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  • Angélus de ce Dimanche 29 mars 2015

    « Laissez-vous remplir par la tendresse du Père, pour la diffuser autour de vous ! » : après la Messe célébrée place Saint-Pierre, le Pape François a adressé lors de l'Angélus un salut spécial aux jeunes, alors que le dimanche des Rameaux marque chaque année la Journée mondiale de la jeunesse célébrée dans chaque diocèse à travers le monde.

    « Chers jeunes, je vous exhorte à poursuivre votre chemin, que ce soit dans les diocèses, ou dans le pèlerinage à travers les continents, qui vous portera l'an prochain à Cracovie, patrie de Saint Jean-Paul II, initiateur des Journées mondiales de la jeunesse » a lancé le Pape. Les prochaines JMJ auront lieu à Cracovie, en Pologne, du 25 juillet au 1er août 2016 sur le thème « Bienheureux les miséricordieux, car ils trouveront la miséricorde » (Mt 5,7), une phrase « qui est en belle harmonie avec l'Année sainte de la miséricorde » a relevé le Saint-Père, un événement qu'il avait lui-même annoncé il y a quelques semaines.

    Le Souverain Pontife a ensuite conseillé, au début de cette Semaine de préparation à Pâques, d'apprendre de la figure de la Vierge Marie, « qui était elle aussi présente quand Jésus est entré à Jérusalem acclamé par la foule, mais son cœur , comme celui de son Fils, était prêt au sacrifice ». Il a également confié à son intercession les victimes du crash aérien de l'A320 de Germanwings dans les Alpes françaises mardi dernier, « parmi lesquelles figurait un groupe d'étudiants allemands ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Célébration de la Messe des Rameaux par le Pape François

     

     Livret de la célébration

    « L'humilité, le chemin de Jésus »

    Ce dimanche matin, sur la place Saint-Pierre, le Pape François a donné le coup d’envoi de la Semaine Sainte qui commencé par une procession festive. Le Pape a refait les gestes symboliques évoquant l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, accueilli par l’enthousiasme des pauvres, séduits par son humilité, sa douceur et sa miséricorde. Après la procession solennelle, il a célébré la Messe place Saint-Pierre.

    « En cette Semaine, la Semaine Sainte qui nous conduit à Pâques, nous irons sur ce chemin de l’abaissement de Jésus. »  Car, rappelle la Pape dans son homélie, au centre de la célébration du dimanche des Rameaux « qui apparait si festive », il y a l’abaissement de Jésus - expression utilisée dans la Lettre aux Philippiens - l’humilité. « S’abaisser est avant tout le style de Dieu : Dieu s’abaisse pour marcher avec son peuple, pour supporter ses infidélités ».

    Pas d'humilité, sans humiliation

    Mépris, tromperie, trahison, arrestation, abandon, condamnation à mort, reniement, raillerie, couronnement d’épines... François énumère les épreuves qu’endurera Jésus en cette Semaine Sainte. « Il n’existe pas d’humilité sans humiliation ». Le chemin de l’humilité est le chemin de Dieu. « il n’en existe pas d’autre ».

    En parcourant jusqu’au bout cette route, le Fils de Dieu a assumé la « condition de serviteur ». Humilité veut dire service, souligne le Saint-Père. Cela veut dire « laisser la place à Dieu, se dépouiller de soi-même, “se vidant”, comme dit l’Écriture (v. 7). C’est l’humiliation la plus grande. »

    Il existe une autre voie, celle de la mondanité que nous devons rejeter, car elle est « contraire au Christ ». Dans le désert, Jésus a refusé cet offre proposé par le malin, et « avec Lui, nous aussi nous pouvons vaincre cette tentation, non seulement dans les grandes occasions, mais dans les circonstances ordinaires de la vie. »

    Suivre Jésus et les martyrs d'aujourd'hui

    Le Pape salue l’exemple de beaucoup d’hommes et de femmes qui, « dans le silence et de façon cachée », chaque jour renoncent à eux-mêmes pour servir les autres : un parent malade, un ancien seul, une personne avec un handicap…

    Il salue « l’abaissement de tous ceux qui, en raison de leur comportement fidèle à l’Évangile, sont discriminés et paient de leur personne ». Il évoque le sort de ces frères et sœurs persécutés parce que chrétiens, « les martyrs d’aujourd’hui » qui ne renient pas Jésus et supportent avec dignité des insultes et des outrages, suivant le chemin de Jésus... Une « une nuée de témoins » qu’il nous faut suivre résolument conclut le Souverain Pontife.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie en français ci-dessous.

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  • Claudio Monteverdi : Antiphona "Lauda Jerusalem, Dominum" (Psaume 147)

    Monteverdi Choir - Dir. John Eliot Gardiner
    Basilique de San Marco à Venise (1986)

    De processione cum ramis benedictis
    Psalmus 147 (Psaume 147)

    Lauda, Ierusalem, Dóminum : * lauda Deum tuum, Sion.
    Jérusalem, loue le Seigneur : loue ton Dieu, ô Sion.
    Quóniam confortávit seras portárum tuárum : * benedíxit fíliis tuis in te.
    Parce qu’il a affermi les serrures de tes portes : il a béni tes fils au milieu de toi.
    Qui pósuit fines tuos pacem : * et ádipe fruménti sátiat te.
    C’est lui qui a établi la paix sur tes frontières, et qui te rassasie de moelle de froment.
    Qui emíttit elóquium suum terræ : * velóciter currit sermo eius
    C’est lui qui envoie sa parole à la terre : avec vitesse court sa parole.
    Qui dat nivem sicut lanam : * nébulam sicut cínerem spargit.
    C’est lui qui donne la neige comme la laine, répand le brouillard comme de la cendre.
    Mittit cristallum suum sicut buccéllas : * ante fáciem frígoris eius quis sustinébit ?
    Il envoie sa glace comme des morceaux de pains : à la face de son froid, qui tiendra ?
    Emíttet verbum suum, et liquefáciet ea : * flabit spíritus eius, et fluent aquæ.
    Il enverra sa parole, et il les fera fondre : son vent soufflera, et les eaux couleront.
    Qui annúntiat verbum suum Iacob : * iustítias, et iudícia sua Israël.
    C’est lui qui annonce sa parole à Jacob ; ses justices et ses jugements à Israël.
    Non fecit táliter omni natióni : * et iudícia sua non manifestávit eis.
    Il n’a pas fait ainsi pour les autres peuples : et ses jugements, il ne leur a pas manifestés.
    Glória Patri, et Filio, * et Spirítui Sancto.
    Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit.
    Sicut erat in princípio, et nunc, et semper : * et in sæcula sæculórum. Amen.
    Comme il était au commencement, et maintenant, et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
  • Méditation : Dimanche des Rameaux et de la Passion

    « Jésus était à la veille de sa passion, les démonstrations des Juifs ne le trompaient pas. Son Cœur était ulcéré. En approchant de la ville, il s'arrêta un instant et se prit à pleurer : « O Jérusalem, dit-il, si tu comprenais tout le bien que je te veux ! Si tu acquiesçais à la paix que je t'apporte ! Mais non, tu vas bientôt m'obliger à te frapper et à punir ton ingratitude ! »
    Ces paroles m'émotionnent profondément. Notre-Seigneur ne pensait pas seulement à Jérusalem, mais à toutes les âmes ingrates, à la mienne même. « Si tu comprenais tout le bien que je te veux ! me disait-il ; si tu acquiesçais à la paix que je t'apporte ! »
    Mais hélas ! je ne comprends pas toujours, je ne comprends pas souvent. Notre-Seigneur m'apporte la paix, mais je garde le trouble parce que je n'ai pas le courage de me vaincre et de briser entièrement avec mes inclinations mauvaises.
    Notre-Seigneur me répète ses avertissements de bien des manières, par les impressions de sa grâce, par mes oraisons, mes retraites, par maintes lectures et réflexions, par des épreuves aussi et des châtiments.
    Vais-je enfin comprendre son amour ?
    Ses larmes vont-elles me toucher ? Si j'avais la foi de Marguerite-Marie, je verrais les larmes du Bon Maître ! Je puis me les représenter. Je sais qu'il est impassible au ciel, mais il pleurerait encore à mon sujet, s'il pouvait pleurer.

    Résolutions - Deux pensées me saisissent aujourd'hui. Je dois recevoir plus dignement Notre-Seigneur dans la sainte communion. Je dois le louer de tout cœur, l'honorer et mettre à ses pieds le manteau de mes habitudes défectueuses. En second lieu, je sens le besoin de pleurer avec Notre-Seigneur, de compatir à la tristesse de son Cœur, et aux larmes qu'il verse sur mon ingratitude. »

    Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur, Tome I (Lundi Saint), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909).

    NB : Nous vivrons cette Semaine Sainte avec les méditations appropriées du vénérable P. Dehon, et le divin Cœur de notre Sauveur.

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  • DOMINICA II PASSIONIS SEU IN PALMIS

    DE SOLEMNI PALMARUM PROCESSIONE IN HONOREM CHRISTI REGIS
    De distributione ramorum (La distribution des rameaux)

    Antiphona 2
    Pueri Hebræórum vestiménta prosternébant in via, et clamábant dicéntes :
    « Hosánna fílio David : benedíctus, qui venit in nómine Dómini. »
    Les enfants des Hébreux étendaient leurs vêtements sur le chemin ; ils criaient et disaient :
    « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »


    Psalmus 23, 1-2 et 7-10.
    Dómini est terra , et plenitúdo eius : * orbis terrárum et univérsi qui hábitant in éo.
    Quia ipse super mária fundávit éum : * et super flúmina præparávit éum.
    Au Seigneur est la terre et toute sa plénitude : le globe du monde et tous ceux qui l’habitent.
    Parce que c’est lui-même qui l’a fondé au-dessus des mers, et qui l’a disposé au –dessus des fleuves.


    Et repetitur Antiphona Pueri Hebræórum, ut supra.

    Psalmus
    Attóllite portas, príncipes vestras, + et elevámini, portæ æternáles : * et introíbit Rex glóriæ.
    Quis est iste Rex glóriæ ? + Dóminus fortis et potens : * Dóminus potens in prælio.
    Elevez vos portes, princes, et vous, élevez-vous, portes éternelles : et le Roi de gloire entrera.
    Quel est ce Roi de gloire ? Le Seigneur, fort et puissant : le Seigneur, puissant au combat.


    Et repetitur Antiphona Pueri Hebræórum, ut supra.

    Psalmus
    Attóllite portas, príncipes vestras, + et elevámini, portæ æternáles : * et introíbit Rex glóriæ.
    Quis est iste Rex glóriæ ? + Dóminus virtutum ipse est rex gloriae.
    Elevez vos portes, princes, et vous, élevez-vous, portes éternelles : et le Roi de gloire entrera.
    Quel est ce Roi de gloire ? Le Seigneur des armées : c’est lui qui est le Roi de gloire.


    Et repetitur Antiphona Pueri Hebræórum, ut supra.

  • Dimanche 29 mars 2015

    Dimanche des Rameaux (Second Dimanche de la Passion)

     Dimanche des Rameaux,Second Dimanche de la Passion

     Homélie de Benoît XVI pour les Rameaux (Dimanche 5 avril 2009)

  • Lettre du Pape François au Préposé général de l'Ordre des Carmes Déchaux pour le 500e anniversaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus

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    Le Pape François a écrit une lettre au Préposé Général des Carmes Déchaux, le Père Saverio Cannistrà, à l'occasion du cinquième centenaire de la naissance de Sainte Thérèse d'Avila. Le 26 mars au petit matin, le Père Cannistrà avait participé à la Messe matinale présidée par le Pape François dans la chapelle de la résidence Sainte-Marthe, pour marquer symboliquement le début de trois jours de prière pour la paix.

    Dans cette lettre qui s'adresse plus largement à « toute la famille thérésienne », le Pape s'unit « à l'action de grâce de toute la famille carmélitaine, religieuses, religieux et séculiers, pour le charisme de cette femme exceptionnelle. » Faisant remarquer que cette anniversaire coïncide avec l'Année de la Vie consacrée, il présente Thérèse d'Avila comme « une guide sûre et un modèle séduisant de don total à Dieu. » Il appelle à redécouvrir « l'étincelle inspiratrice » qui a donné l'impulsion décisive pour la fondation des premières communautés carmélites inspirées par la mystique espagnole, réformatrice d'un Ordre dont les origines remontent au XIIIe siècle en Palestine, lorsque des frères avaient fondé sur le Mont Carmel une communauté d'ermites.

    « Le témoignage de sa consécration, née directement de la rencontre avec la Christ, son expérience de prière, comme dialogue continu avec Dieu, et sa vie communautaire enracinée dans la maternité de l'Église, continuent à nous faire tellement de bien ! » s'enthousiasme le Pape François.

    C'est comme une « maîtresse de prière » que François définit Thérèse d'Avila, qui ne considère par la prière comme « réservée uniquement à un espace ou à un moment de la journée, elle surgissait spontanément dans les occasions les plus diverses. » « Elle était convaincue de la valeur de la prière continue, bien que pas toujours parfaite, précise le Saint-Père. La Sainte nous demande d'être persévérants, fidèles, aussi au milieu de l'aridité, des difficultés personnelles ou des nécessités pressantes qui nous appellent. Pour rénover aujourd'hui la vie consacrée, Thérèse nous a laissé un grand trésor, plein de propositions concrètes, de voies et de méthodes pour prier, qui loin de nous enfermer en nous-mêmes ou de nous conduire seulement à un équilibre intérieur, nous font repartir toujours de Jésus et constituent une école authentique pour grandir dans l'amour vers Dieu et vers le prochain. »

    Le Pape insiste sur son admiration personnelle pour Thérèse d'Avila, d'une modernité toujours surprenante avec cinq siècles de distance. « Face aux graves problèmes de son temps, elle ne s'est pas limitée à être une spectatrice de la réalité qui l'entourait. Dans sa condition de femme et avec ses difficultés de santé, elle avait décidé, disait-elle, "de faire ce peu qui dépendait de moi, c'est-à-dire de suivre les conseils évangéliques avec toute la perfection possible et de faire en sorte que ces quelques sœurs qui sont ici, fassent de même", en faisant en sorte de ne pas se perdre "dans des choses de peu d'importance" alors que "le monde est en flammes" » écrit le Pape en citant l'une des œuvres majeures de Thérèse, Le Chemin de perfection.

    Autre caractéristique appréciée par le Pape François : « Sainte Thérèse savait que ni la prière ni la mission ne peuvent se soutenir sans une authentique vie communautaire, Pour cela, le fondement qu'elle a posé dans ses monastères était la fraternité. "Ici nous devons toutes nous aimer, nous vouloir du bien, et nous aider réciproquement" écrivait Thérèse, qui appelait l'humilité afin de surmonter les conflits et les jalousies. »

    « Les communautés thérésiennes sont donc appelées à devenir des maisons de communion, capables de témoigner de l'amour fraternel et de la maternité de l’Église, en présentant au Seigneur les difficultés du monde, lacéré par les divisions et les guerres », conclut le Pape, remerciant toute la famille carmélitaine, qui doit faire transparaître « la joie et la beauté de vivre l'Évangile ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Méditations du Chemin de Croix présidé par le Saint-Père au Colisée le Vendredi Saint, 3 avril 2015

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    LA CROIX,
    SOMMET LUMINEUX DE L’AMOUR DE DIEU
    QUI NOUS GARDE

    Appelés à être, nous aussi, gardiens par amour

     [Anglais, Français, Italien, Portugais]

  • Dieterich Buxtehude (v.1637-1707) : O clemens, o mitis, o coelestis Pater, BuxWV 82

    O clemens, o mitis, o coelestis Pater,
    peccavi in te et in coelum ipsum,
    non sum dignus qui filius tuus dicar,
    o clemens, o mitis, o coelestis Pater.

    Paterna enim tua bonitate et leni imperio
    ad meam perditionem turpiter abiisus sum.
    Fac me, Pater, sicut unum ex mercenariis tuis,
    o clemens, o mitis, o coelestis Pater.

    Pasce et recrea me, coelestis, tua gratia, ut sic confortatus
    tibi in tua domo cum puritate et iustitia
    per omnes vitae meae dies inservire et ministrare possim,
    o clemens, o mitis, o coelestis Pater.

  • Méditation 5ème semaine de Carême : le luxe (2)

    « Tous le reconnaissent, la réaction est nécessaire, urgente ; mais qui la commencera ? qui donnera l'impulsion à ce mouvement nouveau ? Messieurs, les grands exemples doivent venir d'en-haut ; et quand je dis en haut, remarquez-le, je n'entends pas parler des gouvernements et des pouvoirs constitués ; je ne prêche pas ici devant les rois de la terre ; c'est à vous que je parle, à vous qui représentez dans toutes ses conditions ce grand peuple de France ; et je vous dis que c'est surtout à ceux qui sont en haut à prendre dans cette réaction une généreuse initiative. L'exemple du luxe et des excès qu'il entraîne en est parti, l'exemple de la modération en doit descendre avec les vertus qu'elle amène. Donc tout ce qui est haut par la naissance, haut par la noblesse, haut par la fonction, haut par la richesse, haut par le nom, doit se croire aujourd'hui la vocation d'arrêter, par la puissance de l'exemple, cette grande aberration du siècle.
    [...]
    Allons, messieurs, du courage et de la résolution ! Comme nous et avec nous, dites, non seulement par des paroles, mais par des faits : Anathème au luxe immodéré, impertinent, ruineux, immoral ! Secouez de vous comme une lèpre tout ce que ce vêtement recouvre d'antichrétien, d'antisocial et de dégradant. Guerre à ce luxe qui produit l'orgueil, guerre à ce luxe qui alimente la cupidité, guerre à ce luxe qui nourrit la sensualité, guerre à ce luxe enfin qui perpétue et agrandit, avec ces trois choses, notre obstacle au progrès, c'est-à-dire la concupiscence. Cherchez le progrès là où il commence, à Bethléem et au Calvaire. C'est par là qu'ont passé dans la mortification, le dépouillement et l'humilité, les générations chrétiennes, pour s'élever avec Jésus-Christ de perfection en perfection, jusqu'à la gloire de son éternel Thabor. »

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1857 (Sixième conférence : le luxe obstacle au progrès), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.

    Christ-quittant-le-pretoire_Gustave-Dore_a.jpg

    Le Christ quittant le prétoire, Gustave Doré (1867-1872) - Musée d'art moderne et contemporain, Strasbourg (France)
    (Crédit photo et commentaire du tableau)

  • Samedi 28 mars 2015

    Samedi de la Passion

     St Jean de Capistran, religieux (mémoire)

  • Lourdes : Conclusion de l'Assemblée plénière des évêques de France

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    Les travaux de l’assemblée plénière de printemps de la Conférence des évêques de France se sont achevés à Lourdes ce vendredi 27 mars, après avoir été ouverts le mardi 24 mars par un discours du président de la conférence épiscopale, Mgr Georges Pontier, qui avait dressé un état des lieux des principaux points d'actualité traversés par le pays, les élections départementales, les attentats de janvier à Paris, les débats sur la laïcité, les persécutions anti-chrétiennes dans le monde ou encore la montée des nationalismes en Europe.

    Cette assemblée de printemps, d'une durée plus réduite que celle de novembre, a permis aux évêques d'aborder plusieurs thématiques.

    En début de semaine, les évêques de France ont vécu un temps de discernement évangélique sur le ministère épiscopal, avec des enseignements du père jésuite François-Xavier Dumortier, recteur de l’université pontificale Grégorienne.

    Mercredi, ils ont travaillé sur le dossier de la pédophilie, en reprenant ce dossier sur ses différents aspects, juridique, législatif et sociétal. Ils poursuivront leur réflexion sur ce sujet lors de l’Assemblée plénière de novembre.

    Jeudi, dans la perspective du Synode sur la famille qui se tiendra en octobre au Vatican, ils ont effectué un temps de travail et d’échange en forums, puis en séance plénière. de façon à partager les réflexions vécues dans leurs diocèses. Ils ont notamment écouté deux théologiens et un couple délégué à la pastorale de la famille.

    Autre sujet abordé durant cette assemblée de printemps : la présence des prêtres venus de pays étrangers, de plus en plus nombreux dans la plupart des diocèses français. Ce sujet sera approfondi en novembre, de façon à mieux définir leur ministère et leur rôle au sein des communautés diocésaines.

    Sur un plan plus technique, l'Église se préoccupe aussi du statut des "laïcs en mission ecclésiale", en terme de droit du travail. En parallèle de la réunion des évêques s’est tenue l’assemblée générale de l’Union des Associations Diocésaines de France (UADF), qui a voté en faveur de la constitution d’une branche professionnelle spécifique pour les 12 000 salariés des organismes d’Église, notamment ceux des associations diocésaines et des paroisses.

    En marge de l’assemblée, le père Emmanuel Coquet, prêtre du diocèse de Paris, a été nommé secrétaire général adjoint de la CEF à partir du 1er septembre, et Corinne Boilley a été renouvelée pour un deuxième mandat de secrétaire général adjointe.

    Source : Radio Vatican.

  • Le Cardinal Filoni, envoyé spécial du Pape, sera auprès des chrétiens d’Irak pour Pâques

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    Le Cardinal Fernando Filoni, âgé de 68 ans, préfet de la Congrégation pour l'Evangélisation des peuples, connaît bien la région, pour avoir été nonce en Irak et Jordanie, de 2001 à 2006. C’est la seconde fois que le Cardinal s’y rend comme envoyé spécial du Pape, après son voyage en août 2014 (quelques jours après le Cardinal Barbarin).

    Communiqué du Saint-Siège

    La sollicitude du Pape François pour la situation des familles chrétiennes et d’autres groupes victimes de l'expulsion de leurs maisons et de leurs villages, est constante, en particulier dans la ville de Mossoul et dans la plaine de Ninive, dont beaucoup avaient trouvé refuge dans la région autonome du Kurdistan irakien. Le Pape prie pour eux et espère qu'ils pourront retourner et de reprendre leur vie sur les terres et dans les lieux où, durant des siècles, ils ont vécu et instauré des relations de bonne coexistence avec tout le monde.

    A l’approche de la Semaine Sainte, ces familles partagent avec le Christ l'injuste violence dont elles sont victimes, et elles participent à la souffrance du Christ lui-même.

    Voulant être proche des familles, le Cardinal Fernando Filoni revient en Irak en signe de proximité, d'affection, et d'union de prière avec elles.

    Les familles du diocèse de Rome, unis à leur évêque dans des sentiments de proximité et de solidarité avec les familles, à travers une collecte spéciale dans les paroisses, leur enverront un gâteau pascal (une colombe *) pour partager la joie de Pâques et comme vœu basé sur la foi en la Résurrection du Christ.

    Le Saint-Père sera également présent de façon concrète avec un signe tangible de solidarité. Et ne voulant pas oublier la souffrance des familles du nord du Nigeria, le Souverain Pontife a également envoyé via la Conférence Episcopale locale, un signe semblable de solidarité.

    (*) : gâteaux en forme de colombe, typiques des traditions culinaires de Pâques en Italie.

    Communiqué original en italien : Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Les JMJ 2016 seront lancées ce dimanche des Rameaux en France

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    A l’occasion de la journée mondiale de la jeunesse en diocèses le 29 mars 2015, alors que des milliers de jeunes catholiques français se réuniront dans différentes régions pour des rassemblements ou pèlerinages, le Service National pour l’Évangélisation des Jeunes et les Vocations présente le nouveau site portail pour les Journées Mondiales de la Jeunesse 2016 à Cracovie.

    Les JMJ 2015 fêtés en diocèse lors du dimanche des Rameaux

    Au dimanche des Rameaux est célébrée partout dans le monde la Journée Mondiale de la Jeunesse dans les diocèses. En France, cette journée est l’occasion de très nombreux rassemblements ou pèlerinages diocésains ou interdiocésains de jeunes comme le pèlerinage de Chartres des étudiants et 18-30 ans de la région parisienne, le pèlerinage du Puy-en-Velay pour la région Rhône-Alpes ou le rassemblement Exode 31 pour le diocèse de Toulouse.

    Déjà tournés vers la prochaine rencontre internationale des JMJ l’année prochaine en Pologne, les jeunes catholiques vivront ce WE un temps fort de prière, de partage, de réflexion et de fête et méditeront en particulier autour du thème de la JMJ 2015 donné par le Pape François  « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5,8).

    Un site officiel pour les JMJ 2016 à Cracovie

    A moins de 500 jours des Journées Mondiales de la Jeunesse qui auront lieu à Cracovie du 26 au 31 juillet 2016 et où sont attendus 60 000 Français, le Service National pour l’Évangélisation des Jeunes et les Vocations lance le site français officiel des JMJ : jmj2016.catholique.fr

    Programme et carte interactive

    Ce site, destiné aux jeunes et à tous ceux qui veulent en savoir davantage sur les JMJ, permettra de trouver des informations sur cette rencontre qui réunira des millions de jeunes du monde entier à l’invitation du Pape François, autour du thème « Heureux les miséricordieux car ils obtiendront miséricorde » (Mt 5,7). Outre les informations sur le programme de cet évènement, le site prévoit une carte qui permet à chacun de trouver le groupe où s’inscrire le plus proche de chez lui et renvoie vers les sites et réseaux des diocèses et mouvements concernés.

    Amené à s’enrichir au fil des mois, il se veut également un moyen d’accompagner jeunes, responsables et journalistes dans  la préparation de cet évènement en publiant régulièrement des actualités et des témoignages autour des préparatifs des JMJ aussi bien en Pologne qu’en France. Des ressources sont également disponibles pour mieux connaitre le thème de cette rencontre et découvrir la Pologne.

  • Giovanni Simone Mayr (1763-1845) : Stabat Mater No.3 en do mineur

    Antiche Armonie Choir, Incontri Europei con la Musica - Dir. Pieralberto Cattaneo
    Elena Bertocchi, soprano ; Sergio Rocchi, ténor ; Giovanni Guerini, basse

  • Méditation 5ème semaine de Carême : le luxe (1)

    « Heureusement que la charité et le dévouement nous demeurent encore dans une élite de la société chrétienne, pour amoindrir les effets que produit sous nos yeux le luxe contemporain. Ah ! le ciel en soit béni ! la charité est vivante encore parmi nous, et elle défend la misère des injures d'un luxe égoïste et brutal. Mais, nous essayerions en vain de nous le dissimuler, ce luxe des vêtements, des habitations, des ameublements et des festins, qu'on croirait mieux d'un peuple païen vivant sous l'emprise de l'égoïsme, que d'un peuple chrétien élevé dans la loi d'amour, ce luxe a je ne sais quoi qui insulte l'humanité autant que l’Évangile, quelque chose d'inhumain. Ce luxe si brillant, si soyeux, si élégant, si poli, est comme le tigre : sous sa robe lustrée et chatoyante il porte des instincts féroces ; c'est un monstre qui mange le pain de ceux qui ont faim et boit les larmes de ceux qui pleurent. Aussi, partout, sur ce luxe qui se déploie aux regards des affamés, insolent et provocateur, mon oeil consterné croit voir des pleurs, pour ne pas dire du sang ; tant il y a de douleurs qui gémissent, de misères qui souffrent, et quelquefois de vies qui meurent de ces raffinements cruels !... »

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1857 (Sixième conférence : le luxe obstacle au progrès), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.

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    Le pauvre Lazare et le banquet du mauvais riche, tableau de Leandro Bassano (1557-1622)

  • Vendredi 27 mars 2015

    Vendredi de la Passion

     St Jean Damascène, prêtre et docteur (mémoire)

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (20ème semaine)

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    20e semaine - Méditation de Mgr Pascal Ide

    Disponible également en téléchargement ici.

  • Un livre passionnant pour le 5e centenaire de la naissance de Thérèse d’Avila

    therese-d-avila-l-oratoire-et-la-forteresse-grande.jpg

    Thérèse d'Avila - L'oratoire et la forteresse
    Catherine Delamarre
     
    28 mars 1515 - 28 mars 2015 :
    5e centenaire de la naissance de Thérèse d’Avila
     
    Quelle belle opportunité pour se (re)plonger dans la vie de la réformatrice du Carmel, que celle offerte par les carmélites qui fêtent l'anniversaire de sa naissance !
    Le livre paru ce mois-ci n'est pas une hagiographie de plus sur Sainte Thérèse de Jésus (*), et elle ne prétend en rien remplacer celles qui ont été rédigées jusqu'à ce jour. Mais elle vient avec bonheur les compléter, en abordant la vie de la Sainte d'Avila par l'abondante correspondance que celle-ci entretint avec sa nombreuse fratrie. Véritable épopée que celle de ces sept frères partis aux "Indes", dont la colonisation était alors en plein essor : les conquistadors avaient atteint l'Argentine, puis par l'isthme du Panama et le Paraguay, le Chili et le Pérou, ils marquaient de leur empreinte ces terres nouvelles en fondant les premières villes espagnoles, Buenos Aires, Lima, Quito, Tucuman... Ils soutiendront financièrement les fondations de leur sœur restée en terre natale, et elle-même n'aura de cesse de prendre de leurs nouvelles, ainsi que de ses jeunes neveux.

    Nous sommes ainsi plongés dès les premières pages dans cette grande aventure sud-américaine, en même temps qu'en Europe se déroule quelques pages essentielles de l'histoire religieuse, avec l'expansion du protestantisme, la création de l'anglicanisme par Henri VIII en 1531, la fondation de la Compagnie de Jésus en 1540, l'ouverture du Concile de trente en 1545 (il durera 20 ans !), la paix d'Augsburg en 1555, ou encore l'établissement par l’Église catholique de l'Inquisition, qui aboutira aux tristement célèbres autodafés de 1560. Et tandis qu'aux "Indes" s'affrontent soldats espagnols et indiens Payaguas ou Araucans, nous suivons en Espagne le douloureux parcours de Sainte Thérèse, ses premières années de vie religieuse, son coma en 1539 où tout le monde la croit morte, puis sa guérison subite l'année suivante, le don des larmes qu'elle reçoit en 1554... La réforme qu'elle met en œuvre et son choix de pauvreté extrême provoquent jalousies religieuses et soupçons de l'Inquisition, et elle craint à tout instant l'excommunication. Cette opposition constante des "Mitigées" à l'encontre des "Déchaussées" lui vaudra toute sa vie bien des craintes et des épreuves. Ses souffrances sont sans nombre, tandis qu'elle soutient de ses prières chacun de ses frères partis guerroyer sur des terres si lointaines. Ces "millions d'âmes qui ne sont pas baptisées" la font pleurer longuement.

    Sa rencontre mémorable avec Pedro de Alcantara en 1560 coïncide avec sa première fondation, prélude d'une expansion fulgurante des "Déchaussées" : 17 monastères en 20 ans, qu'elle appelle ses "petits châteaux forts chrétiens". En 1567, c'est la rencontre avec le jeune Juan de San Matias, futur Jean de la Croix, qui l'amène à fonder un premier Carmel masculin, "la petite étable de Bethléem". Thérèse coud elle-même l'habit des premiers moines ! Le père dominicain envoyé par Philippe II en rapporte une description saisissante : « Sire, selon les yeux de la chair, des fous ; selon les yeux de la foi, des anges. Ils sont des ministres de feu, revêtus d'enveloppes étrangères à leur nature, afin que nous autres les faibles puissions entrevoir la flamme qui brûle en eux. »

    Son "mariage spirituel" en 1572 suit de peu la victoire de Lépante, et tandis que les fondations se poursuivent sans discontinuer, trois de ses frères rentrent des Amériques en 1575. Elle ne les a pas revus depuis 34 ans. L'un d'eux choisi la voie spirituelle, et Thérèse devient sa directrice de conscience. Elle lui fait pratiquer l'oraison, et l'accompagne en ses mortifications volontaires (« Il y a tant de plaisir à offrir quelque chose à Dieu lorsqu'on ses sent ainsi embrasé d'amour que je ne veux pas vous priver de l'essayer. ») Lui la soutient de sa fortune, rapportée des Indes. « Je ris en pensant que vous m'envoyez des confitures, des friandises et de l'argent, et moi des cilices ! » Par ces mortifications, Sainte Thérèse pense racheter les hérésies d'Allemagne (le protestantisme) et d'Angleterre (l'anglicanisme). C'est une pratique répandue à l'époque, et qui ne fait pas frémir... La surveillance de l'Inquisition ne faiblit pas.

    Victime des calomnies des "Mitigés", Jean de la Croix est enlevé à Tolède en 1577, suivi bientôt par un autre religieux. Thérèse écrit au roi Philippe II. « Je suis accablé de savoir nos Pères entre leurs mains ; il y a plusieurs jours qu'ils cherchaient à se saisir d'eux ; je préférerais qu'ils soient chez les Maures, on pourrait en attendre plus de pitié... Si votre Majesté n'ordonne pas des mesures de répression, je ne sais où nous en arriverons car nous n'avons pas d'autre appui sur la terre. » Sa supplique restera sans réponse, et Jean de la Croix finira ses jours dans une prison sordide.

    Poursuivant ses fondations jusqu'à son dernier souffle (la dernière s'implantera à Burgos), Thérèse bénéficie les dernières années de sa vie de l'accompagnement indéfectible d'Anne de San Batholomé, qui poursuivra son œuvre après sa mort. « Mon Seigneur, il est temps de me mettre en route, que cet instant soit heureux et plein de bonheur ; que ta volonté soit faite. Il est temps de sortir de cette prison, mon âme jouira de toi, je l'ai tant désiré. » C'est le 4 octobre 1582 que Thérèse, tenant toujours fermement un crucifix dans sa main, prend son envol pour rejoindre sa sœur et les 5 frères qui l'ont précédée auprès de son Époux. Les deux autres lui survivront un peu moins de dix ans.

    "L'oratoire et la forteresse" est une grande saga que l'on suit avec passion. Formidablement documenté et toujours captivant, croisant habilement points d'ancrage historiques et anecdotes hagiographiques, le récit se lit avec autant de passion que les romans de chevalerie dévorés en cachette par Thérèse durant sa jeunesse... et cela n'a rien d'un hasard. Sa vie et celle de ses frères ne fut-elle pas une grande aventure se faisant écho de part et d'autre de l'Atlantique, extraordinaire aventure spirituelle en Espagne, fantastique odyssée en Amérique latine, se déroulant en parallèle et liées l'une à l'autre par la prière constante d'une infatigable servante du Maître des âmes... Une biographie nouvelle, brillante, à découvrir sans retard !

    Catherine Delamarre a enseigné pendant de nombreuses années langue et civilisation espagnoles en classes préparatoires aux grandes écoles. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages : La femme au temps des conquistadores, avec Bertrand Sallard, Stock/Grand Livre du Mois, 1992 ; L’espagnol en éventail, Ellipses, Collection « Optimum », 2008, et La civilisation espagnole et latino-américaine en fiches, Ellipses, Collection « Optimum », 2014.

    (*) : A ne pas confondre avec Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, dite Sainte Thérèse de Lisieux.

    Salvator - 350 pages - 15 x 22,5cm - 24,50 €

  • Mgr Tomasi aux Nations-Unies : la liberté d’expression ne doit pas s’accompagner d’un « droit d’offenser »

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    S.E. Mgr Silvano M. Tomasi, Observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies, est intervenu à Genève lors de la 28e session du Conseil des droits de l'homme, traitant d'un rapport sur la liberté de religion ou de conviction (Rapport du Rapporteur spécial, article 3). Sa déclaration a été donnée le 10 mars dernier, et a été rendue publique ce jeudi 26 mars.

    L'archevêque italien a rappelé, comme l'avait fait le Pape François en janvier dernier, que cette liberté « ne justifie pas toutefois de reléguer la religion à une sous-culture d’un poids insignifiant ou à une cible aisément acceptable de ridicule et de discrimination ».

    Il reconnaît comme acceptables les « arguments antireligieux même sous forme d’ironie » : « La critique de la pensée religieuse peut même aider à défaire divers extrémismes ». Mais il interroge : « ... qu’est-ce qui peut justifier les insultes gratuites et la dérision malveillante des sentiments religieux et convictions des autres qui sont, après toute, égaux en dignité ? Peut-on se moquer de l’identité culturelle d’une personne, de la couleur de sa peau ou de la croyance de son cœur ? »

    Et de constater que « des limites à la liberté d’expression sont imposées par la loi de manière sélective et acceptées tandis que sont acceptées des attaques verbales violentes systématiques et provocatrices contre la religion. »

    Texte intégral de la déclaration traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en anglais : Salle de Presse du Saint-Siège.