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  • Angelus de ce dimanche 22 février 2015

    « Le Carême est un temps de lutte spirituelle contre l’esprit du mal ». Le Pape François, lors de la prière de l’Angélus, s'attardant sur l’Évangile de ce dimanche - Évangile de Jésus Christ selon saint Marc, qui retrace les quarante jours que Jésus passa dans le désert, « tenté par Satan » - propose une réflexion sur le sens de cette période qui constitue une épreuve que Jésus s’impose avant d’initier sa mission et dont il sort « vainqueur ».

    « Durant ces quarante jours de solitude, il affronte Satan, au corps à corps, il démasque ses tentations et parvient à le vaincre ». Le Saint-Père exhorte alors chacun de nous à « protéger dans notre vie quotidienne cette victoire ». Et, indique-t-il, « alors que nous traversons le désert en cette période de Carême, nous devons avoir les yeux tournés vers Pâques qui est la victoire définitive de Jésus conter le Malin, contre le péché et la mort ».

    « Suivre de façon décisive la route tracée par Jésus, celle qui conduit à la Vie, c’est le sens de ce premier dimanche de Carême. Et cette route, précise le Pape, passe par le désert qui est le lieu où l’on peut écouter la voix de Dieu et la voix du tentateur. Dans le bruit, dans la confusion, ce n’est pas possible ; on entend seulement les voix superficielles. En revanche, dans le désert, on peut descendre en profondeur, là où se joue vraiment notre destin, la vie ou la mort ».

    Mais comment entendons-nous la voix de Dieu ? interroge le Saint-Père. « Nous l'entendons à travers sa Parole. C’est pour cette raison qu’il est important de connaître les Écritures, sinon nous ne savons pas répondre aux attaques du Malin ». Le désert du Carême, ajoute le Pape, « nous aide à dire non à la mondanité, aux "idoles", il nous aide à faire des choix courageux en conformité avec l'Évangile et à renforcer la solidarité avec nos frères ».

    Le Souverain Pontife invite les fidèles à prier « pour que dans ce désert, nous puissions écouter la voix de Jésus, corriger tous nos défauts et lutter contre les tentations de chaque jour ». Le Carême, rappelle-t-il, « est un temps de conversion qui a comme centre le cœur ».

    A l’issue de la prière de l’Angélus le Saint-Père a fait un don aux fidèles présents Place saint-Pierre : un livret de poche intitulé « prends soin du cœur ». Ces livret de prière pour le Carême ont été distribués par des volontaires dont de nombreux SDF.

    Le Pape a par ailleurs rappelé que ce dimanche après-midi il débuterait, avec les membres de la Curie romaine, la semaine d’exercices spirituels de Carême. Elle se déroulera à Ariccia, à une trentaine de kilomètres de Rome. Cette année, les méditations seront proposées par un carme italien, le père Bruno Secondin. Le prédicateur présentera une lecture pastorale du prophète Elie sur le thème : « Serviteurs et prophètes du Dieu vivant ». La retraite commencera par l’adoration eucharistique et la célébration des Vêpres et s’achèvera dans la matinée de vendredi.

    Pendant toute la durée de la retraite, du 22 au 27 février, toutes les audiences pontificales, y compris l’audience générale hebdomadaire du mercredi, sont suspendues. L’an dernier, cette même récollection s’était tenue pour la première fois hors du Vatican, à l’initiative du Saint-Père, pour amener les participants à rompre la routine de travail et à vivre une retraite complète. Pour le Pape François, six jours enfermés pour prier c’est un pas en avant vers la réforme du cœur.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Franz Schubert : Messe No. 1 en Fa majeur, D 105

    Virtuosi di Praga - Prague Chamber Orchestra - Dir. Andreas Weiser
    Zdena Kloubova, soprano ; Marta Benackova, mezzo-soprano ; Walter Coppola, ténor ; Jurij Kruglov, bariton

    I. Kyrie
    II. Gloria
    III. Credo
    IV. Sanctus
    V. Benedictus
    VI. Agnus Dei
    VII. Salve Regina en la majeur, D 676
    VIII. Magnificat en ut majeur, D 486
  • Méditation : Gloire aux saints !

    « Gloire aux saints ; gloire aux initiateurs, gloire aux chefs, gloire aux vrais maîtres du progrès ! Seuls les saints relèvent l'humanité du fond de ses corruptions ; et seuls, après l'avoir relevée, ils la maintiennent encore au milieu de ses défaillances à sa hauteur légitime. Seuls, ils sont, même au milieu des siècles pervertis, le sel conservateur qui empêche la masse de se corrompre tout à fait. Les saints sont une perpétuelle protestation contre les grands désordres qui menacent de prévaloir dans les peuples pour les précipiter vers leur décadence ; ils protestent contre tous les vices par la voix de toutes les vertus. Au milieu de nos abaissements et de nos ténèbres, ils tiennent haute et radieuse l'image vivante de l'humaine perfection ; et toujours une fraction de l'humanité subit le généreux ascendant de leurs exemples : ils font tout ce qu'ils peuvent par la parole, par l'action et par toutes leurs influences, pour opposer une digue à ce torrent de la concupiscence qui tend sans cesse à déborder dans les nations : s'ils ne peuvent l'arrêter, ils demeurent debout au milieu de son flot ; et lorsque la société, se laissant aller à son cours, menace de tomber aux abîmes ; lorsque le triomphe des méchants les chasse des forums, des temples et des places publiques, et que la clameur des peuples semble couvrir leurs grandes voix ; les saints sont encore là, pour faire entendre, jusque dans le silence de leurs vertus, le dernier mot de salut.

    Ah ! s'il en est ainsi, mon Dieu, envoyez-nous des saints ! Notre monde ébranlé penche, il penche vers de grands abîmes ; il voudrait remonter, et il cherche des mains qui le saisissent dans la douceur et la force pour le ramener vers les hauteurs. Mon Dieu, envoyez-nous des saints ! Qu'ils viennent par leur humilité réagir contre notre orgueil ; qu'ils viennent par leur austérité réagir contre notre sensualisme ; qu'ils viennent par leur pauvreté réagir contre notre cupidité ; qu'ils viennent par tous les miracles de leur sainteté réagir contre tous les désordres de notre siècle ; qu'ils viennent enfin, par tous leurs progrès, réagir contre toutes nos décadences. Mon Dieu, envoyez-nous des saints ! Qu'une nouvelle explosion de sainteté se fasse au milieu de nous ; que les saints nous viennent nombreux, grands, héroïques ; et qu'ils nous ramènent par leur influence réparatrice, de la ruine à la restauration, et de la décadence au progrès. »

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1858 (Deuxième conférence : le progrès moral par la sainteté chrétienne), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.

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  • Dimanche 22 février 2015

    Premier Dimanche de Carême

     Commentaire de l'Evangile du Dimanche (Abbaye du Barroux)

     (Chaire de Saint Pierre)

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Très beau portrait d'un prêtre hors du commun, le Père Joseph-Marie Perrin

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     Le Père Joseph-Marie Perrin - Un maître de sagesse

    par Camille Leca
     
    Mgr Rivière écrivait dans l'excellent petit volume qu'il a consacré au père Joseph-Marie Perrin en 2005 (coll. "15 jours avec", nouvelle cité) : "Il ne s'agit pas de relater l'existence de ce missionnaire de la sainteté laïque... Cette histoire doit être racontée, c'est sûr." Eh bien, voilà qui est fait, et de fort belle manière, par Camille Lecas, convertie par ce prêtre aveugle en 1989, elle-même responsable aujourd'hui de ces fraternités Caritas Christi. La profonde amitié spirituelle qui l'a liée au père Perrin lui permet de transmettre la spiritualité de ce dominicain hors du commun, spiritualité qui pourrait se résumer en ces mots : « Demeurer dans l'amour du Christ » (Cf. Jn 15,9).

    Les lecteurs fidèles de notre rubrique "Au fil des jours" se souviennent peut-être des méditations du père Perrin (1905-2002), partagées ici ces dernières années (14.03.2012, 24.03.2012 - 4.04.2012, 9.01.2013, 18.05.2014, 9.01.2015).

    Aveugle à 10 ans, il fut admis chez les dominicains à 17 ans et devint prêtre en 1929 grâce à une dispense du Pape Pie XI. Il ne vécut jamais sa cécité comme un handicap, mais comme une grâce insigne qui lui permit de se concentrer sur l’écoute des personnes mises sur sa route, notamment lors des confessions, et cette disponibilité constante à l'autre ne fut pas la moindre de ses qualités. Il fonda, avec Juliette Molland, les trois branches de la famille Caritas Christi : l’Institut séculier, les prêtres, et avec Camille Lecas, les fraternités ; leur spiritualité repose sur la redécouverte de la grâce du baptême et la marche vers la sainteté.

    Auteur lui-même de plus de trente ouvrages de spiritualité, il écrivait dans "Vivre avec Dieu" (Aubier - Montaigne, Paris, 1957) :
    « Avoir lu deux pages d'un livre et tout un livre ne sert pas à grand chose, mais avoir progressé, si peu que ce soit, dans la connaissance de Dieu, de son amour, de ses intentions est un trésor infini. A chaque fois que nous devenons mieux « disciples » du Christ, le Père est glorifié. Ce mot nous redit qu'à travers toutes nos lectures, c'est à l'école du Christ que nous devons nous tenir et que ce sont ses pensées que nous devons chercher à travers celles de l'auteur éphémère. »

    Ce qu'il écrivait ainsi à propos de ses propres livres peut s'appliquer sans réserve à celui de Camille Lecas, car à travers la figure et les écrits de Joseph-Marie Perrin c'est bien la splendeur de la Vérité du Christ qu'il nous est donné d'approcher. La responsable de Caritas Christi brosse un portrait très vivant de ce prêtre toujours à l'écoute des autres, profondément bienveillant, nous faisant découvrir tour à tour sa joie, sa douceur, son égalité d’humeur, son sens de l’amitié, sa patience, son esprit d’enfance et son humour, qui touchaient tant chacune des personnes qu'il rencontrait. Ami de Gustave Thibon et de Simone Weil (qu’il accompagna en 1941 et amena aux portes du baptême), il émanait toujours de lui cet amour profond, qui était le centre de sa spiritualité. Ce n'est pas une banalité qu'aient été gravés sur sa tombe les mots : « Dieu est amour » !

    Depuis leur Chapitre Provincial de 2010, les dominicains de Toulouse ont entamé une réflexion sur la sainteté du père Perrin, qui aboutira peut-être à sa béatification.

    Le père Joseph-Marie Perrin poursuivait ainsi la réflexion reproduite plus haut : « Aussitôt après avoir assimilé une idée, elle doit être replacée dans la lumière divine. Chacun doit se sentir « instruit par Dieu » (Jn 6,45) et pour qu'une idée ne devienne pas formule vaine et lettre morte, il est nécessaire de chercher sa valeur par rapport au Christ, puis de la prier, d'en parler avec lui, d'en voir les applications et les exigences aussi bien que les promesses afin que, croyant plus vraiment, c'est-à-dire ayant mieux livré notre esprit à sa vérité, nos liens avec lui deviennent ainsi plus personnels et plus vivants. »
    Achevant la lecture de cette remarquable biographie, puissions-nous tous faire nôtre ce précieux conseil, et ainsi marcher vers la sainteté, en l'amour de Celui qui est tout Amour !

    Artège - 236 pages - 17.90 €

  • Hernando Franco (1532-1585) : Sanctæ Mariæ

    Agrupación Música - Dir. Enzo Gieco

    Santa María Madre,
    yn ilhuicac Cihuapille,
    tinantzin Dios
    yn titotenpantlatocatzin,
    ma hueltehuatzin topan ximotlahtolti
    yn titlaconhuanine.
    Santa María Madre
    Reina Celestial,
    Madre de Dios,
    abogada nuestra,
    ruega por nosotros
    pecadores.
    Sainte Mère Marie,
    Reine du Ciel,
    Mère de Dieu,
    notre avocate,
    intercède pour nous
    qui sommes pécheurs.
  • Méditation : austérité chrétienne et sainteté (3)

    « Ce qui devait se faire pour le progrès du monde, s'est fait par l'héroïsme des saints. C'est la réalité de notre histoire chrétienne ; partout et toujours cette minorité généreuse s'est trouvée sur les traces de Jésus-Christ, émue par cette parole : Si vis perfectus esse (*), prête à s'élancer avec lui dans la voie du bien par delà les limites du précepte et la frontière du devoir. Sous le charme du Crucifié qui les avait divinement séduits en leur communiquant la sainte passion du sacrifice, des hommes de toutes les classes et de toutes les conditions se sont rencontrés dans une même résolution. Ils ont dit : Le bien, ce n'est pas assez, il nous faut le mieux ; le devoir, c'est trop peu, il nous faut le sacrifice. Le courage pour les soldats de Jésus-Christ, c'est vulgaire : à qui veut le suivre de près, ce divin capitaine demande l'héroïsme. Or, nous voulons le suivre, le suivre jusqu'où il veut nous entraîner sur sa trace ; et voilà qu'il abaisse devant nous les barrières du précepte, et qu'ouvrant devant notre ambition le champ illimité de la perfection, il nous crie : Plus loin ; franchissez la limite ; et élancez-vous, sur la trace de mes pas, vers cet idéal que je vous ai montré, et qui n'est autre que moi-même. Et ces légions choisies répondent d'une voix unanime : Allons, marchons vers le parfait qui nous appelle ; allons, croissons de toute manière, jusqu'à ce que nous atteignions avec Jésus-Christ la plénitude de l'homme parfait. »

    (*) : Si tu veux être parfait

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1858 (Deuxième conférence : le progrès moral par la sainteté chrétienne), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.

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  • Samedi 21 février 2015

    Samedi après les Cendres (Férie)
     
    Au nouveau calendrier : St Pierre Damien, évêque, confesseur et docteur

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Toujours de bons livres pour ce Carême : "L'art du discernement des esprits dans la vie chrétienne"

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    Bon complément du livret sur l'accompagnement spirituel, déjà présenté ici, voici un livre qui rendra grand service à tous, tant il est vrai que le manque de repères est un mal aujourd'hui partout répandu. Ainsi que l'auteur, Christian Poirier, l'écrit en son avant-propos, « je me suis souvent rendu compte que beaucoup de difficultés de nos contemporains étaient dues au manque de repères, de discernement, de capacité à faire les bons choix, à s'orienter. » Et pour avancer dans la vie spirituelle, il faut en effet avoir des repères solides. C'est la raison d'être de ce livre, qui veut contribuer à ce discernement et aider à éviter bien des écueils, ou, dans les difficultés, à faire les choix qui iront toujours dans le sens de la lumière, de la vie, du bien, du don.

    L'auteur, fort d'une expérience humaine éprouvée par la cécité et incarnée par le mariage, accompagne depuis de nombreuses années des personnes en souffrance, handicapés, couples en difficulté. Après avoir publié deux ouvrages sur le combat spirituel, fruits de ce ministère diaconal, il aborde ici un thème connexe, et tout aussi important, en s'adressant autant aux fidèles qu'aux pasteurs. Enraciné en une intime union au Christ, à laquelle il appelle ses lecteurs, Christian Poirier précise en un premier temps ce qu'est le discernement, et les formations et connaissances humaines et spirituelles sur lesquelles il doit s'appuyer, mettant en garde contre ces pseudo-thérapies tellement en vogue aujourd'hui, et sources de graves dangers. Il détaille ensuite ce qu'est plus précisément le discernement des esprits, donnant en exemple des cas concrets qu'il a pu rencontrer au cours de son ministère. Les différences entre fragilités psychiques, blessures et péché sont ici clairement indiquées, et les différentes origines d'un mal-être longuement et clairement explorées (cause humaine éthique, psychique, somatique, cause divine - désolations et purifications - et enfin cause démoniaque). Cette dernière, bien que ne représentant qu'une minorité de cas, doit bien entendu être prise en compte. Les actions et emprises du diable sont présentées succinctement (le lecteur qui voudra approfondir cette question consultera avec profit les livres de Don Gabriele Amorth, l'exorciste du Vatican), sans oublier la victoire finale du Christ sur le mal. Un chapitre donne enfin des principes et repères de vie morale susceptibles de conduire chacun en un chemin de croissance, et des conseils pratiques que chacun pourra mettre en œuvre pour suivre les étapes d'une guérison et d'une reconstruction, les menant à une véritable dynamique de vie. Christian Poirier rappelle pour terminer que le dynamisme de la vie chrétienne dépend tout entier du « oui » répondu à l'appel de Dieu à Le suivre, un « oui » qui « fait passer de l'état d'enfant dans la vie spirituelle à l'état d'adulte », rendant « la croissance et la fécondité encore plus possibles. »

    Christian Poirier, aveugle, est marié et diacre permanent dans le diocèse de Fréjus-Toulon. Il intervient comme témoin et enseignant en France et dans différents pays. Il est l’auteur chez Salvator de Le Combat spirituel. De l’ombre à la lumière, 2008, Guérison et combat spirituel (Petit traité des pathologies de l’âme, la divinisation de l’homme), 2013.

    Belle préface de Mgr Dominique Rey, évêque du diocèse de Fréjus-Toulon.

    Salvator - 141 pages - 14.90 €

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (15ème semaine)

    La Neuvaine,Neuf mois,prière,France,Méditation,abbé,Eric Iborra

    15e semaine - Méditation de l'abbé Guilhem Lecoq

    Disponible également en téléchargement ici.

  • Antonio Caldara (1670-1736) : Oratorio Maddalena ai piedi di Cristo

    No. 18, Aria "Pompe inutili"
    Orchestre de la Schola Cantorum Basiliensis - Dir. René Jacobs
    Maddalena - Maria Cristina Kiehr, soprano


     No. 35, Aria "In lagrime stemprato"
    Schola Cantorum Basiliensis - Dir. René Jacobs
    Maria Cristina Kiehr, soprano

  • Méditation : austérité chrétienne et sainteté (2)

    « Ah ! je le sais, la pénitence corporelle, le jeûne, l'abstinence, la discipline et la flagellation des saints, prête à rire à des penseurs de ce temps, trop sages pour pratiquer de telles folies. ils ont plus d'égards pour la chair, plus de respect, surtout plus d'amour pour leur corps ; et ils disent en souriant à l'austérité chrétienne : Ascétisme, moyen âge, fanatisme !... Laissons passer le siècle avec ces lâches discours et ces faciles injures. La vérité est, quoi qu'en pensent les faux sages, que réduire, comme saint Paul, sa chair en servitude, ne fût-ce que pour être bien sûr qu'on ne deviendra jamais son esclave, sera toujours un acte de courage et de magnanimité. La vérité est que pour accorder à son corps le plaisir dans un but de satisfaction égoïste, il suffit d'être un misérable ; et que pour infliger à son corps la douleur volontaire dans un but de restauration morale, il faut être courageux, il faut être vraiment grand. La vérité est enfin que cette race de mortifiés, dont on livre l'héroïsme à la risée populaire, ouvre devant le siècle la route du progrès ; parce que, mortifiant la chair pour faire mieux vivre l'esprit, elle maintient et développe en elle la vraie grandeur de l'homme. »

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1858 (Quatrième conférence : le progrès moral par l'austérité chrétienne), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.

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  • Les jours de pénitence : rappel du Droit Canonique en vigueur

    Can. 1249 - Tous les fidèles sont tenus par la loi divine de faire pénitence chacun à sa façon ; mais pour que tous soient unis en quelque observance commune de la pénitence, sont prescrits des jours de pénitence durant lesquels les fidèles s'adonneront d'une manière spéciale à la prière et pratiqueront des œuvres de piété et de charité, se renonceront à eux-mêmes en remplissant plus fidèlement leurs obligations propres, et surtout en observant le jeûne et l'abstinence selon les canons suivants.

    Can. 1250 - Les jours et temps de pénitence pour l'Église tout entière sont chaque vendredi de toute l'année et le temps du Carême.

    Can. 1251 - L'abstinence de viande ou d'une autre nourriture, selon les dispositions de la conférence des Évêques, sera observée chaque vendredi de l'année, à moins qu'il ne tombe l'un des jours marqués comme solennité ; mais l'abstinence et le jeûne seront observés le Mercredi des Cendres et le Vendredi de la Passion et de la Mort de Notre Seigneur Jésus Christ.

    Can. 1252 - Sont tenus par la loi de l'abstinence, les fidèles qui ont quatorze ans révolus ; mais sont liés par la loi du jeûne tous les fidèles majeurs jusqu'à la soixantième année commencée. Les pasteurs d'âmes et les parents veilleront cependant à ce que les jeunes dispensés de la loi du jeûne et de l'abstinence en raison de leur âge soient formés au vrai sens de la pénitence.

    Can. 1253 - La conférence des Évêques peut préciser davantage les modalités d'observance du jeûne et de l'abstinence, ainsi que les autres formes de pénitence, surtout les œuvres de charité et les exercices de piété qui peuvent tenir lieu en tout ou en partie de l'abstinence et du jeûne.

    Extraits du Code de Droit Canonique.

  • Vendredi 20 février 2015

    Vendredi après les Cendres (Férie)

     Vendredi de Carême : jour d'abstinence

     Bse Jacinthe Marto & Bx François Marto, voyants de Fatima

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  • Un petit guide utile à tous, sur l'accompagnement spirituel

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     L'accompagnement spirituel, mode d'emploi
    Alain Mattheeuws

    Etre accompagné, guidé en son aventure spirituelle, voilà qui peut hérisser le fort individualisme de certains chrétiens, persuadés de pouvoir avancer en solitaires. « Je peux me débrouiller tout seul, je n'ai besoin de personne pour me dire ce que j'ai à faire. » Qui n'a pas déjà entendu semblable remarquable, en marge de l'Eglise et même en son sein ? Or si la foi est en effet une histoire éminemment personnelle, elle entraîne chacun par des chemins variés. Comment puis-je être certain que j'ai pris celui sur lequel j'étais appelé ? Comment éviter les pièges qui m'attendent à chaque pas, et comment repartir si j'y suis tombé ? Voilà les questions que devrait se poser le chrétien décidé à marcher sur les pas du Christ, en pèlerinage avec Lui vers le Père.

    « Un chrétien qui reste seul est un chrétien en danger de mort » disait souvent le cardinal G. Danneels.

    L'accompagnement spirituel est une pratique ecclésiale qui est en plein renouvellement, et elle doit être mieux comprise pour que chacun puisse en percevoir toute l'utilité et la pertinence. C'est ce à quoi s'est attaché Alain Mattheeuws dans ce livret clair et concis, en lequel il nous mène à la découverte de cette liberté nouvelle offerte aujourd'hui à tout chrétien.

    Comme dans l'ouvrage qu'il avait écrit en 2010 sur ce thème ("Vite, réponds moi Seigneur", Namur, Fidélité), l'auteur procède par questions-réponses, ce qui donne un ton précis et alerte à ce petit guide, abordable par tous. Accompagnement et indépendance, accompagnateur ou psychologue, guide spirituel ou confesseur, ami ou confident, confession et ouverture de cœur, discernement et sainteté, autant de points qui sont abordés ici avec grande justesse.

    Un petit livret qui deviendra vite un bon compagnon de route pour tous ceux qui s'interrogent à ce sujet... et qui éclairera utilement ceux qui ne s'interrogent pas !

    Alain Mattheeuws est né en 1952 à Kinshasa. Jésuite, il est ordonné prêtre en Belgique en 1985. Biologiste de formation, il est licencié en théologie morale de l’université pontificale grégorienne et docteur en théologie de l’institut catholique de Toulouse. Il est professeur de théologie morale et sacramentaire à la faculté jésuite de Bruxelles (IET). Il enseigne dans divers lieux et participe à des sessions sur l'accompagnement des jeunes et des séminaristes, des personnes consacrées et mariées. Il donne régulièrement la retraite des Exercices spirituels de saint Ignace. Mariage et bioéthique, sacrements et spiritualité, théologie du don sont des thèmes de sa recherche et de ses publications. Il a déjà publié plusieurs livres sur l’accompagnement spirituel, dont "Vite, réponds-moi Seigneur. L’accompagnement spirituel" (Namur, Fidélité, 2010).

    Artège - 44 pages - 3,95 €

  • Otto Olsson (1879-1964) : Requiem en sol mineur, Op.13

    Stockholm Philharmonic Orchestra & Choir - Dir. Anders Öhrwall

  • Méditation : austérité chrétienne et sainteté (1)

    « Le sensualisme païen vous dégrade ; seule, l'austérité chrétienne aura la puissance de vous relever. L'orgueil nous a perdus, l'humilité nous sauvera. La mollesse païenne vous perd, l'austérité chrétienne vous sauvera. On vous demande la réhabilitation de la chair ; nous vous demandons, nous, la réhabilitation de l'esprit. Car, ce qui est captif de nos jours, ce qui est humilié, ce qui est dégradé enfin, je vous le redis parce que vous ne le comprendrez jamais assez, ce n'est pas la chair, c'est l'esprit.

    Donc, que l'esprit se relève et se réhabilite ; qu'il reprenne son empire, et qu'il le reprenne comme il l'a repris au commencement, en faisant toucher son sceptre à la croix de Jésus-Christ, et en appuyant son trône sur le rocher du Calvaire. Certes, Messieurs, je ne vous demande pas, comme loi de votre vie, la pratique des plus grands chrétiens. Je ne vous dis pas de vous couvrir de haires, de cilices, de chaînes de fer ; je ne vous dis pas de retremper, comme ces hommes héroïques, l'énergie de vos âmes dans le sang de vos blessures ; mais je vous dis : Acceptez dans une mesure la loi qui est la vôtre, la loi de l'austérité. Ne croyez pas ceux qui disent que l'humanité avec le Christ doit descendre de la croix. Prenez votre part de la vie du Calvaire, et gardez pour les héroïsmes que vous ne pouvez imiter une sincère admiration et d'inépuisables respects. »

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1858 (Quatrième conférence : le progrès moral par l'austérité chrétienne), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.

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  • Méditations du Carême

    Nous parcourrons ce temps de Carême avec des extraits des conférences que le R.P. Félix donna à Notre-Dame de Paris, conférences rassemblées sous ce titre évocateur : "Le progrès par le christianisme". Il s'agit bien en effet de "progresser" durant ces quarante jours : progresser dans la connaissance de nous-même, dans l'identification et la correction de nos défauts, dans le repentir de nos fautes, dans l'attachement grandissant au Bien, au Vrai, et au Beau...

    Chaque semaine sera abordé un thème plus particulier, permettant d'approfondir les vices qui gangrènent les esprits, et les vertus qui leur sont opposées :

    Journées après les Cendres, présentation : austérité chrétienne et sainteté
    1ère semaine : humilité et sainteté
    2ème semaine : égoïsme et charité
    3ème semaine : concupiscence et amour ordonné
    4ème semaine : sensualisme et force morale (pudeur et droiture)
    5ème semaine : cupidité, orgueil, luxe et modestie

    Nous vous rappelons que pour être tenu au courant des mises à jour quotidiennes de ces pages, vous pouvez vous inscrire sur ce blog (colonne de droite : "newsletter") : vous recevrez chaque matin dans votre boîte mail la liste et l'intitulé de ces mises à jour. N'hésitez pas à faire connaître ce blog autour de vous, si vous pensez qu'il peut être utile à des personnes de votre entourage. Nous vous souhaitons un saint et fervent temps de Carême.

  • Handicap International victime de fausses collectes en Belgique

    Prenez garde si vous faites vos courses dans le Brabant wallon. De fausses collectes au profit, soi-disant, d’Handicap International s’organisent sur les parkings de certains supermarchés.

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    Handicap International a lancé un appel à la vigilance. Ces derniers temps, des escrocs se font passer pour des bénévoles de l’association pour réclamer de l’argent aux abords de certains supermarchés du Brabant wallon. Des collectes frauduleuses ont notamment été dénoncées dans les villes de Jodoigne, Braine-l’Alleud et Mont-St-Jean.

    Les fraudeurs ne manquent pas d’imagination pour mener leurs opérations. Le porte-à-porte, le faux sourd-muet qui demande au nom de l’association internationale l’ouverture d’un centre pour personnes handicapées, la pétition dans les rues... Tout est bon pour obtenir quelques pièces de monnaie. Handicap International « dénonce et condamne ces pratiques » qui sont en augmentation dans le Brabant wallon mais aussi à Charleroi et à Bruxelles.

    L’ONG « rappelle qu’elle ne collecte jamais d’argent liquide sur la voie publique ». Des réseaux de bénévoles organisent certes une série d’évènements adressés au grand public ou récoltent des signatures pour l’une ou l’autre pétition. « Ces personnes sont alors bien identifiables par leurs vêtements ornés du logo de l’association, et ne demandent jamais d’argent », insiste l’ONG.

    Handicap International invite les personnes victimes de cette fraude à la signaler à l’association (02/233.01.82) ainsi qu’aux forces de police. Pour soutenir, sans risque, les missions d’Handicap International, rendez-vous sur www.handicapinternational.be.

    S.T.

    Crédit Photo: Handicap International

    Source : InfoCatho.be.

  • Sainte Messe célébrée par le Pape François à la Basilique Sainte-Sabine

    après la procession pénitentielle partie de l'église Saint Anselme


    Alors que plus d'un milliard de catholiques sont entrés ce mercredi dans le temps du Carême, à Rome, le Pape François a présidé la célébration du Mercredi des Cendres en la basilique Sainte-Sabine, après avoir participé à une procession à pied depuis la basilique Saint-Anselme. Dans son homélie, il a insisté sur l’importance de se laisser réconcilier avec Dieu en lui demandant « le don des larmes ».

    C’est en revenant sur ce cri du cœur du prophète Joël, « Revenez à moi de tout votre cœur ! », présent dans la liturgie de ce jour, que le Pape François s’est appliqué à montrer que le Carême ne doit pas appréhendé avec formalisme mais avec sincérité. « Revenir au Seigneur avec tout son cœur signifie entreprendre le chemin d’une conversion qui ne soit pas superficielle et transitoire, mais un itinéraire spirituel qui concerne le cœur, le lieu le plus intime de notre personne. »

    Le Pape a alors appelé à lâcher prise, en laissant une place à l'émotion et aux larmes. « Cela nous fera du bien de demander le don des larmes, afin de rendre notre prière et notre chemin de conversion toujours plus authentique et sans hypocrisie. Cela nous fera du bien de nous poser cette question : est-ce que je pleure ? Est-ce que les évêques pleurent, est-ce que les cardinaux pleurent, est-ce que le pape pleure, est-ce que les prêtres pleurent, est-ce que les consacrés pleurent, est-ce que les larmes sont dans nos prières ? » s’est exclamé François, sortant de son texte, comme souvent, pour se mettre lui-même au même niveau de proximité avec Dieu que tous les autres fidèles. « Les larmes du cœur, c’est ce qui distingue le fait extérieur des faits intérieurs. Vous savez que les hypocrites ne savent pas pleurer. Ils ont oublié comment pleurer, ils ne demandent pas le don des larmes. »

    Le Pape a rappelé la colère de Jésus face aux personnes hypocrites qui se donnent en spectacle. « Soyez attentifs à ne pas pratiquer votre justice devant les hommes pour être admirés d'eux. Quand tu fais l'aumône, ne sonne pas la trompette devant toi, comme le font les hypocrites. Quand vous priez, ne soyez pas similaires aux hypocrites, qui aiment prier en se tenant droit, pour être vus de la population. Et quand vous jeûnez, ne devenez pas mélancoliques comme les hypocrites. » (Mt 6) Et le Pape a rappelé la nature pécheresse de tout être humain : « Quand s'accomplit quelque chose de bien, presque instinctivement naît en nous le désir d'être estimés et admirés pour cette bonne action, pour en recevoir une satisfaction. »

    En évoquant l’exhortation de Jésus, « convertissez-vous et croyez en l’Évangile », prononcée lors de l’imposition des Cendres, le Saint-Père a rappelé que l’invitation à la conversion est « une invitation à revenir, comme pour le fils prodigue, entre les bras de Dieu, un Père tendre et miséricordieux, et à se confier à lui. »

    « Le Seigneur ne se fatigue jamais d'avoir miséricorde de nous, et veut nous offrir encore un fois son pardon - nous en avons tous besoin, en nous invitant à nous tourner à Lui avec un cœur nouveau, purifié du mal, purifié par les larmes, pour prendre part à sa joie » a répété le Pape, qui a repris les propos tenus par Saint Paul dans la lettre aux Corinthiens : « Nous vous supplions au nom du Christ : laissez-vous réconcilier avec Dieu ». Il a redit que cette invitation concerne tous les chrétiens, au Vatican comme partout dans le monde : « Nous sommes des créatures pécheresses, toujours en besoin de conversion, alors, s’il-vous plaît, arrêtons-nous un peu, et réconcilions-nous avec Dieu. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.