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  • Pakistan : 600.000 personnes évacuées à cause des moussons

    Les fortes inondations qui causent actuellement des milliers d’évacués et de nombreux morts continuent à frapper le Pakistan depuis des semaines.

    Pakistan,personnes évacuées,catastrophe,pluie,inondations,moussonsLes pluies de mousson ont coûté la vie à des centaines de personnes à travers l’Asie ces dernières semaines en Inde, au Pakistan et en Birmanie où certaines zones restent toujours inaccessibles. Au Pakistan, le mauvais temps concerne particulièrement les régions montagneuses du nord du pays, où de nombreuses localités sont isolées. Selon les autorités pakistanaises, plus de 120 personnes avaient trouvé la mort au cours des dernières semaines dans le pays. Dans les régions de Jitral et Gilgit-Baltistán, des ponts et des routes ont été détruits. Des inondations ont également été enregistrées le long de l’Indo, qui traverse le Pakistan de l’Himalaya à la Mer d’Arabie. Au moins 200.000 personnes qui vivaient sur les rives du fleuve ont été évacuées. Selon des sources officielles, cinq districts demeurent en alerte dans l’éventualité d’un débordement des cours d’eau. Actuellement, 600.000 personnes sont concernées et 812 villages se trouvent littéralement sous l’eau. Tel est le bilan dressé par l’Autorité de gestion des catastrophes naturelles. Cette dernière a par ailleurs annoncé pour les prochaines 24 heures des orages et des précipitations modérées dans les bassins des grands fleuves qui traversent quatre provinces. Chaque année, les pluies et les moussons causent de graves dommages aux structures et aux habitants du pays. Les plus graves inondations de l’histoire du Pakistan ont eu lieu en 2010, suite à une mousson extraordinaire qui vint s’ajouter à un dégel estival particulièrement abondant, causant 2.000 morts et 20 millions d’autres victimes.

    Une catastrophe probablement sous-estimée

    En Birmanie, rapporte le Vif, la situation pourrait être bien plus critique que ne le montrent les premiers bilans, faisant état jusqu’ici de 46 morts. « Notre maison a été inondée en une journée. Nous avons déjà connu des inondations mais jamais comme cela. Cette année est la pire », raconte à l’AFP Htay Shein, une habitante de Kalay (centre de la Birmanie), qui a trouvé refuge dans un camp provisoire.

    « En quelques heures, toute ma maison était sous l’eau. Mon mari a dû monter sur le toit car il n’y avait aucun moyen de sortir », confie une habitante de Sagaing à l’AFP. Ils ont maintenant trouvé refuge dans un monastère, qui sert d’abri temporaire.

    « 46 personnes sont mortes et plus de 200.000 ont été affectées par les inondations à travers le pays », a déclaré lundi un fonctionnaire du ministère des affaires sociales. Les accès à de nombreuses villes du nord et de l’ouest de la Birmanie ont été bloqués et les travailleurs humanitaires craignent que l’ampleur de la catastrophe soit pour l’instant sous-estimée.

    Source : InfoCatho.be, d’après Fides et Le Vif - Photo : Image d’illustration.

  • Claudin de Sermisy (v.1490-1562) : Motet "Benedic anima mea"

    La Capella Reial de Catalunya - Hespérion XXI - Dir. Jordi Savall

  • Méditation : Sentiments de reconnaisance envers Dieu

    Quid retribuam Domino pro omnibus quae retribuit mihi
    Que rendrai-je au Seigneur pour tous les biens dont il m'a comblé. (Ps. 115)

    « Jusqu'à présent, Seigneur mon Dieu, je vous ai fait bien des visites intéressées, toujours pour demander vos grâces et solliciter vos faveurs ; il est bien juste que je vous fasse aujourd'hui une visite uniquement inspirée et animée par les sentiments de ma reconnaissance pour tous vos bienfaits. Mais que pourrai-je vous dire et que pourrai-je faire pour vous marquer mon juste retour ? Hélas, mon Dieu ! telle est ma misère et mon indigence, qu'il faut que vous me donniez vous-même ce que je dois vous offrir, sans quoi je n'aurais rien à vous présenter.
    Je ne puis vous marquer ma reconnaissance pour vos dons, que par vos dons mêmes. Quoi qu'il en soit, mon Dieu, je viens vous offrir l'hommage de toute la reconnaissance dont je suis capable, en m'écriant avec le Prophète :
    - Benedic anima mea Domino (Ps. 102)
    Mon âme, bénis le Seigneur ton Dieu, et que tout ce qui est en moi célèbre à jamais son saint Nom. Mon âme, bénis le Seigneur, et n'oublie jamais les biens dont il t'a comblée. C'est lui qui n'a cessé de t'être propice, malgré tes iniquités ; c'est lui qui guérit toutes les plaies dont t'avait couvert le péché ; c'est lui qui t'a souvent retiré des dangers et des portes de la mort ; c'est lui qui continue à te couronner des dons de sa miséricorde et de sa grâce. C'est lui enfin qui, sans attendre tes demandes, prévient tes désirs et va au-devant de tes vœux.
    Jamais, mon Dieu, jamais la grandeur de ma reconnaissance ne pourra égaler la grandeur de vos bienfaits ; du moins je vous offrirai celle de tous les sentiments de mon cœur. Une reconnaissance sincère, qui vienne du fond du cœur, et qui en soit l'expression ; une reconnaissance vive, proportionnée, autant que je le pourrai, à la magnificence de vos dons ; une reconnaissance constante, qui durera autant que ma vie, et qui, comme je l'espère, se perpétuera dans l'éternité. Recevez, mon Dieu, ces sentiments, et ajoutez cette grâce à toutes celles dont vous n'avez cessé de me combler depuis que je suis au monde. »

    Abbé Barthélemi Baudrand, L'âme intérieure, ou conduite spirituelle dans les voies de Dieu, L'Ame seule avec Dieu seul (XVIe. Jour), Rouen, Chez Labbey, 1792.

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