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Méditation : Le Seigneur attend notre repentir

« O mes frères, ô mes frères, vous qui êtes les enfants de ce Dieu, confiance, confiance ! Sa Majesté a dit, vous le savez, que si nous nous repentons des offenses que nous lui avons causées, Elle ne se souviendra plus de nos fautes et de nos malices. O miséricorde vraiment sans mesure ! que peut-on désirer de plus ? se trouverait-il quelqu'un par hasard qui pût sans honte en demander autant ? C'est maintenant le moment favorable pour recevoir ce que nous donne ce Seigneur compatissant, notre Dieu. Il veut notre amitié ! qui donc la refusera à celui qui n'a pas hésité à répandre tout son sang et à sacrifier sa vie pour nous ? Considérez donc que ce qu'il nous demande n'est rien, et que notre intérêt est de déférer à son désir. O grand Dieu ! O Seigneur ! Quelle dureté de cœur ! quelle folie ! quel aveuglement ! Vient-on à perdre un objet quelconque, une aiguille par exemple, ou un épervier qui ne saurait que donner la légère satisfaction de le voir planer dans les airs, on est dans la peine. Et nous n'en avons pas de perdre cet aigle puissant qui est le Dieu souverain, ni son royaume dont la félicité sera sans fin ! Qu'est-ce que cela ? Pour moi, je ne le comprends pas. Daignez, ô mon Dieu, apporter un remède à tant de démence et d'aveuglement. »

Ste Thérèse de Jésus (d'Avila, 1515-1582), Exclamations (XIV), in "Œuvres complètes", Trad. R.P. Grégoire de Saint Joseph, Éditions du Seuil, Paris, 1948.

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