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  • Le Dimanche de la Miséricorde 12 avril 2015 au Vatican

    Saint Grégoire de Narek (v.950–1005) sera proclamé Docteur de l’Église par le Pape François lors de la Messe célébrée pour les fidèles du rite arménien dans la Basilique Saint-Pierre du Vatican, dimanche prochain, 12 avril, deuxième dimanche de Pâques, dimanche de la Miséricorde divine.

    Cette célébration qui revêt une signification œcuménique et internationale, commémora aussi 1,5 million de victimes du génocide arménien en l’année du centenaire de cet événement (1915-2015).

    Nersès Bédros XIX Tarmouni, patriarche de l’Église arménienne catholique dont le siège se trouve au Liban, ainsi que plusieurs cardinaux, évêques et prêtres du rite arménien concélébreront la Messe avec le Pape.

    Le président de la République d'Arménie, Serge Sarkissian devrait y être présent, ainsi que des représentants de milliers d'Arméniens. Une délégation de quelque 400 personnes venant du Liban est attendue à Rome.

    Saint Grégoire de Narek sera le 36e Docteur de l’Église après Sainte Hildegarde de Bingen et Saint Jean d'Avila proclamé Docteurs en 2012 par le Pape Benoît XVI.

  • Le Dimanche de la Miséricorde 12 avril 2015 en France

    « Que chacun revête le manteau de la miséricorde et le visage du monde sera renouvelé »
     
    Message des associations, congrégations, mouvements dédiés à la Miséricorde en France à l'occasion du Dimanche de la Miséricorde 2015 et du congrès national de la Miséricorde à Lourdes, du 21 au 23 août 2015.

    Le Dimanche 12 avril 2015 , l'Église universelle célèbre la fête de la Miséricorde (diocèses, paroisses, etc.).
    'La Miséricorde, qui est le nom de Dieu, est un mot clé pour le dialogue entre chrétiens, juifs et musulmans' (Cardinal Philippe  Barbarin). 

    - La Miséricorde en actes, et la  limite qu'elle impose au mal, est source d'espérance et de consolation pour un grand nombre de personnes de tous âges, de toutes conditions, qui, autour de nous et à travers le monde, portent le poids de tant de souffrances ou de violences.
     - Le Pape François, comme Jean-Paul II et Benoît XVI l'ont fait, nous invite, sans cesse, à la Miséricorde. Il aime répéter : 'Ce temps est le temps de la Miséricorde ', et il vient d'annoncer (13 mars 2015) une Année jubilaire de la Miséricorde  (8 décembre 2015 –20 novembre 2016).   

    Dimanche de la Miséricorde - 12 avril 2015.
     
    Associations, congrégations, mouvements dédiés à la Miséricorde et leurs évêques accompagnateurs, vous invitent à une pause –miséricorde. 

    - Lisons l'Évangile du dimanche de la Miséricorde proclamé dans le monde entier (Jean 20,19-31).
    - Arrêtons-nous une minute en union avec tous les chrétiens remplis de la joie pascale pour dire la prière enseignée par Jésus à sainte Faustine : ' Jésus, j'ai confiance en toi '.
     - Saisissons cette occasion pour voir comment habiller la société avec le manteau de la miséricorde

    Jésus a besoin du cœur et des mains de l'homme pour transmettre sa miséricorde. Chacun peut :

    - Vivre pleinement la Miséricorde de Dieu pour ne pas seulement survivre sur la terre,
    Laisser la miséricorde imprégner sa vie, qui guérit tout l'homme et tout homme de bonne volonté.

    - Prier et implorer la miséricorde de Dieu pour le monde, vivre la réconciliation,
    Porter la miséricorde aux autres, au cœur des familles, en particulier aux plus pauvres, aux hommes et femmes qui souffrent ou en situation de fragilité (début et fin de vie…),
    Témoigner que chaque personne est aimée par la tendresse de Dieu, de façon unique, infinie,
    Œuvrer pour que notre civilisation devienne plus humaine et pleine de miséricorde !
    Se réjouir, car le mot miséricorde est un pont entre diverses religions,
    Chanter la Miséricorde de Dieu, comme la Vierge Marie qui proclame: 'Sa Miséricorde s'étend d'âge en âge ' (Lc 1,50).

    'En fixant notre regard sur le Seigneur,en nous mettant en parfaite harmonie avec son cœur de  Père, nous devenons capables de regarder nos frères avec des yeux nouveaux, dans une attitude de gratuité, de partage, de générosité et de pardon. Tout cela est miséricorde.' Jean-Paul II – Homélie, canonisation de la Bienheureuse Faustyna Kowalska, 2000

    Dimanche,Miséricorde,12 avril 2015,FranceUn congrès national de la Miséricorde se tiendra du 21 au 23 août 2015, à Lourdes. 

    Ce message est signé par des associations, congrégations, mouvements dédiés à la Miséricorde en France et par les évêques accompagnateurs des congrès de la Miséricorde en France :


    Abbaye N.D. de la Miséricorde - Association Famille de Miséricorde - Communion fraternelle de Jésus Serviteur - Gennésaret - Mère de Miséricorde - Militia Christi - Miséricorde et Vérité - Petites Ames - Petites Sœurs des Maternités Catholiques - Serviteurs de la Miséricorde - Société de l'Apostolat Catholique/Pères Pallottins - Sœurs Augustines de la Miséricorde - Sœurs de Jésus Miséricordieux - Sœurs de Marie Joseph  et de la Miséricorde - Sœurs de N.D. de la Miséricorde de Laval


    Cardinal Philippe Barbarin 

    Archevêque de Lyon    

    Mgr Albert-Marie de Monléon 

    Evêque émérite de Meaux

    Mgr Pascal Roland

    Evêque de Belley-Ars

    Source : Congrès Miséricorde France.

  • Audience générale de ce mercredi 8 avril 2015

    Ce matin, au cours de l'audience générale, le Saint-Père a poursuivi sa catéchèse consacrée à la famille, complétant sa réflexion sur les enfants, "le fruit le plus beau de la bénédiction que le Créateur a donné à l'homme et la femme". Evoquant les "situations de passion malheureusement vécues par nombre d'entre eux, il a rappelé que beaucoup d'enfants "sont dès le début refusés, abandonnés, dépouillés de leur enfance et de leur avenir. Certains osent dire, presque pour se justifier, que c'était une erreur de les faire venir au monde. Cela est honteux ! Ne chargeons pas les enfants de nos fautes, s'il vous plaît ! Les enfants ne sont jamais une erreur !... Ceux à qui incombe la tâche de gouverner, d'éduquer, tous les adultes, je dirais, sont responsables des enfants et de faire chacun ce qu'il peut pour changer cette situation. Je pense à la passion des enfants. Tout enfant marginalisé, abandonné, qui vit dans la rue de mendicité et de n'importe quel moyen, sans aller à l'école, sans soin, est un cri qui monte vers Dieu et qui accuse le système que nous avons construit... Mais aucun de ces enfants n'est oublié par le Père qui est aux cieux ! Aucune de leurs larmes n'est perdue ! De même que notre responsabilité, la responsabilité sociale des personnes et des états". Puis le Pape a rappelé que Jésus avait demandé à ses disciples de laisser les enfants s'approcher de lui, et a souligné que "grâce à Dieu, les enfants ayant de graves difficultés trouvent très souvent des parents extraordinaires, prêts à tout sacrifice et à toute générosité. Mais ces parents ne devraient pas être laissés seuls ! Nous devrions accompagner leur fatigue, mais aussi leur offrir des moments de joie partagée et de joie insouciante, pour qu'ils ne soient pas seulement pris dans la routine thérapeutique". Le Saint-Père a aussi évoqué les enfants qui souffrent des effets de vie exténuante à cause du travail précaire et mal payé, d'horaires insoutenables, d'union immatures et de séparations irresponsables. "Souvent, ils subissent des violences qu'ils ne sont pas capables de surmonter et sous les yeux des adultes se voient obligés de s'habituer à la dégradation... On ne plaisante pas avec les enfants !", a ajouté le Pape après avoir rappelé qu'"aujourd'hui comme par le passé, l'Eglise met sa maternité au service des enfants et de leurs familles"... "Il serait bon d'avoir une société qui décide une fois pour toute que lorsqu'il s'agit d'enfants qui viennent au monde, aucun sacrifice des adultes n’est trop grand pour qu’aucun d’eux ne puisse penser être une erreur, ne rien valoir et qu'il soit abandonné aux blessures de la vie... Le Seigneur juge notre vie en écoutant ce que lui rapportent les anges des enfants, ces anges qui voient toujours le visage du Père qui est dans les cieux. Demandons-nous toujours ce que diront de nous à Dieu ces anges des enfants ?".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 8.4.15).

    Résumé en français :

    « Chers frères et sœurs, nous avons déjà parlé du grand don que sont les enfants. Aujourd’hui, nous devons aussi parler de la « passion » que beaucoup d’entre eux vivent, parce que refusés, abandonnés, privés de leur enfance ou de leur avenir. Tous ces enfants sont un cri qui monte vers Dieu et accuse le système que nous avons construit. Ils sont la proie de délinquants qui les exploitent ou les entrainent à la violence. Dans les pays riches, beaucoup d’enfants vivent des drames à cause de la crise de la famille, du vide éducatif et des conditions de vie parfois inhumaines. Mais aucun d’eux n’est abandonné du Père des Cieux. Aucune de leurs larmes n’est perdue. Grâce à Dieu, ceux qui ont de graves difficultés trouvent souvent des parents extraordinaires, prêts à tous les sacrifices. Nous ne devons pas les laisser seuls, mais les accompagner. Aux familles et aux enfants, l’Église porte la bénédiction de Dieu, sa tendresse maternelle. Quand il s’agit des enfants qui viennent au monde, aucun sacrifice des adultes n’est trop grand pour qu’aucun d’eux ne puisse penser être une erreur, ne rien valoir. Si la société faisait sienne ce principe, beaucoup lui serait pardonné ! »

    « J’adresse mon cordial salut aux pèlerins francophones, en particulier aux servants de messe de Suisse et aux groupes venus de France et de Belgique, ainsi qu’aux Congolais de Londres. En ce temps de Pâques, je vous encourage à être de véritables témoins du Christ Ressuscité, dans vos familles et dans vos milieux de vie. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte original italien sur le site internet du Vatican.

  • Johann Schelle (1648-1701) : Cantate "Also hat Gott die Welt geliebet"

    (« Car Dieu a tant aimé le monde »)
    La Capella Ducale, Musica Fiata - Roland Wilson

  • Méditation : La perfection de la charité

    « La perfection chrétienne ne peut avoir d'autre mesure que l'immensité même de Dieu. « Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. (1) » Il serait faux de voir là une perfection de surérogation ; elle est, au contraire, de la nature même de la vie de la grâce, comme la nature adulte est normale pour un homme. Cette croissance est une exigence de la croissance chrétienne. C'est à ce propos même que le Seigneur a posé la question qui ne laisse pas de repos : « Que faites-vous d'extraordinaire ? (2) » Parce que ce caractère d'absolu ne saurait jamais être atteint, il s'ensuivra qu'un trait indispensable de la vie chrétienne sera cette tendance au mieux, cet esprit de maximum, cette volonté de progrès qui ne s'arrête jamais. La perfection du voyageur est d'avancer.

    A ce propos, saint François de Sales formule avec vigueur le même principe : « Celui des mortels qui ne désire pas d'aimer davantage la divine bonté, il ne l'aime pas assez : la suffisance en ce divin exercice ne suffit pas à celui qui s'y veut arrêter comme si elle lui suffisait. (3) »

    Dieu, en promulguant le précepte de la charité sous sa forme la plus parfaite, n'a pas voulu nous imposer une perfection qui ne peut être atteinte ici-bas ; il nous montre le but vers lequel nous devons courir afin que nos pas ne s'égarent point ; mais nous manquerions au précepte si nous cessions d'aspirer au mieux. N'importe quel degré de charité est insuffisant par rapport à Dieu qui mérite l'amour infini ; vouloir consciemment et avec obstination ne pas aller plus loin, serait détruire le mouvement le plus essentiel de la charité. »

    1. Mt 5,48 ; 2. Mt 5,47 ; 3. Traité de l'Amour de Dieu VI, 13.

    Joseph-Marie Perrin o.p. (1905-2002), Le Mystère de la Charité (Liv. II, 3e Part., Chap. I), Desclée de Brouwer, 1960.

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