Le 51e Congrès Eucharistique International se tiendra à Cebu, aux Philippines, du 24 au 31 janvier 2016 sur le thème « Christ en vous, l’espérance de la gloire » (Colossiens 1,27). Mgr Luc Cyr, archevêque de Sherbrooke, et Mgr J. Michael Miller, C.S.B., archevêque de Vancouver, sont les deux délégués nationaux désignés de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) au Congrès de 2016, à la suite de leur nomination par le Comité pontifical pour les Congrès Eucharistiques Internationaux.
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Visite Pastorale du Pape François à Turin (21-22 juin 2015) - Programme
Le programme détaillé de ce prochain voyage du Saint-Père à Turin a été rendu public ce matin par la Salle de Presse du Saint-Siège.
Ce déplacement aura lieu dans le cadre de l'Ostension du Saint-Suaire (19 avril-24 juin 2015) et du bicentenaire de la naissance de Saint Jean Bosco (1815-1888). Le programme est dense. Le Saint-Père ira à la rencontre des jeunes, des religieux, des prisonniers et des malades.
A découvrir ci-dessous.
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Audience aux participants de la réunion organisée par l’Association Science et Vie
Le Pape appelle à protéger la vie à tout prix
La plaie de l’avortement est un attentat contre la vie. Le progrès d’une civilisation est déterminé par sa capacité à protéger la vie surtout quand elle est fragilisée, beaucoup plus que par ses acquis technologiques. C’est un vibrant plaidoyer en faveur du droit primordial à la vie que le Pape François a prononcé ce samedi 30 mai 2015 devant les membres de l’Association Science et Vie qui fête son dixième anniversaire. Si elle veut être juste, a-t-il dit, la société doit reconnaître le droit essentiel à la vie dès sa conception jusqu’à sa fin naturelle.
Elle doit aussi s’assurer que la valeur inestimable de la vie humaine soit soutenue par des liens féconds et par des relations familiales et sociales constructives. Le Saint-Père a énoncé les nombreux attentats perpétrés contre la vie : l’avortement et l’euthanasie, mais aussi la mort des migrants en Méditerranée, les accidents de travail provoqués par le non-respect des normes de sécurité, la malnutrition, le terrorisme, la guerre, la violence.
La science et la connaissance doivent être au service de la vie
Evoquant, par ailleurs, le rapport entre science et vie, le Pape François a affirmé que la science et la connaissance devaient être au service de la vie, sinon, a-t-il dit, elles deviennent stériles. C’est la vie dans sa profondeur impénétrable qui est à l’origine de la recherche scientifique et qui l’accompagne. Le miracle de la vie finit toujours par ébranler l’orgueil scientifique, en remettant au premier plan l’émerveillement et la beauté. Pour le Souverain Pontife, la protection et la promotion de la vie constituent une tâche fondamentale, surtout dans notre société caractérisée par la logique négative du déchet.
Cette tâche difficile exige une attitude d’ouverture, d’attention et de proximité avec les personnes dans leur situation concrète. Le Pape François a salué l’engagement de l’Association Science et Vie qui se propose de sortir pour rencontrer et de rencontrer pour soutenir. Il l’a encouragée à entretenir un dialogue fécond avec la science et avec les non-croyants qui restent ouverts au mystère de la vie humaine. Il est urgent de relancer la culture de la vie capable d’instaurer un réseau de confiance et de réciprocité et offrir des horizons de paix, de miséricorde et de communion.
Source : Radio Vatican.
Texte intégral original en italien : Salle de Presse du Saint-Siège. -
Le Pape rencontre des enfants malades à la chapelle de la Maison Sainte Marthe
Dans la chapelle de la Maison Sainte Marthe au Vatican, le Pape a rencontré une vingtaine d’enfants gravement malades âgés de 2 à 14 ans et accompagnés de leurs parents et de quelques volontaires de l’Unitalsi.
« Installez-vous ». Le Pape a invité les enfants à réciter avec lui le "Notre Père". Puis il leur a parlé sans note, à cœur ouvert. Il y a des demandes qui restent sans explication. Pourquoi les enfants souffrent ? « C’est un mystère », explique François. La vierge Marie est restée, elle aussi, sans réponse, quand on lui a rendu le corps de son fils. L’ange lui avait annoncé qu’il serait Roi, grand et prophète et le voilà mort et couvert de sang. « C’est le mystère de la Croix ».
Quand les enfants grandissent, qu’ils arrivent à un certain âge autour des deux ans, ils ne comprennent pas le monde et demandent ainsi « pourquoi ? » continuellement à leurs parents. Ces derniers apportent des explications qui provoquent, là encore, une cascade de « pourquoi ». Ces enfants, explique le Pape, ne veulent pas comprendre le monde. Ils cherchent l’attention de leurs parents.
De la même façon, poursuit le Pape, nous pouvons demander « pourquoi les enfants souffrent au Seigneur ». « Il ne dira pas un mot, mais nous sentirons Son regard sur nous, et cela nous donnera de la force » pour aller de l’avant. Le Pape encourage les enfants malades et leurs parents à essayer : « N’ayez pas peur de demander, et même de défier le Seigneur ». « Et peut-être que cela vous apportera un sentiment nouveau et étrange ». « Peut-être que la tendresse envers votre enfant sera la réponse, parce que c’est le regard du Père (...) Là est votre force dans le regard amoureux du Père ».
Interpellant une maman à qui on avait conseillé d’avorter, le Pape s’exclame : « Jamais, non jamais on ne résout un problème en tuant une personne. Ça c’est une habitude de mafieux ». Le Pape reconnait que même pour lui, qui a étudié la théologie, la souffrance des enfants est comme la Trinité, l’Eucharistie ou la grâce de Dieu : un mystère. François exprime son admiration pour la force et le courage des enfants.
Le Saint-Père assure les enfants présents dans la chapelle Sainte Marthe de sa proximité. « Ce n’est pas une compassion momentanée », insiste-t-il. « Votre chemin de courage, votre chemin de croix, votre exemple me fait du bien ». Et le Pape remercie de ce courage. « Tant de fois dans ma vie je me suis montré lâche ». François met en avant leur courage, admirable a fortiori dans un monde « où il est tellement banal de vivre la culture du rejet ». « Vous êtes de petits héros de la vie ». Quant aux parents, il connait leur préoccupation de laisser derrière eux leur enfant malade et les tranquillise. Souhaiter alors que son enfant meurt le premier, « cela, c’est de l’amour ».
Poussé par un de ses secrétaires, le Pape raconte enfin une histoire « qui pourrait aider les enfants à se tourner vers le Seigneur ». Un enfant jouait. Son père le regardait par la fenêtre au troisième étage. L’enfant cherchait à bouger une pierre massive, mais il n’y parvenait pas. Elle était trop pesante. L’enfant intelligent est allé chercher un morceau de fer pour parvenir à bouger la pierre, il n’y parvint pas là non plus. Il est alors allé chercher ses camarades, mais tous ensemble, ils n’y sont pas parvenu. A la fin, le papa est descendu et avec beaucoup de force et le morceau de métal il a réussi à dégager la pierre. L’enfant alors adresse un ton de reproche à son père : « mais papa tu as vu que je n’y parvenais pas ? Mais pourquoi n’es-tu pas venu plus tôt ? » Et le père de répondre : « parce que tu ne m’as pas appelé ». François a ainsi rappelé aux enfants qu’il ne fallait pas oublier d’appeler le Seigneur. « Lui sait ce qu’il adviendra et comment cela adviendra, et il sera votre consolation ».
La rencontre s’est achevée par un Ave Maria et une bénédiction papale. François a enfin salué individuellement chaque enfants avec ses parents.
Source : Radio Vatican. -
Arthur De Greef (1862-1940) : Concerto pour piano No.1 en do mineur - 3. Andante
Orchestre Philharmonique de Liège - Dir. Pierre Bartholomée (1977)
Jean-Claude vanden Eynden, piano
(Intégralité de ce Concerto) -
Méditation : Marie à Jésus, par Jésus, pour Jésus
« O Mère sainte et heureuse compagne de Jésus en ses mystères, en ses labeurs, en sa croix, en sa vie, en sa mort ; daignez nous départir quelque grâce et lumière, pour parler de celui qui est la grâce du Père, et la splendeur de sa lumière !
Parlant de vous, Marie, nous parlons de Jésus ; parlant de vos grandeurs nous parlons des grandeurs de Jésus ; parlant de vos dispositions, nous parlons de celles dans lesquelles il doit être conçu. Car c'est pour lui que vous recevez cette grâce et pureté admirable. Vous êtes le trône où il veut habiter, et votre pureté est la pureté dans laquelle il veut être conçu. Vous êtes à lui, et vous êtes par lui, et vous êtes pour lui. Et comme les personnes divines n'ont subsistance en la Trinité que dans leurs relations mutuelles, vous aussi, ô Vierge sainte, ô personne divine et humaine tout ensemble, divine en grâce et humaine en nature, vous n'avez subsistance en l'être de la grâce, que par relation à Jésus, vous ne vivez que par sa grâce, avant qu'il vive à vous par la nature, vous ne respirez que par son esprit, et vos grâces et vos grandeurs sont siennes : c'est lui qui vous les a acquises, c'est lui qui vous les confère, se préparant en vous un tabernacle à soi-même. »
Cardinal de Bérulle (1575-1629), Opuscules de piété, CXVII (I, II), Coll. "Les maîtres de la spiritualité chrétienne - Textes et études", Introduction de Gaston Rotureau, Aubier, Paris, 1943. -
Mois de Mai : Mois de Marie - 30ème jour
Un nouveau "Mois de Marie" est mis en ligne ce mois-ci sur notre site.
A découvrir jour après jour...
Trentième jour -
Samedi 30 mai 2015
Samedi des Quatre-Temps de PentecôteSte Jeanne d'Arc, vierge, patronne secondaire de la France
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Syrie : « nous sommes en train de payer cher notre présence » témoigne l’archevêque d’Alep
"Priez avec nous, je vous en supplie, vos prières nous sont d'un grand secours"
Archevêque d'Alep, mai 2015Dans une lettre adressée à l’AED cette semaine (datée du 25 mai), Mgr Jeanbart, archevêque d’Alep, deuxième ville de Syrie, témoigne de sa mission particulière auprès de « ses prêtres et ses fidèles » dans un archevêché maintes fois bombardé par les rebelles :
Dans une lettre adressée à l’AED cette semaine (datée du 25 mai), Mgr Jeanbart, archevêque d’Alep, deuxième ville de Syrie, témoigne de sa mission particulière auprès de « ses prêtres et ses fidèles » dans un archevêché maintes fois bombardé par les rebelles.
« Chers Amis,
Je viens de rentrer à Alep, après une tournée aux États Unis où j’avais fait de mon mieux pour exposer notre situation aux Chrétiens américains dans plusieurs des grandes villes de l’Est du pays* (…). Malheureusement, arrivé à Alep, j’ai eu la grande tristesse de voir notre Archevêché détruit et notre Cathédrale gravement endommagée. Ces bâtiments construits par mes prédécesseurs depuis deux cents ans et pour lesquels nous avions entrepris beaucoup de travaux de restauration ces dernières années, se trouvent à présent très endommagés, dans un état lamentable et un délabrement désolant. Je ne peux vous dire toute ma peine et ma souffrance à la vue de cette catastrophe. Grâce à Dieu tous mes prêtres sont sortis indemnes, sains et saufs de cette énième atteinte à notre Archevêché perpétrée par les rebelles qui avaient fait pleuvoir une pluie d’obus sur cette zone chrétienne de la ville où se regroupent plusieurs Églises au lendemain de la commémoration du centenaire du Génocide Arménien!…
Mgr Jeanbart visite un quartier chrétien d’Alep récemment bombardé
Mes prêtres et mes fidèles sont consternés autant que moi-même et depuis deux jours j’essaye de reprendre mon souffle pour redonner courage à ceux qui sont autour de moi. Cela fait deux semaines que mes collaborateurs essayent de sortir tout ce qui est récupérable pour le mettre à l’abri. Moi-même j’ai pris soin de mettre en sécurité les archives, les icônes, les manuscrits et tout ce qui était précieux, irremplaçable et important. Vous comprenez que je puisse dans ces circonstances me trouver désemparé et incapable de fonctionner comme il se doit. Malgré tout j’essaye de faire de mon mieux pour rester présent à mes fidèles et à mon clergé, je sens qu’ils ont, aujourd’hui plus que jamais, besoin d’être entourés et rassurer. Par contre mon travail administratif et bureautique laisse à désirer pour le moment. Mes locaux sont délabrés et mon secrétariat hors d’usage. Il faut que je puisse trouver un bureau, récupérer l’ou l’autre de mes dossiers encore indemnes et m’organiser aussi vite que possible. Je me rends compte que nous vivons des moments d’émergence très difficiles qui requièrent de nous un éveil continue et une disponibilité sans faille.
Dimanche (24 mai), le matin j’ai tenu à présider une Messe de requiem dite pour le repos de l’âme de l’un de mes collaborateurs qui s’est joint au cortège de nos martyrs, victimes de la violence des djihadistes. Dans l’après-midi j’ai assisté à un récital donné par l’une de nos écoles catholiques. Ma présence a marqué ces deux célébrations et confirmé à nos fidèles que l’Eglise est très proche de leurs souffrances et de leur joie. Malgré toute ma tristesse et ma désolation, le Seigneur m’a aidé à leur dire des mots qui consolent le cœur meurtri des uns et qui raffermissent le courage des autres. Ce soir j’assiste à un récital de chants Byzantin dans l’une de nos églises. J’espère que nous ne serons pas épouvantés encore une fois par les tirs de mortiers et de hawns qui nous prennent pour cible depuis la fête de Pâque.
Nous sommes en train de payer cher notre présence dans notre cher pays mais nous savons aussi que l’avenir de nos nouvelles générations sera bien meilleur une fois la paix établie et la liberté acquise. Entre-temps les obus continent à nous tomber dessus chaque jour. Nous ne savons pas au juste quand cette Paix tant souhaitée viendra, mais nous prions le Seigneur de nous l’accorder le plus tôt possible et nous croyons fermement qu’Il va nous la donner car sa bonté est grande et sa miséricorde ineffable. Priez avec nous je vous en supplie, vos prières nous seront d’un grand secours.
Avec ma reconnaissance, ma gratitude et toute ma considération,
Jean-Clément JEANBART
Archevêque d’Alep »
*ndlr : ces journées étaient organisées par l’AED-Etats-Unis
Il y a une semaine, le Père Jacques Mourad a été enlevé par l'État islamique à Qaryatayn en Syrie, non loin de Palmyre. Les religieux du monastère de Mar Elias, dont il était le Prieur, sont effondrés. C'est pourquoi je vous écris, chers amis, pour vous demander de continuer sans relâche à prier pour nos frères de Syrie et en particulier pour le Père Mourad.
Marc Fromager
Directeur de l'AED
Source : AED (Aide à l'Eglise en Détresse)