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  • Vanuatu : Jusqu'à 90% des habitations de la capitale endommagées par le cyclone, l'état d'urgence déclaré - Proximité du Pape François

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    Le très puissant cyclone qui a frappé l'archipel du Vanuatu a endommagé jusqu'à 90% des habitations de la capitale Port Vila, a déclaré dimanche l'ONG humanitaire Oxfam.

    « Cela sera vraisemblablement l'une des pires catastrophes jamais vues dans le Pacifique, l'ampleur des besoins humanitaires sera énorme », a déclaré le directeur d'Oxfam pour le Vanuatu, Colin Collet van Rooyen. « Des communautés entières ont été emportées », a-t-il ajouté.

    Source et article à lire sur 20 Minutes.

    « J’exprime ma proximité à la population de Vanuatu, au-delà de l’Océan Pacifique, fortement frappée par un cyclone. Je prie pour les défunts, pour les blessés et pour les sans-abri. Je remercie ceux qui se sont immédiatement mobilisés pour apporter des secours et de l’aide », a dit le Pape François après l’Angélus de ce dimanche.

  • Angélus de ce dimanche 15 mars 2015

    Lors de la prière de l’Angélus ce dimanche, le Saint-Père, deux jours après avoir annoncé l'organisation d'une Année sainte de la Miséricorde, a développé une réflexion sur l’amour de Dieu, Père miséricordieux. Il s’est attardé sur l’Évangile du jour selon Saint Jean : les paroles prononcées par Jésus à Nicodème : “Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique”. « Dieu nous aime vraiment, il nous aime tant », a déclaré le Saint-Père, soulignant qu’il s’agissait de « l’expression la plus simple qui résume tout l'Évangile, toute la foi, toute la théologie : Dieu nous aime d’un amour gratuit et illimité ».

    Cet amour, précise-t-il, Dieu le démontre tout d’abord à travers la Création. « A l'origine du monde, il y a seulement l’amour libre et gratuit du Père ». Et le Pape cite « un Saint des premiers siècles », Saint Irénée . “Dieu n’a pas créé Adam parce qu'il avait besoin de l'homme, mais afin d'avoir quelqu'un sur qui répandre ses bienfaits”. « L’amour de Dieu est ainsi », insiste le Saint Père qui rappelle que « Dieu est venu avec sa miséricorde ». « Tout comme dans la Création, l'amour gratuit de Dieu, se distingue dans les étapes successives de l'Histoire du Salut ».

    « Le Seigneur choisit son peuple non pas parce qu'il le mérite, mais parce qu’il est le plus petit parmi tous les peuples ». Et, poursuit le Pape, « bien que les hommes aient à maintes reprises rompu l'alliance, Dieu, plutôt que de les abandonner, a établi un lien nouveau avec eux, dans le sang de Jésus - le lien de l'Alliance nouvelle et éternelle - un lien que nul ne pourra jamais briser ». Le Saint-Père se référant à Saint Paul nous rappelle une fois encore que : “Dieu est riche de miséricorde”, « ne l’oubliez jamais » affirme-t-il. « La Croix du Christ est la preuve suprême de la miséricorde et de l'amour de Dieu pour nous : Jésus nous a aimés "jusqu'à la fin", non seulement au dernier moment de sa vie terrestre, mais à l'extrême limite de l'amour ».

    « Si, dans la Création, le Père nous a donné la preuve de son immense amour en nous donnant la vie, dans la passion et la mort de son Fils, il nous a donné la preuve de la preuve : il est venu souffrir et mourir pour nous ». Et le Pape conclut sur ces paroles : « la miséricorde de Dieu est si grande, parce qu’Il nous aime, Il nous pardonne. Avec sa miséricorde, Dieu pardonne tout et Dieu pardonne toujours ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Pakistan : double attentat meurtrier contre la minorité chrétienne - Douleur du Pape François

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    REUTERS/Mohsin Raza

    Selon un dernier bilan fourni par les services de secours, au moins 14 personnes sont mortes et des dizaines d’autres ont été blessées ce 15 mars dans une double explosion à Lahore, au Pakistan. Les déflagrations ont retenti dans un quartier chrétien, au moment de la messe du dimanche. Cet attentat s’ajoute à la longue liste des violences contre les minorités religieuses du pays.

    Source et article sur RFI (Radio France Internationale).

    Lors de l'Angélus (à écouter plus haut), le Pape François s'est exprimé sur ce nouveau drame en des termes forts : « C'est avec douleur, avec beaucoup de douleur, que j'ai appris les attentats terroristes d'aujourd'hui, contre deux églises de la ville de Lahore, au Pakistan, qui ont provoquée de nombreux morts et blessés. Ce sont des églises chrétiennes. Les chrétiens sont persécutés. Nos frères versent leur sang, seulement parce qu'ils sont chrétiens. Alors que j'assure de ma prière les victimes et leurs familles, je demande au Seigneur, j'implore du Seigneur, source de tout bien, le don de la la paix et de la concorde pour ce pays, et je demande que cette persécution contre les chrétiens, que le monde tente de cacher, finisse, et que vienne la paix. »

    Source : Radio Vatican.

  • Johann Ernst Eberlin (1702-1762) : Messe à deux choeurs

    Wettenhausen St. Thomas Choir & Camerata Vocale Gunzburg
    Cologne Bach Academy Orchestra - Dir. Jürgen Rettenmaier

  • Méditation : la sainte communion

    « Non seulement l'intelligence vraie et complète de la Messe devrait conduire naturellement tout fidèle, - et à plus forte raison tout prêtre, - à s'offrir à Dieu en immolation, chaque fois qu'il lui est donné d'assister au divin sacrifice ou de le célébrer ; l'intelligence vraie et complète de la sainte communion devrait pousser également chaque fidèle, - et à plus forte raison chaque prêtre, - à une offrande analogue chaque fois qu'il a le bonheur de recevoir Jésus-Hostie.

    Il y a en effet deux aspects de la sainte communion, également essentiels, également dogmatiques, et qui méritent au même titre de commander la piété chrétienne : - la communion, incorporation à la vie de Notre-Seigneur, - la communion, incorporation à sa mort.

    Or, en pratique, ces deux points de vue trouvent auprès des âmes un accueil fort différent. Tous les communiants connaissent et recherchent, en s'approchant de la sainte Table, l'union avec la vie du Sauveur. Combien connaissent et recherchent la participation à son sacrifice, à son immolation, à sa mort, thème de la prédication eucharistique de saint Paul ?

    "Parce que la mort de Jésus est toujours présente dans l'Eucharistie, dit Bossuet, l'impression de la mort de Jésus-Christ se doit faire sur tous les fidèles, qui, à l'imitation du Fils de Dieu, se doivent rendre eux-mêmes des victimes... Telle est la vertu de la croix. Cette vertu est toujours vivante dans l'Eucharistie." (Méditations sur l’Évangile, Cène, 1ère p. 46e jour)

    N'oubliez pas, disait l'Apôtre aux Corinthiens, qu'à chaque communion, vous "annoncez la mort du Seigneur (I Cor. XI). Vous devez donc, telle est sa pensée, vous unir à son immolation, communier à sa mort. Et l'Imitation ne parle pas autrement : "Comme je me suis offert volontairement à Dieu mon Père pour vos péchés, les mains étendues et le corps sur la croix, en sorte qu'il n'est rien demeuré en moi qui n'ait été offert dans ce sacrifice de votre réconciliation avec Dieu, vous devez de même vous offrir volontairement à moi tous les jours à la messe en oblation pure et sainte de vous-même... aussi intimement que vous pouvez le faire." (L.IV ch.VIII). »

    Raoul Plus s.j., L'idée réparatrice L.II ch.III, Beauchesne, Paris, 1938 (37e édition).

    Benoit-XVI-communion_1a.jpg

  • Dimanche 15 mars 2015

    Quatrième Dimanche de Carême

     Commentaire de l'Evangile du Dimanche (Abbaye du Barroux)

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Le Jubilé de la Miséricorde

    Jubilé,année sainte,miséricorde,8 décembre 2015Du 8 décembre 2015 au 20 novembre 2016, l’Église catholique célébrera une Année Sainte extraordinaire. Ce « Jubilé de la Miséricorde » débutera par l’ouverture de la Porte Sainte à la basilique Saint-Pierre de Rome, à l’occasion de la fête de l’Immaculée Conception et se terminera par la solennité du Christ Roi.

    L’annonce d’une Année Sainte extraordinaire a été faite à l’occasion du deuxième anniversaire de l’élection du Pape François, durant l’homélie de la célébration pénitentielle par laquelle le Saint-Père a lancé l’initiative « 24 heures pour le Seigneur ». Proposée par le Conseil Pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Évangélisation, celle-ci promeut dans le monde entier l’ouverture extraordinaire des églises pour inviter à l’adoration du Saint-Sacrement et la célébration du sacrement de réconciliation. Le thème de cette année est tiré de la lettre de Saint Paul aux Éphésiens : « Dieu riche en Miséricorde » (Éphésiens 2,4).

    L’ouverture du prochain Jubilé se fera à l’occasion du 50ème anniversaire de la clôture du Concile œcuménique Vatican II, en 1965, et pour cela il revêt une signification particulière qui pousse l’Église à continuer l’œuvre entamée par Vatican II.

    Pendant le Jubilé, les lectures pour les dimanches du temps ordinaire seront tirées de l’Évangile de saint Luc, « l’évangéliste de la miséricorde ». Dante Alighieri le qualifia de « scriba mansuetudinis Christi », « narratore della mitezza del Cristo ». Sont très connues, dans l’Évangile de la Miséricorde de Luc, les paraboles: la brebis égarée, la drachme perdue, le père miséricordieux.

    L’annonce officielle et solennelle de l’Année Sainte sera faite par la lecture et la publication, près de la Porte Sainte, de la Bulle, le dimanche de la Miséricorde Divine, la fête instituée par Saint Jean-Paul II qui est célébrée le dimanche après Pâques.

    Autrefois, chez les Juifs, le jubilé était une Année proclamée sainte qui tombait tous les cinquante ans. Pendant cette année, on devait rendre l’égalité à tous les fils d’Israël, offrant de nouvelles opportunités aux familles qui avaient perdu leur propriété, et même la liberté. Aux riches, en revanche, l’année jubilaire rappelait que le temps s’approchait dans lequel les esclaves israéliens, de nouveaux rendus égaux, auraient pu revendiquer leur droit. « La justice, d’après la loi d’Israël, se proposait surtout la protection des faibles » (Saint Jean-Paul II, dans Tertio Millennio Adveniente 13).

    L’Année sainte, une opportunité pour approfondir notre foi

    L’Église catholique a entamé la tradition de l’Année Sainte avec le Pape Boniface VIII en 1300. Boniface VIII avait prévu un jubilé à chaque siècle. A partir de 1475 - dans le but de permettre à toute génération de vivre au moins une Année Sainte - le jubilé ordinaire fut établi au rythme de 25 ans. Un jubilé extraordinaire, en revanche, est convoqué à l’occasion d’un événement remarquable. Les Années Saintes ordinaires célébrées jusqu’à aujourd’hui, sont au nombre de 26.

    La dernière Année Sainte remonte au Jubilé de l’année 2000. La tradition de convoquer des jubilés extraordinaires remonte au XVIe siècle. Les dernières Années Saintes extraordinaires du siècle passé ont été celles de 1933, convoquées par Pie XI pour le XIXe centenaire de la Rédemption ainsi que celle de 1963, convoquée par Jean-Paul II pour les 1950 ans de la Rédemption.

    L’Église catholique a donné davantage une signification spirituelle au jubilé juif. Cela consiste dans un pardon généralisé, une indulgence ouverte à tous et dans la possibilité de renouer le lien avec Dieu et le prochain. C’est pourquoi l’Année Sainte est toujours une opportunité pour approfondir notre foi et vivre, d’un engagement renouvelé, le témoignage chrétien.

    Par le Jubilé de la Miséricorde, le Pape François met en lumière le Dieu miséricordieux qui invite tous à revenir chez Lui. La rencontre avec Lui inspire la vertu de la miséricorde.

    Le rite du début du Jubilé est l’ouverture de la Porte Sainte. Il s’agit d’une porte que l’on ouvre seulement pendant l’Année Sainte, tandis que durant les autres années, elle demeure murée. Ce sont les quatre basiliques, les plus importantes, qui ont une Porte Sainte : Saint-Pierre, Saint-Jean en Latran, Saint-Paul Hors-les-murs, Sainte-Marie Majeure. Le rite d’ouverture de la Porte Sainte exprime le symbole que, durant le Jubilé, un « parcours extraordinaire » vers le salut est offert aux fidèles. Les portes saintes de ces basiliques seront ouvertes après l’ouverture de la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre.

    La miséricorde, c’est maintenant !

    La miséricorde est un thème que le Saint-Père affectionne tout à fait spécialement. En effet, déjà quand il était évêque, le Pape François avait choisi comme devise « Miserando atque eligendo ». Il s’agit d’une citation tirée des Homélies de saint Bède le vénérable qui, dans son commentaire de l’épisode évangélique au sujet de la vocation de Saint Mathieu, écrit : « Vidit ergo Jesus publicanum et quia miserandum atque eligendo vidit, ait illi Sequere me » (« Jésus vit un publicain et comme il le regarda avec un sentiment d’amour et le choisit, il lui dit : Suis-moi »). Cette homélie est un hommage à la miséricorde divine. Une traduction de la devise papale pourrait être : « Avec des yeux de miséricorde ».

    Au moment de son premier Angélus, après son élection, le Saint-Père disait : « Ressentir de la miséricorde, ce mot change tout. C’est le mieux que nous pouvons ressentir : cela change le monde. Un peu de miséricorde fait en sorte que le monde soit moins froid et plus juste. Nous avons besoin de comprendre bien cette miséricorde de Dieu, ce Père miséricordieux qui est tellement patient ». (Angélus du 17 mars 2013)

    Pendant l’Angélus du 11 janvier 2015, il a affirmé : « Il y a tellement besoin, aujourd’hui, de miséricorde et il est important que les fidèles laïcs la vivent et l’apportent dans les différents milieux de la société. En avant ! Nous sommes en train de vivre le temps de la miséricorde : c’est maintenant le temps de la miséricorde ».

    De plus, dans son message pour le Carême 2015, le Saint-Père écrit : « Combien je désire que les lieux où l’Église se manifeste, ainsi que nos paroisses et, spécialement, nos communautés, deviennent des îles de miséricorde au milieu de la mer de l’indifférence ! »

    Le Pape François a confié au Conseil Pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Évangélisation l’organisation du Jubilé de la Miséricorde.

    Source : Eglise catholique en France - Avec Bolletino N° 0187 du 13 mars 2015.

  • Andrea Bernasconi (1706-1784) : Miserere

    Solistes et choeur de la Radio-Télévision Suisse
    I Barocchisti - Dir. Diego Fasolis

  • Méditation 3ème semaine de Carême : la concupiscence (6)

    « Voilà l'homme qui a vaincu la concupiscence. Supposez que cet homme soit un peuple ; et dès lors imaginez ce que sera, au point de vue où nous sommes, une société où chacun garde un cœur ainsi tourné vers Dieu et un amour montant vers lui ; une société où tout semble crier par la voix des hommes et par la voix des choses : Sursum corda. Ah ! messieurs, par ces élévations et ces essors de l'amour ramené vers son centre, comme la science monte, comme les arts montent, comme la littérature monte, comme la matière elle-même monte et semble associée au mouvement de l'esprit ! La concupiscence est vaincue, tous les cœurs vont en haut, tous les amours montent à Dieu ; et ce sursum corda de l'homme et de la société, c'est l'homme et la société qui s'élèvent, c'est le progrès moral, et avec lui et par lui le vrai progrès humain. »

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1857 (Deuxième conférence : la concupiscence obstacle au progrès), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.

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  • Samedi 14 mars 2015

    Samedi de la troisième semaine de Carême

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Annonce d'une Année Sainte de la Miséricorde

    Ce vendredi soir, au cours d’une liturgie pénitentielle, dans la basilique Saint-Pierre, le Pape François a annoncé la convocation d’une Année Sainte de la Miséricorde. Elle commencera le 8 décembre 2015, solennité de l’Immaculée Conception, par l’ouverture de la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre et s’achèvera le 20 novembre 2016, en la fête du Christ Roi.

    L’organisation de ce Jubilé extraordinaire a été confiée au Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation. Son ouverture coïncidera avec le cinquantenaire de la conclusion du Concile Vatican II en 1965. Le dernier Jubilé extraordinaire, l’Année Sainte de la Rédemption, s’était déroulé en 1983, pendant le pontificat de Jean-Paul II. La Miséricorde est un thème particulièrement cher au Pape François. Dans son exhortation apostolique Evangelii gaudium, le mot miséricorde figure 31 fois.

    Pour expliquer son choix, le Pape a expliqué qu’il avait souvent pensé à « comment l’Église pouvait rendre plus évidente sa mission d’être témoin de la miséricorde. C’est un chemin qui commence comme une conversion spirituelle. » Il a ainsi invité tous les fidèles à être miséricordieux, insistant tout particulièrement sur les confesseurs.

    C’est même l’Église dans son entier qui est appelée à la miséricorde : « toute l’Eglise, qui a besoin de recevoir la miséricorde, parce que nous sommes pécheurs, pourra trouver dans ce Jubilé la joie de retrouver et de rendre féconde la miséricorde de Dieu avec laquelle nous sommes tous appelés à donner la consolation à chaque homme et à chaque femme de notre temps. »

    Dans son homélie, le Pape François est revenu sur l’évangile de Luc et la parabole de la pécheresse et du pharisien pour expliquer le parcours que chacun d’entre nous doit entreprendre pour faire preuve de miséricorde et être objet de la miséricorde de Dieu.

    « Chaque geste de cette femme parle d’amour et exprime son désir d’avoir une certitude inébranlable dans sa vie : celle d’être  pardonnée. Cette certitude est très belle. Et Jésus lui donne cette certitude. En l’accueillant, il lui montre l’amour de Dieu pour elle, une pécheresse publique ! ». Et d’ajouter : « il est grand l’amour de Dieu ».

    Si cette femme a parlé avec son cœur, ce n’est pas le cas du pharisien, Simon qui « reste fermé au seuil de la formalité. C’est une mauvaise chose, l’amour formel ». Le Pape explique alors que Simon n’invoque que la justice et qu’il se trompe en faisant ainsi. « Il s’est arrêté à la surface, à la formalité, il n’a pas été capable de regarder le cœur. »

    Or, rappelle le Pape, Jésus nous pousse « à ne jamais s’arrêter à la surface des choses surtout quand nous sommes face à une personne. » « Plus le péché est grand et plus l’Église doit exprimer son amour envers ceux qui se convertissent ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduit en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • « Etre différent, c’est normal »

    A l’approche de la journée mondiale de la trisomie 21 (21 mars), la Fondation Jérôme Lejeune lance sur les réseaux sociaux une vidéo à partager : « Etre différent, c’est normal ».

    En interpellant sur la norme et la différence, cette vidéo rappelle que la diversité est la seule « norme » acceptable pour l’humanité. L’appréhension de l’anormalité et de la normalité dépend du regard de chacun. Dans la réalité, chacun peut se sentir « normal » ou « anormal » selon le contexte dans lequel il se trouve.

    Le lancement de cette vidéo poursuit la mobilisation de la Fondation Jérôme Lejeune pour la journée mondiale de la trisomie 21. Elle amplifie la journée intense consacrée à cette pathologie au Parlement européen le 10 mars. Cette journée a été marquée par l’intervention du commissaire européen à la recherche, M. Carlos Moedas qui a redit son engagement personnel pour la recherche au bénéfice des personnes atteintes de déficience intellectuelle, après avoir exprimé une émotion forte à Eléonore et Robin, deux jeunes Français atteints de trisomie 21 : « Vous êtes extraordinaires » « La seule déficience dans la vie, c’est la mauvaise vision de l’autre ».

    La vidéo est mise en ligne ce vendredi 13 mars sur le site de la Fondation Jérôme Lejeune et sur Youtube.

  • Beaux livres : une remarquable évocation de François d'Assise selon Giotto

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    François d'Assise selon Giotto
    Michel Feuillet

    Si le thème abordé par cet ouvrage n'est pas en soi une première (une Vie de saint François d'Assise selon Giotto est notamment parue il y a 3 ans aux Éditions de l'Oeuvre, en quelques 80 pages), l'approche est ici approfondie et met magnifiquement en relief le regard porté par Giotto - premier artiste moderne de l'Occident - sur le poverello d'Assise, et sur les grandes étapes de sa vie.

    Au travers l'analyse de 80 œuvres de Giotto, c'est en effet un portrait d'une grande humanité et d'une lumineuse richesse qui se dévoile sous nos yeux. Allant au-delà des directives de l'ordre franciscain qui lui a commandé les fresques de la Basilique d'Assise, le peintre italien a réussi à synthétiser les différents visages de saint François, dont la vie fut l'objet dès après sa mort de multiples interprétations, notamment concernant le radicalisme de sa pauvreté.

    Le franciscanisme de Giotto, riche et complexe, allie ainsi humanité, vérité, poésie, dépouillement, et l'amour fou du poverello, amour de Dieu et de ses frères les hommes, autant qu'amour de toute créature.

    A côté de représentations déjà bien connues du public, telles Le miracle des stigmates (basilique supérieure d'Assise) ou La prédication aux oiseaux (retable du Louvre), l'on découvrira avec émerveillement les remarquables allégories franciscaines de la basilique inférieure d'Assise (même si elles sont l’œuvre de "l'école" de Giotto plus que du peintre lui-même), ou encore les fresques majestueuses de la prestigieuse chapelle Bardi dans l'église Santa Croce de Florence. Le cycle de fresques de la basilique supérieure d'Assise comporte notamment nombres de représentations devant lesquelles il fait bon s'attarder, excellemment mises en valeur par les commentaires d'une grande précision historique et picturale de l'auteur. Sa grande pédagogie rend ce livre abordable, et l'on ne peut qu'être ravi de (re)découvrir le saint d'Assise dans ce remarquable ouvrage, où l'éminente beauté des reproductions le dispute à l'exactitude des commentaires. Un très beau livre, à offrir ou... à s'offrir !

    Michel Feuillet est Professeur émérite à l'Université Lyon III-Jean Moulin.
    Chez Desclée de Brouwer, il est l'auteur d'une Petite vie de François d'Assise (1992), de Les visages de François d'Assise - L'iconographie franciscaine des origines (1997) et de Représenter Dieu (2007).


    DDB - 160 pages - 25,3 x 25cm - 24,90 €

  • Michael Haydn (1737-1806) : Missa pro Defunctis (Missa pro defuncto Archiepiscopo Sigismundo)

    Chœur et Orchestre de la Radio-Télévision Hongroise, Orchestre de Chambre Franz Liszt - Dir. Helmuth Rilling

  • Méditation 3ème semaine de Carême : la concupiscence (5)

    La vertu, c'est l'ordre dans l'amour.
    (Saint Augustin)

    « La vertu, c'est la force, force courageuse et libre qui ramène l'amour et avec lui tout l'homme vers son centre divin, et par là le fait remonter, en cherchant l'infini, vers les sommets glorieux du vrai progrès humain.
    Aussi, voyez l'homme ou le peuple qui a rétabli par réaction contre la concupiscence l'ordre dans son amour. Ô spectacle digne de l'ambition des hommes et des regards de Dieu ! le cœur tout entier est tourné vers l'infini qu'il cherche et qu'il aspire ; les affections s'en élèvent comme une vapeur d'encens qui glorifie Dieu et embaume les hommes en s'évanouissant elle-même. Le poète a dit : Dieu a donné à l'homme un visage sublime et regardant le ciel ; mais voici bien autre chose : l'homme, par son courage, s'est refait à lui-même un cœur haut qui appelle Dieu et cherche l'infini. Le dévouement, l'abnégation, la pureté, la fraternité, la charité, s'en enlèvent comme ses naturelles aspirations. En un mot, tout cet amour, qui est le fond et le mouvement de la vie, monte ; et tout ce qui est dans l'homme s'élève, rapporté dans son mouvement, et ne redescend vers la terre que comme descendent les eaux attirées par le soleil, pour se répandre en douce pluie ou une féconde rosée. »

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1857 (Deuxième conférence : la concupiscence obstacle au progrès), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.

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  • « 24 heures pour le Seigneur » à la demande du Pape François

    « Nous sommes saturés de nouvelles et d’images bouleversantes qui nous racontent la souffrance humaine et nous sentons en même temps toute notre incapacité à intervenir. Que faire pour ne pas se laisser absorber par cette spirale de peur et d’impuissance ? Tout d’abord, nous pouvons prier dans la communion de l’Église terrestre et céleste. Ne négligeons pas la force de la prière de tant de personnes ! L’initiative 24 heures pour le Seigneur, qui, j’espère, aura lieu dans toute l’Église, même au niveau diocésain, les 13 et 14 mars, veut montrer cette nécessité de la prière... »
    (Pape François, Message de Carême 2015)

    Et le Saint-Père a invité les diocèses du monde entier à ouvrir au moins l’une de leurs églises durant 24 heures la veille du 4e dimanche de Carême pour que s’y tiennent des permanences pour les confessions : une même proposition vécue au même moment dans tous les diocèses du monde, ainsi qu’à Rome où le Pape François préside une célébration pénitentielle à la Basilique Saint Pierre.

    17h00 : Célébration pénitentielle à la Basilique Saint-Pierre


     Livret liturgique de la célébration

    Ce 13 mars 2015, le Pape François a annoncé la célébration d'une Année Sainte de la Miséricorde. Ce Jubilé extraordinaire débutera par l'ouverture de la Porte Sainte à Saint-Pierre de Rome le 8 décembre 2015 en la solennité de l'Immaculée Conception et se terminera le 20 novembre 2016 par la solennité de Notre Seigneur Jésus Christ, Roi de l'Univers. Cette annonce a été prononcée à l'occasion du deuxième anniversaire de l'élection du Pape François, durant l'homélie de la célébration pénitentielle par laquelle le Saint-Père a ouvert l'initiative : "24 heures pour le Seigneur". Le thème de cette année est tiré de la lettre de saint Paul aux Ephésiens : "Dieu riche en miséricorde" (Ep 2,4). L'ouverture du prochain Jubilé se fera à l'occasion du cinquantième anniversaire de la clôture du Concile Vatican II en 1965.

    Texte intégral de l'homélie traduit en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (18ème semaine)

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    18e semaine - Méditation de l'Abbé Ronan de Gouvello

    Disponible également en téléchargement ici.

  • César Franck (1822-1890) : Quintette pour piano et cordes en fa mineur, FWV 7

    Ensemble Ader

  • Méditation 3ème semaine de Carême : la concupiscence (4)

    « La concupiscence ne retourne pas seulement les intelligences, elle retourne les cœurs aussi, dans le sens rétrograde. Tandis qu'elle obscurcit le ciel des idées, dérobant aux regards de l'humanité les principes éternels autour desquels s'accomplit le mouvement du progrès, et surtout l'idée de la fin dernière, elle accomplit au fond des cœurs une dépravation qui les précipite vers des décadences plus profondes encore...

    Au centre de la vie humaine il y a une chose qui donne par son mouvement l'impulsion à toute la vie. Cette chose que les impurs ont profanée, mais dont les profanations ne peuvent interdire à la parole sacrée de prononcer le nom, c'est l'amour. Oui, l'amour, voilà le centre de la gravitation humaine...

    Aussi, là où va mon amour, là vont mes pensées, là mes désirs, là mes aspirations, là mes actions, là mes joies et mes douleurs, là mes vertus ou mes vices, là mes progrès ou mes décadences. Quand cet amour est ordonné, tout est dans l'ordre ; quand il est désordonné, tout est dans le désordre. Quand cet amour monte, tout monte, je suis dans le progrès ; quand cet amour descend, tout descend, je suis dans la décadence.

    Tout le mystère du progrès gît donc au fond de ce problème pratique, le plus important et le plus décisif de toute la vie : faire monter ou descendre l'amour, ce qui revient à dire : mettre l'ordre ou le désordre dans l'amour. Or, le désordre dans l'amour, c'est la concupiscence même. La concupiscence prise dans son essence peut se définir : la perversion de l'amour ou l'amour retourné. Vous avez dans ce seul mot la philosophie des passions humaines, la théologie de la concupiscence, et je puis bien ajouter : la science du progrès. »

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1857 (Deuxième conférence : la concupiscence obstacle au progrès), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.

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