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  • Angelus de ce dimanche 11 janvier 2015

    Le Pape François, lors de la prière de l’Angélus, ce dimanche 11 janvier, a rappelé que nous célébrons « la fête du Baptême du Seigneur, qui conclut le temps de Noël ». Le Saint-Père s’est attardé sur le sens de cet évènement invitant les chrétiens à se souvenir de leur propre baptême. « Cherchez la date de votre baptême » a-t-il rappelé.

    Le Pape a appelé les fidèles à « prier souvent l’Esprit Saint qui donne courage et inspiration » (…) « à retrouver le courage apostolique nécessaire pour surmonter les faciles arrangements mondains ». C’est l’Esprit Saint, a-t-il insisté « qui guide l’existence chrétienne ». « Un chrétien et une communauté "sourds" à la voix de l’Esprit Saint, a affirmé le Saint-Père, deviennent aussi un chrétien et une communauté "muets" qui n’évangélisent plus ».

    L'Évangile de ce jour décrit « ce qui s’est passé sur la rive du Jourdain ». « Au moment où Jean-Baptiste confère le baptême à Jésus les cieux s'ouvrent ». « Ainsi s’achève le temps des "cieux fermés" qui indiquent la séparation entre Dieu et l'homme, conséquence du péché ». Le péché « nous éloigne de Dieu », souligne le Pape, et « rompt le lien entre la terre et le ciel, déterminant ainsi notre misère et l'échec de notre vie ».

    Les cieux ouverts indiquent que le Seigneur a donné ses bienfaits et que notre terre a donné ses fruits (cf. Ps 85, 13). « Ainsi la terre est devenue la demeure de Dieu parmi les hommes, et chacun de nous a la possibilité de rencontrer le Fils de Dieu, et de faire l’expérience de tout son amour et de sa miséricorde infinie ».

    Nous pouvons réellement le rencontrer dans les Sacrements, a dit le Saint-Père, en particulier dans l'Eucharistie. « Nous pouvons le reconnaître dans les visages de nos frères, en particulier les pauvres, les malades, les prisonniers, les réfugiés : ils sont la chair vivante du Christ souffrant et l'image visible du Dieu invisible ».

    Au terme de la prière de l'Angélus, le Pape a salué les fidèles, en particulier un groupe d'étudiants venus des Etats-Unis et les membres de l'association laïque "Amour misericordieux" soulignant le grand besoin aujourd'hui de miséricorde. Le Saint-Père a également rappelé qu'il entamerait ce lundi un voyage apostolique au Sri Lanka et aux Philippines, appelant à prier pour lui.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • 09h30 : Sainte Messe célébrée par le Pape François

    avec le rite du baptême des enfants
    en la Chapelle Sixtine

     

    Dans la célèbre chapelle Sixtine, où les Cardinaux réunis en conclave élisent le nouveau Pape, le Saint-Père a baptisé 33 nouveaux enfants en ce dimanche du Baptême de Jésus : vingt filles, dont deux jumelles, et treize garçons. Ces baptêmes sont une tradition au Vatican et sont destinés généralement aux enfants des employés locaux. Le Pape François a célébré la messe à l’autel situé sous le Jugement dernier de Michel-Ange, dos aux fidèles selon la Tradition de l’Église. Comme son prédécesseur Benoît XVI, il a préféré renoncer à l’autel mobile utilisé par Jean-Paul II. « On ne peut pas être chrétien en dehors de l’Église », a-t-il réaffirmé dans son homélie, « on ne peut pas suivre Jésus Christ sans l’Église » (…) « le baptême nous introduit dans le Corps de l’Église ». Le Pape François a rappelé que la foi de l’Église est transmise de génération en génération. Les parents doivent l’expliquer à leurs enfants.

    Il a par ailleurs exhorté les fidèles à prier le Saint-Esprit, tous les jours, « on ne le fait pas assez ». Il leur a proposé une prière toute simple, leur demandant de la répéter avec lui : «  Viens Saint-Esprit, emplis les cœurs de tes fidèles et allume en eux le feu de ton amour ». Autre recommandation adressée aux parents, parrains et marraines, grands-parents et oncles des nouveaux-baptisés : lire l’Évangile, porter toujours un exemplaire de poche avec soi, donner l’exemple aux enfants. La Parole de Dieu est la nourriture de l’esprit.

    Et comme il l’avait déjà fait l’année dernière à la même occasion, le Pape François a encouragé les mamans à ne pas avoir peur d’allaiter leurs nouveau-nés pendant la célébration. Enfin, il a souhaité que l’on prie pour les nombreuses mères qui n’ont pas de quoi nourrir leurs enfants. Le Souverain Pontife a concélébré la messe avec le préfet de la Maison pontificale, Mgr Georg Gaenswein, avec l’Aumônier pontifical, Mgr Konrad Krajewski ainsi qu’avec le président de l’Académie ecclésiastique et le secrétaire général du Gouvernorat.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • "Marche républicaine" : manifestation d'unité face au terrorisme, ou légitimation d'un pouvoir en quête de crédibilité ?

    Je tiens à redire tout d'abord qu'en communion avec le Saint-Père et l’Église en France, je condamne avec la plus grande fermeté cet attentat inqualifiable :rien ne peut justifier une telle violence, et j'exprime de nouveau sincèrement toute ma compassion pour chacune des victimes et leurs familles. Je leur offre de tout cœur ce qu'un chrétien a de meilleur à offrir en de semblables circonstances : le soutien de mes pauvres mais ferventes prières.

    La pensée unique assourdissante ayant fait son œuvre, nombreux seront ceux qui, en "bonne conscience", iront manifester ce dimanche. J'invite les catholiques qui seraient tentés d'être présents dans ces regroupements téléguidés, à lire les lignes qui suivent. Elles ont été écrites il y a près d'un siècle et demi, et sont pourtant d'une criante actualité. Puissent-elles résonner aussi fort que les voix racoleuses qui osent s'approprier la mort d'autrui pour se construire le piédestal d'une fallacieuse dignité.

    « Après [bientôt] deux mille ans de christianisme, nous assistons à un spectacle qui eût étonné même le paganisme : une publique prédication d'athéisme se faisant, avec un éclat et un bruit calculés, en plein christianisme ; athéisme vantard, montant avec fracas sur tous les tréteaux de la publicité contemporaine, et se faisant, devant le siècle qui le regarde, un piédestal, une auréole, une célébrité. O honte de notre temps, qui eût jamais pu vous imaginer ? des athéismes de vingt ans narguant l'esprit humain et venant, dans des orgies d'impiété et des saturnales de blasphèmes, dénoncer Dieu comme le mal qu'il faut poursuivre, Dieu comme le mal qu'il faut chasser, Dieu comme le mal qu'il faut anéantir : si bien que cette parole tristement célèbre, qui naguère encore tenait les esprits dans la stupéfaction : "Dieu, c'est le mal", retrouve aujourd'hui partout dans la bohème des littératures échevelées, dans les officines des philosophies libertines, et jusque dans les carrefours de la libre pensée, ces épouvantables échos : « Dieu, c'est le mal : donc à bas Dieu ! »

    Tel nous apparaît l'athéisme contemporain ; non seulement il envahit, mais il défie, il brave, il provoque Dieu et ses adorateurs. Ce n'est pas assez encore : il "menace" ; et nous avons à nous demander sérieusement ce que serait pour nous l'heure de son triomphe, s'il pouvait en effet triompher un jour. Ah ! cette légion envahissante et tapageuse, elle est plus encore despotique et menaçante. Pour saisir le gouvernail des hommes et des choses, et pour s'y faire un empire digne d'elle, c'est-à-dire un empire exclusif et despotique, elle est, croyez-le bien, capable de tout entreprendre et de tout oser !... Inutile sur ce point de se faire une dernière illusion. Les tendances de l'athéisme sont ce qu'elles sont, essentiellement tyranniques ; opprimer les autres en s'exaltant lui-même, c'est sa devise, son espérance, son ambition, son dessein.

    Aussi, regardez-le et écoutez-le parler. Non seulement il demande pour lui-même la liberté de penser, sa liberté de dire et sa liberté de faire ; il aspire, je le sais, à confisquer le bien d'autrui ; il tend à étouffer toute pensée qui n'est pas sa pensée. C'est peu d'être libre, il aspire à régner, c'est-à-dire à opprimer. C'est peu qu'on lui permette de nier, d'insulter, de blasphémer le Dieu que nous adorons tous ; il demande que nous cessions de l'adorer ; et au nom de l'esprit nouveau, du progrès nouveau, des principes nouveaux, il voudrait vous imposer la fraternité de la négation, du sacrilège et du blasphème...! »

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1868 (Première conférence : l'athéisme devant le progrès), Paris, A. Jouby et Roger, Libraires-Editeurs, 1868.

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    Je le redis avec force : je prie pour les morts de la police, pour les civils et pour les journalistes et dessinateurs de cette revue, mais « je ne suis pas Charlie ».

    A lire : Être en deuil, oui, être Charlie, non merci.

  • Exsúltet gáudio Pater

    Introitus (Prov. 23, 24 et 25. Ps. 83, 2-3.)

    Exsúltet gáudio pater Iusti, gáudeat Pater tuus et Mater tua, et exsúltet quæ génuit te.
    Le père du juste tressaille d’allégresse ; que ton père et ta mère se réjouisse, et que celle qui t’a enfanté tressaille d’allégresse.

    Ps. Quam dilécta tabernácula tua, Dómine virtútum ! concupíscit et déficit ánima mea in átria Dómini. V/. Glória Patri.
    Ps. Que votre demeure est aimable, Seigneur des armées ; mon âme soupire et languit après les parvis du Seigneur. V/. Gloire au Père.
  • Méditation : le baptême des petits enfants

    « L’Église tient au baptême des petits enfants. Le petit bébé qui vient de naître est aimé de ses parents qui le lui disent en paroles et le lui montrent par des gestes, des caresses, des baisers. Par le baptême, c'est Dieu qui dit à ce bébé : Tu es un tout petit être humain, n'ayant aucune rentabilité pour la société, improductif économiquement, sans intérêt pour les élections. Mais pour moi tu vaux autant que les adultes, tu es grand, tu as du prix. Car tu es, et je fais de toi, mon fils bien aimé. En toi, malgré ta petitesse, je mets tout mon amour dont la grandeur dépasse tous les univers. Je viens habiter en toi. Je fais de toi un membre de l’Église de mon Fils, un membre aussi important que n'importe qui d'autre, aussi important que le pape Jean-Paul II qui a dit un jour : le plus beau jour de ma vie a été celui de mon baptême. Il est heureux que la fête du baptême de Jésus ait lieu au début d'une année nouvelle. Il est beau de commencer une année en entendant les paroles de Dieu à Jésus et à chacun de nous, baptisés : « C'est toi mon fils bien-aimé ; en toi j'ai mis tout mon amour ».

    Sainte Marie, Mère de Dieu, apprends-nous à approfondir sans cesse ces paroles : « C'est toi mon fils bien-aimé, en toi j'ai mis tout mon amour ». Prie pour que nous soyons éclairés chaque jour par la lumière de notre baptême. »

    Mgr Raymond Bouchex (1927-2010), Il a habité parmi nous - Entrer dans le mystère de l'Incarnation (Les fêtes du temps de Noël), Parole et Silence, 2006.

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  • Dimanche 11 janvier 2015

    Fête de la Sainte Famille (1er dim. après l'Epiphanie)
    Baptême du Seigneur / fête
    (le 13 janvier au calendrier traditionnel)

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • La liberté de la presse en France

    liberté de la presse,France

     Vous avez dit "liberté d'expression" ?

    A gauche : très bien. Le "cœur de la nation". Une valeur de la République. "Ce sont nos héros". Appel à l'union nationale.

    A droite : très mal. "propos d'une extrême violence". Dépôt de plainte. Condamnation le 30 octobre 2014 à une amende de 10.000 euros.

  • Gustav Mahler : Symphonie No 2 "Resurrection" - V. Final

    Simon Bolivar Symphony Orchestra, National Youth Choir of Great Britain, Dir. Gustavo Dudamel
    Miah Persson & Anna Jarsson, solists

  • Méditation : Marie, Mère de notre vie surnaturelle

    « Marie nous a donné la vie surnaturelle tout aussi vraiment que nos mères nous ont donné la vie naturelle ; et comme nos mères le font pour notre vie naturelle, elle nourrit, protège, accroît et épanouit notre vie surnaturelle afin de l'amener à sa perfection.

    Tout homme comprend la réalité de la vie naturelle ; c'est que, cette vie, nous la voyons, nous la touchons, nous la sentons, nous la percevons dans toutes nos activités extérieures et intérieures ; c'est qu'elle se confond, pour ainsi dire, avec notre moi, car nous ne prenons conscience de notre moi qu'en nous sentant vivre. Elle est la grande réalité, qui nous est si chère qu'au besoin nous faisons, pour la conserver, le sacrifice de tous nos autres biens terrestres, fortune, plaisirs, ambitions.

    Or, à côté de cette vie, la foi nous apprend qu'il y a, pour le chrétien, une autre vie, dite surnaturelle ou spirituelle, ou encore l'état de grâce. Mais, comme cette vie ne peut ni se voir, ni se toucher, ni se constater directement, elle paraît à bien des chrétiens quelque chose de vague, d'éthéré, d'inconsistant... Et cependant cette vie surnaturelle est une réalité bien supérieure à toute autre réalité créée, bien supérieure en particulier à cette vie naturelle qui nous est si chère, puisque les martyrs ont joyeusement sacrifié celle-ci à celle-là, puisque nous devons tous être dans la disposition de perdre notre vie naturelle plutôt que l'état de grâce, puisque le Fils de Dieu s'est incarné et a donné sa vie pour nous mériter cette vie de la grâce.

    Qu'est-ce donc que cette vie surnaturelle si impalpable et pourtant si précieuse ? Ce n'est autre chose que la vie même de Dieu, la vie du Christ en nous. Par elle, nous dit saint Pierre, nous devenons « participants de la nature divine » (II P 1, 4). Et saint Paul s'écrie : « Ce n'est plus moi qui vis, c'est le Christ qui vit en moi » (Gal II, )...

    Or, cette participation à la vie infinie, éternelle de Dieu, c'est Marie qui nous la communique.
    Comment nous la communique-t-elle ?
    On peut répondre en un mot : « Notre vie, c'est le Christ. Marie nous a donné le Christ. Donc elle nous a donné notre vie. »
    Ou encore, - puisque c'est par la grâce que nous participons à la vie du Christ - : « Notre vie surnaturelle, c'est la grâce. Marie nous a mérité et nous distribue toute grâce. Donc elle nous donne notre vie surnaturelle. » »

    P. Emile Neubert, Marie dans le dogme (ch. II : La maternité spirituelle), Deuxième édition, Éditions Spes, Paris, 1945.

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  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (9ème semaine)

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    9e semaine - Méditation de l'Abbé Loiseau

    Disponible également en téléchargement ici.

  • (Marie Juliette Olga) Lili Boulanger (1893-1918) : Pie Jesu, pour soprano, quatuor à cordes, harpe et orgue

    Isabelle Sabrié, soprano
    Olivier Chartier & Aude Perin Dureau, violons
    Magali Demesse, alto - Raphaelle Semezis, violoncelle
    Francis Pierre, harpe - Eric Lebrun, orgue
    Dir. Emile Naoumoff
  • Méditation : la grâce d'aujourd'hui

    « Parce que le Christ t'a saisi en te faisant confidence de son application à plaire au Père en tout, c'est par là que tu voudras le saisir à ton tour.
    Il veut que sa joie devienne ta joie, sa joie de Fils et de Sauveur.
    A cette lumière, tu t'attacheras aux Béatitudes pour y recevoir cette joie.
    Pourtant, ne te laisse pas griser par les sommets ; c'est le pas d'aujourd'hui qui t'est demandé ; la fidélité à la grâce de maintenant est seule capable de te préparer à recevoir la grâce de demain.
    Surtout, ne l'oublie jamais, c'est Dieu qui mène à Dieu. Il n'y a pas de milieu entre « beaucoup de fruit » si tu reçois la sève de la vigne et le « rien » absolu si tu t'y soustrais. (*)
    C'est dans un regard intérieur, dans un désir d'identification à lui et dans une humble confiance qui t'ouvre à son action que se fera pour toi, jour après jour, pas à pas, dans la reprise après la négligence, dans l'humble recommencement après la défaillance, cette réalisation en toi de son désir : que l'amour dont il est aimé soit en toi et lui en toi. Le très peu qui t'est possible est l'aliment du grand amour auquel tu es appelé. »

    Cf. Jn XV, 5 : « Je suis la vigne, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruits : car, séparés de moi, vous ne pouvez rien faire. »

    P. Joseph-Marie Perrin (1905-2002), aujourd'hui l'Evangile de l'Amour (II, III), Cerf, Paris, 1980.
    Autres méditations du même auteur, aux 04 avril 2012 - 9 janvier 2013 - 18 mai 2014.

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  • Attentat Charlie Hebdo - Je NE suis PAS Charlie - Précisions...

    Il va de soi que je trouve monstrueux cet attentat, et que la mort de ces douze hommes (policiers, journalistes, dessinateurs), mes frères quelles que soient leurs opinions, me touche comme me touche tout autre amputation de l'humanité, qu'elle survienne en France, en Syrie, au Mali, en Irak, en Asie... partout dans le monde où des vies sont ôtées par la violence. J'exprime sincèrement toute ma compassion pour chacune des victimes et leurs familles.

    Mais je ne participe en rien à ces hommages dégoulinant d'hypocrisie et de sous-entendus politiques.

    Si une telle tuerie avait eu lieu dans les locaux d'un journal catholique, pensez-vous que le gouvernement et à sa suite l'ensemble des media auraient relayé et dénoncé ces actes barbares avec la même force et la même ampleur (intervention télévisée du chef de l'état, drapeaux en berne, 3 jours de deuil national, informations non stop sur nombre de radios et télévisions d'information...) ? Évidemment non. Pourquoi prendre parti avec autant de véhémence pour ce journal qui a fait de sa ligne directrice le mépris, l'insulte, l'avilissement, la dégradation de tout ce qui peut différencier l'être humain de l'animal, allant jusqu'à la pornographie et la scatologie (images dégradantes de la femme, du mariage, de la procréation, satires et moqueries de tout ce qui peut "choquer le bourgeois", dérision féroce et salace de tout sentiment religieux et de ses représentants...) ? Vous aurez trouvé vous-même la réponse. La liberté d'expression est un droit, mais il n'oblige personne à acquiescer, à approuver ce qui se dit, fut-ce avec un crêpe noir au revers de la veste.

    J'entends crier à la remise en cause de cette liberté d'expression. Belle hypocrisie. Cela fait bien longtemps que celle-ci est attaquée par ceux-là mêmes qui crient aujourd'hui au loup. Les participants de la Manif pour tous arrêtés (banderoles et drapeaux confisqués), les lois Pleven et Gayssot, l'affaire Eric Zemmour, n'en sont que quelques exemples frappants.

    J'entends que "la France a été attaquée en son cœur" (le chef de l'état à 20h hier au soir). Je ne vois pas là le cœur de la France. Ceux qui ont attaqué ce journal voulaient venger de façon précise et ciblée - ils l'ont dit - des caricatures de leur religion. Ils ont l'esprit suffisamment étroit et borné pour ne pas voir au-delà d'autres implications ou conséquences. De même, bien loin de leur pensée l'idée de "diviser les Français", comme je l'ai entendu par ailleurs.

    J'entends que les défunts sont "nos héros" (le chef de l'état à 20h hier au soir). Non, ils ne le sont pas. Mes héros - s'il doit en être - ne se mesurent pas à la façon dont ils sont morts, mais à celle dont ils ont vécu.

    J'entends beaucoup d'emphase et de déclarations pontifiantes et grandiloquentes. Je ne souhaite ni ne veut participer à ces manifestations de récupération politicienne.

    Et je m'étonne que l'on découvre aujourd'hui que "la France est en guerre", alors même que cette guerre a été officiellement déclarée contre elle par l'état islamique depuis des mois. Se bander les yeux pour ne pas voir le mal gangréner peu à peu son propre corps n'a jamais guéri personne. Notre pays en paye le prix fort.

  • Attentat Charlie Hebdo - Réflexions à lire

    On meurt d'oublier le Christ
    Rédigé par Philippe Maxence

    Je ne suis pas Charlie !
    Rédigé par Pasquin

    (Blog de L'Homme Nouveau)

    Je ne suis pas Charlie
    Rédigé par Richard Millet

  • Dimitri Shostakovich (1906-1975) : Quatuor à cordes No 8 en do mineur - I. Largo

    Emerson String Quartet (Enregistrement public, juillet 1998)

  • Méditation : l'endurcissement du coeur

    « J'ai peur qu'au milieu de vos occupations sans nombre, perdant tout espoir d'en voir jamais la fin, vous ne finissiez par vous y faire et vous y endurcir au point de rien plus même ressentir une juste et utile douleur. Soyez prudent, sachez vous soustraire pour un temps à ces occupations si vous ne voulez point qu'elles vous absorbent tout entier, et vous mènent peu à peu là où vous ne voulez point aller. - Où cela ? me direz-vous peut-être. - A l'endurcissement du cœur, vous répondrai-je. Après cela, n'allez pas me demander ce que j'entends par là ; c'est un abîme où l'on est déjà englouti dès qu'on n'en a plus peur. Il n'y a que le cœur endurci pour ne se point faire horreur à lui-même, parce qu'il ne se sent plus. Ne m'en demandez pas davantage sur ce point, adressez-vous plutôt à Pharaon, jamais un homme au cœur endurci ne s'est sauvé, à moins que Dieu, dans sa miséricorde, ne lui ait ôté son cœur de pierre, comme dit le Prophète, pour lui en donner un de chair. Qu'est-ce donc qu'un cœur endurci ? C'est celui qui ne peut plus être déchiré par les remords, attendri par la piété, ou touché par les prières ; les menaces et les coups le trouvent également insensible ; c'est un cœur qui paie les bienfaits par l'ingratitude ; qu'il est peu sûr de conseiller et redoutable de juger ; étranger à tout sentiment de pudeur en présence des choses honteuses, et de crainte en face du danger, on peut dire qu'il n'a rien de l'homme et qu'il est plein d'une téméraire audace dans les choses de Dieu : le passé, il l'oublie ; le présent, il n'en tient aucun compte ; l'avenir est le moindre de ses soucis ; il ne se rappelle du passé que les torts qu'on a eus à son égard ; le présent pour lui n'est rien, et l'avenir ne l'intéresse qu'au point de vue des vengeances qu'il médite et prépare. Enfin, pour le peindre en un mot, c'est un cœur fermé à la crainte de Dieu et des hommes.
    Voilà où toutes ces maudites occupations qui vous absorbent ne peuvent manquer de vous conduire, si vous continuez, comme vous l'avez fait jusqu'ici, à vous y livrer tout entier, sans rien réserver de vous-même. Vous perdez votre temps, et, si vous me permettez d'emprunter en m'adressant à vous, le langage de Jéthro (Ex 18,18), vous vous consumez dans un travail insensé qui n'est propre qu'à tourmenter l'esprit, épuiser le cœur et vous faire perdre la grâce. Je ne puis en effet, en comparer les fruits qu'à de fragiles toiles d'araignées. »

    St Bernard (v.1090-1153), De consideratione (Livre I, ch. II, 3), in "Œuvres complètes" Tome 2, Les cinq livres de la considération de saint Bernard, Traduction nouvelle par M. l'Abbé Charpentier, Paris, Librairie de Louis Vivès, Éditeur, 1865.
    Traité rédigé de 1148 à 1153 (+ 20 août), adressé à son ancien disciple le Bx Eugène III (*), ancien moine de Clairvaux et abbé du monastère cistercien de Saint-Vincent-et-Saint-Anastase à Rome (aujourd’hui l’abbaye de Tre Fontane), pape de 1145 à sa mort le 8 juillet 1153.
    (*) : et non à Innocent II (1130-1143), cf. citation de Benoît XVI, audience générale du 25 avril 2012.

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  • Attentat Charlie Hebdo - Condamnation et condoléances du Pape François

    Le P. Federico Lombardi a réagi à l'attentat ayant ensanglanté Paris en diffusant la note suivante :

    "Le Saint-Père exprime la plus ferme condamnation de l'horrible attentat ayant frappé ce matin la ville de Paris, qui a fait de nombreuses victimes, semant la mort et jetant dans la consternation la société française toute entière, scandalisant profondément toutes les personnes aimant la paix, et ce bien au-delà des frontières françaises. Le Pape François s'unit dans la prière aux souffrances des blessés et des familles des défunts, exhortant tout le monde à s'opposer par tous les moyens à la diffusion de la haine et de toute forme de la violence physique et morale qui détruit la vie humaine, viole la dignité des personnes, mine radicalement le bien fondamental de la coexistence pacifique entre personnes et peuples, malgré les différences de nationalité, de religion et de culture. Quelles que puisse être la motivation, la violence homicide est abominable, jamais justifiable. La vie et la dignité de tous doivent être garanties et défendues avec décision, toute instigation à la haine refusée, le respect de l'autre cultivé. Le Pape exprime sa proximité, sa solidarité spirituelle et son soutien à tous ceux qui, selon leurs responsabilités variées, continueront à s'engager avec constance en faveur de la paix, de la justice et du droit, afin de guérir en profondeur les sources et les causes de la haine en ce moment douloureux et dramatique, en France comme les parties du monde marquées par des tensions et des violences".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 8.1.15).

     

    Les condoléances du Saint-Père pour les victimes de l'attentat à Paris

    Voici le télégramme de condoléances pour les victimes de l'attaque qui a eu lieu à Paris au siège de l'hebdomadaire "Charlie Hebdo", que le secrétaire d'État Card. Pietro Parolin a envoyé à l'archevêque de Paris, le Cardinal André Vingt-Trois au nom du Saint-Père :

    Son Éminence le Cardinal André Vingt-Trois
    Archevêque de Paris
    PARIS

    Apprenant le terrible attentat survenu à Paris au siège de « Charlie Hebdo », faisant plusieurs victimes, Sa Sainteté le Pape François s’associe par la prière à la peine des familles endeuillées et à la tristesse de tous les Français. Il confie les victimes à Dieu, plein de miséricorde, le priant de les accueillir dans sa lumière. Il exprime sa profonde sympathie aux personnes blessées et à leurs familles, demandant au Seigneur de leur apporter réconfort et consolation dans leur épreuve. Le Saint-Père condamne une nouvelle fois la violence qui génère tant de souffrances, et demandant à Dieu de faire le don de la paix, il invoque sur les familles éprouvées et sur les Français le bienfait des Bénédictions divines.

    Cardinal Pietro Parolin
    Secrétaire d’État de Sa Sainteté

    [Texte original: Français]

    Source : Bulletin de la Salle de Presse du Saint-Siège [00027-03.02].

  • Attentat Charlie Hebdo - Réactions du Vatican et en Belgique

    En milieu d'après-midi, Tommy Scholtès, le responsable de presse et de communication de la Conférence épiscopale belge, a réagi sur son compte personnel de Facebook :

    "Qui d'entre nous ne plaide pas pour la démocratie ? Qui ne se sent profondément blessé par les événements parisiens ? Qui ne plaide pas pour le dialogue entre les peuples, et pour la liberté de la presse ?
    Qui osera évaluer les types de relations que les pays d'occident entretiennent depuis quelques années avec les pays à grande majorité musulmane ? Et les évolutions politiques qui s'en suivent. Ne faut-il pas arriver à un grand examen de conscience et à une évaluation... Jusqu'à nouvel ordre , nos pays sont des terres d'accueil pour des milliers de réfugiés, et c'est bien, mais comment se fait l'intégration dans nos cultures et s'établit le dialogue avec ces communautés d'origine étrangère ? Les extrêmes sont toujours excessifs, et la violence ne peut être acceptée. Indignons-nous, comme disait Hessler, mais avec examen de conscience. Soyons tolérants et accueillants et solidaires devant la misère extrême de réfugiés, en particulier des Chrétiens d'Orient obligés de fuir ou de se réinstaller solidement dans leur pays. Mais si le respect des peuples est menacé, de quelque religion qu'ils soient, les instances nationales et supra-nationales doivent prendre des initiatives fermes. En même temps, je crains que les provocations, intellectuelles, littéraires ou de conférenciers ne sont pas le vrai chemin de la paix et du dialogue. Il y a des limites à la liberté d'expression même si je me battrai pour que chacun ait accès à la parole, et j'ajouterai "dans le respect de l'autre". "Plus il y a de tensions, plus il faut dialoguer", comme disait récemment le cardinal Tauran. Il en va de notre vivre ensemble.
    Aujourd'hui, nous sommes indignés et en colère. Essayons aussi de trouver un moment pour le recueillement pour ces personnes blessées et tuées. Ce sont des conjoints, des parents, des enfants... quelle tristesse."

    Réaction du Vatican

    Le Vatican, par son porte-parole, le vice-directeur de la Salle de Presse, le Père Cirio Benedettini, s'est également indigné en exprimant son exécration face à cette action "doublement condamnable, parce qu’il s’agit d’une attaque terroriste et contre la liberté d’expression."

    Source : InfoCatho.be
    .

  • Attentat Charlie-Hebdo - Communiqué de la Conférence des Évêques de France

    L’Église en France condamne et rappelle l’exigence de la fraternité

    La Conférence des Évêques de France tient à exprimer sa profonde émotion et l’horreur que provoque l’attentat perpétré au siège du journal Charlie Hebdo.
    A l’heure actuelle, ce sont 12 personnes qui ont été assassinées lors d’une attaque organisée tandis que plusieurs autres sont encore entre la vie et la mort.
    L’Église en France adresse d’abord ses pensées aux familles et aux proches des victimes qui se trouvent face à l’horreur et à l’incompréhension. Elle assure aussi la rédaction et l’équipe de Charlie Hebdo de sa grande tristesse.
    Une telle terreur est évidemment inqualifiable.
    Rien ne peut justifier une telle violence.
    Elle touche de plus la liberté d’expression, élément fondamental de notre société.
    Cette société, constituée de diversités de toutes sortes, doit travailler sans cesse à la construction de la paix et de la fraternité. La barbarie ainsi exprimée dans cet assassinat nous blesse tous.
    Dans cette situation où la colère peut nous envahir, nous devons plus que jamais redoubler d’attention à la fraternité fragilisée et à la paix toujours à consolider.

    Mgr Olivier Ribadeau Dumas
    Secrétaire général de la Conférence des Évêques de France, Porte-parole.

    NB : Le bilan est de 12 morts, dont 2 policiers, et 11 blessés, dont 4 "en situation d'urgence absolue". Parmi les victimes figurent les dessinateurs Charb (également directeur de la publication), Cabu, Tignous et Wolinski. L'économiste Bernard Maris, qui signait des chroniques sous le pseudonyme d'Oncle Bernard dans Charlie Hebdo, et chroniqueur sur France Inter, est également mort dans l'attentat.

  • Audience générale de ce mercredi 7 janvier 2015

    Durant la première audience générale de l'année, tenue Salle Paul VI, le Pape est revenu sur la fête de Sainte Marie Mère de Dieu et sur l'Epiphanie, reprenant le récit de l'adoration des Mages selon Mathieu. Tout être humain "doit la vie à une mère, qui marque souvent aussi le reste de son existence par l'éducation et la formation religieuse. Quoique souvent chantée, la vision poétique ou symbolique de la mère n'est généralement pas suivie par une reconnaissance pratique. Si son rôle central est peu considéré, elle est souvent exploitée comme pour économiser sur les frais sociaux". Il en va de même dans l’Église, alors que la mère de Jésus y occupe une place centrale. "Il conviendrait de mieux percevoir les efforts que les mères déploient en famille et les attentes légitimes de leur émancipation... Elles sont la meilleure antidote à l'individualisme et à l'égoïsme. Si individu signifie ce qu'on ne peut diviser, les mères se dédoublent dès qu'elles mettent au jour un enfant et le font grandir... Ce sont elles qui détestent le plus les guerres qui tuent leurs fils, et qui témoignent le mieux de la beauté de la vie. Oscar Arnulfo Romero parlait du martyre maternel. Lors des funérailles d'un prêtre assassiné par les Escadrons de la Mort, il se fit l'écho de Vatican II en rappelant que nous devons tous être prêts à mourir pour la foi même si le Seigneur ne nous fait pas l'honneur de nous y soumettre. Offrir sa vie ne signifie pas obligatoirement mourir. Avoir l'esprit du martyre signifie servir dans le silence et la prière, accomplir son devoir avec honnêteté... Comme une mère, qui vit petit à petit et sans crainte le martyre maternel...il s'agit d'un choix de vie. Une société sans mères serait inhumaine. Les mères sont présentes y compris dans les pires moments. Pleines d'attentions, elles sont une force morale qui transmet souvent aussi aux enfants le sens profond de la religion et de sa pratique... Il s'agit d'un message que les mères croyantes savent transmettre sans explications. Si celles-ci viendront après, elles font grandir le germe de la foi sans lequel il n'y aurait pas de nouvelles générations de fidèles. Sans les mères...la foi perdrait bonne part de sa chaleur et de sa profondeur... Or l’Église est notre Mère. Nous avons une Mère et ne sommes pas orphelins. Nous sommes fils de Marie et fils de l’Église. Merci à vous les mères pour ce que vous êtes au sein de la famille, pour ce que vous offrez à l’Église et au monde. Merci à toi, Église, d'être notre Mère, et à Marie d'être la Mère de Dieu qui nous présente Jésus".

    Après la catéchèse, le Pape a notamment salué les artistes du Golden Circus ayant exécutés des numéros en sa présence, les qualifiant de créateurs de beauté : "Et la beauté fait du bien à l'âme !" La vie quotidienne est faite, a-t-il dit, d'automatismes, de gestes qu'il faut faire, mais aussi de pensée. Nous sommes des animaux pensants (*), même si nous ne pensons pas comme les animaux. La pensée, le langage de l'esprit, est important. Nous sommes des personnes et avons la capacité d'aimer, qui est le langage du cœur. Ces trois langages créent l'harmonie de la personne, la beauté comme celle que nous venons de voir exprimée à l'occasion de ce spectacle. Dieu est vérité et bonté, et plus encore beauté. Trop souvent nous oublions la beauté de Dieu, de la beauté du monde. L'humanité a un grand besoin de beauté. Souvenons-nous de cela et remercions ces artistes d'être des créateurs de beauté.

    N.R. : Dans le texte original : "Noi siamo animali che pensano."
    Je m'élève en faux contre cette affirmation erronée, dans la droite ligne de la pensée d'Aristote et de Darwin.
    Rappel CEC (n° 1703) : « Dotée d’une âme "spirituelle et immortelle" (GS 14), la personne humaine est "la seule créature sur la terre que Dieu a voulue pour elle-même" (GS 24, § 3). Dès sa conception, elle est destinée à la béatitude éternelle. »

    Le Pape François a également salué des imans français engagés dans le dialogue islamo-chrétien, ainsi qu'un groupe de polonais survivants d'Auschwitz, camp l'extermination libéré in y a soixante-dix ans.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 7.1.15).

     

    Résumé :

    « Frères et sœurs, nous continuons la catéchèse sur la famille. Il arrive souvent que les mères de famille soient peu considérées pour leur rôle central dans la société. Même dans l’Église les mères devraient trouver davantage d’écoute, elles qui sont prêtes aux sacrifices pour leurs enfants. Les mères sont le remède le plus efficace à l’individualisme : elles accueillent leurs enfants pour les donner au monde. La maternité est une sorte de martyr. Ce sont les mères qui témoignent de la beauté de la vie, et qui haïssent le plus les guerres qui tuent leurs enfants.  Les mères sont les témoins de la tendresse, du dévouement et de la force morale. Souvent, ce sont elles qui transmettent au plus profond les germes de la foi dans la vie d’un être humain, par les premières prières et les premiers gestes, moments irremplaçables et très précieux. Merci, chères mamans, de ce que vous êtes dans vos familles, et ce que vous donnez à l’Église et au monde. »

    « Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier la délégation d’imams français engagés dans les relations islamo-chrétiennes, ainsi que le groupe venant de divers médias français. En ce temps de Noël, je souhaite à tous de poursuivre avec courage votre engagement au service de la paix, de la fraternité et de la vérité.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.