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  • Canonisation des deux religieuses palestiniennes ce prochain dimanche

    Ce matin près la Salle de Presse, le Directeur du Centre catholique d'études des media a tracé le portrait des deux bienheureuses palestiniennes qui seront canonisées dimanche avec une religieuse française et une autre italienne. Le Patriarche latin de Jérusalem sera à la tête d'une délégation de 2.124 personnes provenant des territoires palestiniens, d'Israël, de Jordanie. A la messe célébrée par le Pape assistera le Président palestinien Mahmoud Selman Abbas, ainsi que de nombreux évêques du Liban, d'Egypte, de Chypre, d'Irak, de Libye, de Tunisie et du Maroc.

    Le Patriarche Fouad Twal, a rappelé d'emblée le P.Rifat Bader, a souligné la grande importance spirituelle de cette double canonisation pour la Terre Sainte toute entière : "Au milieux des difficultés, cela illumine le chemin" des chrétiens. Du fait qu'elle est dévastée par la violence et la division, la Terre Sainte revêt pour beaucoup une image négative. Mais les deux nouvelles saintes viennent montrer que la sainteté est possible" dans un semblable contexte. "Par la canonisation de deux proche-orientales en cette période sombre le Saint-Père nous invite à la prière, car la prière seule peut sauver la foi dans l'épreuve. Sainte Marie Alphonsine Danil Ghattas et sainte Mariam Baouardy sont des modèles de perfection, tant pour les musulmans que pour les chrétiens. Le fait qu'elles portent toutes les deux le nom de Marie les rapproche aussi de la tradition juive. Elles montrent qu'aujourd'hui on peut parler des trois religions sans la moindre discrimination... Ce grand événement constitue aussi un message de solidarité qui veut encourager les chrétiens de toute la région, en premier lieu les déplacés et les réfugiés, les persécutés dont les persécuteurs pensent que tuer est agréable à Dieu".

    Sainte Mariam Baouardy, qui fut victime de l'extrémisme, subit une tentative de meurtre car on voulait la forcer à changer de religion. Désormais elle intercède pour toutes les victimes de ce type d'assassinat religieux. Sa vie montre la priorité que représente le respect des différences religieuses et ethniques, la reconnaissance de ce que toute personne est créature de Dieu. Quant à sainte Marie Alphonsine Danil Ghattas, elle obtint l'appui des autorités religieuses pour fonder la première Congrégation arabe d'éducation et d'enseignement religieux. Depuis, les écoles du Rosaire confiées à ses religieuses sont influentes dans tout le Proche et Moyen Orient, et jusque dans la région du golfe persique. A la fin du XIXe et au début du XXe siècle, la Congrégation favorisa la diffusion de la conscience sociale dans le monde arabe et représenta un modèle de formation. Son action contribua à l'élimination de l'analphabétisme dans de nombreuses régions. "Les deux saintes proclamées par le Pape François en cette Année de la vie consacrée et en ce mois marial, doivent nous inciter à prier le Seigneur d'accorder sa paix à nos cœurs et à nos esprits... La canonisation de la fondatrice des Sœurs du Rosaire est une invitation à accroître la pratique quotidienne du chapelet, à l'église, en famille et dans les paroisses afin que la paix, l'amour et le respect de chacun touchent l'ensemble des peuples du Proche et Moyen Orient".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 15.5.15).

    Texte intégral en italien et anglais en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Johann Christian Bach (1735-1782) : Miserere en si bémol majeur W.E 10

    RIAS Kammerchor - Akademie für Alte Musik - Dir. Hans-Christoph Rademann
    Lenneke Ruiten, soprano ; Ruth Sandhoff, alto ; Colin Balzer, ténor ; Thomas Bauer, basse

  • Méditation : "Ayez pitié de moi, pécheur !"

    « Ecoutez tous, vous qui ne savez pas encore bien prier. Quand je dis à quelqu'un, priez Dieu, conjurez-le, suppliez-le ; on me répond : je l'ai prié une fois, deux fois, trois fois, dix fois, vingt fois, et je n'ai jamais rien reçu. Ne cessez pas, mon frère, jusqu'à ce que vous ayez reçu ; la fin de la prière, c'est le don reçu. Cessez, quand vous avez reçu, ou plutôt ne cessez pas, même alors persévérez encore. Si vous n'avez pas reçu, demandez pour recevoir ; si vous avez reçu, rendez grâces pour ce que vous avez reçu. Une foule de personnes entrent dans l'église, y récitent par milliers les vers en guise de prière et s'en vont, ne se doutant pas de ce qu'elles ont dit : ce sont les lèvres qui remuent, mais le cœur n'entend pas. Comment ! tu n'entends pas toi-même ta prière, et tu veux que Dieu l'entende ? J'ai fléchi, dis-tu, les genoux ; mais ta pensée s'était envolée dehors : ton corps était dans l'église, mais ton esprit, par la ville ; ta bouche récitait la prière, mais ta pensée supputait des intérêts d'argent, s'occupait de contrats, d'échanges, de terrains, de domaines à acquérir, de réunions avec des amis. Le démon est malin, il sait que la prière est ce qui avance le plus nos progrès, c'est alors qu'il fond sur vous. Souvent nous sommes étendus sur le dos dans notre lit, sans penser à mal ; mais si nous venons pour prier, c'est alors qu'il nous envoie mille et une pensées, pour nous chasser de l'église, les mains vides.
    [...]
    Quoique vous soyez hors de l'église, dites, criez : Ayez pitié de moi ! ne vous contentez pas de remuer les lèvres, criez par la pensée ; ceux mêmes qui se taisent sont entendus de Dieu... Vous êtes au bain, priez ; en voyage, dans votre lit, en quelque endroit que vous soyez, priez. Vous êtes le temple de Dieu, ne vous préoccupez pas du lieu ; la volonté seule est nécessaire...
    Est-ce que le Seigneur est un homme, pour qu'il vous soit nécessaire de vous rendre dans un lieu déterminé ? Dieu est toujours près de vous. Si vous demandez une personne, vous cherchez à savoir ce qu'elle fait, si elle dort, si elle est de loisir, et le serviteur ne vous répond pas. Avec Dieu, rien de pareil ; partout où vous allez, où vous l'invoquez, il vous entend ; ni occupation, ni intermédiaire, ni serviteur pour barrer le chemin. Dites : Ayez pitié de moi, et aussitôt Dieu est présent. Vous n'aurez pas cessé de parler, dit-il, que je vous répondrai, me voici. (Isaïe, LVI11, 9.) O parole, pleine de douceur ! Il n'attend pas la fin de la prière ; tu n'as pas encore fini ta prière, et tu reçois le don. »

    St Jean Chrysostome, Homélie sur la Cananéenne (10-11), Œuvres traduites sous la direction de M. Jeannin, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, 1856. P.G. 51, 458.
    Cf. La prière, Cahiers de la Pierre-qui-Vire, DDB, 1954.
    Texte intégral de l'homélie en ligne ICI.

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  • Mois de Mai : Mois de Marie - 15ème jour

    Un nouveau "Mois de Marie" est mis en ligne ce mois-ci sur notre site.
    A découvrir jour après jour...


    Quinzième jour

  • Vendredi 15 mai 2015

    St Jean Baptiste de la Salle, prêtre, confesseur
    fondateur des Frères des Ecoles chrétiennes

     Saint_Jean-Baptiste-de-la-Salle_3.jpg

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (27ème semaine)

    La Neuvaine,Neuf mois,prière,France,Méditation,abbé,Eric Iborra

    27e semaine - Méditation de l'Abbé Guillaume Seguin

    Disponible également en téléchargement ici.