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  • La liberté de la presse en France

    liberté de la presse,France

     Vous avez dit "liberté d'expression" ?

    A gauche : très bien. Le "cœur de la nation". Une valeur de la République. "Ce sont nos héros". Appel à l'union nationale.

    A droite : très mal. "propos d'une extrême violence". Dépôt de plainte. Condamnation le 30 octobre 2014 à une amende de 10.000 euros.

  • Gustav Mahler : Symphonie No 2 "Resurrection" - V. Final

    Simon Bolivar Symphony Orchestra, National Youth Choir of Great Britain, Dir. Gustavo Dudamel
    Miah Persson & Anna Jarsson, solists

  • Méditation : Marie, Mère de notre vie surnaturelle

    « Marie nous a donné la vie surnaturelle tout aussi vraiment que nos mères nous ont donné la vie naturelle ; et comme nos mères le font pour notre vie naturelle, elle nourrit, protège, accroît et épanouit notre vie surnaturelle afin de l'amener à sa perfection.

    Tout homme comprend la réalité de la vie naturelle ; c'est que, cette vie, nous la voyons, nous la touchons, nous la sentons, nous la percevons dans toutes nos activités extérieures et intérieures ; c'est qu'elle se confond, pour ainsi dire, avec notre moi, car nous ne prenons conscience de notre moi qu'en nous sentant vivre. Elle est la grande réalité, qui nous est si chère qu'au besoin nous faisons, pour la conserver, le sacrifice de tous nos autres biens terrestres, fortune, plaisirs, ambitions.

    Or, à côté de cette vie, la foi nous apprend qu'il y a, pour le chrétien, une autre vie, dite surnaturelle ou spirituelle, ou encore l'état de grâce. Mais, comme cette vie ne peut ni se voir, ni se toucher, ni se constater directement, elle paraît à bien des chrétiens quelque chose de vague, d'éthéré, d'inconsistant... Et cependant cette vie surnaturelle est une réalité bien supérieure à toute autre réalité créée, bien supérieure en particulier à cette vie naturelle qui nous est si chère, puisque les martyrs ont joyeusement sacrifié celle-ci à celle-là, puisque nous devons tous être dans la disposition de perdre notre vie naturelle plutôt que l'état de grâce, puisque le Fils de Dieu s'est incarné et a donné sa vie pour nous mériter cette vie de la grâce.

    Qu'est-ce donc que cette vie surnaturelle si impalpable et pourtant si précieuse ? Ce n'est autre chose que la vie même de Dieu, la vie du Christ en nous. Par elle, nous dit saint Pierre, nous devenons « participants de la nature divine » (II P 1, 4). Et saint Paul s'écrie : « Ce n'est plus moi qui vis, c'est le Christ qui vit en moi » (Gal II, )...

    Or, cette participation à la vie infinie, éternelle de Dieu, c'est Marie qui nous la communique.
    Comment nous la communique-t-elle ?
    On peut répondre en un mot : « Notre vie, c'est le Christ. Marie nous a donné le Christ. Donc elle nous a donné notre vie. »
    Ou encore, - puisque c'est par la grâce que nous participons à la vie du Christ - : « Notre vie surnaturelle, c'est la grâce. Marie nous a mérité et nous distribue toute grâce. Donc elle nous donne notre vie surnaturelle. » »

    P. Emile Neubert, Marie dans le dogme (ch. II : La maternité spirituelle), Deuxième édition, Éditions Spes, Paris, 1945.

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