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  • Création de 20 nouveaux Cardinaux le 14 février 2015

    Le Pape François a annoncé, après l'Angélus de ce dimanche 4 janvier, les noms des 20 nouveaux Cardinaux qu'il "créera" le 14 février prochain : 15 électeurs, et 5 non-électeurs de plus de 80 ans.

    Les nouveaux Cardinaux sont :

       1 - Mons. Dominique Mamberti, Archevêque titulaire de Sagona, Préfet du Tribunal Suprême de la Signature Apostolique (Curie romaine, originaire de France).
        2 - Mons. Manuel José Macário do Nascimento Clemente, Patriarche de Lisboa (Portugal).
        3 - Mons. Berhaneyesus Demerew Souraphiel, C.M., Archevêque de Addis Abeba (Éthiopie).
        4 - Mons. John Atcherley Dew, Archevêque de Wellington (Nouvelle Zélande).
        5 - Mons. Edoardo Menichelli, Archevêque de Ancona-Osimo (Italie).
        6 - Mons. Pierre Nguyên Văn Nhon, Archevêque de Hà Nôi (Vietnam).
        7 - Mons. Alberto Suárez Inda, Archevêque de Morelia (Mexique).
        8 - Mons. Charles Maung Bo, S.D.B., Archevêque de Yangon (Myanmar, Birmanie).
        9 - Mons. Francis Xavier Kriengsak Kovithavanij, Archevêque de Bangkok (Thaïlande).
        10 - Mons. Francesco Montenegro, Archevêque de Agrigento (Italie).
        11 - Mons. Daniel Fernando Sturla Berhouet, S.D.B., Archevêque de Montevideo (Uruguay).
        12 - Mons. Ricardo Blázquez Pérez, Archevêque de Valladolid (Espagne).
        13 - Mons. José Luis Lacunza Maestrojuán, O.A.R., Évêque de David (Panamá).
        14 - Mons. Arlindo Gomes Furtado, Évêque de Santiago de Cabo Verde (Archipel du Cap Vert).
        15 - Mons. Soane Patita Paini Mafi, Évêque de Tonga (Iles Tonga).

    Se joindront également aux membres du Collège des Cardinaux cinq archevêques et évêques émérites qui se sont distingués pour leur charité pastorale au service du Saint-Siège et de l’Église. Ils représentent de nombreux évêques qui, avec le même soin que les pasteurs, ont témoigné de l'amour pour le Christ et le Peuple de Dieu dans les Églises particulières, dans la Curie romaine, ou dans le service diplomatique du Saint-Siège. Ce sont :

        1 - Mons. José de Jesús Pimiento Rodríguez, Archevêque émérite de Manizales (Colombie).
        2 - Mons. Luigi De Magistris, Archevêque titulaire de Nova, Pro-Penitentier Majeur émérite (Italie).
        3 - Mons. Karl-Joseph Rauber, Archevêque titulaire de Giubalziana, Nonce Apostolique (Tunisie, retiré en Allemagne).
        4 - Mons. Luis Héctor Villalba, Archevêque émérite de Tucumán (Argentine).
        5 - Mons. Júlio Duarte Langa, Évêque émérite de Xai-Xai (Mozambique).

    Source et notices biographiques des nouveaux Cardinaux (en italien) : Bulletin de la Salle de Presse du Saint-Siège.

    Commentaires et détails en français sur Zenit.org.

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  • Angélus de ce dimanche 4 janvier 2015

    Avant d’annoncer la création de vingt nouveaux cardinaux dont quinze électeurs, le Pape est revenu ce dimanche sur le thème de la paix, quatre jours après la Journée mondiale de la paix, célébrée tous les ans le 1er janvier. Citant saint Jean, le Pape François a placé les fidèles face à leurs contradictions : « Nous parlons tant de la paix, mais souvent nous avons recourt à la guerre ou nous choisissons le silence complice, ou bien nous ne faisons rien de concret pour construire la paix ». « Le cœur de l’homme, a-t-il poursuivi, peut refuser la lumière et préférer les ténèbres, parce que la lumière met à nu ses œuvres malveillantes. Qui fait le mal, hait la lumière ! ».

    Le Pape est ainsi revenu, avant de réciter la prière de l’Angélus depuis la fenêtre de ses appartements, sur le message qu’il a écrit à l’occasion de la Journée mondiale de la paix et dont l’idée centrale est « non plus esclaves mais frères ». « Mon souhait est que l’exploitation de l’homme par l’homme soit dépassée. Cette exploitation est une plaie sociale qui mortifie les rapports interpersonnels et empêche une vie de communion marquée par le respect, la justice et la charité. Chaque homme et chaque peuple ont faim et soif de paix, c’est pourquoi il est nécessaire et urgent de construire la paix ! ».

    Mais cette paix dont le Pape parle tant, quelle est-elle ? ce n’est pas « seulement une absence de guerre, mais une condition générale dans laquelle la personne humaine est en harmonie avec elle-même, en harmonie avec la nature et en harmonie avec les autres. » Pour parvenir à cette harmonie globale, il est cependant primordial de « faire taire les armes et éteindre les foyers de guerre ». Au-delà de ces conflits militaires, le Pape fait également référence à d’autres types de guerres : les tensions qui existent au quotidien au sein des familles et des communautés nationales à cause des différences culturelles, ethniques et religieuses. Il cite même les communautés paroissiales. Malgré toutes ces occasions d’affrontement, le Pape invite tout le monde à se convaincre que « la concorde est toujours possible » car « il n’y a pas de futur sans paix ».

    La paix est aussi un don de Dieu rappelle le Pape qui doit être imploré. « Nous sommes tous appelés à rallumer dans nos cœurs la flamme de l’espoir qui doit se traduire en des œuvres de paix concrètes, chez soi ou à son travail, envers son prochain », et « spécialement envers ceux qui sont éprouvés par des tensions familiales ou par des désaccords de divers genres. Ces petits gestes ont tant de valeur : ils peuvent être des semences qui donnent de l’espoir, ils peuvent ouvrir des routes et des perspectives de paix ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral orignal en italien sur le site internet du Vatican.

  • Jesu dulcis memoria

    (Hymne attribuée à St Bernard de Clairvaux)

    Jesu dulcis memoria,
    Dans vera cordis gaudia,
    Sed super mel et omnia,
    Ejus dulcis presentia.

    Nil canitur suavius,
    Nil auditur jucundius,
    Nil cogitatur dulcius
    Quam Jesu Dei Filius.

    Jesu spes pænitentibus,
    Quam pius est petentibus!
    Quam binus te quærentibus!
    Sed quid invenientibus?

    Nec lingua valet dicere,
    Nec littera exprimere:
    Expertus potest credere,
    Quid sit Jesu diligere.

    Sis Jesu nostrum gaudium,
    Qui es futurus præmium:
    Sit nostra in Te gloria,
    Per cuncta sempre sæcula. Amen.
  • Méditation : le Saint Nom de Jésus

    « JÉSUS. Tel est le Nom très saint, le seul Nom en lequel nous puissions être sauvés (1). Chaque fois que je le prononce, avec foi, chaque fois que mon cœur le chante, que tout mon être l'adore, c'est mon Sauveur que j'appelle, c'est à l'Auteur de la vie éternelle que je crie, dirigeant vers Lui, dans cette attente, toutes les énergies de mon être.

    Jésus ! Voilà la Pierre d'angle de l'immense édifice du salut, du temple de ma sainteté.

    Jésus ! Tel est le Nom admirable et saint que j'adore, qui fait exulter le ciel, espérer la terre et trembler l'enfer. C'est le seul devant lequel ma foi s'agenouille, s'incline et se prosterne.

    Jésus ! Ô doux souvenir (2), le seul souvenir qui donne des joies véritables, Jésus ! Nom plus doux que le miel, plus suave que toutes choses quand il s'incarne, pour ainsi dire, et pénètre dans ma pensée.

    Jésus ! Nom en qui le repentir espère, qui est toute bonté pour qui t'implore, si bon pour qui te cherche, et surtout pour qui te trouve. Celui-là seul peut l'exprimer qui l'expérimente.

    Jésus ! Quand ton souvenir me visite et pénètre mon cœur, alors, c'est la Vérité qui l'inonde de lumière, c'est le monde qui lui apparaît en toute sa vanité ; c'est alors l'amour qui brûle dans mon âme devenue fournaise, une fournaise d'amour.

    Jésus ! Nom très doux, espoir de mon âme qui soupire après toi. Regarde mes larmes qui te cherchent, entends le cri poussé des profondeurs de mon être.

    Jésus ! Reste avec moi, ô Lumière ; car la nuit tombe et mon jour est sur son déclin. Délivre-moi de mes ténèbres, ô Jésus, rassure-moi dans ma cécité.

    Jésus ! Je t'ai goûté et je reste affamé. Je t'ai bu comme à la source de Dieu et j'ai toujours soif. Qui t'a goûté, qui s'est enivré de la sorte, ce cœur-là ne peut plus que te désirer.

    Jésus ! Ô Lumière, ô Nourriture, ô Remède céleste ! Je t'adore, Nom descendu du sein paternel, manifesté à Gabriel, révélé à Marie, à Joseph ! Toute sainteté ici-bas, n'est qu'un rayon lointain de ta fulgurance éternelle.

    Jésus ! ô Jésus ! et toujours Jésus !... »

    1. Épitre. - 2. Hymne des Vêpres.

    Dom Vandeur, Élévations sur la Messe de chaque jour - Noël, Épiphanie (Le très saint Nom de Jésus-Christ), Éditions de Maredsous, Namur, Belgique, 1955.

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  • Dimanche 4 janvier 2015

    Fête du Saint Nom de Jésus
    Au nouveau calendrier : Solennité de l'Epiphanie

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Francesco Durante (1684-1755) : Magnificat - Chœurs 5 et 6

    Petit Chœur Symphonia

  • Méditation : la joie parfaite

    « Ta misère, elle regarde le Seigneur, les autres, ils attendent ta joie. »
    St François d'Assise
     
    « - Frère Brebis de Dieu, prends ta plume, je vais te dicter quelque chose, dit François.
    - Je suis prêt, mon Père.
    - Tu vas écrire ce qu'est la joie parfaite.
    - Volontiers, mon Père !
    - Eh bien ! je suppose qu'un courrier vienne nous annoncer que tous les docteurs de Paris sont entrés dans l'ordre : écris qu'il n'y aurait pas là de quoi nous donner la joie parfaite. Je suppose que ce même courrier nous apprenne que tous les évêques, archevêques et prélats du monde entier, ainsi que les rois de France et d'Angleterre, sont devenus frères mineurs, ce ne serait pas encore une raison d'avoir la joie parfaite. Je suppose que mes frères soient allés chez les infidèles et les aient tous convertis jusqu'au dernier...
    - Alors, mon Père ?
    - Même alors, frère Léon, ce ne serait pas encore, pour moi, la joie parfaite. Quand les frères mineurs, petite Brebis de Dieu, auraient le don des miracles, qu'ils redresseraient les contrefaits, rendraient la lumière aux aveugles, l'ouïe aux sourds, la parole aux muets, la vie à des morts de quatre jours ; quand ils parleraient toutes les langues des hommes et des anges, liraient dans les consciences et dans l'avenir, sauraient par cœur tout ce qui fut écrit du commencement du monde à nos jours, connaîtraient la vertu des simples, le cours des étoiles, la place des trésors enfouis dans la terre, les propriétés des oiseaux, des poissons, des arbres, des pierres et de toutes les créatures, mets toi dans la tête et écris sur ton papier, frère Léon, que ce ne serait pas encore la joie parfaite.
    - Pour l'amour de Dieu, mon Père, apprends moi donc, je t'en prie, en quoi consiste la joie parfaite.
    - Je vais te le dire. Suppose que, l'hiver, rentrant de Pérouse, j'arrive, par nuit noire, à la Portioncule. Les glaçons collent à ma tunique et mettent mes jambes en sang. Couvert de boue et de neige, mourant de faim et de froid, longtemps je frappe et j'appelle : « Qui est là ? demande le portier qui a fini par venir. C'est moi, le frère François. » Mais il ne reconnaît pas ma voix : « Va ton chemin, espèce de farceur ! répondit il. Ce n'est pas une heure pour venir plaisanter. » J'insiste, mais lui ne veut rien savoir : « Vas tu t'en aller, crie-t-il, espèce de malotru ? Nous sommes assez nombreux sans toi ; et il est inutile que tu te représentes ici ; les gens comme nous n'ont que faire d'un crétin de ton espèce. Va plutôt tenter ta chance chez les lépreux, à l'hospice des Croisiers, si le cœur t'en dit ! » De nouveau, je le prie de ne pas me laisser dehors par une nuit pareille, je le conjure de m'ouvrir. Il ouvre, en effet : « Attends, effronté, que je t'apprenne à vivre ! » Et saisissant un bâton noueux, il se précipite sur moi, m'attrape par le capuchon, me traîne dans la neige, me frappant et me blessant de tous les nœuds de son gourdin... Eh bien ! frère Léon, si je suis capable de supporter tout cela, pour l'amour de Dieu, non seulement avec patience, mais encore avec bonheur, convaincu que je ne mérite pas d'être autrement traité, alors, sache, retiens, note et écris sur ton papier, petite Brebis de Dieu, que j'ai enfin trouvé la joie parfaite. »

    St François d'Assise, La joie parfaite, in O. Englebert, Vie de St François d'Assise, A. Michel, 1972.

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    St François recevant les stigmates, Giotto di Bonduone (1267-1327), église San Francesco, Assise

    « Heureux êtes-vous quand on vous insultera, qu'on vous persécutera, et qu'on dira faussement contre vous toute sorte d'infamie à cause de moi. Soyez dans la joie et l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux : c'est bien ainsi qu'on a persécuté les prophètes, vos devanciers. »
    Matthieu 5, 11-12
  • Samedi 3 janvier 2015

    Ste Geneviève, vierge

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (8ème semaine)

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    8e semaine - Méditation du cardinal Jean-Pierre Ricard

    Disponible également en téléchargement ici.

  • Bach-Vivaldi Concerto en la mineur - 1er mouvement

    Renaud Vergnet à l'orgue Danion-Dargassies de l'église Saint-Pierre du gros caillou, Paris

  • Méditation : la tristesse et la joie

    « Il faut vivre joyeux et allègres, ainsi qu'il convient aux vrais amoureux de Dieu ; d'autant que Dieu est à soi-même tout son bien, et que tout notre plaisir en notre infini amour est que Dieu soit ce qu'il est, qu'il ait ce qu'il a, et qu'il se bienheure présentement soi-même en sa présente éternité. Voilà ce qui réjouit les anges en la gloire, et les hommes en la voie, en quelque condition prospère ou adverse qui se puisse rencontrer ; et c'est ainsi que le bonheur de Dieu et sa félicité dans les hommes est leur félicité en la terre, et que le Paradis de Dieu est en eux.

    A la vérité, comme l'homme est composé de deux parties, il se peut faire qu'il puisse pleurer, en demeurant joyeux au dedans ; mais encore ne voit-on point de sujet raisonnable de pleurer. Car quiconque désire d'un ardent amour la honte, la calomnie, l'opprobre et tout mépris, les maladies, les pertes, la pauvreté, la croix et la douleur, quand il y est, il a ce qu'il désire, et partant il a sujet de se réjouir, si en effet les maux et les oppressions ne le violentent pas trop en la partie sensitive, car alors il peut pleurer et en même temps se réjouir en son homme supérieur, qui est la raison. Cela même est souvent inconnu, d'autant que tout l'homme semble être occupé de la tristesse, et quand cela serait qu'on ne fût aucunement joyeux au-dedans, à cause de la cuisante et profonde tribulation, n'importe, la profonde résignation d'esprit et du sens tiennent en quelque façon le lieu de la joie. Pleurer donc de tristesse et de douleur, et se réjouir en même temps, c'est chose rare ; mais cela peut être, et on l'a vu et le voit-on encore aux excellents saints, qui vivent d'une terrible manière dans les présents et éternels exercices de Notre-Seigneur. Enfin la résignation contente et joyeuse est ici nécessaire et suffisante. C'est ainsi que la vie des hommes est laborieuse et joyeuse, heureuse et malheureuse, et il est vrai que tant moins l'homme aura de soulagement, de joie et de repos, tant plus excellemment et de plus près il imitera Notre Sauveur. »

    Jean de Saint-Samson (1571-1636), in R.P. Jérôme de la Mère de Dieu O.C.D., "La doctrine du vénérable Frère Jean de Saint-Samson", Édition de la Vie Spirituelle, Saint-Maximin, 1925.

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    « Au fidèle serviteur, persuadé de son inutilité, le Seigneur déclare tout à coup : « Bon serviteur, entre dans la Joie de ton Maître. » Il nous fait entrer dans sa Joie, parce que nous ne pouvons pas la faire entrer en nous : elle est trop vaste pour se limiter aux dimensions d'un cœur humain, pour se laisser mesurer à l'aune du sentir ou du comprendre. Ici encore, la joie émane d'une possession, mais on ne possède pas, on est possédé. On entre dans la Joie de Dieu jusqu'à y perdre pied, comme dans l'océan même de la Divinité. On est emporté par elle comme par une lame d'éternité. »

    Fr. François de Sainte-Marie, o. c. d., De la Joie chrétienne, in "Ma joie terrestre où donc es-tu ?", Études Carmélitaines, DDB, 1947.
  • 1er Vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    Père éternel,
    Par les divins Cœurs de Jésus et de Marie et par votre Esprit d'Amour,
    Je vous offre les plaies sacrées de Jésus mon Sauveur,
    Son sang précieux, sa face adorable, son cœur sacerdotal et eucharistique, …
    En union avec Marie,
    Et en particulier pour les âmes consacrées et pour vos prêtres…
    Je vous offre Jésus, la Sagesse Eternelle et le Souverain Bien…
    Dans ces abîmes sans fond de miséricorde, de pardon et d'amour du Cœur de Jésus,
    Je noie l'iniquité, la haine et l'impiété.
    Dans son sang rédempteur, sanctificateur et divin,
    Je plonge les âmes coupables, ingrates et aveugles.
    Je cache les âmes craintives, timides et défiantes dans ses plaies sacrées.
    Je submerge les cœurs froids, endurcis et rebelles dans l'océan infini de sa tendresse.
    J'emporte les prêtres, tous les prêtres dans ces demeures réservées à eux seuls.
    J'enfonce le monde universel dans son Cœur brûlant d'amour pour tous.
    Enfin dans ce brasier purificateur, pacificateur et sanctificateur,
    Je jette, ô mon Père des Cieux,
    Toutes vos créatures susceptibles de régénération, de perfection et d'amour,
    Tous les égarés, les indécis, les infidèles,
    Tous les pauvres pécheurs,
    Et Vous supplie de les recevoir, de les garder, de les transformer,
    De les consumer tous dans votre immense amour.
    O Justice éternelle de la Sainteté Souveraine et Infinie de mon Dieu, voici Jésus.
    Soyez satisfaite par ses mérites surabondants qu'il a bien voulu déposer en moi.
    Payez-vous à l'infini, dédommagez-vous de la gloire que vous a ravie Lucifer
    Et toute sa légion orgueilleuse
    Et après lui toutes les âmes coupables et indélicates.
    O Amour inexprimable et incompréhensible,
    O Charité suprême et infinie,
    Soyez emportés dans les âmes par les flammes toutes puissantes de son divin Cœur…
    Recevez éternellement…
    Sans jamais d'interruption, de ralentissement, de fléchissement et d'oubli,
    Votre Christ Jésus, l'Eternel Infini
    En qui je m'anéantis sans cesse sous la conduite du St-Esprit et avec Marie ma Mère,
    Pour le parfait accomplissement de tous vos desseins d'amour
    Dans l'Eglise et dans le monde.
    Mon Dieu, le silence répond mieux
    Que les multiples ardeurs de mon amour pour Vous.
    Prenez Jésus, tout Jésus,
    Et daignez lire vous-même en sa pensée divine qui est la vôtre,
    Les intraduisibles caractères de feu
    Que votre Esprit de charité a si profondément imprimés en mon âme et dans tout mon être,
    A tout jamais anéantis au cœur de votre unité.

    Marthe Robin, Prière dictée le 4 juin 1937, en la Fête du Sacré-Cœur.
    In Raymond Peyret, "Marthe Robin, La Croix et la Joie",
    Valence, Société d'Edition Peuple Libre, 1981.

  • Angélus de ce 1er janvier 2015

    Les guerres nous rendent esclaves, mais la paix est toujours possible. Le Pape François l’a martelé à l’Angélus de ce 1er janvier 2015, 48e Journée mondiale de la paix. Le Saint-Père a invité les fidèles massés sur la place Saint-Pierre, à prier pour la paix, à éduquer à la paix. « Nous sommes tous appelés à combattre toute forme d’esclavage et à bâtir la fraternité, chacun selon ses responsabilités », a-t-il lancé sous les ovations, dans une allusion au thème de cette journée « Non plus esclaves, mais frères ».

    Une liaison avait été établie entre la place Saint-Pierre de Rome et le monument aux morts de la ville italienne de Rovereto, qui a subi de lourdes pertes pendant la Grande Guerre. Sur une colline de la ville se trouve une cloche, appelée Maria Dolens, conçue et voulue par un prêtre italien au lendemain de la Grande Guerre comme le symbole impérissable de la condamnation des conflits et de la pacification des consciences. Le son de cette cloche a retenti sur la place Saint-Pierre à la fin de l’Angélus. Le Pape François a souhaité qu’il n’y ait plus jamais de guerres, mais toujours la volonté de paix et de fraternité entre les peuples.

    Cet Angélus était également placé sous le signe de Marie Mère de Dieu que l’Église catholique romaine célèbre le premier janvier. Le Souverain Pontife a exhorté les fidèles à répéter trois fois avec lui : « Sainte-Marie Mère de Dieu ». Car le Christ « est né d’une femme », il a assumé la condition humaine pour la libérer de « l’insupportable mentalité légaliste ». En effet, a précisé le Pape François, la loi privée de la grâce, devient un joug insupportable. Elle nous fait du mal, au lieu de nous faire du bien. Dieu a envoyé son Fils sur la terre pour libérer et régénérer. Et puisque c’est dans le baptême que nous sommes régénérés, le Saint-Père a exhorté une fois encore les fidèles à se souvenir de la date de leur baptême.

    Et quand il a salué des groupes venus participer à l’Angélus, le Pape François s’est adressé chaleureusement à des enfants allemands, membres de l’Association des chanteurs de l’étoile, qui effectuent chaque année une collecte au profit des enfants nécessiteux dans le monde. Le Pontife argentin qui s’exprime rarement dans une langue étrangère, leur a même présenté ses vœux en allemand.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Messe en la solennité de Marie Sainte Mère de Dieu

    présidée par le Pape François
    en la Basilique du Vatican

    XLVIIIe Journée mondiale de la paix
    « Non plus esclaves, mais frères »

     Livret de la célébration

     
     
    Comme le Pape Paul VI en avait instauré la tradition au Vatican, le Pape François a présidé ce jeudi matin une messe pour la Paix, à l'occasion de la Solennité de Marie, Mère de Dieu. Cette messe en présence de l'ensemble des cardinaux de la Curie marque aussi non pas le début de l'année liturgique, qui commence le premier dimanche de l'Avent, mais le lancement de l'année civile.

    Dans son homélie, le Pape François s'est appuyé sur les paroles d’Élisabeth à Marie. "Tu es bénie entre toutes les femmes, et béni est le fruit de ton sein !" (Lc 1, 14). Il a rappelé que cette séquence de l’Évangile de Luc se pose « en continuité avec la bénédiction sacerdotale que Dieu avait suggéré à Moïse pour qu'il la transmette à Aaron et à tout le peuple. « Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix ! » (Nb 6, 24-26)

    L'Histoire du Salut s'accomplit donc en Marie, a rappelé François, très attaché à la dévotion mariale. « En célébrant la solennité de Marie Mère de Dieu, l’Église nous rappelle que Marie est la première destinataire de cette bénédiction. En elle se trouve tout accomplissement : en effet, aucune autre créature n'a vu briller sur elle-même le regard de Dieu comme Marie, qui a donné un visage humain au Verbe éternel, de façon à ce que tous nous puissions le contempler. »

    Pour le Pape, « Marie, choisie pour être la Mère du Rédempteur, en a partagé intimement toute la mission en restant auprès de son fils, jusqu’à la fin, sur le calvaire. Marie est ainsi unie à Jésus parce qu’elle a reçu de Lui la connaissance du cœur, la connaissance de la foi, nourrie de l’expérience maternelle et du lien intime avec son Fils. »

    « On ne peut comprendre Jésus sans sa mère, et tout aussi inséparables sont le Christ et l'Église », a rappelé le Pape, qui a insisté sur la « dimension maternelle » de l'Église et sur l'importance de la médiation de « l'Église hiérarchique » dans la transmission de la Parole de Dieu. Citant Paul VI, le Pape François a répété que « séparer Jésus de l'Église serait vouloir introduire une dichotomie absurde. C'est véritablement l’Église, la grande famille de Dieu, qui nous apporte le Christ. Notre foi n'est pas une doctrine abstraite ou une philosophie, mais une relation vitale et pleine avec une personne : Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu fait homme, mort et ressuscité pour nous sauver et vivant au milieu de nous. Sans l’Église, Jésus-Christ finit par se réduire à une morale, une idée, un sentiment. Sans l'Église, notre rapport avec le Christ serait soumis à notre imagination, à nos interprétations, à nos humeurs. »

    En dépassant leurs propres intuitions, leur propre subjectivité, les chrétiens sont donc appelés à vivre fraternellement avec leurs frères et à donner un témoignage de paix dans toutes les dimensions de leur vie. « En cette journée mondiale de la Paix, invoquons l'intercession de Marie pour que le Seigneur donne la paix à notre temps : paix dans les cœurs, paix dans les familles, paix entre les nations. Cette année, en particulier, le message pour la Journée de la Paix est "Non plus esclaves, mais frères". Tous nous sommes appelés à être libres, à être fils, et chacun selon ses propres responsabilités, à lutter contre les formes modernes d'esclavage. De tout peuple, culture et religion, unissons nos forces. Que nous guide Celui qui, pour nous rendre tous frères, s'est fait notre serviteur. »

    Sortant de son texte, le Pape a alors invité l'assemblée à se lever et à invoquer par trois fois à haute voix la Sainte Mère de Dieu, « comme le courageux peuple d'Ephèse qui, devant les évêques, invoquait la Sainte Mère de Dieu. »

    Source : Radio Vatican.

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  • Francisco Guerrero (1528-1599) : Motet "Beata Dei genitrix"

    La Grande Chapelle, Albert Recasens, Herman Stinders

    Beata Dei genitrix Maria,
    Virgo perpetua, templum Domini,
    sacrarium spiritus sancti,
    sola sine exemplo
    placuisti Domino Jesu Christo:
    ora pro populo,
    interveni pro clero,
    intercede pro devoto femineo sexu.
    Alleluia.
  • Méditations - Prières à la Bienheureuse Vierge Marie

    « Nous vous saluons, ô Marie, Mère de Dieu, véritable trésor de tout l'univers, flambeau qui ne se peut jamais éteindre, couronne de la virginité, sceptre de la foi orthodoxe, temple incorruptible, lieu de celui qui n'a pas de lieu, par laquelle nous a été donné celui qui est appelé Béni par excellence, et qui est venu au nom du Seigneur. C'est par vous que la Trinité est glorifiée ; que la croix est célébrée et adorée par toute la terre ; c'est par vous que les cieux tressaillent de joie, que les anges sont réjouis, que les démons sont mis en fuite, que le démon tentateur est tombé du ciel, que la créature tombée est mise en sa place. »
    [...]
    « Adorons la très sainte Trinité, en célébrant par nos hymnes Marie toujours Vierge et son Fils, l'Epoux de l’Église, Jésus-Christ notre Seigneur, à qui appartient tout honneur et gloire aux siècles des siècles. »

    Bossuet, Catéchisme des prières ecclésiastiques. Explication des litanies de la Très Sainte Vierge.

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    « Ô Marie, que les chrétiens appellent leur avocate et leur assistance, protégez-nous, notre espoir est en vous ! Étoile radieuse du matin, étoile de la mer, qui brillez dans les hauteurs des cieux, conduisez jusqu'à la fin la barque de Pierre, l’Église de Jésus-Christ votre divin Fils. Que par votre puissante protection elle arrive, à la fin des siècles, victorieuse de toutes les attaques de l'enfer, de tous les mensonges et de toutes les erreurs de ses ennemis. Couvrez de votre égide le faible pontife qui la gouverne ; armez de votre force les saints pasteurs de toutes les églises, les successeurs des apôtres, ces anges que le Christ a commis à la garde de ses brebis et de ses agneaux.

    Marie, brillante étoile de la mer, guidez-nous tous, à travers notre course parmi les nombreux dangers du monde. Soyez l'appui de la veuve et des orphelins ; défendez-les contre les entreprises des méchants. Soyez propice à tous ceux qui vous invoquent dans le malheur ; allégez les peines et les afflictions de ceux qui souffrent. Étoile bienfaisante, venez en aide à ce pauvre peuple qui arrose de ses sueurs une terre ingrate et souvent stérile. Ne permettez pas que ses travaux restent sans récompense. Marie, qui aimez l'innocence, défendez-la, protégez-la. Protégez-nous tous contre la tentation ; rendez vaines toutes les ruses du démon. Ecoutez-nous, exaucez-nous lorsque nous invoquerons votre saint nom.

    Ainsi soit-il. »

    Abbé A. Martin, prière du Sermon pour la fête du Saint Nom de Marie, in "Le Livre de Marie", Taillard-Jaunet, Tourteron, 1857.

  • Jeudi 1er janvier 2015

    Octave de la Nativité de Notre Seigneur

    Ste Marie, Mère de Dieu
     
    « Ce fut le Pape Paul VI qui transféra au premier janvier la fête de la Divine Maternité de Marie, qui était autrefois célébrée le 11 octobre. En effet, avant la réforme liturgique qui a suivi le Concile Vatican II, le premier jour de l'année était célébrée la mémoire de la circoncision de Jésus au huitième jour après sa naissance - comme signe de la soumission à la loi, de son insertion officielle au sein du peuple élu - et le dimanche suivant était célébrée la fête du Nom de Jésus. Nous retrouvons encore quelques traces de ces célébrations dans la page évangélique qui vient d'être proclamée, dans laquelle saint Luc rapporte que, huit jours après sa naissance, l'Enfant fut circoncis et qu'il lui fut donné le nom de Jésus, "nom indiqué par l'ange avant sa conception" (Lc 2, 21). La fête d'aujourd'hui, par conséquent, est non seulement une fête mariale extrêmement significative, mais elle conserve également un puissant contenu christologique, parce que, pourrions-nous dire, avant la Mère, elle concerne précisément le Fils, Jésus vrai Dieu et vrai Homme. »

    Benoît XVI, extrait de l'Homélie de la Messe en la Solennité de la Très Sainte Mère de Dieu et de la XLIe Journée mondiale de la paix, 1er janvier 2008.

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Nouvel An

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    Je renouvelle mes vœux de l'an dernier :
    Qu'en cette année 2015, Notre Seigneur, par l'intercession de la Bienheureuse Vierge Marie notre tendre Mère, nous accorde toutes les grâces qui nous seront nécessaires pour bien accomplir nos devoirs d'état, et pour que nous soyons chaque jour mieux ajustés, en toute circonstance, à Sa divine volonté. Ainsi, oui, je vous souhaite de tout cœur une belle, heureuse, et fervente année !

  • Premières Vêpres et Te Deum de remerciement pour l'année écoulée

    présidés par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre
    Adoration et Bénédiction Eucharistiques

     
     

    Le Saint-Père a présidé en la Basilique vaticane les Vêpres de la solennité de Marie Mère Dieu, rappelant à la suite de saint Pierre Favre que le temps est le messager de Dieu. L'atmosphère et et le sens de la manifestation de Dieu annoncent son amour concret : La liturgie de ce jour, a-t-il dit, citant l'apôtre Jean annonçant l'arrivée de la dernière heure, et l'apôtre Paul parlant de la plénitude du temps, nous rappellent que ce moment "a pour ainsi dire été touché par le Christ, le Fils de Dieu et de Marie. De lui, il a reçu une signification nouvelle et surprenante, devenant le temps salvifique, un temps définitif de salut et de grâce. Ceci nous engage à réfléchir à la fin du chemin, à la conclusion de notre vie... Il est un temps pour naître et un autre pour mourir. Avec une telle vérité, aussi simple et fondamentale que négligée et oubliée, l’Église nous dit comment conclure l'année et nos journées par un examen de conscience... Remercions le Seigneur pour le bien reçu et celui que nous avons pu faire, tout en reconnaissant nos manquements et nos fautes. Rendre grâce et demander pardon, c'est ce que nous faisons aujourd'hui" par le Te Deum de fin d'année. "Être dans ces dispositions nous porte à l'humilité, à reconnaître et à accepter les dons que le Seigneur nous accorde... Il a fait de nous des fils, il nous a adopté, ce qui nous remplit de gratitude et de surprise face à un don aussi immérité. Mais ne sommes-nous pas déjà ses enfants, du fait même que nous sommes hommes ? Bien sûr, Dieu est Père de toute personne venant au monde, mais ce serait oublier que le péché nous a éloigné de Lui". A cause de cette séparation, Dieu a envoyé son Fils pour nous racheter au prix de son Sang. Rachat va avec esclavage. De fils nous étions devenus esclaves du Malin. Or personne ne peut nous racheter de cet esclavage substantiel sinon Jésus, qui a prit chair de Marie et est mort en croix pour nous libérer de l'esclavage du péché et nous rendre notre condition filiale".

    La liturgie rappelle aussi qu'avant le temps il y avait le Verbe. "Le Verbe s'est incarné, ce qui est selon saint Irénée la raison pour laquelle le Fils de Dieu est Fils de l'homme, entré en communion avec le Verbe pour recevoir sa filiation divine... Ce don reçu doit être aussi occasion d'un examen de conscience, de correction de notre mode de vie. Vivons-nous en fils ou en esclaves ? En baptisés dans le Christ, en oints par l'Esprit, en personnes rachetées et libres ? Ou bien vivons-nous selon la logique mondaine corrompue, par laquelle le Diable nous montre un intérêt personnel faux... Souvent nous avons peur de la liberté en préférant paradoxalement un esclavage inconscient". Or, c'est l'esclavage qui "nous empêche de vivre pleinement et réellement un présent vidé du passé et clos face à l'avenir et à l'éternité. L'esclavage nous fait croire que nous pouvons voler !". Souvent dans nos cœurs "se maintient une certaine nostalgie de l'esclavage, plus rassurante en apparence qu'une liberté plus risquée. On se plaît à être enchaîné par tant de feux d'artifice, beaux extérieurement mais si brefs. Tel est le triomphe du moment. De notre examen de conscience dépend donc la qualité de vivre d'agir du chrétien, sa place dans la société au service du bien général, la participation aux institutions publiques et ecclésiales".

    Puis le Saint-Père a réfléchi à la signification de la vie à Rome, qui est un grand don. "Pour un chrétien, habiter la ville éternelle signifie avant tout appartenir à l’Église fondée sur le témoignage et le martyre des apôtres Pierre et Paul... Les graves affaires de corruption qui viennent d'être révélées réclament une conversion sérieuse et réfléchie, un véritable renaissance spirituelle et morale, un engagement à bâtir une ville juste et solidaire, où les pauvres et les faibles soient au cœur des préoccupations quotidiennes. Pour ce il faut affirmer jour après jour la liberté chrétienne afin de proclamer dans Rome la nécessité d'aider les pauvres, non de s'en défendre, de servir les petits, non de s'en servir !... Lorsque pauvres et petits sont défendus, impliqués dans la société, ils se révèlent être un trésor pour la communauté et pour l’Église. Lorsqu'une société les ignore ou les persécute, les criminalise ou les force à devenir mafieux, la société s'appauvrit jusqu'à la misère. Elle devient esclave de son égoïsme... Elle cesse d'être chrétienne !... Rendre grâce et demander pardon nous protège de l'esclavage" et de ses maléfices. Puisse la Sainte Vierge "nous aider à écouter le Verbe et de l'accueillir à bras ouverts afin de vivre vraiment libres, en fils de Dieu".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 2.1.15).

    Texte intégral de l'homélie traduit en français sur le site internet du Vatican.
    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.
  • *** Te Deum ***

    Moines de l'Abbaye de Solesmes

    Te Deum laudamus :
    te Dominum confitemur.
    Te aeternum patrem,
    omnis terra veneratur.

    Tibi omnes angeli,
    tibi caeli et universae potestates :
    tibi cherubim et seraphim,
    incessabili voce proclamant :

    "Sanctus, Sanctus, Sanctus
    Dominus Deus Sabaoth.
    Pleni sunt caeli et terra
    maiestatis gloriae tuae."

    Te gloriosus Apostolorum chorus,
    te prophetarum laudabilis numerus,
    te martyrum candidatus laudat exercitus.

    Te per orbem terrarum
    sancta confitetur Ecclesia,
    Patrem immensae maiestatis ;
    venerandum tuum verum et unicum Filium ;
    Sanctum quoque Paraclitum Spiritum.

    Tu rex gloriae, Christe.
    Tu Patris sempiternus es Filius.
    Tu, ad liberandum suscepturus hominem,
    non horruisti Virginis uterum.

    Tu, devicto mortis aculeo,
    aperuisti credentibus regna caelorum.
    Tu ad dexteram Dei sedes,
    in gloria Patris.

    Iudex crederis esse venturus.

    Te ergo quaesumus, tuis famulis subveni,
    quos pretioso sanguine redemisti.
    Aeterna fac
    cum sanctis tuis in gloria numerari.

    Salvum fac populum tuum, Domine,
    et benedic hereditati tuae.
    Et rege eos,
    et extolle illos usque in aeternum.

    Per singulos dies benedicimus te ;
    et laudamus nomen tuum in saeculum,
    et in saeculum saeculi.

    Dignare, Domine, die isto
    sine peccato nos custodire.
    Miserere nostri, Domine,
    miserere nostri.

    Fiat misericordia tua, Domine, super nos,
    quemadmodum speravimus in te.
    In te, Domine, speravi :
    non confundar in aeternum.
    Nous vous louons, ô Dieu !
    Nous vous bénissons, Seigneur.
    Toute la terre vous adore,
    ô Père éternel !

    Tous les Anges,
    les Cieux et toutes les Puissances.
    Les Chérubins et les Séraphins
    s'écrient sans cesse devant vous :

    "Saint, Saint, Saint est le Seigneur,
    le Dieu des armées.
    Les cieux et la terre,
    sont plein de la majesté de votre gloire."

    L'illustre chœur des Apôtres,
    La vénérable multitude des Prophètes,
    L'éclatante armée des Martyrs célèbrent vos louanges.

    L'Église sainte publie vos grandeurs,
    dans toute l'étendue de l'univers,
    Ô Père dont la majesté est infinie !
    Elle adore également votre Fils unique et véritable ;
    Et le Saint-Esprit consolateur.

    Ô Christ ! Vous êtes le Roi de gloire.
    Vous êtes le Fils éternel du Père.
    Pour sauver les hommes et revêtir notre nature,
    vous n'avez pas dédaigné le sein d'une Vierge.

    Vous avez brisé l'aiguillon de la mort,
    vous avez ouvert aux fidèles le royaume des cieux.
    Vous êtes assis à la droite de Dieu
    dans la gloire du Père.

    Nous croyons que vous viendrez juger le monde.

    Nous vous supplions donc de secourir vos serviteurs,
    rachetés de votre Sang précieux.
    Mettez-nous au nombre de vos Saints,
    pour jouir avec eux de la gloire éternelle.

    Sauvez votre peuple, Seigneur,
    et versez vos bénédictions sur votre héritage.
    Conduisez vos enfants
    et élevez-les jusque dans l'éternité bienheureuse.

    Chaque jour nous vous bénissons ;
    Nous louons votre nom à jamais,
    et nous le louerons dans les siècles des siècles.

    Daignez, Seigneur, en ce jour,
    nous préserver du péché.
    Ayez pitié de nous, Seigneur,
    ayez pitié de nous.

    Que votre miséricorde, Seigneur, se répande sur nous,
    selon l'espérance que nous avons mise en vous.
    C'est en vous, Seigneur, que j'ai espéré,
    je ne serai pas confondu à jamais.
    Traduction française du Te Deum approuvée par le cardinal Ratzinger
    (Imprimatur 10 novembre 1990, Rome).

    Traduction liturgique sur CathoWeb.org.