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  • Confirmation de la halte du Pape François à Cuba en septembre 2015

    Déclaration du P. Federico Lombardi s.j., directeur de la salle de presse du Saint-Siège :

    « Je suis en mesure de confirmer que le Saint-Père François, après avoir reçu et accepté l'invitation des autorités civiles et des évêques de Cuba, a décidé de faire une halte dans l'île avant son arrivée aux États-Unis pour le voyage (*) annoncé il y a quelque temps. »

    (*) : du 23 au 27 septembre 2015.

    Source : Salle de presse du Saint-Siège.

  • Audience générale de ce mercredi 22 avril 2015

    Le Pape François a tenu mercredi son audience générale place Saint-Pierre. Sous un beau soleil printanier et devant des dizaines de milliers de fidèles, le Souverain Pontife a poursuivi sa catéchèse sur la famille, en se concentrant sur le récit de la création de l'homme et la femme à travers la Genèse. Il a repris le deuxième chapitre du premier livre de la Bible, où « Dieu modela l’homme avec la poussière tirée du sol ; il insuffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant ». L'Esprit suggère un instant l'image de l'homme seul, à qui il manque quelque chose, a expliqué le Pape. Il lui manque une communion, une plénitude. Lorsque Dieu présente la femme à l'homme, après avoir façonnées les créatures terrestres, celui-ci exulte.

    « Il y a une réciprocité, un reflet » a-t-il souligné, cette réciprocité avec la femme est ce qui manquait à l'homme pour arriver à sa plénitude. « La femme n'est pas la réplique de l'homme. Elle vient directement de l’acte créateur de Dieu, elle n'est ni en infériorité ni subordination » a t-il encore expliqué, voulant dissiper l'image parfois faussée de la "côte" tirée de l'homme. Dieu façonne l'homme quand celui-ci dort, et le Pape de préciser, non sans poésie que « pour trouver la femme et son amour, l'homme doit donc rêver la femme ».

    La femme, considérée parfois comme créature de "seconde classe"

    « La confiance que Dieu met en l'homme et la femme, à qui il confie la terre est généreuse et pleine a poursuivi le Pape. Il leur fait confiance. Mais le Malin s'est introduit dans leur esprit, a infusé le soupçon, l'incrédulité et le défi, qui conduit au final à la chute et la désobéissance. Nous aussi le sentons tant de fois en nous » a t-il souligné. Le Pape a ainsi déploré les nombreux péchés qui résultent de la rupture de cette alliance. « Le péché va provoquer entre eux défiance et division. Ils seront tentés dans leurs relations par mille formes de malversations, de séduction mensongère et de tyrannie humiliante, parfois dramatiques et violentes. L'histoire en porte des traces, a précisé le Saint-Père. Pensons aux excès négatifs des cultures patriarcales, où la femme est considérée comme de seconde classe, dénonçant au passage la marchandisation du corps de la femme.

    Le Pape a donc mis en garde contre « l'épidémie de scepticisme, de défi et même d'hostilité » qui marque la culture contemporaine en ce qui concerne l'alliance de l'homme et de la femme. Sur le chemin qui nait de la rencontre entre les deux, l'homme est tout pour la femme, et la femme est tout pour l'homme a redit le Saint-Père. « La sous-évaluation du mariage est une perte pour tous » a t-il enfin dénoncé , invitant à remettre à l’honneur le mariage et la famille. « Même s'il est pécheur, blessé, découragé, Dieu protège le couple humain, son chef d’œuvre. »

    Source : Radio Vatican.

    Après la catéchèse, le Saint-Père a salué les divers groupes, rappelant aux polonais qui fêtent saint Adalbert, combien son martyre il y a plus de mille ans a représenté un pas en avant décisif pour le pays et l’Église. Citant Jean-Paul II, il a dit qu'il "reste un inspirateur inégalable pour qui œuvre à la construction d'une Europe renouvelée dans sa fidélité à ses racines culturelles et religieuses". Il a ensuite rappelé aux italiens que c'est aussi la Journée de la terre, les encourageant à regarder le monde avec les yeux du Créateur. La terre et la nature sont un jardin qu'il faut cultiver et protéger. Le rapport de l'homme à la nature ne doit pas être dominé par l'avidité, la manipulation et l'exploitation. Il doit maintenir l'harmonie divine entre création et créatures" afin que le respect de la terre la mette au service de tous et des générations à venir.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 22.4.15).

    Résumé :

    « Chers frères et sœurs, dans le livre de la Genèse, il nous est dit que la femme n’est pas une « réplique » de l’homme. Elle est une créature de Dieu et non de l’homme ! La confiance de Dieu à l’égard de l’homme et de la femme est grande. Mais le péché va provoquer entre eux défiance et division. Ils seront tentés dans leurs relations par mille formes de malversations, de séduction mensongère et de tyrannie humiliante, parfois dramatiques et violentes. Pensons à l’instrumentalisation du corps féminin dans la culture médiatique actuelle ; ou encore à la méfiance et même à l’hostilité qui se répand dans notre culture à l’égard de l’alliance entre un homme et une femme, capable d’améliorer l’intimité de la communion et de garder la dignité de la différence. La dévaluation sociale de l’alliance stable et féconde de l’homme et de la femme est certainement une perte pour tous. Nous devons remettre en honneur le mariage et la famille. Dans les circonstances actuelles, la sauvegarde de l’alliance de l’homme et de la femme, même s’ils sont pécheurs et blessés, découragés et humiliés, est pour nous croyants une vocation exigeante et passionnante. Dieu lui-même garde et protège avec tendresse le couple humain, son chef d’œuvre ! »

    « Je suis heureux de vous accueillir chers amis de langue française, particulièrement les paroisses et les nombreux jeunes venus de France, ainsi que la paroisse francophone de Bucarest. Que Dieu bénisse chacune de vos familles et donne à celles que la vie a brisées la force et le courage dans l’épreuve ! Bon pèlerinage ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Thomas Tallis (1515-1585) : Les Lamentations de Jérémie



    Choir of New College, Oxford - Dir. Edward Higginbottom

  • Méditation : de la médisance

    « Qu'importe à votre frère, que vous déchirez par votre médisance, que ce soit en vous indiscrétion ou malice ? Un dard décoché imprudemment fait-il une plaie moins dangereuse et moins profonde que celui qu'on a tiré à dessein ? Le coup mortel que vous portez à votre frère est-il plus léger parce que c'est la légèreté et l'imprudence qui l'ont lancé ? D'ailleurs n'est-ce pas un crime que d'être capable d'indiscrétion sur la réputation de vos frères ? Y a-t-il rien qui demande plus de circonspection et de prudence ? Tous les devoirs du Christianisme ne sont-ils pas renfermés dans celui de la charité ? N'est-ce pas là, pour ainsi dire, toute la Religion ? Et n'être pas capable d'attention sur un point aussi essentiel, n'est-ce pas regarder comme un jeu tout le reste ? Ah ! c'est ici qu'il faut mettre une garde de circonspection sur sa langue, peser toutes ses paroles, les lier dans son cœur, comme dit le sage, et les laisser mûrir dans sa bouche. Vous échappe-t-il jamais de ces discours indiscrets contre vous-même ? Manquez-vous quelquefois d'attention sur ce qui intéresse votre honneur et votre gloire ?

    Je veux que les défauts que vous publiez de votre frère soient légers. Plus ils sont légers, plus vous êtes injustes de les relever, plus il mérite que vous usiez d'indulgence à son égard, plus il faut supposer en vous une malignité d'attention à laquelle rien n'échappe, une dureté de naturel qui ne saurait rien excuser. Si les défauts de votre frère étaient essentiels, la politesse et la Religion vous feraient un devoir de vous taire. Hé quoi ! vous le trouvez moins digne de vos égards, parce qu'il n'a pas de légères faiblesses ! Ce qui devrait vous le rendre respectable, vous autorise à le décrier !

    Quand même la faute de votre frère serait certaine et publique, d'où pouvez-vous savoir si la honte même de voir sa faute connue ne l'a pas fait revenir à lui, et si un repentir sincère et des larmes abondantes ne l'ont pas déjà effacée et expiée devant Dieu ? Il ne faut pas toujours des années à la grâce pour triompher d'un cœur rebelle ; et souvent une chute publique est le moment de miséricorde qui décide de la conversion du pécheur. Or, si votre frère s'est repenti, n'êtes-vous pas injuste et cruel de faire revivre des fautes que sa pénitence vient d'effacer et que le Seigneur a oubliées ? Souvenez-vous de la pécheresse de l’Évangile. Ses désordres étaient publics ; cependant lorsque le Pharisien les lui reprocha, son amour les avait effacés aux pieds du Sauveur.

    Ce n'est point à moi de guérir la faiblesse des hommes, ni e corriger la délicatesse de leurs esprits et de leurs humeurs : c'est à moi de m'y accommoder, et de les supporter en Chrétien ; et puisque les hommes sont sensibles à une parole et à une raillerie jusqu'à rompre la charité, cette raillerie, cette parole doit être pour moi quelque chose de grand. De tout temps les hommes ont été faibles et délicats. Voilà ce que je dois supposer comme le fondement de tous mes devoirs en matière de charité : car si, pour avoir de la charité, j'attendais que les hommes n'eussent plus d'imperfections ni de faiblesses, comme il est certains qu'ils en auront toujours, je renoncerais pour toujours à cette vertu.

    Dieu me commande de les aimer faibles et imparfaits comme ils sont : or je n'obéis pas si je ne respecte en eux jusqu'à leurs moindres intérêts, et si je ne suis circonspect jusque dans les sujets les plus légers dont ils ont coutume, quoique dans raison, de s'offenser. J'aurai bien plutôt fait de condescendre à leurs faiblesses, que de prétendre qu'ils réforment leurs idées ; et il me sera bien plus avantageux d'être à leur égard humble et patient, que de m'opiniâtrer à vouloir les rendre raisonnables. S'il y a même un moyen de les faire revenir de leurs erreurs, ou de corriger leurs défauts, c'est l'exemple d'une vertu aimable et compatissante. On ne résiste guère à la douceur et à la beauté de ses manières ; au lieu qu'on brave la censure, on s'aigrit de l'impatience, et on hait la médisance la plus fine. »

    Abbé François Champion de Pontalier s.j. (1731-1812), Le trésor du chrétien, ou principes et sentiments propres à renouveler et consommer le christianisme dans les âmes... Tome I (ch. XIII, III-V & VII), Nlle éd., Paris, Chez Méquignon fils aîné, 1815 (1ère éd. 1778).

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  • Mercredi 22 avril 2015

    Sts Soter et Caïus, papes et martyrs

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    Lorenzo Monaco (1370-1424), Martyre de Saint Caïus