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  • Une intention de prière : l'enlèvement du Père Jacques Mourad en Syrie

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    Le prêtre syrien Jacques Mourad a été enlevé par Daesh le 21 mai. ©DR

    Le prêtre syro-catholique Jacques Mourad, supérieur du monastère de Mar Elian, à Qaryatayn, au nord-ouest de la Syrie, a été enlevé jeudi après-midi par trois hommes armés, ainsi qu’un frère de la communauté de Mar Moussa, engagée dans le dialogue entre chrétiens et musulmans. Cette ville est située entre Homs et Palmyre, prise cette semaine par les djihadistes de l’Etat islamique.

    Le matin même de son enlèvement, le prêtre syriaque avait envoyé un message à ses amis, dans lequel il exprimait toute son inquiétude face à l'avancée de l'Etat islamique dans la région : « Nous vivons en ce moment un temps difficile, beaucoup de tension car les extrémistes qui s'appellent "Daesh" approchent de notre ville de Qaryatayn après leurs dominations de Palmyre où ils ont tué beaucoup des gens en coupant les têtes... C'est terrible ce que nous vivons... Aujourd'hui nous sommes là, demain on ne sait pas... La vie devient compliquée... priez pour nous S.V.P. »

    Le père jésuite Ziad Hilal vit à Homs, à une centaine de kilomètres de Qaryatayn. Il connaît bien le Père Mourad, qui est originaire, comme lui, de Homs. Il revient sur les circonstances de l'enlèvement, sur Radio Vatican.

    Vive inquiétude après l’enlèvement d’un prêtre syrien près de HOMS

    L’Œuvre d’Orient exprime sa plus vive inquiétude devant la disparition du Père Jacques Mourad, prêtre de l’Église syriaque catholique du diocèse de Homs et supérieur du Monastère Mar Elian.

    Ce prêtre a été enlevé par trois personnes masquées jeudi 21 mai en début d’après-midi dans son Monastère de Mar Elian à Qaryatayn, alors qu’il travaillait à l’organisation de l’accueil prévisible d’un afflux de réfugiés de Palmyre.

    Membre de la communauté Al Khalil, il avait succédé au Père Paolo Dall’Oglio – dont on est sans nouvelles depuis près de deux ans – à la tête du Monastère de Mar Moussa.

    Le père Jacques Mourad a toujours agi dans un esprit de service auprès de toute la population, chrétienne et musulmane.

    Depuis l’Œuvre d’Orient, le Père Ziad Hilal, jésuite de Homs, raconte les circonstances du drame : « Après la chute de Palmyre, beaucoup de civils se sont dirigés vers Qaryatayn, petite ville à 30 km de Homs, et surtout le monastère de Mar Elian où le Père Jacques Mourad avait commencé à organiser l’accueil des familles déplacées. C’est à ce moment-là que 3 hommes masqués l’ont kidnappé ainsi qu’un chrétien âgé de 37 ans originaire d’Alep, Boutros. Ils ont été emmenés vers un lieu inconnu dans sa propre voiture et nous sommes sans nouvelle, ce qui est très inquiétant pour la communauté chrétienne. »

    Travaillant en collaboration avec le Père Jacques Mourad, ils étaient encore en contact quelques heures plus tôt. « Alors que je lui proposais de quitter un moment Qaryatyan avec le rapprochement du DAECH il m’a répondu « comme prêtre et pasteur je ne quitterai jamais le lieu tant qu’il y a des gens, sauf si on ne chasse » nous confie-t-il .

    Paris, le 22 mai 2015

    Source : L'Oeuvre d'Orient.

  • Livre : Un voyage captivant aux origines de Port-Royal

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    Les filles de Dieu
    Aux origines de Port-Royal (1608-1638)
    Emmanuel Pic

     

    C'est à une plongée dans la France du début du XVIIe siècle que nous invite l'auteur, prêtre à Dijon et professeur de théologie au Grand Séminaire de Mayidi (en République Démocratique du Congo), et au Centre universitaire catholique de Bourgogne (CUCDB). En un siècle ou le politique et le religieux sont encore étroitement liés, c'est donc en compagnie de Louis XIII et du duc de Luynes, du cardinal de Richelieu et de son conseiller occulte le père Joseph (l'éminence grise), et en ce temps de richesse spirituelle des Vincent de Paul, Bérulle, Charles de Condren ou encore Monsieur Olier, que nous sommes embarqués dans l'aventure de la réforme de l'ordre de Cîteaux, entre Bourgogne et Paris. Si Port-Royal est surtout connu pour son implication dans les grandes batailles jansénistes qui se déclarèrent après la "prise de pouvoir" par Saint-Cyran en 1635, ces premières années de réforme le sont beaucoup moins, et l'auteur nous mène avec beaucoup d'érudition et en un style captivant en cette découverte. A l'abbaye de Tart près de Dijon tout d'abord, où l'évêque-duc Zamet dirige cette réforme en rêvant à un destin national. Dans cette perspective, il créera en 1627 à Paris l'Institut du Saint-Sacrement, dans une guerre alors ouverte avec l'archevêque de Paris monsieur de Gondi. Près de la capitale ensuite, où nous suivons parallèlement les premiers pas des soeurs Arnauld - Angélique et Agnès - et de leurs frères, de Port-Royal-des-Champs à Paris. Le parcours de l'abbé de Saint-Cyran est remarquablement retracé, de Camdeprats en Gascogne - où il étudie avec Jansen, avant le départ de ce dernier pour Louvain - à Poitiers puis Paris, où son érudition a tôt fait de le faire remarquer. Son influence grandissante dans la direction spirituelle des filles de Port-Royal est décrite non sans humour. « Saint-Cyran s'accrochait à Port-Royal comme le gui à son chêne - comme l'huître à son rocher. » Il est intéressant au passage de voir qu'il bénéficia au cours de ces premières années du soutien déclaré de saint Vincent de Paul, du cardinal de Bérulle, et de bien d'autres prélats, trop peu méfiants des excès de langage et de ses positions de plus en plus marquées contre l'Eglise romaine - que sa correspondance secrète avec Jansenius ne faisait que renforcer. Chacun de ces protagonistes est rendu particulièrement vivant, et la grande érudition de l'auteur lui permet de composer des descriptions précises et colorées, et des dialogues captivants qui rendent ce récit vif et pittoresque. Cela n'ôte en rien le sérieux et la solidité de la réflexion spirituelle qui sous-tend le récit, cette période d'effervescence religieuse particulièrement complexe étant éclairée ici par la grande pédagogie du père Emmanuel Pic, qui ne manque pas d'esprit pour décrire certaines situations plus insolites. Un récit d'une haute tenue, qui fait revivre avec grande précision une facette trop peu connue de l'histoire de la réforme de Cîteaux, et cette lacune est ici comblée avec bonheur. Partez à la découverte de l'origine de Port-Royal (1608-1638), vous y ferez bien des découvertes surprenantes et instructives. Une belle réussite.

    DDB - 264 pages - 19,90 €

  • Henryk Górecki : Miserere - XI. Miserere nobis

    Chœur de la Radio Nationale Danoise - Dir. Jesper Grove Jorgensen

  • Méditation : la Bse Vierge Marie et le culte d'hyperdulie

    « Nous ne saurions nous contenter d'avoir pour Notre-Dame une dévotion ordinaire comme celle que nous portons aux autres saints ; ce n'est pas un culte de dulie que nous nous contentons de lui rendre, mais un culte de dulie éminente, hyperdulie, comme le disent les théologiens. En effet, ce n'est pas s'expliquer assez explicitement que de parler de la dévotion à Marie, qui est en soi une chose excellente, mais pourvu qu'on entende ce mot d'une façon toute particulière, et non point comme facultative et de surérogation, parce que Marie appartient au symbole de notre foi. Et de même que sa maternité envers nous ne consiste pas seulement dans des sentiments, des dispositions, un dévouement de mère vraiment incomparable, mais qu'elle se base sur des réalités et non sur des sentiments seuls, de même il nous faut prendre conscience des liens que nous avons avec elle, et qui reposent sur un ensemble doctrinal beaucoup plus profond et plus résistant qu'une pieuse et douce sensibilité. Nous abaissons le culte rendu à la sainte Vierge en le réduisant à une dévotion ; et nous diminuons l'amour que nous lui portons en ne l'élevant pas jusqu'à la doctrine.

    Pour récapituler brièvement la parfaite convenance de ce culte théologique envers Notre-Dame, disons que sa dignité de Mère de Dieu la met absolument hors de pair et en fait un monde à part. Cette maternité divine la fait entrer dans un rapport d'intimité singulière avec le Père, dont le Fils unique est aussi son Fils ; avec le Verbe, à qui elle a donné sa nature humaine ; avec le Saint-Esprit, car le Fils de la Vierge est comme Dieu le principe de ce divin Esprit, et comme homme, son fruit saint et sanctifiant.

    En outre, la maternité divine n'est pas seulement pour Marie un privilège ; c'est encore pour elle la source d'une grâce éminente et d'une sanctification incomparable ; et ce n'est pas sans raison qu'elle a été proclamée par l'ange gratia plena (1). Il faut joindre à ce point de départ les trente années qui s'écoulèrent pour elle à côté de celui qui est la source de la grâce et de la beauté surnaturelle ; son assistance dans les mystères de la Passion, de la Résurrection, de l'Ascension du Seigneur ; les quinze ans de soins, de dévouement, prodigués à l’Église naissante ; et tout cet ensemble s'écoulant avec des accroissements continuels de vertu, de pureté, de charité. Il faut reconnaître que nos hommages ne peuvent rencontrer, après Dieu, un objet plus digne de notre amour. »

    1. Luc I, 28.

    [Madame Cécile J. Bruyère (1845-1909), Abbesse de Sainte-Cécile de Solesmes], La Vie Spirituelle et l'Oraison d'après la Sainte Écriture et la Tradition monastique (ch. XXI), Solesmes, Imprimerie Saint-Pierre, 1899.

    Cf. Ad. Tanquerey, "Précis de Théologie Ascétique et Mystique", 10e édition, Desclée et Cie, 1928, 1ère partie, chap. II, par. 169, p. 119 :
    "Cette vénération doit être plus grande que celle que nous avons pour les Anges et les Saints, parce que par sa dignité de mère de Dieu, son rôle de médiatrice et sa sainteté elle surpasse toutes les créatures. Aussi son culte, tout en étant un culte de dulie (réservé aux saints) et non de latrie (réservé à Dieu), est appelé avec raison le culte d'hyperdulie, étant supérieur à celui qu'on rend aux Anges et aux Saints."

    Cf. Henri-Jacques Stiker, "Dulie & Hyperdulie", Encyclopædia Universalis.

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  • Mois de Mai : Mois de Marie - 22ème jour

    Un nouveau "Mois de Marie" est mis en ligne ce mois-ci sur notre site.
    A découvrir jour après jour...


    Vingt-deuxième jour

  • Vendredi 22 mai 2015

    En certains endroits : Ste Rita de Cascia, mère de famille

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (28ème semaine)

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    28e semaine - Méditation du Père Christian Venard

    Disponible également en téléchargement ici.