diffuse que ressentent de nombreuses personnes, de sortir de la routine quotidienne des grandes agglomérations urbaines à la recherche d'espaces propices au silence et à la méditation, les monastères de vie contemplative se présentent comme des "oasis" dans lesquelles l'homme, en pèlerinage sur la terre, peut mieux puiser aux sources de l'Esprit et se désaltérer le long du chemin. Ces lieux, par conséquent, apparemment inutiles, sont en revanche indispensables, comme les "poumons" verts d'une ville : ils font du bien à tous, y compris à ceux qui ne les fréquentent pas et en ignorent peut-être l'existence. »
Benoît XVI, Angélus du 19 novembre 2006.