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  • Angelus de ce IIIe Dimanche de l'Avent, 14 décembre 2014

    Le Pape François invite à attendre le Seigneur dans la joie

    Ce 14 décembre à midi, en ce troisième dimanche de l'Avent, le Pape François a invité les fidèles réunis place Saint-Pierre à attendre dans la joie la venue du Christ. « Depuis déjà deux semaines le temps de l’Avent nous a invité à la vigilance spirituelle pour préparer la voie au Seigneur, le Seigneur qui vient. Dans ce troisième dimanche la liturgie nous propose une autre attitude intérieure avec laquelle vivre cette attente du Seigneur, c’est-à-dire la joie. (...) Mais quelle est la joie que le chrétien est appelé à vivre et à témoigner ? C’est celle qui vient de la proximité de Jésus, de sa présence dans notre vie. Depuis que Jésus est entré dans l’histoire, avec sa naissance à Bethléem, l’humanité a reçu les semences du Royaume de Dieu, comme un terrain qui reçoit le semis, promesse de la future récolte. »

    Pour le Pape François il ne doit pas s'agir d'une joie différée, qui renverrait l'espérance vers l'Au-delà. Non, Dieu s'est incarné dans le monde terrestre, dans l'histoire des hommes et dans leur présent. « Il ne faut plus chercher ailleurs ! Jésus est venu apporter la joie à tous et pour toujours. Il ne s’agit pas d’une joie seulement espérée ou renvoyée au paradis – « ici sur la terre nous sommes tristes mais au paradis nous serons joyeux » - non, ce n’est pas cela, mais une joie déjà réelle et expérimentable maintenant, parce que Jésus lui-même est notre joie. (...) Il est vivant, Il est le Ressuscité, Il œuvre en nous et entre nous spécialement avec la Parole et les sacrements. »

    De cette présence du Seigneur découle cet appel universel à la sainteté souvent rappelé par le Pape François, dans la lignée de ses prédécesseurs. « Nous tous, baptisés, fils de l’Église, nous sommes appelés à accueillir toujours de nouveau la présence de Dieu au milieu de nous et à aider les autres à la découvrir, ou à la redécouvrir si nous l’avions oubliée. Il s’agit d’une très belle mission, similaire à celle de Jean-Baptiste : orienter les gens vers le Christ – et non vers nous-mêmes. Parce que c’est vers Lui que tend le cœur de l’homme quand il cherche la joie et le bonheur. »

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    CON GESU LA GIOIA E DI CASA

    Sortant de son texte, le Pape François a voulu rappeler le lien entre joie et sainteté. « On n’a jamais entendu parler d’un saint triste ou d’une sainte avec le visage funèbre ! On n’a jamais entendu cela ! Ce serait un contresens. Le chrétien est une personne qui a le coeur plein de paix parce qu’il sait mettre sa joie dans le Seigneur aussi quand il traverse les moments difficiles de la vie. Avoir la foi ne signifie pas ne pas avoir de moments difficiles mais avoir la force de les affronter en sachant que nous ne sommes pas seuls. Et ceci est la paix que Dieu donne à ses enfants. »

    Le Pape François a enfin éviter les fidèles à cheminer joyeusement vers la fête de Noël. « Avec le regard tourné vers Noël désormais proche, l’Église nous invite à témoigner que Jésus n’est pas un personnage du passé. C’est la Parole de Dieu qui continue à illuminer le chemin de l’homme. Ses gestes, les sacrements, sont la manifestation de la tendresse, de la consolation et de l’amour du Père vers tout être humain. Que la Vierge Marie, cause de notre joie, nous rende toujours heureux dans le Seigneur, qui vient nous libérer de tant d’esclavages intérieurs et extérieurs. »

    Le Pape François a ensuite salué les nombreuses familles italiennes présentes sur la place Saint-Pierre, ainsi que les fidèles polonais, qui traditionnellement, lors du troisième dimanche de l'Avent, allument la bougie de Noël.

    Source : Radio Vatican.

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    50.000 livrets de prière distribués place Saint-Pierre

    Après l'Angélus de ce dimanche 14 décembre, le Pape François a offert aux fidèles présents un livret de prière, préparé par l'aumônerie et la Lev, la Libreria Editrice Vaticana. 50.000 copies ont été distribuées gratuitement et les autres exemplaires seront mis en vente. Complémentaire du petit Évangile de poche distribué après l'Angélus du 6 avril dernier, ce livret contient 40 pages d'invocations introduites par la phrase du Pape François « Quand je prie, Dieu respire en moi ».

    Le livret contient des prières universellement connues comme le Notre Père, l'Ave Maria, le Gloria, et d'autres invocations qui permettent de rythmer la journée de l'aube jusqu'au coucher. Les prières bibliques sont aussi présentes, comme le Magnificat ou certains Psaumes, ainsi que des médications tirées de la tradition catholique, comme le Rosaire et le chemin de Croix. Le livret s'appuie aussi sur des prières composées par des saints et bienheureux de toutes les époques, de Sœur Faustine Kowalska à Mère Teresa, en passant par François d'Assise et Thérèse de Lisieux.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Atterrant communiqué de Mgr d'Ornellas au sujet de la proposition de loi Leonetti Claeys sur la fin de vie

    Mgr d'Ornellas écrit sans sourciller que ce rapport s'inscrit dans la recherche d'un "meilleur accompagnement de nos concitoyens vulnérables qui s’approchent de leur décès et qui ont « droit à une fin de vie digne et apaisée »." Et que ce rapport "n’entre pas dans l’euthanasie ou le suicide assisté" ...

    Soit nous n'avons pas lu le même document (disponible en ligne) - dont l'article 2.3.1.2 est pourtant d'une grande clarté - soit Mgr d'Ornellas est particulièrement naïf...

    Comme rappelé par les professionnels et les usagers de la santé fondateurs du blog "Soulager mais pas tuer" (parrainé par Philippe Pozzo di Borgo, tétraplégique dont la vie a été rendue célèbre par le film Intouchables) :
    « Une sédation qui a pour intention et résultat de provoquer rapidement la mort est une euthanasie. Jouer avec ces mots, c’est introduire une grave confusion qui risque d’insécuriser les patients qui douteront de l’intention réelle de ceux qui les soignent. »

    Un "Appel" à signer :
    - Non à toute forme d’euthanasie et de suicide assisté,
    - Non à l’acharnement thérapeutique,
    - Oui au développement des soins palliatifs : soulageons les personnes dépendantes ou en fin de vie, sans les tuer.

    Cette pétition sera remise au Président de la République, François Hollande, avant la proposition de loi annoncée pour mars 2015.

    Communiqué de Mgr d'Ornellas (12 décembre 2014) à lire en intégralité sur le blog du groupe de travail de la Conférence épiscopale française sur la fin de vie.

    Rappel, à lire : Euthanasie : le double discours

  • Johannes Ockeghem (v.1410-1497) : Deo gratias (36 part Canon)

    Ensemble Huelgas - Dir. Paul van Nevel

  • Méditation : "Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur"

    « "Gaudete in Domino semper - Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur" (Ph 4, 4)...
    L'apôtre exhorte les chrétiens à se réjouir parce que la venue du Seigneur, c'est-à-dire son retour glorieux, est certaine et ne tardera pas. L’Église fait sienne cette invitation, alors qu'elle se prépare à célébrer Noël et que son regard se dirige toujours davantage vers Bethléem. En effet, nous attendons avec une espérance sûre la deuxième venue du Christ, parce que nous avons connu la première. Le mystère de Bethléem nous révèle le Dieu-avec-nous, le Dieu qui est proche de nous, pas uniquement au sens géographique et temporel. Il est proche de nous parce qu'il a en quelque sorte "épousé" notre humanité. Il a pris sur lui notre condition, en choisissant d'être comme nous en toutes choses, excepté le péché, pour nous faire devenir comme Lui. La joie chrétienne jaillit donc de cette certitude : Dieu est proche, il est avec moi, il est avec nous, dans la joie et dans la douleur, dans la santé et la maladie, comme un ami et un époux fidèle. Et cette joie demeure aussi dans l'épreuve, dans la souffrance même, et elle ne reste pas à la surface, mais au plus profond de la personne qui se confie à Dieu et met en Lui sa confiance. »

    Benoît XVI, Angélus du IIIe Dimanche de l'Avent, 16 décembre 2007.
    Texte intégral.

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    Saint Jean-Baptiste, gravure de Gustave Doré (colorisée)

  • Dimanche 14 décembre 2014

    3ème Dimanche de l'Avent

     Commentaire de l'Evangile du Dimanche (Abbaye du Barroux)

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Camille Saint-Saens : Concerto pour piano No 5 en fa majeur Op. 103

    Royal Concertgebouw Orchestra - Dir. Andris Nelsons - Jean-Yves Thibaudet, piano
    Enregistré le 16 novembre 2011, au Concertgebouw d'Amsterdam

  • Méditation de la 2ème semaine de l'Avent : l'humilité (6ème jour)

    « L'humilité est la capacité d'accepter paisiblement sa pauvreté radicale, parce qu'on met toute sa confiance en Dieu. L'humble accepte joyeusement de n'être rien, parce que Dieu est tout pour lui. Il ne considère pas sa misère comme un drame, mais comme une chance, car elle donne la possibilité à Dieu de manifester combien il est miséricordieux.
    Sans humilité, on ne peut pas persévérer dans l'oraison. En effet, l'oraison est inévitablement une expérience de pauvreté, de dépouillement, de nudité. Dans les autres activités spirituelles ou les autres formes de prière, on a toujours quelque chose sur quoi s'appuyer : un certain savoir-faire que l'on met en œuvre, le sentiment de faire quelque chose d'utile, etc. Ou bien encore, dans la prière communautaire, on peut s'appuyer sur les autres. Dans la solitude et le silence face à Dieu, on se retrouve au contraire seul et sans appui face à soi-même et à sa pauvreté. Or nous avons un mal terrible à nous accepter pauvres ; c'est pourquoi l'homme a une telle tendance à fuir le silence. Dans l'oraison il est impossible d'échapper à cette expérience de pauvreté. C'est vrai qu'on y fera souvent l'expérience de la douceur et de la tendresse de Dieu, mais bien fréquemment ce sera notre misère qui va se révéler : notre incapacité à prier, nos distractions, les blessures de notre mémoire et de notre imagination, le souvenir de nos fautes et de nos échecs, nos inquiétudes à l'égard de l'avenir, etc. L'homme trouvera donc mille prétextes pour fuir cette inaction devant Dieu qui lui dévoile son néant radical, parce qu'en fin de compte il refuse de consentir à être pauvre et fragile.
    Mais c'est précisément cette acceptation confiante et joyeuse de notre faiblesse qui est la source de tous les biens spirituels : "Heureux ceux qui ont une âme de pauvres, car le Royaume des Cieux leur appartient" (Mt 5, 3). »

    P. Jacques Philippe, Du temps pour Dieu - Guide pour la Vie d'Oraison (I,6), Éditions des Béatitudes, 1992.

    Jacques Philippe,vertu,humilité

    Source image (avec un très beau commentaire des Béatitudes)

  • Samedi 13 décembre 2014

    Ste Lucie, vierge et martyre

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Rapport Leonetti Claeys sur la fin de vie : "une grande avancée"... de la folie anti-humaine et mortifère de nos gouvernants

    Après la remise du rapport Leonetti Claeys au Président de la République et les propos de ce dernier sur le droit à mourir, les semaines à venir vont être principalement occupées à lutter contre cette folie dévastatrice et anti-humaine qu'est la promotion de l'euthanasie.
    François Hollande a ainsi déclaré : « Le temps est venu (...). Mourir dans la dignité pour vivre pleinement sa vie : telle est aujourd’hui la volonté que le législateur mettra dans le droit de notre pays (...). Ce sera une grande avancée. »  « C’est toute la société que nous faisons progresser » a-t-il insisté... Qui ne peut voir la profonde aberration, la folle absurdité de ces propos, et la volonté clairement mortifère de celui qui les prononce ?

    Les deux rapporteurs ont fait remarquer que leur proposition répond à la proposition n°  21 du programme du candidat Hollande en 2012. Celle-ci prévoyait la possibilité pour une personne « en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable » de recourir, « dans des conditions précises et strictes », à une « assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ». En clair, à l'euthanasie. Si elle est votée, cette proposition imposera cette obligation aux médecins... qui deviendront dès lors des administrateurs de mort !

    La Fondation Jérôme Lejeune a aussitôt manifesté son opposition à ces projets, et elle a apporté son soutien à la Marche pour la vie qui aura lieu à Paris le 25 janvier 2015. Date et rendez-vous à noter dès aujourd'hui dans nos agendas.

    Communiqué de la Fondation Lejeune

    La remise du rapport Leonetti Claeys sur la fin de vie et la déclaration du Président de la République annoncent une bataille de tranchée dans les mois à venir.

    De nombreux citoyens vont se lever pour dénoncer ce que préparent M. Hollande et son gouvernement en matière de fin de vie. Le travail de phraséologie ne doit pas tromper sur la réalité des évolutions qui se dessinent. L’intention est d’autoriser des actes euthanasiques.

        1) La Fondation Jérôme Lejeune dénonce la confusion qui a marqué la préparation de la modification législative prévue. Alors que celle-ci porte sur un point essentiel (autoriser à tuer) il a manqué un débat démocratique, exigé par la loi bioéthique de 2011 (la consultation de 18 citoyens relevant de la tromperie). Les rapports qui ont été publiés excellent dans l’art du double discours pour préconiser des actes euthanasiques tout en se défendant de légaliser l’euthanasie.

        2) Quel que soit l’emballage trompeur, la distinction entre un acte euthanasique et un acte médical est claire : le premier est effectué en sachant qu’il interrompt une vie, autrement dit qu’il tue, et le second vise à soigner, soulager, accompagner.

        Dans ce cadre, la sédation, qui consiste à administrer un antidouleur anesthésiant en sachant que cela conduit à la mort est un acte euthanasique. Le fait que cela se pratique déjà dans certains services ne justifie pas une légalisation. La Fondation ne confond pas la sédation profonde, qui doit être contrôlée, qui peut conduire à la mort mais qui ne la recherche pas, et la sédation qui conduit volontairement à la mort. Et cela quel que soit l’adjectif qui lui est accolé et quelle que soit l’intention exprimée.

        Les directives anticipées relèvent de la même logique euthanasique. Inciter les citoyens à indiquer leur volonté pour leur fin de vie va transformer le médecin en administrateur de la mort.

        3) La Fondation Jérôme Lejeune alerte sur les transgressions suivantes qui sont déjà programmées en filigrane. Le suicide assisté et la légalisation de l’euthanasie sont exigés par une proposition de loi EELV, inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale fin janvier. La tractation politique observée il y a un mois entre l’exécutif et le parti radical de gauche, donne à penser que ces revendications auront du poids lors de l’examen de la proposition de loi annoncée ce matin par le Président. Les récentes transgressions en matière de respect de la vie (autorisation de la recherche sur l’embryon à l’été 2013 et libéralisation de l’avortement à l’été 2014) montrent que l’exécutif est prêt à laisser le Parlement aller très loin dans les atteintes à la vie humaine.

    40 ans de dérives bioéthiques, 40 ans de violences faites à la vie humaine, exigent une grande manifestation. C’est pourquoi la Fondation Jérôme Lejeune s’associe à la Marche pour la vie le 25 janvier à Paris.

    A lire sur le blog de L'Homme Nouveau et sur Liberté Politique.

  • Sainte Messe célébrée par le Pape François en la Basilique Vaticane

    pour la fête de Notre-Dame de Guadalupe

     

    La célébration, aux couleurs de l'Amérique Latine, était accompagnée des chants de la « Misa Criolla » d’Ariel Ramírez, dont le fils, Facundo Ramírez, dirigeait l’exécution avec son groupe musical argentin, accompagné de la chanteuse argentine Patricia Sosa, et avec la collaboration du Coro romano Musica Nuova.

    Lire la suite

  • Alessandro Striggio (v.1535-1592) : Motet "Ecce Beatam Lucem"

    Ensemble Huelgas - Dir. Paul van Nevel

  • Méditation de la 2ème semaine de l'Avent : l'humilité (5ème jour)

    « Saint Laurent Justinien dit que nous ne savons ce que c'est que l'humilité, si nous ne l'avons dans le cœur. Il n'y a que ceux qui ont le cœur humble, qui soient capables de la connaître ; c'est pourquoi Notre-Seigneur a dit : Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur.
    Pour acquérir l'humilité, il faut premièrement ne rien omettre de toutes les actions extérieures, en quoi nous la pouvons pratiquer selon notre condition, dans les occasions qui se présentent, et demander à Dieu les vrais sentiments d'humilité pour bien faire les actions extérieures de cette vertu, qui se font quelquefois par vanité. Il faut en second lieu faire fort souvent des actes intérieurs d'humilité, reconnaître notre néant et nos misères, aimer notre propre abjection, exercer sans cesse un jugement rigoureux contre nous-mêmes, et nous condamner intérieurement avec tout ce que nous faisons.
    Nous ne devons jamais reprendre personne, qu'auparavant nous ne nous soyons convaincus, et que nous n'ayons reconnu devant Dieu que nous faisons encore plus mal, et que nous sommes pires que celui que nous allons reprendre.
    ...
    Nous nous formons ordinairement une fausse idée de l'humilité, la concevant comme une chose qui nous ravale. Elle fait tout le contraire : car comme elle nous donne la vraie connaissance de nous-mêmes, et qu'elle est la pure vérité, elle nous approche de Dieu, et par conséquent elle nous apporte la vraie grandeur, que nous cherchons en vain hors de Dieu.
    L'humiliation ne nous ravale que dans l'estime des hommes, qui n'est rien ; mais elle nous relève dans l'estime de Dieu, en quoi consiste la vraie gloire. »

    P. Louis Lallemant s.j. (1588-1635), La Doctrine spirituelle (ch. III, III, I-IV), Paris, Librairie Jacques Lecoffre, 1868.

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  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (5ème semaine)

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    5e semaine - Méditation de l'Abbé Pierre Amard

    Disponible également en téléchargement ici.

  • Vendredi 12 décembre 2014

    Notre-Dame de Guadalupe

    Notre-Dame de Guadalupe

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Nouvelle offensive du Grand Orient de France (F.M.) contre les traditions et les valeurs chrétiennes de la France

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    C’est un symptôme de la crise de la laïcité, perdue entre laïcisme sectaire et communautarisme. En présentant « Vingt-cinq propositions pour une République laïque au XXIe siècle » pour « renforcer la laïcité », le 9 décembre, jour anniversaire de l’adoption de la loi de 1905 portant séparation des Églises et de l’État, le Grand maître du Grand Orient de France, Daniel Keller, a cru nécessaire de tempérer ses propos indignés contre la « provocation » que présente à ses yeux la présence de crèches dans des lieux publics : « Il ne s’agit pas de dire que nous serions, au Grand Orient de France, contre les crèches de Noël ! J’imagine que beaucoup de francs-maçons disposent une crèche de Noël au pied du sapin, d’autres, libres penseurs, n’en ont pas. Nous disons simplement qu’il faut garder aux institutions la neutralité que leur confère la République. Les collectivités publiques doivent donc respecter la loi » (Le Figaro).

    La loi ne saurait piétiner la culture d’une nation

    En réalité, la loi ne saurait piétiner les traditions et la culture d’une nation, autrement dit la pâte humaine, comme l’a reconnu la jurisprudence européenne (Aleteia). C’est pourtant ce que s’obstine à promouvoir le Grand Orient de France, non seulement en voulant bannir les crèches de l’espace public, mais aussi en s’attaquant au Concordat si cher aux Alsaciens-Lorrains, en prétendant mettre fin au financement public des activités cultuelles, en supprimant le financement des frais de scolarité des écoles privées par les communes ou en interdisant les signes religieux à la fac – mesure aussi réaliste que celle des écologistes prétendant proscrire les feux de bois dans les cheminées…

    Soutenir qu’un « renforcement des règles laïques dans la sphère publique redonnera un nouveau souffle au pacte républicain », c’est surtout avouer que celui-ci est à bout de souffle ! Car l’homme échappe nécessairement à la loi quand celle-ci nie la réalité humaine, la pâte dont nous sommes pétris.

    La dégénérescence de la laïcité en laïcisme

    Avec la promotion de l’avortement, de l’euthanasie, du mariage gay, d’une éducation sexuelle idéologique et étatisée ou du travail dominical, nous assistons en effet au dernier stade de la dégénérescence de la laïcité en laïcisme, pour reprendre une idée développée à maintes reprises par le pape Benoît XVI.

    Source : Aleteia.

    Ce mot d'ordre de la F.M. a été aussitôt repris par quelques membres du gouvernement ou députés entièrement à ses ordres... On pouvait ainsi lire dans les quotidiens en même temps que cette annonce du Grand Orient :

    La loi Macron et le travail du dimanche

    Manuel Valls présente le projet de loi Macron comme une « loi de progrès et de liberté » (sic), qui « vise à améliorer concrètement et rapidement la vie des Français » (re-sic). Entre autres réformes, les commerces seront autorisés à ouvrir jusqu’à 12 dimanches par an au lieu de 5 actuellement...

    A-t-on oublié les paroles de la Bienheureuse Vierge Marie à La Salette en septembre 1946 : « Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils » ? Et ce rappel lors de son apparition à St Bauzille la Sylve, le 8 juillet 1873 (Notre-Dame du Dimanche) : « Il ne faut pas travailler le dimanche » ?

    Najat Vallaud-Belkacem remobilise l'école sur sa mission laïque

    Ce même mardi 9 décembre, la ministre de l'éducation a annoncé un effort de formation des enseignants et insisté sur la vocation de la laïcité à « apaiser la société » (sic) ...

    Les députés socialistes veulent instaurer des cérémonies de funérailles « civiles ou laïques »

    Une proposition de loi signée par l'ensemble des députés du groupe socialiste et apparentés a été déposée, mercredi 10 décembre, pour permettre l'organisation de cérémonies de funérailles laïques dans les mairies ...

    Offensive contre les crèches de Noël

    ... sans compter, comme indiqué ci-dessus, les nombreux recours déposés contre des installations de crèches de Noël ...

    Ce laminage de la civilisation chrétienne est sans aucun doute le plus grand des chantiers mis en œuvre par la F.M. depuis plus d'un siècle, et si le rythme des travaux s'accélère, nous sommes loin d'en avoir vu la fin... Demeurons vigilants, et surtout, RÉSISTONS !

  • Marco Frisina : "Viene il Signore"

    de l'album "Stillate cieli dall'alto"

    Viene il Signore, il re della gloria,
    alleluia, alleluia.
    Viene a illuminare chi giace nelle tenebre,
    alleluia, alleluia.

    Partition
  • Méditation de la 2ème semaine de l'Avent : l'humilité (4ème jour)

    « Rien ne nous peut tant humilier devant la miséricorde de Dieu que la multitude de ses bienfaits, ni rien tant humilier devant sa justice, que la multitude de nos méfaits. Considérons ce qu'il a fait pour nous et ce que nous avons fait contre lui ; et comme nous considérons par le menu nos péchés, considérons aussi par le menu ses grâces. Il ne faut pas craindre que la connaissance de ce qu'il a mis en nous nous enfle, pourvu que nous soyons attentifs à cette vérité, que ce qui est de bon en nous n'est pas de nous. Hélas ! les mulets laissent-ils d'être lourdes et puantes bêtes, pour être chargés des meubles précieux et parfumés du prince ? Qu'avons-nous de bon que nous n'ayons reçu ? et si nous l'avons reçu, pourquoi nous en voulons nous enorgueillir (1). Au contraire, la vive considération des grâces reçues nous rend humbles ; car la connaissance engendre la reconnaissance. Mais si voyant les grâces que Dieu nous a faites, quelque sorte de vanité nous venait chatouiller, le remède infaillible sera de recourir à la considération de nos ingratitudes, de nos imperfections, de nos misères : si nous considérons ce que nous avons fait quand Dieu n'a pas été avec nous, nous connaîtrons bien que ce que nous faisons quand il est avec nous n'est pas de notre façon ni de notre cru ; nous en jouirons vraiment et nous en réjouirons parce que nous l'avons, mais nous en glorifierons Dieu seul, parce qu'il en est l'auteur. Ainsi la Sainte Vierge confesse que Dieu lui fait choses très grandes, mais ce n'est que pour s'en humilier et magnifier Dieu : Mon âme, dit-elle, magnifie le Seigneur, parce qu'il m'a fait choses grandes (2). »

    1. I Co IV, 7 - 2. Lc I, 46, 49.

    St François de Sales (1567–1622), Introduction à la vie dévote (IIIe Part., ch. V), in "Œuvres", nrf Gallimard, 1969.

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  • Jeudi 11 décembre 2014

    St Damase 1er, pape et confesseur

     St Damase 1er,pape,confesseur

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Lettre du Saint-Père pour la VIIIe Rencontre mondiale des familles (Philadelphia, 22-27 septembre 2015)

    Le Saint-Père a écrit à Mgr Vincenzo Paglia, Président du Conseil Pontifical pour la famille, lui communiquant le thème choisi pour la prochaine Rencontre mondiale des familles (Philadelphia, USA, 22 au 27 septembre 2015) : "L'amour est notre mission, une famille pleinement vivante" :
    "Aujourd'hui comme hier, la mission de la famille chrétienne est d'annoncer au monde l'amour de Dieu contenu dans le sacrement du mariage. C'est à partir de cette annonce que naît et grandit tout famille vivante, qui met le foyer de l'amour au centre de tout son dynamisme humain et spirituel. Comme le disait déjà saint Irénée, une famille qui vit sa vocation et sa mission rend gloire à Dieu... On ne peut qualifier de conservatrice ou de progressiste une famille, avec des critères idéologiques car la famille est famille un point c'est tout. Ses valeurs et ses vertus sont la force d'un noyau familial qui ne peut être mis en discussion... En revoyant son style de vie, il faut éviter de la soumettre aux mentalités mondaines que sont l'individualisme, le consumérisme et l'hédonisme. Elle doit suivre la voie traditionnelle afin de vivre et de proposer la grandeur mais aussi la beauté du mariage et la joie d'être famille". En vue du Synode des évêques d'octobre 2015, "j'invite à aller de l'avant dans l'annonce de l’Évangile du mariage et de la famille et la recherche de propositions pastorales adaptées au contexte social. Ces enjeux nous encouragent à diffuser l'amour fidèle et ouvert à la vie, à la communion et à la miséricorde, au partage et à la solidarité... Laissons-nous guider par la Parole sur laquelle est fondée l'édifice sacré de la famille, Église domestique et famille de Dieu".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 10.12.14).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Présentation du Message pour la XLVIIIe Journée mondiale de la paix

    Ce matin près la Salle de Presse, le Cardinal Kodwo Appiah Turkson, Président du Conseil Pontifical Iustitia et Pax, Mgr Mario Toso, SDB, Secrétaire, M Vittorio V. Alberti, Official du dicastère, et Sœur Gabriella Bottani, missionnaire engagée dans la lutte contre la traite des êtres humains, ont présenté le message du Pape François pour la prochaine Journée mondiale de la paix (1er janvier 2015). Le thème, a expliqué le Cardinal, ne se limite pas aux sources de la paix mais touche aux moyens inter-personnels de la réaliser. C'est donc un encouragement à transformer en relations sociales la dépendance et l'esclavage, le déni d'humanité envers autrui ou de fraternité entre tous les humains. "Pour les chrétiens, il s'agit d'un parcours de conversion portant à voir en l'autre non un ennemi à combattre ni un être inférieur à exploiter mais un frère à aimer et à libérer de ses chaînes. Rappelant l'épître de Paul à Philémon, le Pape montre que dans le projet de Dieu pour l'humanité il n'y a pas de place à l'esclavage des l'autre. Car Dieu appelle tous ses fils à rénover leurs rapports dans le respect, étant tous à son image et jouissant de la dignité due à toute personne, certaine que la Bonne Nouvelle est en mesure de rénover l'homme là où le péché abonde... Malgré tant d'efforts déployés, l'esclavage moderne est un fléau partout présent, y compris dans le tourisme. Ce crime le lèse humanité se cache derrière de solides habitudes... Il se cache derrière des portes closes ou en pleine rue, dans les usines et les bureaux, en ville et dans les campagnes...et il ne cesse de s'aggraver... L'exploitation et l'esclavage sont des signes de rupture de la fraternité et de rejet de la communion... En cette année consacrée à la famille...on ne doit pas accepter qu'elle devienne un lieu de trahison de la vie et de manipulation... Il faut une mobilisation mondiale...au niveau des familles, des écoles et des paroisses, de toutes les institutions publiques et privées...de manière à éliminer cette plaie. Annonçant pour sa part la Bonne Nouvelle de la libération du péché, l’Église" propose de lutter y compris par le biais de gestes simples et quotidiens, qui manifestent l'attention et le respect de l'autre. C'est aussi témoigner de la transcendance, comme le fit sainte Josephine Bakhita, l'esclave soudanaise icône de la libération des fils de Dieu. "Il nous faut œuvrer ensemble et lutter jusqu'à ce que la dernière victime de l'esclavage soit libérée. Personne ne se sauve sans les autres, sans l'humanité et sans la création. Comme le dit Paul, il faut attendre avec impatience la révélation du Fils de Dieu et espérer en Celui qui libère de l'esclavage de la corruption, afin d'entrer libres dans la gloire" du Père.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 10.12.14).

    Message pour la Journée mondiale de la paix (texte intégral) : "Non plus esclaves, mais frères"