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  • Voyage du Pape en Turquie - Congé et départ de l'aéroport international Atatürk d'Istanbul

  • Voyage du Pape en Turquie - Salut des élèves de l'Oratoire salésien

    Le dernier discours du Pape François au cours de son voyage apostolique en Turquie était prononcé ce dimanche après-midi à 16 heures, heure locale. Dans la Cathédrale latine – et non dans les jardins de la Représentation Pontificale, comme prévu initialement - le Saint-Père s’est adressé à une cinquantaine de jeunes de l’Oratoire de la Communauté salésienne. Cette Communauté est en charge de la Cathédrale latine d’Istanbul. Face au Pape, des enfants et des adolescents originaires de Turquie bien sûr, mais aussi du Moyen-Orient et d’Afrique, représentant une partie du groupe d’une centaine de jeunes qu’accompagnent spirituellement six Salésiens.

    Tout faire pour améliorer des « conditions de vie dégradantes » et « intolérables »

    Beaucoup de ces jeunes sont réfugiés ou déplacés. L’une d’entre eux, une adolescente d’une quinzaine d’années, chrétienne irakienne, a d’ailleurs pris la parole au nom des autres jeunes, au début de la rencontre. D’une voix émue, elle a évoqué la situation dramatique des réfugiés. De son côté, le Pape a souligné qu’il aurait voulu rencontrer d’autres réfugiés mais que cela n’avait pas été possible. Néanmoins, dès le début de son discours, il a exprimé sa compassion devant la situation des réfugiés, expliquant qu’elle « est la triste conséquence des conflits exacerbés et de la guerre, qui est toujours un mal et n’est jamais la solution des problèmes, mais plutôt en crée d’autres ». Les réfugiés se retrouvent en effet souvent privés « des biens fondamentaux : une habitation digne, l’assistance sanitaire, l’éducation, le travail », a rappelé le Pape, avant de s’indigner : « Les conditions dégradantes dans lesquelles de nombreux réfugiés doivent vivre sont intolérables ! Pour cela, il faut tout mettre en œuvre pour éliminer les causes de cette réalité ».

    Le Saint-Père a alors appelé à « une plus grande convergence internationale destinée à résoudre les conflits […], à contrecarrer les autres causes qui poussent les personnes à laisser leur patrie et à promouvoir les conditions pour qu’elles puissent y rester ou y retourner ». Un appel aussi lancé « aux Chefs politiques, afin qu’ils tiennent compte du fait que la grande majorité de leurs populations aspire à la paix, même si parfois elle n’a plus la force ni la voix pour la demander ! ».

    Le Pape François a ensuite eu des paroles d’encouragement à l’égard de ceux qui « œuvrent généreusement et honnêtement pour la justice et la paix ». Il s’est déclaré « heureux […] de l’œuvre efficace de beaucoup d’institutions catholiques, qui offrent une aide généreuse à de nombreuses personnes dans le besoin, sans aucune discrimination ».

    Mais le Saint-Père n’a pas oublié les « Autorités turques », auxquelles il n’a pas manqué d’ « exprimer une vive reconnaissance pour le grand effort accompli dans l’assistance aux réfugiés, spécialement aux réfugiés syriens et irakiens, et pour l’engagement concret en vue de chercher à satisfaire leurs exigences ».

    Ne pas désespérer

    Puis le Pape François s’est adressé plus directement aux jeunes : « Chers jeunes, ne vous découragez pas », leur a-t-il demandé. « Avec l’aide de Dieu, continuez à espérer dans un avenir meilleur, malgré les difficultés et les obstacles que vous affrontez maintenant ». Le Saint-Père a assuré que l’Église leur est proche, notamment lorsqu’elle leur offre une instruction et une formation. « Souvenez-vous toujours que Dieu n’oublie aucun de ses enfants », a-t-il enfin rappelé, « et que les plus petits et les plus souffrants sont plus proches de son Cœur de Père ».

    En conclusion de son message, le Pape François a confié qu’il continuerait « à [s]’adresser avec confiance au Seigneur, en Lui demandant d’inspirer ceux qui occupent des postes de responsabilité, afin qu’ils promeuvent la justice, la sécurité et la paix sans hésitation et de manière vraiment concrète ». L’ « Église restera à vos côtés et continuera à soutenir votre cause à la face du monde », a finalement assuré le Pape aux jeunes ; un soutien rendu possible concrètement et dès à présent grâce aux « organisations sociales et caritatives » que comprend l’Église, a souligné le Saint-Père.

    La rencontre s’est terminée dans une ambiance festive : Les jeunes chantaient en espagnol, anglais et arabe, le son des tam-tam et des cris de joie résonnaient dans la Cathédrale. Les témoins ont décrit un Pape très fatigué mais aussi ému et bouleversé par cette situation.

    Source : Radio Vatican.

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  • Voyage du Pape en Turquie - Déclaration conjointe du Pape François et du Patriarche Bartholomée

    Texte intégral :

    « Nous, le Pape François et le Patriarche œcuménique Bartholomée Ier, exprimons notre profonde gratitude à Dieu pour le don de cette nouvelle rencontre qu’il nous accorde, en présence des membres du Saint Synode, du clergé et des fidèles du Patriarcat œcuménique, de célébrer ensemble la fête de saint André, le premier appelé et le frère de l’Apôtre Pierre. Faire mémoire des Apôtres, qui proclamèrent la bonne  nouvelle de l’Évangile au monde, renforce en nous le désir de continuer à cheminer ensemble dans le but de dépasser, avec amour et confiance, les obstacles qui nous divisent.Lors de la rencontre à Jérusalem de mai dernier, au cours de laquelle nous avons rappelé l’accolade historique entre nos vénérables prédécesseurs, le Pape Paul VI et le Patriarche œcuménique Athenagoras, nous avons signé une déclaration conjointe. Aujourd’hui, en l’heureuse occasion d’une nouvelle rencontre fraternelle, nous voulons réaffirmer ensemble nos intentions et nos préoccupations communes.

    Nous exprimons notre sincère et ferme intention, dans l’obéissance à la volonté de Notre Seigneur Jésus Christ, d’intensifier nos efforts pour la promotion de la pleine unité entre tous les chrétiens et surtout entre catholiques et orthodoxes. Nous voulons de plus, soutenir le dialogue théologique promu par la Commission mixte internationale, qui, instituée il y a exactement 35 ans par le Patriarche œcuménique Dimitrios et par le Pape Jean-Paul II, ici, au Phanar, traite actuellement les questions plus difficiles qui ont marqué l’histoire de nos divisions et qui demandent une étude attentive et approfondie. Dans ce but, nous assurons de notre prière fervente comme Pasteurs de l’Église, demandant aux fidèles de s’unir à nous dans l’invocation commune que « tous soient un… afin que le monde croie » (Jn 17, 21).

    Nous exprimons notre préoccupation commune pour la situation en Irak, en Syrie et dans tout le Moyen-Orient. Nous sommes unis dans le désir de paix et de stabilité et dans la volonté de promouvoir la résolution des conflits par le dialogue et la réconciliation. Reconnaissant les efforts déjà faits pour offrir une assistance à la région, nous en appelons en même temps à tous ceux qui ont la responsabilité du destin des peuples afin qu’ils intensifient leur engagement pour les communautés qui souffrent et leur permettent, y compris aux communautés chrétiennes, de rester sur leur terre natale. Nous ne pouvons pas nous résigner à un Moyen-Orient sans les chrétiens qui y ont professé le nom de Jésus pendant deux mille ans. Beaucoup de nos frères et de nos sœurs sont persécutés et ont été contraints par la violence à laisser leur maisons. Il semble vraiment que la valeur de la vie humaine se soit perdue et que la personne humaine n’aie plus d’importance et puisse être sacrifiée à d’autres intérêts. Et tout cela, tragiquement, rencontre l’indifférence de beaucoup. Comme nous le rappelle saint Paul : « Un membre souffre-t-il ? tous les membres souffrent avec lui. Un membre est-il à l’honneur ? tous les membre se réjouissent avec lui » (1 Co 12, 26). C’est la loi de la vie chrétienne et en ce sens nous pouvons dire qu’il y a aussi un œcuménisme de la souffrance. Comme le sang des martyrs a été semence de force et de fécondité pour l’Église, ainsi le partage des souffrances quotidiennes peut être aussi un instrument efficace d’unité. La terrible situation des chrétiens et de tous ceux qui souffrent au Moyen-Orient demande non seulement une prière constante, mais aussi une réponse appropriée de la part de la communauté internationale.

    Les grands défis que le monde a devant lui dans la situation actuelle demandent la solidarité de toutes les personnes de bonne volonté. Nous reconnaissons donc aussi l’importance de la promotion d’un dialogue constructif avec l’Islam, basé sur le respect mutuel et sur l’amitié. Inspirés par des valeurs communes et affermis par un authentique sentiment fraternel, musulmans et chrétiens sont appelés à travailler ensemble par amour de la justice, de la paix et du respect de la dignité et des droits de chaque personne, spécialement dans les régions où eux-mêmes, un temps, vécurent pendant des siècles dans une coexistence pacifique et maintenant souffrent ensemble tragiquement des horreurs de la guerre. De plus, comme leaders chrétiens, nous exhortons tous les leaders religieux à poursuivre et à renforcer le dialogue interreligieux et à accomplir tout effort pour construire une culture de paix et de solidarité entre les personnes et entre les peuples.

    Nous nous souvenons aussi de tous les peuples qui souffrent à cause de la guerre. En particulier, nous prions pour la paix en Ukraine, un pays d’antique tradition chrétienne, et nous lançons un appel aux parties engagées dans le conflit à rechercher le chemin du dialogue et du respect du droit international pour mettre fin au conflit et permettre à tous les Ukrainiens de vivre en harmonie.

    Nos pensées sont tournées vers tous les fidèles de nos Églises dans le monde, que nous saluons, les confiant au Christ notre Sauveur, afin qu’ils puissent être des témoins infatigables de l’amour de Dieu. Nous faisons monter notre prière fervente vers Dieu pour qu’il accorde le don de la paix, dans l’amour et dans l’unité, à toute la famille humaine.

    « Que le Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix en tout temps et de toute manière. Que le Seigneur soit avec vous tous » (2 Th 3, 16).

    Du Phanar, le 30 novembre 2014. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Voyage du Pape en Turquie - Divine Liturgie en l'église patriarcale Saint-Georges

    La troisième et dernière journée du Pape en Turquie a débuté par la célébration d’une messe privée, au sein de la représentation pontificale d’Istanbul.

    Le Souverain Pontife a ensuite rencontré le Grand Rabbin de Turquie, Isak Haleva, à la tête d’une communauté de 25.000 juifs présents dans le pays à majorité musulmane, surtout à Istanbul et à Izmir. Le Rabbin avait aussi rencontré Benoît XVI lors de son déplacement en 2006.

    Dans l’église Saint-Georges du Phanar, siège du Patriarcat œcuménique de Constantinople, le Patriarche Bartholomée a accueilli François et l’a accompagné dans l'église pour la Divine liturgie célébrée en la fête de saint André Apôtre.

    Le Pape et le Patriarche doivent ensuite se rendre au deuxième étage du palais pour la bénédiction œcuménique, avant la lecture et la signature d’une déclaration commune.

    (Cf. Radio Vatican)

    Le Pape « cherche et désire » la communion avec les Églises orthodoxes

    Le Pape François l’affirme sans détour : « L’unique chose que désire l’Église catholique » et qu'il « cherche », « comme Évêque de Rome », « c’est la communion avec les Églises orthodoxes ». Le Souverain Pontife a assuré chacun, après la Divine liturgie ce dimanche matin dans l’église Saint-Georges, à la fin de la célébration de la fête de saint André Apôtre par le Patriarche Bartholomée : « pour arriver au but désiré de la pleine unité, l’Église catholique n’entend pas imposer une quelconque exigence, sinon celle de la profession de foi commune ».

    Mais cette « pleine communion » ne signifie « ni soumission l’un à l’autre, ni absorption, mais plutôt accueil de tous les dons que Dieu a donnés à chacun », a tenu à préciser le Saint-Père. « Elle sera toujours le fruit de l’amour “qui a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné” (Rm 5,5) amour fraternel qui donne expression au lien spirituel et transcendant qui nous unit comme disciples du Seigneur ».

    Alors « pour garder fidèlement la plénitude de la tradition chrétienne et pour conduire à terme la réconciliation des chrétiens d’Orient et d’Occident, poursuit le Souverain Pontife, il est de la plus grande importance de conserver et de soutenir le très riche patrimoine des Églises d’Orient, non seulement en ce qui concerne les traditions liturgiques et spirituelles, mais aussi les disciplines canoniques, entérinées par les saints Pères et par les conciles, qui règlent la vie de ces Églises ».

    La communion, l’unité, passe avant tout par une rencontre humaine, a encore précisé le Pape : « nous rencontrer, regarder le visage l’un de l’autre, échanger l’accolade de paix, prier l’un pour l’autre sont des dimensions essentielles de ce chemin vers le rétablissement de la pleine communion à laquelle nous tendons ».

    Et cela vaut « surtout pour les chrétiens, ajoute-t-il, parce que, pour nous, la vérité est la personne de Jésus-Christ ». Et de rappeler que le chemin de réconciliation et de paix entre catholique et orthodoxes a été « inauguré » il y a maintenant 50 ans, lorsque le Patriarche Œcuménique Athénagoras et le Pape Paul VI ont échangé une accolade. Un événement que Bartholomée et François ont voulu commémorer en se rencontrant dans la même ville, Jérusalem, en mai dernier.

    Se lèvent des voix « que nous ne pouvons pas ne pas entendre et qui demandent à nos Églises de vivre jusqu’au bout le fait d’être disciples du Seigneur Jésus-Christ », a rappelé le Pape.

    Ce sont celles de pauvres, des victimes des conflits dans le monde et des jeunes. Les premiers « souffrent de grave malnutrition, du chômage croissant, de l’exclusion sociales ». Autant de maux qui peuvent « conduire à des activités criminelles et même au recrutement de terroristes ». « Nous ne pouvons rester indifférents », a dit le Saint Père, qui invite à lutter, « à la lumière de l’Évangile », contre « l’inégalité, le manque d’un travail digne, d’une terre et d’une maison, la négation des droits sociaux et des droits du travail » : « comme chrétiens nous sommes appelés à vaincre ensemble cette mondialisation de l’indifférence ».

    La voix des deuxièmes - les victimes des conflits - pousse « à avancer rapidement sur le chemin de la réconciliation et de la communion entre catholiques et orthodoxes ». Avec cette interrogations du Pape : « comment pouvons-nous annoncer de manière crédible le message de paix qui vient du Christ, si, entre nous, continuent d’exister des rivalités et des querelles ? »

    Les jeunes enfin, cette « multitude de jeunes orthodoxes, catholiques et protestants qui se rencontrent dans les rassemblements internationaux organisés par la communauté de Taizé », demandent « de faire des pas en avant vers la pleine communion ». « Et cela non parce qu’ils ignorent la signification des différences qui nous séparent encore, précise-t-il, mais parce qu’ils savent voir au-delà, ils sont capables de recueillir l’essentiel qui déjà nous unit ».

    « Nous sommes déjà en chemin vers la pleine communion, a conclu le Pape, et déjà nous pouvons vivre des signes éloquents d’une unité réelle, bien qu’encore partielle. Cela nous conforte et nous soutient dans la poursuite de ce chemin. »

    Source : Radio Vatican.

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  • Calendrier de l'Avent...

    ... des Sanctuaires de Paray-le-Monial

  • Neuvaine de l'Immaculée Conception du 30 novembre au 8 décembre 2014

    en nos pages "Neuvaines"

    Neuvaine,Immaculée Conception,30 novembre,8 décembre,2014

  • Dominica Prima Adventus - Graduale - Universi qui te exspectant

    Graduale. Ps. 24, 3 et 4.
    Univérsi, qui te exspéctant, non confundéntur, Dómine.
    Ceux qui comptent sur votre venue, Seigneur, ne seront pas déçus.

    V/. Vias tuas, Dómine, notas fac mihi : et sémitas tuas édoce me.
    V/. Montrez-moi votre chemin, Seigneur, et apprenez-moi à le suivre.

    Allelúia, allelúia. V/. Ps. 84, 8. Osténde nobis, Dómine, misericórdiam tuam : et salutáre tuum da nobis. Allelúia.
    Alleluia, alleluia. V/. Faites-nous voir votre miséricorde, Seigneur, et donnez-nous votre Sauveur. Alléluia.
  • Méditation : pourquoi l'Avent ?

    « C'est de la part de l’Église une profonde sagesse de ne pas nous introduire tout à coup devant la crèche de Bethléem, mais de nous la montrer en quelque sorte du doigt un mois d'avance, pour nous dire : Préparez-vous à vous présenter devant le divin Enfant (1). Réfléchissez sérieusement à ce grand mystère, qui, après avoir été caché neuf mois dans le sein de Marie, va s'offrir à la religion du monde le jour de Noël. Préparez-lui dans votre cœur, par la méditation, une foi plus vive de ses grandeurs, un religion profonde pour sa majesté abaissée, un amour reconnaissant pour sa charité de si haut descendue si bas, une humilité vraie pour honorer ses anéantissements, une douceur de caractère et de paroles en rapport avec son incomparable bénignité, un esprit de pénitence et de recueillement qui ne fasse pas contraste avec l'austérité de la crèche et les saines occupations du divin Enfant. Si vous ne préparez ainsi vos cœurs par une sérieuse méditation du mystère du Verbe incarné, vous perdrez les grâces attachées à la grande solennité. Prévenons un tel malheur en commençant dès aujourd'hui à nous occuper de ce mystère et en entrant dans une nouvelle vie. »

    (1) : Praeparare in occursum Dei tui (Amos IV, 12) - Parate viam Domini (Is XI, 3).

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome I, Premier Dimanche de l'Avent), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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    Bréviaire Mozarabe, Ier Dimanche de l'Avent, Capitule :

    « Ne dédaignez pas nos prières, Seigneur ! regardez et exaucez dans votre clémence. La voix de notre ennemi nous jette dans le trouble ; consolez-nous par l'Avènement sacré de votre Fils unique ; que la foi nous donne des ailes, et semblables à la colombe, nous nous élèverons en haut. Seigneur, éloignez-nous d'un siècle pervers, et gardez-nous des filets de l'ennemi ; par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen. »

  • Voyage Apostolique du Pape François en Turquie (3ème jour)

    Transmissions vidéo en direct du CTV et sur KTO
     
    Programme de cette journée du Dimanche 30 novembre 2014

       Messe en privé à la délégation apostolique

    [8h30 heure française] Divine Liturgie en l'église patriarcale Saint-Georges

       Bénédiction œcuménique et signature de la déclaration conjointe
       Déjeuner avec S.S. Bartholomée I au patriarcat œcuménique

    16h45 Congé à l’aéroport Atatürk d'Istanbul
    17h00 Départ en avion de l’aéroport international Atatürk d'Istanbul
    18h40 Arrivée à l’aéroport Ciampino de Rome

    Fuseau horaire :
    Rome : +1 UTC
    Istanbul : +2 UTC

    Source : Bulletin de la Salle de Presse du Vatican.

  • Ouverture de l'Année de la vie consacrée - Indulgences et Lettre apostolique du Pape François

    A l'occasion de l'Année de la vie consacrée, qui débute ce dimanche (jusqu'au 2 février 2016), la Pénitencerie apostolique publie un décret dictant les conditions de réception d'indulgences plénières. Pouvant servir en suffrage des âmes du purgatoire, elles s'obtiendront à Rome par la participation aux cérémonies fixées par la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique, après un moment de recueillement conclu par la récitation du Pater, du Credo ou de toute forme d'invocation légitime à la Vierge Marie. Et dans les diocèses, au cours des cérémonies locales ad hoc, en visitant la cathédrale, toute église ou lieu désigné par l'évêque, récitant la liturgie des heures ou selon la procédure décrite pour Rome. Les religieux malades ou empêchés pour des raisons légitimes seront dispensés de ces conditions s'ils confient leur maladie ou leurs souffrances à l'intercession de Marie et prient comme convenu. Afin de faciliter la réception de la grâce divine par le biais de l’Église, on recommande aux prêtres pénitenciers et à tous ceux qui en ont reçu faculté d'être généreusement disponibles pour les confessions et l'administration de la communion aux malades.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 28.11.14).
    Texte original du Décret en latin et en italien sur le site internet du Vatican.

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  • Dimanche 30 novembre 2014

    1er Dimanche de l'Avent

    Introitus Dominica Prima Adventus

     
    Ad te levávi ánimam meam : Deus meus, in te confíde, non erubéscam : neque irrídeant me inimíci mei : étenim univérsi, qui te exspéctant, non confundéntur.
    Vers vous l’élan de mon âme, ô mon Dieu ! En vous ma confiance : que je n’aie pas à en rougir et que mes ennemis ne puissent pas se moquer de moi car ceux qui comptent sur votre venue ne seront pas déçus.

    Ps. ibid., 4
    Vias tuas, Dómine, demónstra mihi : et sémitas tuas édoce me.
    Montrez-moi votre chemin, Seigneur, et apprenez-moi à le suivre.
     
     
     
  • Voyage du Pape en Turquie - Prière œcuménique en l'église patriarcale Saint-Georges

    Le Pape François, au Phanar, le siège du Patriarcat œcuménique de Constantinople, a retrouvé en fin d’après-midi le Patriarche œcuménique Bartholomée qui venait de participer à une messe célébrée par François en la Cathédrale catholique du Saint-Esprit, à Istanbul. Cette prière œcuménique était le dernier moment fort de cette seconde journée du Pape en Turquie. Un signe de plus de la fraternité entre l’Église de Rome et l’Église orthodoxe de Constantinople.

    Dans l’église Saint Georges, le Patriarche Bartholomée a redit toute sa joie pour cette visite du Pape, « un fait historique et riche de bons auspices pour le futur, dans le sillage de vos très vénérables prédécesseurs, Paul VI, Jean-Paul II, et Benoît XVI, témoignage de votre volonté ainsi que de l’Église de Rome de poursuivre le chemin fraternel et constant avec notre Église orthodoxe, pour le rétablissement de la communion complète entre nos Églises ».

    Durant une cérémonie forte en symboles, et splendidement chantée, en latin et en grec, le Pape François et Bartholomée ont multiplié les gestes de respect mutuel et de fraternité, François s’inclinant devant le patriarche au terme de leurs interventions. Le Patriarche Bartholomée déposant un baiser et sa main sur la tête de François.

    Le Pape, dans son discours, a déclaré être rempli de gratitude envers Dieu « qui m’accorde de me trouver ici pour prier ensemble avec votre Sainteté et avec cette Église sœur, au terme d’une intense journée de visite apostolique. Et en même temps, mon âme est en attente du jour que nous avons liturgiquement commencé : la fête de Saint André Apôtre, le Patron de cette Église. »

    Et le Pape d’ajouter : « André et Pierre étaient frères de sang, mais la rencontre avec le Christ les a transformés en frères dans la foi et dans la charité. Et en cette joyeuse soirée, en cette prière des vigiles, je voudrais dire surtout : frères dans l’espérance. Quelle grâce, Sainteté, de pouvoir être frères dans l’espérance du Seigneur ressuscité ! Quelle grâce – et quelle responsabilité – de pouvoir marcher ensemble dans cette espérance, soulevés par l’intercession des saints frères Apôtres André et Pierre ! Et savoir que cette commune espérance ne déçoit pas, parce qu’elle est fondée, non pas sur nous ni sur nos pauvres forces, mais sur la fidélité de Dieu. »

    Source : Radio Vatican.

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  • Voyage du Pape en Turquie - Messe en la cathédrale catholique du Saint-Esprit

    « L’unité entre croyants ne veut pas dire uniformité ou approbation. C’est ce qui arrive si nous voulons réaliser l’unité selon nos propres desseins humains. » Une idée développée par le Pape François dans l’homélie de la messe célébrée en la cathédrale catholique d’Istanbul, la cathédrale du Saint Esprit, en présence du Patriarche œcuménique Bartholomée 1er et des représentants de toutes les autres Églises présentes en Turquie. « Seul l’Esprit Saint peut susciter la diversité, la multiplicité, et dans le même temps, réaliser l’unité ».

    « Si nous voulons nous la diversité, et que nous nous enfermons dans nos particularismes, alors nous portons la division, et si nous voulons seuls réaliser l’unité, nous n’arrivons qu’à l’uniformité ». « Si par contre nous nous laissons guider par l’Esprit, la richesse, la variété, la diversité ne se transforment pas en conflit, parce qu’Il nous pousse à vivre la variété dans la communion de l’Église ». « C’est l’Esprit Saint qui fait l’unité de l’Église, dans la Foi, dans la Charité », a encore ajouté le Pape François qui exhortait l’Église et les Églises à se laisser guider par l’Esprit Saint, dans une attitude de docilité et d’obéissance. »

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  • 2ème jour du voyage apostolique du Pape François en Turquie

    Arrivée du Pape François à Istanbul, à l'Aéroport international Ataturk

     

    Visite à la Mosquée Bleue

    Le Saint-Père a quitté Ankara pour Istanbul, la seule ville bâtie sur deux continents, sur les rives du Bosphore qui relie la Mer noire à la Méditerranée. Accueilli par le Gouverneur et par le Patriarche œcuménique, il a gagné en voiture la Mosquée bleue, bâtie du XVIIe siècle par le Sultan Ahmed I en s'inspirant de Sainte-Sophie. Cet édifice grandiose devint le plus vaste lieu de culte du monde musulman. Son surnom vient de son parement intérieur recouvert de 21.000 carreaux de faïence. Accueilli par le Grand Mufti, comme Benoît XVI en 2006, il a été invité à prier à l'issue de la visite. Après s'être recueilli en silence, il s'est déplacé de quelques centaines de mètres pour se rendre à Sainte-Sophie, aujourd'hui musée. La structure actuelle de l'ancienne basilique impériale byzantine remonte au VIe siècle. Lors de son inauguration en 537 l'empereur Justinien déclara que l’œuvre d'art la plus somptueuse depuis la Création, s'exclamant avoir dépassé Salomon et son Temple de Jérusalem. Après la conquête turque de 1453 elle devint mosquée, et en 1935 un musée par volonté de Atatürk. Le monument, qui a été sauvé de l'effondrement au milieu du XIXe siècle par les architectes suisses Gaspare et Giuseppe Fossati, a reçu la visite de Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI. Le Pape a été guidé par le directeur du Musée Sainte-Sophie et, après une visite d'une quarantaine de minutes, a signé le livre d'or : "Sainte sagesse de Dieu (en grec), combien est belle ta demeure" (en latin). Après cette seconde visite, le Pape s'est rendu au siège de la représentation apostolique où, après le salut du Président de la Conférence épiscopale turque, il s'est entretenu avec les délégations des communautés catholiques d'Istanbul (rites latin, arménien, syrien et chaldéen).

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 29.11.14).

     

    Visite au musée Sainte-Sophie

  • 5ème Veillée de prière pour la vie naissante

    Sur la demande du Pape émérite Benoit XVI qui a présidé lui-même une Veillée de prière pour la vie naissante, lors des Vêpres d'entrée en Avent, le 27 novembre 2010. Plus de 500 Veillées de France, en 2010. Cette année 2014, 163 lieux ont répondu à cet appel du Saint-Père.

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    A la veille de l’Avent, prions pour mieux agir, accueillir et protéger toute Vie naissante !

    Evangéliser la Vie

  • Chants grégoriens : Salve Regina - Sanctorum Meritis - Jesu Corona Virginum - Magnificat

  • Méditation : la Bse Vierge Marie, gardienne de notre âme

    « Il est écrit : « Si le Seigneur ne garde lui-même la cité, c'est en vain que veillent ceux qui sont préposés à sa garde ». De saints docteurs ont appliqué cette parole à Marie, et ils ont dit : Si la Mère du Seigneur ne se fait pas gardienne de la cité, la vigilance des sentinelles sera impuissante. Et de quelle cité, parlaient-ils donc ? Ne savez-vous pas que notre âme, que l'âme du chrétien est souvent comparée à une ville, à une cité fortifiée ? Or, cette cité a des portes : ce sont nos sens. Et ces portes, elles ont besoin d'être gardées : il y faut même une garde sévère ; sinon l'ennemi, qui rôde sans cesse autour de nous, peut faire des incursions terribles dans la place. Les portes de cette cité, trop souvent nous n'avons pas la main assez forte, assez sûre pour en défendre l'entrée...
    Pour défendre cette clé de notre cœur, à quelles autres mains irons-nous la confier ?... Ô Vierge sainte, heureux ceux qui vous ont choisie pour la dépositaire de leur trésor ! heureux ceux qui vous ont commis la tutelle de leur âme ! heureux ceux pour qui vous êtes cette porte de sûreté dont parle le psalmiste : Ostium circumstanciae (1) ! Heureux ceux qui ne peuvent plus, en quelque sorte, disposer d'eux-mêmes ; ceux qui se sont dépossédés du droit de se trahir, de se vendre à l'ennemi, attendu que leur cœur vous appartient, et qu'ils vous l'ont remis pour toujours ! »

    (1) : Ps CXI, 3.

    Cardinal Pie (1815-1880) extrait d'un discours à N.-D. des Clefs, Semaine religieuse de Namur, in Abbé R. Béringer, "Recueil documentaire - La Très Sainte Vierge", Deuxième édition, Chez l'auteur, Belgique, 1927.

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    Notre-Dame des Clefs, église Notre-Dame la Grande de Poitiers

  • Voyage Apostolique du Pape François en Turquie (2ème jour)

    Transmissions vidéo en direct du CTV et sur KTO
     
    Programme de cette journée du Samedi 29 novembre 2014

    09h30 Départ en avion de l’aéroport Esemboga d'Ankara
    10h30 Arrivée à l’aéroport international Atatürk d'Istanbul
       Visite au musée Sainte-Sophie
       Visite à la mosquée bleue (Sultanahmet)

    Messe en la cathédrale catholique du Saint-Esprit

       Prière œcuménique en l'église patriarcale Saint-Georges
       Rencontre privée avec S.S. Bartholomée I au Palais patriarcal

    Fuseau horaire :
    Ankara : +2 UTC
    Istanbul : +2 UTC

    Source : Bulletin de la Salle de Presse du Vatican.

  • Samedi 28 novembre 2014

    Calendrier liturgique

  • Voyage du Pape en Turquie : Visite au Président des affaires religieuses au Diyanet

    Pour le Pape François, « les bonnes relations et le dialogue entre leaders religieux » revêtent une importance capitale. Elles représentent « un message clair adressé aux communautés respectives, pour exprimer le fait que le respect mutuel et l’amitié sont possibles, malgré les différences ». « Une telle amitié, a ajouté le Pape, acquiert une signification spéciale dans des temps de crise comme ceux que l’on connaît, crises qui en certaines parties du monde deviennent de véritables drames pour des populations entières ».

    Voilà quelques idées développées par le Pape François lors de sa rencontre avec le président des Affaires religieuses turc, Mehmet Gormez. Le Pape, comme il l’avait fait quelques instants auparavant dans son discours devant les autorités turques au palais présidentiel, est revenu sur la situation tragique de la région du Proche-Orient, spécialement en Irak et en Syrie, mettant en avant l’urgence humanitaire. Le Pape se disait préoccupé par le fait « que des communautés entières, et spécialement les chrétiens mais pas seulement, également les Yazidis,  à cause d’un groupe extrémiste et fondamentaliste, ont souffert et souffrent encore aujourd’hui des violences inhumaines à cause de leur identité ethnique et religieuse ».

    Source Radio Vatican.

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