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  • Dimanche 25 janvier 2015 : Marche pour la Vie

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    La Marche pour la vie est l’occasion pour les citoyens d’exprimer une opposition au dérèglement bioéthique initié par la loi sur l’avortement, et de rappeler que le principe du respect de la vie humaine fonde notre civilisation. En 2015 une menace particulière pèse sur les personnes âgées, malades, handicapées : un projet politique va être proposé pour légaliser l’euthanasie ou des gestes euthanasiques. La Marche pour la vie appelle les citoyens à manifester le dimanche 25 janvier, à 13h30 au départ de la place de la Bastille, pour dire non à l’euthanasie.


    La Marche pour la Vie le 25 janvier, 13h30, Bastille, à Paris


    10 raisons de manifester pour la vie le 25 janvier :

    1. Manifester un soutien à Vincent Lambert, à ses parents, à tous les handicapés qui sont dans un état diminué aux yeux du monde mais ni moins vivants ni en fin de vie ;

    2. Dire la vérité, 40 ans après la légalisation, sur l'horreur de l'avortement qui ne peut pas être un droit car il consiste à tuer un être humain ;

    3. Résister aux promoteurs de la culture de mort, qui veulent faire courber l'échine des défenseurs de la vie sensibles à la stigmatisation violente dont ils font l'objet ;

    4. Faire prendre conscience du rôle de la loi Veil pierre angulaire des dérives scientifiques depuis 40 ans : eugénisme des enfants trisomiques, industrie procréatique via la PMA et la GPA, recherche sur l'embryon, euthanasie ;

    5. Montrer que de nombreux citoyens ne sont pas dupes sur la réalité du programme : la sédation jusqu'à la mort ou les directives anticipées sont des dérives de nature euthanasique ;

    6. Poser un acte politique par la 1ère manifestation de l'année pour s’opposer à l’euthanasie, 1ère transgression de 2015 ;

    7. Contrer les pressions des courants de la majorité présidentielle qui exigent une légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie alors que le débat sur la fin de vie est lancé fin janvier à l'Assemblée nationale ;

    8. S'opposer aux prochains coups de boutoir contre la vie prénatale (dans les mois à venir : développement de l'accès à l'IVG, notamment par la remise en question de l'objection de conscience) ;

    9. Interpeller sur le dérèglement bioéthique et la protection de la vie, alors que le Président Hollande vient de prioriser pour 2015 la protection de la planète contre le dérèglement climatique ;

    10. Transmettre le sens du discernement des repères fondés sur le réel et l'envie de s'engager pour défendre l'essentiel : le respect de la vie humaine fragile.

     

    Soutien du Pape François

    Le Pape François a apporté son soutien à cette Marche pour la vie du 25 janvier. Comme l’an dernier, le Saint-Père a fait parvenir, par l’intermédiaire de la nonciature apostolique en France, une lettre au président de la Fondation Jérôme Lejeune, co-organisatrice de cette manifestation :

    « Le Pape François, informé de l’organisation de la Marche pour la Vie qui aura lieu le dimanche 25 janvier prochain à Paris, salue cordialement les participants à cette manifestation. »

    Le nonce cite ce passage du discours du Pape à l’Association des médecins catholiques du 17 novembre 2014 dans lequel il rappelle que « la vie humaine est toujours sacrée, valable et inviolable et, comme telle, doit être aimée, défendue et soignée ».

    « En dehors d’une légitime manifestation en faveur de la défense de la vie humaine, le Saint-Père encourage les participants à la Marche pour la Vie à œuvrer sans relâche pour l’édification d’une civilisation de l’amour et d’une culture de la vie », ajoute le nonce à Paris.

    Mobilisation également aux Etats-Unis où une neuvaine de prière se déroule du 17 au 25 janvier pour accompagner la Journée de la vie naissante, célébrée le 22 janvier. A Manille, vendredi soir, le Pape François a réaffirmé avec force le caractère sacré de la vie humaine, depuis la conception jusqu’à la mort naturelle, en appelant les chrétiens à être des voix prophétiques au sein de leurs communautés. Sortant de son texte, il a pris la défense de l’encyclique controversée de Paul VI Humanae Vitae sur la régulation des naissances, saluant ce Pape clairvoyant qui a eu « le courage d’aller à contre-courant ».

     marche pour la vie,dimanche 25 janvier 2015

  • Voyage du Pape François aux Philippines - Messe au Rizal Park de Manille

    Le Pape a présidé la Messe finale de son voyage apostolique aux Philippines au Rizal Park de Manille. Malgré la forte pluie qui s'abat ces jours-ci sur la capitale, les Philippins se sont déplacés en masse : selon les autorités officielles, environ 3 millions de personnes se seraient rassemblées pour cette Messe annoncée comme le point d'orgue grandiose de ce voyage. Des centaines de choristes accompagnés par un orchestre ont assuré l'animation de cette Eucharistie, concélébrée par le Cardinal Luis Antonio Tagle, l'archevêque de Manille et le Cardinal Orlando Quevedo, archevêque de Cotabato. La liturgie avait lieu en anglais et en latin. Les intentions de la prière universelle étaient lues dans les langues locales : tagalog, hiliagayno, ilokano ou encore cebuano.

    Fait peu habituel, la première lecture, tirée de la lettre de Saint Paul aux Éphésiens, a été lue en braille par une jeune non-voyante. Au cours de son homélie, le Saint-Père est revenu sur la figure de l'Enfant Jésus, le Santo Niño dont l’Église aux Philippines faisait mémoire ce jour. « L’image du Saint Enfant Jésus a accompagné la diffusion de l’Évangile dans ce pays depuis l’origine » a souligné le Saint-Père. Il a rappelé que les Philippines étaient le principal pays catholique en Asie, en cela c'est déjà un don de Dieu particulier, une bénédiction. Mais c’est aussi une vocation a t-il aussi précisé. « Puisse le Santo Nino continuer à bénir les Philippines et à soutenir les chrétiens de cette grande nation dans leur vocation à être témoins et missionnaires de la joie de l'Évangile, en Asie et partout dans le monde » a-t-il dit.

    Le Pape a aussi rappelé que Jésus Lui-même a besoin d'être protégé, soulignant une nouvelle fois l’importance de protéger les familles. Il a alors de nouveau mis en garde contre les maux que sont la corruption, le conformisme, le gaspillage ou les menaces contre l'environnement. « Malheureusement, la famille a grand besoin d'être protégée contre les attaques insidieuses et les programmes contraires à tout ce que nous tenons pour vrai et sacré, tout ce qu'il y a de plus beau et de plus noble dans notre culture » a dénoncé le Saint-Père. Il faut, a t-il aussi rappelé, prendre soin de notre jeunesse, « en ne permettant pas que lui soit volée l’espérance, et qu’elle soit condamnée à vivre dans la rue. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie du Saint-Père traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François aux Philippines - Rencontre avec les jeunes Philippins

    Avant dernier rendez-vous du Pape lors de ce voyage aux Philippines, la rencontre ce dimanche matin avec des dizaines de milliers de jeunes, dans l’enceinte de l’Université Saint Thomas, à Manille, un établissement tenu par les dominicains et qui accueille 45.000 étudiants. Le Saint-Père a traversé la foule en papamobile sous des cris de joies puis a béni une statue de la Vierge avant de monter sur le podium installé dans le parc. Il a alors salué un groupe de jeunes qui avaient porté un crucifix sur leurs épaules.

    La rencontre a commencé avec les témoignages de plusieurs jeunes, des chants et des prières. C’est un véritable dialogue, sous forme de questions-réponses que le Souverain Pontife a eu ensuite avec ces jeunes. Mais avant de répondre, en langue espagnole, traduite en anglais par un interprète, il a demandé qu’une prière soit dite en silence pour la jeune volontaire décédée samedi à l’issue de la Messe à Tacloban (*).

    Le Pape a écouté plusieurs témoignages, ceux d’abord d’un petit groupe d’ex-enfants de la rue. Une jeune fille a demandé pourquoi souffraient les enfants avant de fondre en larmes. François s’est alors levé pour la prendre dans ses bras. « Cette petite est la représentation des femmes, a dit le Saint-Père, les femmes qui ont beaucoup à dire sur notre monde d’aujourd’hui mais à qui nous ne faisons parfois pas assez de place, parce que nous sommes trop machistes ! ». 

    « Le cœur de ta question n’a pas de réponse » a expliqué le Pape après le témoignage de la fillette, mais il a souligné qu’il existait une compassion inutile qui consistait à mettre les mains dans nos poches et à donner aux pauvres et s’en aller. Il faut au contraire savoir pleurer a dit le Pape aux jeunes : « le monde ne sait plus comment pleurer » face aux personnes les plus exclues et marginalisées. « N'ayez pas peur de pleurer ! » Jésus lui-même dans l’Évangile pleure pour ses amis, pleure dans son cœur pour la famille qui a perdu un enfant ou pour la pauvre veuve qui doit enterrer son fils.

    Apprendre à se laisser aimer

    Un étudiant en droit a pris ensuite la parole, évoquant le monde de la communication et la masse d’informations dans laquelle sont plongés de nombreux jeunes, au risque d’être désorientés. Pointant le danger d’accumuler sans savoir quoi faire de cette richesse, le Pape a expliqué que nous n’avions pas besoin de « jeunes musées plein de connaissance » mais des jeunes sanctifiés. Comme nous l’enseigne l’Évangile, l’important est d’apprendre à aimer a-t-il souligné, rappelant la figure de Saint Matthieu qui collectait l’impôt et qui lâcha toutes ses richesses pour suivre Jésus. « Le véritable amour est d’apprendre à se laisser aimer par Lui. Permettez-vous d’être surpris par Dieu, par son amour » a encore lancé le Pape aux jeunes.

    Il a enfin invité les jeunes à apprendre à recevoir, surtout de la part de ceux qui donnent beaucoup, de ceux qui sont engagés dans des bonnes œuvres. Ce n’est pas chose facile a précisé le Saint-Père, apprendre à recevoir avec humilité. « Connaissez-vous vos propres pauvretés ? Vous laissez-vous évangéliser par ceux que vous servez ? » Ceci devrait vous aider dans votre engagement auprès des autres a dit le Pape, en s’excusant d’être sorti de son texte prévu. Mais « la réalité que vous vivez est plus importante que le papier que j’ai sous les yeux » a-t-il conclu, en souriant.

    Source : Radio Vatican.

    (*) : Le Directeur de la Salle de Presse, le P. Lombardi, a précisé hier soir qu'avant de regagner la nonciature, le Pape s'était entretenu avec le père de Cristal, la jeune volontaire décédée durant la Messe à Tacloban à cause de l'effondrement d'une structure métallique. N'ayant pu parler à sa mère actuellement à Hong Kong, il est resté une vingtaine de minutes avec le père, le Cardinal Tagle servant d'interprète. (Source : VIS)

    Texte intégral du discours du Saint-Père traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François au Sri Lanka et aux Philippines

    Programme du jour

    09h45   Brève rencontre avec les responsables religieux des Philippines à l'Université Santo Tomas de Manille
    10h30   Rencontre avec les jeunes sur le terrain de sport de l’Université (03h30 heure française)
    15h30   Messe au Rizal Park de Manille (08h30 heure française)

    Fuseau horaire :
    Rome : +1h UTC
    Manille : +8h UTC

  • Casciolini : Panis Angelicus

    Schola Cantorum di Bazzano

  • Méditation : Le Sacrifice de la Messe est le même que celui de la Croix

    « Nous reconnaissons donc que le Sacrifice qui s’accomplit à la Messe, et celui qui fut offert sur la Croix ne sont et ne doivent être qu’un seul et même Sacrifice, comme il n’y a qu’une seule et même Victime, Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui s’est immolé une fois sur la Croix d’une manière sanglante. Car il n’y a pas deux hosties, l’une sanglante, et l’autre non sanglante, il n’y en a qu’une ; il n’y a qu’une seule et même Victime dont l’immolation se renouvèle tous les jours dans l’Eucharistie depuis que le Seigneur a porté ce Commandement (Lc 22, 19) « Faites ceci en mémoire de Moi. »

    Il n’y a non plus qu’un seul et même Prêtre dans ce Sacrifice, c’est Jésus-Christ. Car les Ministres qui l’offrent n’agissent pas en leur propre nom. Ils représentent la Personne de Jésus-Christ, lorsqu’ils consacrent son Corps et son Sang, comme on le voit par les paroles mêmes de la Consécration. Car les prêtres ne disent pas (Co 11, 24) : Ceci est le Corps de Jésus-Christ, mais, Ceci est mon Corps : se mettant ainsi à la place de Notre-Seigneur, pour convertir la substance du pain et du vin en la véritable substance de son Corps et de son Sang.

    Les choses étant ainsi, il faut sans aucune hésitation enseigner avec le saint Concile que l’auguste Sacrifice de la Messe n’est pas seulement un Sacrifice de louanges et d’actions de grâces, ni un simple mémorial de celui qui a été offert sur la Croix, mais encore un vrai Sacrifice de propitiation, pour apaiser Dieu et nous le rendre favorable. Si donc nous immolons et si nous offrons cette victime très sainte avec un cœur pur, une Foi vive et une douleur profonde de nos péchés, nous obtiendrons infailliblement miséricorde de la part du Seigneur, et le secours de sa Grâce dans tous nos besoins. Le parfum qui s’exhale de ce Sacrifice lui est si agréable qu’Il nous accorde les dons de la grâce et du repentir, et qu’Il pardonne nos péchés. Aussi l’Église dit-elle dans une de ses Prières solennelles : « Chaque fois que nous renouvelons la célébration de ce sacrifice, nous opérons l’œuvre de notre salut. » (Secreta Dom., 9, post Pent.) Car tous les mérites si abondants de la Victime sanglante se répandent sur nous par ce Sacrifice non sanglant.

    Enfin, telle est la vertu de ce Sacrifice, — et les Pasteurs ne doivent pas manquer de l’enseigner — qu’il profite non seulement à celui qui l’immole et à celui qui y participe, mais encore à tous les Fidèles, soit à ceux qui rivent avec nous sur la terre, soit à ceux qui déjà sont morts dans le Seigneur, mais sans avoir suffisamment expié leurs fautes. Car c’est une tradition très certaine des Apôtres que le saint sacrifice de la Messe s’offre avec autant d’avantage pour les morts, que pour les péchés, les peines, les satisfactions et tous les genres de calamités et d’afflictions des vivants. D’où il suit clairement que toutes les Messes sont communes, (ou générales) puisqu’elles s’appliquent au bien général, et au salut commun de tous les Fidèles. »

    Catéchisme du Concile de Trente (1566), Chap. 20, VIII.

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  • Dimanche 18 janvier 2015

    Deuxième Dimanche après l'Epiphanie
     
    Au nouveau calendrier : Deuxième Dimanche du Temps Ordinaire

     Journée Mondiale des Migrants et des Réfugiés

    “L’Église sans frontières, mère de tous”

    Semaine de prière pour l’unité des chrétiens

     Calendrier liturgique et sanctoral