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Méditation : 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

« Ma méditation, ma messe, mes autres prières peuvent-elles bien être offertes à Notre-Seigneur ? Sont-elles bien propres à lui plaire, à le consoler, à le dédommager ? Puis-je bien offrir tout cela au Cœur le plus saint, le plus pur, connaissant tout, au Cœur le plus aimant et digne de tout amour, au Cœur de mon Dieu et de mon Jésus ?
[...]
Sans doute mes prières quotidiennes n'ont pas la gravité de celles de Jésus à Gethsémani, mais ne devraient-elles pas au moins être attentives, recueillies, modestes ? Ne devrais-je pas fuir la distraction, la dissipation, la mollesse ?
Mes prières sont-elles assez longues ? Partent-elles du cœur ? Sont-elles animées par la foi, par la confiance ?
Jésus n'est-il pas là dans le tabernacle, comme il était à Gethsémani, nous demandant de prier avec lui ?
Il prie là pour nous sans interruption : Semper vivens ad interpellandum pro nobis. Il ne nous demande pas évidemment de prier toujours, mais il nous demande de le faire quand c'est l'heure, sans parcimonie, sans précipitation, et avec tout notre cœur et toute notre bonne volonté.

- ô Jésus ! si je savais prier, que de grâces j'obtiendrais de votre miséricorde ! Aidez-moi. Je veux commencer aujourd'hui à prier mieux, à prier bien, avec respect, avec attention, avec cœur. Donnez-moi, Seigneur, l'esprit de prière, en union avec votre divin Cœur. »

Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur, Tome I (6 février), Etablissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909).

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