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  • Antonio Lotti (v.1665-1740) : Motet "Crucifixus" à 8 voix (1718)

  • Méditations pour le Chemin de Croix

    chemin de croix,méditations

    Sur notre site internet (Chemin d'Amour vers le Père) sont proposés 9 Chemins de Croix illustrés, avec des méditations du Bx J.-H. Newman, de St A. de Liguori, de Robert de Langeac, du Chanoine Crozier, du P. Philippe Ponsard, etc.

    Ils seront progressivement disponibles en téléchargement au format pdf, afin que vous puissiez les imprimer et les méditer dans les meilleures conditions possibles. N'hésitez pas à nous proposer d'autres pistes de textes et d'illustrations, afin que chacun puisse trouver dans ce choix de méditations un Chemin de Croix adapté à sa prière.

  • Réouverture de la Grotte de Lourdes après plusieurs mois de travaux

    Ce jeudi 2 avril 2015, les pèlerins de Lourdes ont découvert la Grotte dans son nouvel aménagement. Un événement après plusieurs mois de travaux menés dans le cadre du Projet Grotte, Cœur de Lourdes.
    La première Messe à la Grotte réaménagée sera célébrée le dimanche de Pâques 5 avril, à 6h du matin. Elle sera présidée par le recteur du Sanctuaire, le Père Brito.
    L'évêque de Tarbes et Lourdes, Mgr Brouwet, célèbrera une Messe à la Grotte, lundi 6 avril, à 10h45.

    Vidéo de L. Jarneau pour le site internet du Sanctuaire et pour le site événementiel.

  • Célébrations du Jeudi Saint à Rome

    9h30 : Messe Chrismale célébrée par le Pape François en la Basilique Vaticane
     
     
    Accepter sa fatigue et apprendre à se reposer en Dieu : c’est le double appel lancé par le Pape aux prêtres du monde entier, lors de la Messe chrismale célébrée jeudi matin en la basilique Saint-Pierre. Le Saint-Père était entouré des prêtres de son diocèse de Rome, lesquels ont renouvelé leurs promesses sacerdotales, comme le prévoit la liturgie. C’est également au cours de cette Messe que le Saint-Chrême et les Huiles Saintes ont été consacrées.

    Devant ces milliers de prêtres, et une centaine d'évêques et de cardinaux, le Souverain Pontife est donc longuement revenu sur la charge sacerdotale, les engagements qu’elle implique, les fatigues pastorales qu’elle engendre et la manière dont Dieu lui-même en prend soin.

    « La fatigue des prêtres ! » C’est une réalité, et le Pape avoue y penser souvent. Mais cette fatigue est aussi précieuse, précise-t-il, elle est comme l’encens qui monte silencieusement vers le Ciel, et va droit au cœur du père. Devant cette fatigue : une seule solution, le repos. Mais attention, le repos en Dieu. Le prêtre doit apprendre à se reposer. Là se trouve la clef de la fécondité pastorale, là se joue la confiance mais aussi le souvenir que les prêtres sont aussi des brebis.

    Les prêtres, des brebis, mais aussi et surtout des pasteurs qui doivent porter la bonne nouvelle aux pauvres, consoler les affligés et soigner les cœurs brisés. Ces tâches requièrent la compassion la plus absolue. Le cœur du prêtre se réjouit avec ses fidèles, pleure avec eux. Tant d’émotions bouleversent son cœur, et le fatiguent aussi.

    Les fatigues justement, le Pape François en recense trois types : la fatigue des foules d’abord, celle-là même qu’a connue Jésus. Une fatigue épuisante, mais saine, celle du pasteur au milieu de ses brebis, du père entouré de ses enfants.

    Deuxième type de fatigue : celle des ennemis, car le démon et ses adeptes ne dorment pas. Le prêtre doit défendre le troupeau et se défendre soi-même du mal, avec l’aide de Dieu.

    Et enfin, la fatigue la plus dangereuse, car plus insidieuse et autoréférentielle, celle de « soi-même » : on se déçoit soi-même, on manque de persévérance. C’est une fatigue qui « minaude avec la mondanité spirituelle », affirme François.

    Mais le Seigneur s’occupe de nous et de notre fatigue, assure le Pape. Le Lavement des pieds en est peut-être la plus belle image, la plus profonde, la plus mystérieuse aussi. Le Christ purifie lui-même le désir de le suivre. Alors sachons apprendre à être fatigués, mais bien fatigués.

    Source : Radio Vatican.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous
     
     
    17h30 : Messe in Cœna Domini célébrée par le Pape François à la prison de Rebbibia
     
    Le Pape François s'est rendu à l’établissement pénitentiaire de Rebbibia, au nord-est de Rome, pour y célébrer la Messe in Cœna Domini, en la chapelle du "Notre Père" de la prison ; comme le prévoit la liturgie de ce premier jour du Triduum pascal, le Pape a lavé les pieds de plusieurs détenus et détenues de la prison voisine pour femmes.
     
    Avant d’entrer dans la chapelle du pénitencier, le Souverain Pontife, accompagné par le vicaire de Rome, le cardinal Agostino Vallini, et par l’aumônier de la prison, le Père Sandro Spriano, a longuement salué les membres du personnel du centre de détention et les détenus. Beaucoup l’ont embrassé, visiblement émus de le rencontrer.

    Les prisonniers ont offert au Pape plusieurs cadeaux : un livre sur le Chemin de Croix, un crucifix, une icône en papier et un maillot flanqué d’un dessin représentant les barreaux d’une prison. Ils étaient ensuite 300 à assister à la Messe in Coena Domini : 150 femmes, dont 15 mères avec leurs enfants, détenues dans la prison voisine, et 150 hommes. À l’extérieur de l’église se trouvaient plus de 300 autres prisonniers, le personnel pénitentiaire et administratif et des bénévoles, accompagnés des membres de leur famille. Des écrans géants avaient été installés à l’intérieur du pénitencier.

    « Jésus nous aime, mais sans limite »

    Dans son homélie, le Pape François s’est concentré sur une phrase, « centrale » selon lui, de l'Évangile du jour : « Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout » (Jn 13, 1-15). « Jésus nous aime, mais sans limite, toujours, jusqu’à la fin, explique le Pape. Son amour pour nous n’a pas de limites. Il ne se fatigue pas d’aimer. Il nous aime tous, au point de donner Sa vie pour chacun d’entre nous. Son amour est ainsi, il est personnel. Son amour ne déçoit jamais, car Il ne se fatigue pas d’aimer, comme Il ne se fatigue pas de pardonner, de nous embrasser. »

    Le Souverain Pontife explique ensuite ce geste « que les disciples ne comprenaient pas ». Laver les pieds, « c’était une habitude à cette époque, car quand les gens arrivaient dans une maison, elles avaient les pieds sales à cause de la poussière. Il n’y avait pas de pavés ! » plaisante alors le Pape. Mais d'ajouter : « ce n’était pas le maître de maison qui s’en chargeait, mais les esclaves. L’amour de Jésus est tel qu’il s’est fait esclave pour nous servir, pour nous guérir, pour nous nettoyer. » Un geste, précise le Saint-Père, que les disciples seraient amener à ne comprendre que plus tard.

    « Il faut avoir la certitude que quand le Seigneur nous lave les pieds, Il nous purifie, poursuit-il. Il nous fait sentir une nouvelle fois son amour. » Puis s’adressant aux douze détenus à qui il lavera ensuite les pieds, il explique s’adresser à toutes les personnes présentes. Ajoutant qu’il a lui aussi besoin d’être lavé par le Seigneur. « C’est pour cela que vous priez pendant cette Messe, pour que je devienne plus esclave que vous, plus esclave dans le service envers les personnes, comme l’a été Jésus ».

    Source : Radio Vatican.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.

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  • Les Ténèbres du Jeudi Saint

    Textes des Antiennes et des neufs leçons des trois Nocturnes :
    - Commencement des Lamentations du Prophète Jérémie
    - Du Traité de saint Augustin, Évêque, sur les Psaumes. (Sur le Psaume 54)
    - De la première Épître de l’Apôtre Saint Paul aux Corinthiens

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    Jacques (James) Tissot (1836-1902), Le cortège de Judas

  • Roland de Lassus (1532-1594) : Psaumes pénitentiels

    Kammerchor Josquian des Prez

  • Méditations de la Semaine Sainte - La Sainte Cène

    « Entrons au Cénacle au moment de l'action de grâces de cette première communion de la terre. Saint Jean repose avec abandon et tendresse sur le Cœur de Jésus. C'est la réalisation d'un tableau du Cantique des cantiques : « Mon Bien-Aimé est à moi et je suis à lui... Je suis à mon Bien-Aimé et son Cœur se tourne vers moi. » (Cant. 2.)
    Jésus se complait dans son immolation eucharistique. Cette pâque féconde, qu'il vient de faire avec ses disciples, se renouvellera sur l'autel jusqu'à la fin des temps. C'est la manne du Nouveau Testament, le pain de vie, le pain des forts, les délices des saints, le gage du salut et de la résurrection.
    Saint Jean, l'apôtre vierge, l'ami de l’Époux, le parent du Christ, ravi de la communion qu'il vient de faire, laisse tomber tendrement sa tête sur la poitrine de son Maître chéri. Il est pur, et la chasteté des sens et du cœur permet à l'homme l'intimité avec Dieu. Attraction ineffable qui dégage le disciple de la terre et l'élève dans une région supérieure de béatitude et d'amour.
    Le disciple bien-aimé appuie sur le Cœur sacré de Jésus ses lèvres d'où jailliront les fleuves de la théologie sacrée, son front que doivent orner tant de rayons merveilleux de science et de sagesse, et ceindre l'auréole des apôtres, des prophètes, des vierges, des martyrs.
    Le Christ lui a réservé à lui seul, parce qu'il est pur, d'écrire de sa main les mystères de la pureté incréée, du Verbe de Dieu fait chair pour le salut du monde.
    Saint Jean, disciple bien-aimé, attirez-nous avec vous sur la poitrine de Jésus quand nous sommes unis à lui dans la communion.

    Résolutions - Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, et qu'il n'a rien épargné pour leur marquer son amour ! Et moi que ferai-je pour lui rendre amour pour amour ? J'irai à l'Eucharistie avec une pureté et une ferveur qui me rapprochent des dispositions de saint Jean. »

    Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur, Tome I (Jeudi Saint), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909).

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    Jacques (James) Tissot (1836-1902), La communion des Apôtres

  • Dixième anniversaire de la mort de St Jean-Paul II

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    Petite vie de Jean Paul II, par Christophe Henning (Troisième édition actualisée)


  • Ubi Caritas

    Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

    Ubi caritas et amor, Deus ibi est.
    Congregavit nos in unum Christi amor.
    Exsultemus, et in ipso jucundemur.
    Timeamus, et amemus Deum vivum.
    Et ex corde diligamus nos sincero.

    Ubi caritas et amor, Deus ibi est.
    Simul ergo cum in unum congregamur:
    Ne nos mente dividamur, caveamus.
    Cessent iurgia maligna, cessent lites.
    Et in medio nostri sit Christus Deus.

    Ubi caritas et amor, Deus ibi est.
    Simul quoque cum beatis videamus,
    Glorianter vultum tuum, Christe Deus:
    Gaudium quod est immensum, atque probum,
    Saecula per infinita saeculorum. Amen.

    Là où sont la charité et l'amour, Dieu est présent.
    L'amour du Christ nous a rassemblés et nous sommes un.
    Exultons et réjouissons-nous en lui.
    Craignons et aimons le Dieu vivant
    et aimons-nous les un les autres d'un cœur sincère.

    Là où sont la charité et l'amour, Dieu est présent.
    Ne formons donc tous qu'un seul corps :
    Ne soyons pas divisés de cœur, prenons garde.
    Cessent les querelles méchantes, cessent les disputes.
    Et que le Christ soit au milieu de nous.

    Là où sont la charité et l'amour, Dieu est présent.
    Qu'avec les bienheureux, nous voyions
    Votre glorieux visage, ô Christ Dieu,
    Joie immense et divine ;
    Pendant la durée infinie des siècles. Ainsi soit-il.

  • Jeudi 2 avril 2015

    Jeudi Saint

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    Jacques (James) Tissot (1836-1902), La Cène, Judas met la main dans le plat

    Homélie de Benoît XVI pour la Messe Chrismale, 1er avril 2010 (Basilique vaticane)

    Homélie de Benoît XVI pour la Messe in Cena Domini, 9 avril 2009 (Saint-Jean-de-Latran)
  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (Jeudi Saint)

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    Jeudi Saint - Méditation d'un moine du Barroux

    Disponible également en téléchargement ici.

  • Loi santé : la personne humaine risque d’être dégradée

    communiqué,conférence,evêques,france,loi santé,personne humaine,dégradationDepuis hier 31 mars les députés débattent du projet de loi de modernisation du système de santé. La Conférence des Evêques de France attire l’attention du législateur sur plusieurs mesures proposées qui représentent une menace pour la juste compréhension de la personne humaine.

    La suppression du délai de réflexion avant une IVG

    « Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement (…). C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame » affirmait Simone Weil en 1974.

    Adopté en commission des affaires sociales, cet amendement renforce la banalisation de l’avortement : cet acte qui conduit à éliminer la vie. Avorter ne sera jamais banal, quelles qu’en soient les raisons.

    Pour bien des actes de la vie courante, des délais de réflexion sont préservés pour garantir une réelle liberté de choix. Supprimer le délai de réflexion pour les femmes voulant avorter revient à empêcher une réelle liberté de prise de conscience et de choix face à la vie qu’elles portent.

    La suppression du délai de réflexion avant une IVG renforce une conception réduite de la dignité humaine faisant de l’enfant à naître un simple objet dont on doit disposer librement et retirant à la femme enceinte les moyens d’exercice de sa réelle liberté de conscience.

    L’Église continuera à accompagner les couples et les femmes confrontées à cette douloureuse question.

    L’autorisation de prélèvement d’organes

    L’amendement adopté en commission des affaires sociales constitue un retour en arrière, considérant que seule l’inscription sur le registre national qui recense les refus de don d’organe peut empêcher le prélèvement. En l’absence d’inscription sur ce registre, depuis 1994, la famille de la personne décédée doit être interrogée par les médecins afin d’exercer le discernement nécessaire pour décider d’éventuels prélèvements.

    L’amendement, qui propose de retirer cette consultation de la famille afin de permettre plus de prélèvements, est une pure négation de cette ultime liberté qu’il faut laisser au défunt et à sa famille. « En réalité, n’est-ce pas plutôt considérer le corps humain après la mort comme une réserve d’organes exploitable en fonction des besoins de la société… N’est-ce donc pas une forme d’appropriation collective des corps ? » s’interroge le Père Patrick VERSPIEREN (http://ethique-soin.blogs.la-croix.com/don-dorganes-un-amendement-deplorable/2015/03/31/)
    L’amendement en question risque de provoquer une méfiance encore plus grande vis-à-vis du don d’organes et atteindre un but inverse de celui recherché.

    Le don d’organe est un acte d’une grande dignité car il reste un don : expression d’une liberté individuelle pleinement consentie. Il est un signe de solidarité de la part du donneur qu’il faut encourager.

    Si le don d’organe est bien une « priorité nationale », il est urgent de le promouvoir en tant que tel, de mettre en place de véritables campagnes d’information basées sur la responsabilité et la solidarité de chacun. La loi doit proposer à chacun une telle place dans la société et non pas réduire le citoyen à un simple réservoir d’organes.

    Expérimentation des salles de consommation à moindre risque

    La loi Santé propose aussi l’expérimentation pendant six ans des salles de consommation à moindre risque, les « salles de shoot ».

    La CEF considère cette expérimentation comme une prise de risque inconsidérée. Là encore, elle serait une forme de banalisation par la loi de la consommation de drogue. La loi doit poser des limites et non pas proposer des transgressions. Le risque d’émettre un mauvais signal, notamment, à destination des jeunes ne peut pas être couru ainsi. Une telle décision mérite sûrement plus de réflexion et de consultations.

    Les efforts de l’Etat doivent plutôt porter sur deux volets : la prévention et l’accompagnement des personnes dépendantes. Les SCMR apparaitraient comme un échec de ces deux volets.

    Contraception d’urgence pour les mineurs

    La loi Santé en débat propose aussi la banalisation de la contraception pour les mineurs en faisant sauter les dernières barrières que la loi précédente prévoyait : « les mots : « à titre exceptionnel et » et les mots : « et de détresse caractérisés » sont supprimés », indique l’article 3.

    Cette loi indique une conception erronée de la dignité de la personne humaine, ôtant toute responsabilité de la part des adultes vis-à-vis des jeunes mineurs confrontés aux questions affectives et sexuelles. Il est inconcevable que la loi laisse ainsi les adolescents seuls dans l’exercice de ces premiers discernements qu’ils doivent faire sur leur corps, sur leur engagement, sur leur rapport même à la vie. Cet amendement vise encore à déconstruire un peu plus cette responsabilité que la société adulte doit exercer sur les jeunes générations, faisant miroiter à ces dernières une fausse image de la liberté faite, non pas de choix, mais d’absence de choix.

    Communiqué de l'Eglise catholique en France.