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Méditation : la Présence divine

« En vérité, le Seigneur est en ce lieu ! Et moi, je ne le savais pas. » (Gn 28, 16)
« Je suis le Dieu-Puissant ; marche en ma présence et sois parfait. » (Gn 17, 1)

« O mon Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, qui pénétrez et remplissez tous les cœurs par votre présence infinie, qui nous portez dans votre sein, qui nous couvrez sans cesse de votre protection, comme une poule couvre ses petits de ses ailes ; Essence adorable, Etre incompréhensible, en qui et par qui je subsiste, qui êtes mon centre et mon unique appui, que j'ai été aveugle de vivre si longtemps sans presque penser à vous, quoique vivant et agissant sans cesse en la présence de votre divine majesté ! Vous étiez, Seigneur, dans tous les lieux où j'étais, vous entendiez toutes mes paroles, vous étiez le témoin de toutes mes actions, vous voyiez même et pénétriez mes plus secrètes pensées et je n'y faisais aucune réflexion. Je marchais, je parlais, j'agissais et je faisais toutes ces choses sans penser à vous, sans respect et sans amour pour vous, comme si j'avais oublié que vous m'avez donné une âme qui peut jouir de vous en secret, à toute heure, en tous lieux, en toutes les occasions, quand elle est fidèle à se retirer souvent au fond d'elle-même, et à ne prêter aux occupations du dehors que l'attention qu'elle ne peut leur refuser. O mon Dieu ! quel bonheur pour une âme d'être toujours en vous, et que ce bonheur est peu connu de la plupart des hommes, parce qu'ils sont tellement occupés des créatures, qu'elles leur ôtent la liberté de penser à vous. Je veux, ô mon aimable Créateur, vous rendre désormais ce qui vous appartient, et m'appliquer sérieusement à la pratique de ce saint exercice de votre divine présence. Je veux renoncer à cette vie extérieure, sensuelle et charnelle, pour vivre de la vie de la foi, de cette vie intérieure, surnaturelle et toute divine, que votre cher Fils est venu communiquer aux hommes. Je vous demande cette grâce, par les mérites de ce même Fils, pour moi et pour tous ceux qui se serviront de ces pratiques ; afin que par ce moyen nous puissions ici-bas être remplis de votre divin Esprit et de vos grâces, et un jour vous glorifier en Lui et par Lui dans le ciel. »

Père Alphonse de la Mère des Douleurs (1842-1927), Carme déchaussé, Pratique journalière de l'oraison et de la contemplation divine d'après la méthode de sainte Thérèse et de saint Jean de la Croix, Tome quatrième (Mercredi de la huitième semaine après la Pentecôte), Desclée, De Brouwer, Lille - Paris - Bruges, 1916.

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Commentaires

  • Que ce texte est beau et à remettre en pratique à chaque moment de la vie, quelque en soient les difficultés, et que Dieu nous donne la grâce de l'aimer à chaque instant...

  • Il est bien difficile de tendre à cette perfection qui nous rend si proche de Dieu, lorsque l'on est mêlé à des problèmes quotidiens... et pourtant il ne faut pas oublier les nombreuses grâces que Dieu nous envoie, et dont il nous comble...

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