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  • Le Pape François à Turin - Rencontre du Pape avec les jeunes de Turin (Piazza Vittorio)

    L’enthousiasme et l’émotion étaient au rendez-vous, ce dimanche soir à Turin, lors de la rencontre du Pape François avec les jeunes qui lui ont posé leurs questions. Le Saint-Père est descendu de la tribune pour saluer des enfants et des handicapés qui lui ont offert des bracelets colorés et des dessins. Ils étaient quelque 90.000 sur la Piazza Vittorio, la plus grande d’Europe, où le Pape François avait déjà rencontré le monde du travail dans la matinée.

    Dans un discours improvisé, plusieurs fois interrompu par les applaudissements, il a condamné une fois encore l’hypocrisie de ceux qui parlent de paix et qui fabriquent ou vendent des armes. Citant des exemples dramatiques, il a appelé les jeunes à « vivre pleinement plutôt que de vivoter, comme ces jeunes qui vivent comme des végétaux, qui vont à la retraite à 20 ans. »

    Le Pape s'est fait le porte-voix des questions de la jeunesse sur les erreurs de leurs aînés, notamment dans certaines situations historiques. « Pourquoi les alliés n’ont-ils pas bombardé les lignes de chemin de fer qui conduisaient aux camps où on tuait les juifs, les homosexuels et les roms ? Et pourtant ils avaient des preuves. Pourquoi les grandes puissances n’ont-elles pas arrêté le massacre des arméniens, plus d’un million de personnes », s’est interrogé le Souverain Pontife en dialoguant avec les jeunes. « Et les chrétiens tués par Staline alors que les grandes puissances se partageaient l’Europe comme un gâteau ? »

    « Aujourd’hui nous vivons une guerre mondiale par morceaux, et il y a des jeunes désespérés qui sont tentés par le terrorisme », a-t-il rappelé avec tristesse. Le Saint-Père comprend la défiance et le découragement des jeunes à l’égard du monde contemporain. « Si on ne fait confiance qu’aux hommes, on a perdu d’avance. » Le Pape François a par ailleurs demandé aux jeunes de « faire l’effort de vivre de manière  chaste, même si c’est une parole impopulaire dans un monde hédoniste, où la publicité vante le plaisir. Mais l’amour est un service et il ne faut pas profiter de son partenaire. Il faut avoir le courage d’aller à contre-courant.» Le Pape ne veut pas « passer pour un moraliste mais il doit dire la vérité, que ce que l’on essaye de nous vendre est du verre et pas des diamants. » Il a enfin exhorté les jeunes à ne pas être naïfs, mais courageux et créatifs, à sortir, à ne jamais s’arrêter et à aller toujours de l’avant.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape François à Turin - Rencontre avec les malades et les handicapés (église du Cottolengo)

    Une étape qui ne pouvait pas manquer au programme de la visite du Pape François à Turin : le Cottolengo, la Petite Maison de la Divine Miséricorde, à la fois monastère, hôpital et asile, fondé au 19e siècle par le « Saint Vincent de Paul italien », Joseph-Benoît Cottolengo. Il s’agit une institution atypique destinée à accueillir tous les malades pauvres, quelle que soit leur pathologie, surtout certains handicapés qui à l’époque du Père Cottolengo étaient refusés par les hôpitaux, comme les épileptiques, les malades mentaux et les sourds-muets.

    Pour animer son institution qui a essaimé à travers le monde, Joseph Cottolengo a fondé une Congrégation de religieuses et un Institut de frères, prêtres et laïcs. Le Saint-Père s’est rendu, dimanche après-midi, dans ce lieu de charité pour y rencontrer des malades et des handicapés. L’occasion pour lui de relever que l’exclusion des pauvres existe encore aujourd’hui. « La médecine a fait des progrès mais la culture du déchet a provoqué une crise anthropologique : ce n’est plus l’homme qui est au centre des actions mais la consommation et les intérêts économiques » a-t-il répété, dans un ton proche de celui employé dans son encyclique "Laudato Si" publiée jeudi dernier.

    Parmi les personnes délaissées, le Pape François a cité les personnes âgées. « Elles sont la mémoire et la sagesse des peuples ; et pourtant leur longévité n’est pas toujours perçue comme un don de Dieu, mais au contraire comme un poids difficile à supporter. » Le Souverain Pontife invite donc à « développer des anticorps » contre cette mentalité qui fait tant de mal à la société. « Il s’agit d’un péché, a-t-il martelé, d’un grave péché social ».

    Le Pape François a rendu un hommage appuyé au Père Cottolengo, à son amour évangélique concret. « La raison d’être de cette institution, a-t-il dit, n’est pas une forme d’assistanat ou de philanthropie, c’est l’Évangile, l’amour préférentiel de Jésus pour les plus fragiles et les plus faibles. »  Le Saint-Père a par ailleurs invité les malades à devenir les témoins et les apôtres de la Divine Miséricorde qui sauve le monde. « En contemplant le Christ crucifié, et avec l’aide de ceux qui prennent soin de vous, leur a-t-il dit, vous trouverez la force et la consolation pour porter votre croix tous les jours. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape François à Turin - Rencontre avec les Salésiens et les Filles de Marie Auxiliatrice

    La visite du Pape François à Turin a été organisée aussi pour célébrer le bicentenaire de Saint Jean Bosco, grande figure du catholicisme italien et du Piémont, apôtre des jeunes qui s'est consacré à l'éducation des enfants défavorisés, et qui a fondé la grande famille des Salésiens. Après avoir déjeuné avec des jeunes détenus, des immigrés, des SDF et une famille Rom, et avoir brièvement visité le sanctuaire de la Consolata, lié au culte de la Vierge Marie dans le vieux Turin, le Saint-Père s’est rendu, ce dimanche en début d’après-midi, à la basilique Sainte-Marie-Auxiliatrice, construite selon la volonté de Don Bosco près de la maison pour les enfants pauvres qu’il avait fondée et qui abrite ses reliques. Le Pape François a été accueilli par les jeunes éducateurs et animateurs, par le recteur majeur des Salésiens, le Père Artime et par la Supérieur générale des Filles de Marie Auxiliatrice, Sœur Yvonne Reungoat.

    Le Saint-Père avait préparé un discours, mais comme il l'a souvent fait, il a laissé ses notes pour improviser. Il a d'abord raconté ses souvenirs personnels en soulignant qu'il était très lié à la famille salésienne. « C'est un Salésien qui m'a baptisé et a guidé ma vocation » a-t-il expliqué, révélant que son propre père, arrivé en Argentine s'était inscrit dans une école de football fondée en 1908 par des Salésiens.

    Le charisme de Don Bosco

    Le Pape est ensuite revenu en particulier sur la figure de Don Bosco, au charisme toujours très fort. « Don Bosco a risqué son ministère, en allant vers ces jeunes abandonnés, livrés à eux-mêmes. Aujourd’hui, 40% des jeunes Italiens sont sans travail a rappelé le Sain-Père, et vous, Salésiens, avez le même défi que Don Bosco. »

    Il a souligné qu'il fallait une éducation à la hauteur de la crise d'aujourd'hui, et loué le charisme du fondateur de la famille salésienne pour son courage, sa confiance en Dieu et sa grande dévotion à la Vierge lorsqu'il priait Marie Auxiliatrice. Le Saint-Père a rappelé les "trois blancheurs" de Don Bosco : la Vierge, l'Eucharistie et le Pape, car il aimait l’Église. Il a aussi rendu hommage à la joie salésienne qui l'a personnellement toujours marqué. « Les Salésiens ont le sens concret des choses... je rends grâce à Dieu pour mon expérience salésienne, cela m’a aidé à avancer avec joie dans la prière » a-t-il conclu, très applaudi.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours (préparé par le Saint-Père) en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape François à Turin - Messe et Angélus Piazza Vittorio

    « l'amour de Dieu est un roc qui nous rend fort »

    Après sa rencontre avec le monde du travail, le Pape François s'est rendu dans la cathédrale de Turin, le Duomo, où il s'est recueilli quelques minutes devant le Saint-Suaire exposé dans l'obscurité, avant de se rendre en papamobile sur la place Vittorio pour célébrer la Messe en plein-air. Devant une place noire de monde, le Saint-Père a présidé la célébration eucharistique, concélébrée par Mgr Cesare Nosiglia, archevêque de Turin et le cardinal Severino Poletto, l'archevêque émérite de la ville.

    Au cours de son homélie, le Pape est revenu sur l'amour fidèle de Dieu évoqué dans les lectures du jour. « Jésus nous aime pour toujours, sans limite et sans mesure. La fidélité de Jésus ne faiblit jamais devant notre infidélité » a dit le Souverain Pontife. « L'amour de Dieu recrée tout, a-t-il poursuivi en développant une deuxième caractéristique de cet amour, il fait toute chose nouvelle. » « Reconnaitre nos propres faiblesses et limites ouvre la porte au pardon de Jésus. » L'amour de Dieu est stable et sûr a enfin souligné le Pape, Jésus le manifeste dans le miracle de l’Évangile de Matthieu, où il calme la tempête et rassure ses disciples.

    Ne pas se laisser paralyser par la peur

    « Chers Piémontais, nos ancêtres savaient bien ce que veut dire le roc et la solidité ! » a poursuivi le Saint-Père en faisant allusion à ses racines piémontaises, avant de citer des vers de Nino Costa, un célèbre poète local. Ce poème, en dialecte piémontais était dédié aux travailleurs italiens de la région partis trouver du travail à l'étranger, et revient sur le courage de ces hommes et femmes qui n'ont pas épargné leurs efforts.

    Aujourd'hui a expliqué le Saint-Père, nous pouvons nous demander si nous reposons sur ce roc qu'est l'amour de Dieu. Il y a toujours ce risque d'oublier l'amour que Dieu nous a montré. « Nous aussi, chrétiens, a t-il lancé, nous courons le risque de nous laisser paralyser par nos peurs de l'avenir, de chercher des sécurités dans des choses qui passent, dans un modèle de société fermé qui tend à exclure plutôt qu'à inclure ». Nous aussi pouvons, comme tant de Saints, vivre et partager la joie de l’Évangile avec miséricorde, spécialement les plus fragiles et ceux qui sont marqués par la crise économique. Le Pape a ainsi fait une nouvelle allusion aux familles : « les familles ont besoin de sentir la caresse maternelle de l’Église » pour aller de l'avant.

    Appel à la générosité

    Si nous sommes conscient de cet amour, il nous rend fort, prêts à affronter les difficultés et regarder l'avenir avec courage. « L'amour de Dieu est comme une barrière sûre contre les ondes de l'orgueil et des fausses nouveautés » a expliqué le Pape François, invitant ainsi les Italiens à ne pas se fermer devant les difficultés. Reprenant les paroles de l'Évangile, il a expliqué que « comme le lac de Galilée, Jésus est Celui qui vainc les forces du mal et les menaces de désespoir sur la mer de notre existence ». « La paix que Jésus nous donne est pour tous, et aussi pour nos frères et sœurs qui fuient les guerres et persécutions à la recherche de la paix et de la liberté » a t-il poursuivi dans une allusion claire à l'actualité.

    Le Saint-Père a achevé son homélie en demandant de se confier à la Vierge. C'est elle qui nous aide à suivre le Seigneur pour demeurer fidèles, pour se laisser renouveler chaque jour et demeurer dans son amour.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie en italien sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral de l'Angélus en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape François à Turin - Prière du Pape François devant le Saint-Suaire

    Le Pape François à genoux devant le Saint Suaire

  • Le Pape François à Turin - Rencontre avec le monde du travail (Place Royale)

    Premier temps fort de sa visite à Turin, la rencontre du Pape François avec le monde du travail. Un rendez-vous avec plusieurs milliers de personnes réunies sur la place Reale, en plein cœur de la capitale piémontaise. Plusieurs témoignages ont été lus, que le Souverain Pontife a écoutés avec une grande attention, comme celui d'une ouvrière au chômage partiel dont le mari est sans emploi. Lors de son discours, le Pape a salué les ouvriers, entrepreneurs et familles présents et exprimé sa proximité en particulier aux jeunes au chômage, aux personnes précaires et à tous ceux dont les conditions de travail sont difficiles. « Le travail est nécessaire non seulement pour l'économie, mais pour la personne humaine a-t-il souligné, pour sa dignité, pour sa citoyenneté et aussi pour l'insertion sociale. »

    « Turin est historiquement un pôle d'attractivité, a poursuivi le Saint-Père, mais qui ressent aujourd'hui fortement la crise : le travail manque, les inégalités économiques et sociales ont augmenté, et tant de personnes se sont appauvries, ont des problèmes de logement, de santé, d'accès à l'éducation. L'immigration augmente la compétition, mais les migrants ne peuvent être blâmés, a t-il précisé, parce qu'ils sont victimes de l'iniquité, de cette économie qui gaspille et des guerres. Le spectacle de ces derniers jours fait pleurer, où l'on a vu des êtres humains traités comme des marchandises ! » 

    Un modèle économique basé sur le bien commun

    Nous sommes donc appelés une nouvelle fois à redire "non" à une économie du déchet, a poursuivi le Pape, "non" à l'idéologie de l'argent qui pousse à rentrer à tout prix dans la logique de ceux qui s'enrichissent au détriment de ceux qui s'appauvrissent, dire "non" aussi à la corruption tellement diffuse qu'elle semble être devenue un comportement normal.

    Dans ce contexte, a expliqué le Saint-Père, il ne faut pas top attendre de la "reprise" annoncée avec insistance par les économistes. Plutôt que d'attendre cette hypothétique reprise, « il est nécessaire que toute la société collabore pour qu'il y ait un travail digne pour chaque homme et femme, mais cela exige un modèle économique qui ne soit pas organisé en fonction du capital et de la production, mais basé sur le bien commun ».

    Le Pape François a également souligné que les femmes étaient encore trop souvent discriminées au travail, il a invité à investir avec courage dans la formation en cherchant à inverser la spirale de l'échec pour des jeunes et des enfants qui abandonnent l'école. Le Pape a vanté également les mérites d'un pacte social et générationnel déjà expérimenté dans le diocèse de Turin, et qui met à disposition des personnes des ressources pour qu'elles puissent surmonter la crise. « Il est temps de réactiver une solidarité entre les générations » a-t-il insisté en plaidant pour un soutien à l'apprentissage et pour un renforcement du lien entre les entreprises, les écoles professionnelles et l'université.

    Le Saint-Père a enfin rappelé combien la famille était importante en ces temps de crise : les enfants, promesse de l'avenir, tout comme les personnes âgées, richesse de la mémoire. « Soyez créatifs, courageux, allez de l'avant et soyez créatifs ! » a conclu le Pape, invitant ces représentants du monde travail à être les artisans du futur, en gardant l'espérance dans le Seigneur, qui ne déçoit jamais.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours en italien sur le site internet du Vatican.

  • Rappel du Programme de la Visite pastorale du Pape François à Turin (21-22 juin 2015)

    Ce programme a été détaillé ici le 30 mai dernier. Nous vous le redonnons ci-dessous.

    Les vidéos enregistrées par KTO, ainsi que les discours du Saint-Père (et l'homélie de la Messe du dimanche matin) seront mis en ligne au fur et à mesure de leur disponibilité.

    Les vidéos originales de CTV seront disponibles ici.

    Lire la suite

  • Gabriel Fauré (1845-1924) : Tantum ergo (1904)

    Coro Anthem di Monza (Italia) - Dir. Paola Versetti
    Antonella Gianese, soprano - Matteo Riboldi, orgue

  • Méditation : La liturgie est faite pour Dieu

    « Après le concile [Vatican II], la Constitution sur la liturgie ne fut pas comprise à partir du primat fondamental de l'adoration, de l'agenouillement humble de l’Église devant la grandeur de Dieu, mais plutôt comme un livre de recettes... Nous avons vu toutes sortes de créateurs ou d'animateurs qui cherchaient davantage à trouver des astuces pour présenter la liturgie de manière attrayante, plus communicative, en impliquant toujours plus de gens, mais en oubliant que la liturgie est faite pour Dieu. Si Dieu devient le grand absent, toutes les dérives sont possibles, des plus banales aux plus abjectes.

    Benoît XVI a souvent rappelé que la liturgie ne saurait être une œuvre de créativité personnelle. Si nous faisons la liturgie pour nous-mêmes, elle s'éloigne du divin ; elle devient un jeu théâtral ridicule, vulgaire et ennuyeux. Nous aboutissons à des liturgies qui ressemblent à des opérettes, à une fête dominicale pour se divertir ou se réjouir ensemble après une semaine de travail et de soucis de toutes sortes. Dès lors, les fidèles repartent chez eux, après la célébration eucharistique, sans avoir rencontré personnellement Dieu ni l'avoir écouté au plus intime de leur cœur. Il manque ce face-à-face contemplatif et silencieux avec Dieu qui nous transforme et nous redonne des énergies qui permettent de le révéler à un monde de plus en plus indifférent aux questions spirituelles. Le cœur du mystère eucharistique est la célébration de la Passion, de la mort tragique du Christ et de sa Résurrection ; si ce mystère est noyé dans de longues cérémonies bruyantes et chamarrées, le pire est à craindre. Certaines messes sont tellement agitées qu'elles ne sont pas différentes d'une kermesse populaire. Il nous faut redécouvrir que l'essence de la liturgie restera éternellement marquée par le souci de la recherche filiale de Dieu. »

    Cardinal Robert Sarah, Dieu ou rien - Entretien sur la foi (ch. IV), Fayard, 2015.

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  • Dimanche 21 juin 2015

    Quatrième Dimanche après la Pentecôte
    (12ème dimanche du Temps Ordinaire)

     Commentaire de l'Evangile du dimanche

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Gabriel Fauré (1845-1924) : Ave Maria Op. 67, No. 2 & Maria, Mater gratiae, Op. 47, No. 2

    The Cambridge Singers - Dir. John Rutter
    John Scott, organ

  • Méditation : "Si quelqu'un veut me suivre, qu'il porte sa croix..."

    « Si vous portez de bon coeur la Croix, elle-même vous portera et vous conduira au terme désiré, où vous cesserez de souffrir ; mais ce ne sera pas en ce monde. Si vous la portez à regret, vous en augmentez le poids, vous rendez votre fardeau plus dur, et cependant il vous faut la porter. Si vous rejetez une Croix, vous en trouverez certainement une autre, et peut-être plus pesante.

    Croyez-vous échapper à ce que nul homme n'a pu éviter ? Quel saint a été dans ce monde sans croix et sans tribulation ? Jésus-Christ lui-même, Notre-Seigneur, n'a pas été une seule heure dans toute sa vie sans éprouver quelque souffrance : Il fallait, dit-il, que le Christ souffrît, et qu'il ressuscitât d'entre les morts, et qu'il entrât ainsi dans sa gloire (Lc 24,46s). Comment donc cherchez-vous une autre voie que la voie royale de la sainte Croix ?

    [...]

    Cependant celui que Dieu éprouve par tant de peines n'est pas sans consolations qui les adoucissent, parce qu'il sent s'accroître les fruits de sa patience à porter sa Croix. Car, lorsqu'il s'incline volontairement sous elle, l'affliction qui l'accablait se change toute entière en une douce confiance qui le console. [...] Ce n'est point là la vertu de l'homme, mais la grâce de Jésus-Christ, qui opère puissamment dans une chair infirme, que tout ce qu'elle abhorre et fuit naturellement, elle l'embrasse et l'aime par la ferveur de l'esprit.

    Il n'est pas selon l'homme de porter la Croix, d'aimer la Croix [...] Si vous ne regardez que vous, vous ne pouvez rien de tout cela. Mais si vous vous confiez dans le Seigneur, la force vous sera donnée d'en haut et vous aurez pouvoir sur la chair et le monde. Vous ne craindrez pas même le démon, votre ennemi, si vous êtes armé de la foi et marqué de la Croix de Jésus-Christ. »

    L'Imitation de Jésus Christ, Livre II, ch. 12, 5-9, Trad. Abbé F. de Lamennais
    (Texte intégral)

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  • Samedi 20 juin 2015

    De la Sainte Vierge au samedi (Salve sancta parens)

    Mémoire de St Silvère, pape martyr

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Rencontre du Pape avec les participants à l'Assemblée plénière de la Fédération biblique catholique (FEBIC)

    Le Pape a reçu la Fédération biblique catholique, dont le nouveau Président est le Cardinal Tagle, Archevêque de Manille, à l'occasion de sa dixième Assemblée plénière consacrée à l’Écriture comme source d'évangélisation en ce cinquantenaire de la Constitution conciliaire Dei Verbum :
    Pour annoncer la Vérité, écrit-il à ses hôtes dans le texte qu'il leur a remis, "nous devons avoir nous-mêmes fait l'expérience de la Parole, l'avoir écoutée et étudiée, pratiquement touchée de nos mains. Les chrétiens sont le peuple que Dieu s'est acquis afin qu'il proclame ses merveilles". Comme le suggère la Constitution Dei Verbum consacrée à la Révélation, les chrétiens doivent vénérer, écouter, lire et prêcher la Parole. La proclamant chaque jour, l’Église s'en nourrit et s'en inspire... C'est l'Esprit qui agit" en nous comme chez "ceux qui nous écoutent, en nous prédisposant à recevoir son message de vie.
    Revenant sur l'anniversaire de Dei Verbum, le Saint-Père a cité Jean-Paul II qui encourageait en 1986 à la relire attentivement pour en appliquer les principes et les recommandations : Aujourd'hui encore il convient de réfléchir sur l'application de ce document "et une meilleure mise en valeur de ce trésor conciliaire comme du magistère successif. Nous devons communiquer la joie de l’Évangile jusqu'aux confins de la terre en obéissance au mandat missionnaire. L’Église ne peut évangéliser si elle ne se laisse pas continuellement évangéliser... Il existe des régions où la Parole n'a pas encore été diffusée, ou si elle l'a été, elle est aujourd'hui vidée de contenu. Le manque de soutien porte à l'affaiblissement des communautés chrétiennes de vieille tradition. Cela freine aussi la croissance spirituelle et la ferveur missionnaire des jeunes Églises. Or nous sommes tous responsables d'une fraîcheur et d'un parfum que l’Évangile ne doit pas perdre. Un engagement pastoral qui mette la Parole au centre doit s'affirmer en favorisant l'aspect biblique de la pastorale. Cela doit être une priorité pour toutes les communautés, les paroisses, associations et mouvements, de manière à ce qu'elles aient à cœur la rencontre du Christ". Tant il est vrai que l'ignorance de l’Écriture est l'ignorance du Christ. La mission de tous les serviteurs de la Parole...est de favoriser cette rencontre, qui suscite la foi et transforme la vie".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 19.6.15).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience du Pape François à Sa Sainteté Mor Ignatius Aphrem II, Patriarche syro-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient

    Le Saint-Père a accueilli ce matin SS Ignatius Aphremm III, Patriarche syro-orthodoxe d'Antioche, pour une rencontre traditionnelle inaugurée en 1971 par Ignatius Jacob III et Paul VI en vue d'un "saint pèlerinage" commun vers la pleine communion des deux Églises. Évoquant la déclaration conjointe sur la profession de foi et l'incarnation de 1971, le Pape François a affirmé qu'il a servi de base à Ignatius Zakka Iwas et Jean-Paul II pour poursuivre le processus d'unité, à Rome puis à Damas :
    "Combien les choses ont changé depuis les premières rencontres", s'est exclamé le Pape. Aujourd'hui, "votre Église est toujours une Église de martyrs. Comme à ses débuts, elle subit avec les autres minorités les terribles affres de la guerre et de la persécution. Devant tant de victimes innocentes, les puissants du monde semblent incapables de trouver des solutions. Prions ensemble pour tous ceux qui, à travers le monde, sont tués par la violence et la guerre. Pensons aux Métropolites Gregorios Ibrahin et Paul Ibrahim, enlevés il y a plus de deux ans, ainsi que tant de prêtes et groupes de fidèles retenus prisonniers. Demandons au Seigneur la grâce de savoir pardonner pour être toujours des opérateurs de paix et de réconciliation... Le sang des martyrs est une semence d'unité pour l’Église, un instrument pour l'édification du Royaume de Dieu, fait de paix et de justice. En ce moment d'épreuve et de peine renforçons notre amitié et notre fraternité, les liens entre l’Église syro-orthodoxe et l’Église catholique. Accélérons le pas vers le jour où nous pourrons célébrer ensemble notre appartenance à l'unique Église du Christ... Enrichissons-nous de nos dons spirituels, car ce qui nous est commun est bien supérieur à ce qui nous sépare".
    Après l'entretien et la présentation au Pape de la délégation accompagnant le Patriarche, les deux parties se sont rendues en la chapelle Redemptoris Mater pour prier.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 19.6.15).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Maurice Ravel (1875-1937) : Concerto pour piano en sol - 2. Adagio assai

    London Symphony Orchestra - Dir. Bernard Haitink
    Hélène Grimaud, piano

  • Méditation - Prière : Acte de conformité à la divine Volonté

    « Faites en moi votre volonté, Seigneur, faites que mon cœur l'accomplisse et qu'il s'y conforme. Il est bien juste que votre Cœur soit la règle du mien, puisque le Vôtre est le plus droit et le plus soumis de tous les cœurs. Vous avez regardé la volonté de votre Père comme votre nourriture ; vous la goûtiez dans toutes les rencontres, lors même qu'elle entra dans l'amertume de votre calice. Hélas ! puis-je me nourrir de Vous-même à l'Autel, me revêtir de Vous-même dans tous vos autres mystères de la grâce, m'ensevelir en Vous par le Baptême, sans unir mon cœur à votre volonté, également aimable et souveraine ! Ah ! je sens bien que je m'y oppose, et votre grâce m'invite à ne plus m'y opposer. Je me trouve dans la paix, aussitôt que je la désire ; que sera-ce donc, quand mon cœur Vous sera entièrement soumis ? Quelque grandes et continuelles soient les peines de la vie, elles sont encore plus grandes si mon cœur ne vous est pas soumis.

    C'est à Vous, ô Cœur divin ! d'achever en moi ce que je voudrais accomplir, et ce que je ne fais pas ; inclinez mon cœur vers Vous, attirez-le à Vous. O Cœur adorable, soyez mon soleil, vers lequel mon cœur se porte, comme cette fleur qui se tourne toujours vers le soleil, lors même que le ciel est obscurci. Qu'il vous cherche et vous regarde sans cesse, lors même que quelques nuages semblent empêcher vos rayons d'exercer leur salutaire influence sur moi. Que ce Cœur Sacré soit mon but et mon repos, non seulement lorsqu'il commande, mais encore lorsqu'il désire, lorsqu'il inspire, lorsqu'il fait connaître son inclination et son bon plaisir. O Jésus ! Vous me faites trouver mon avantage dans ma soumission et dans la conformité de mon cœur au Vôtre ; je ne puis donc que vouloir mon bien, quand je ne veux que ce que Vous voulez ; mais Vous y trouvez votre gloire, cela me suffit ; mon cœur devient votre conquête, je n'en veux pas davantage, c'est pour cela seulement que je ne désire que ce que Vous voulez. »

    Extrait de l'ouvrage "Entretiens sur la dévotion au Sacré-Cœur" par le P. Bouzonié, 1697, in "Les vertus demandées par le Cœur de Jésus à ses serviteurs d'après la B. Marguerite-Marie" (ch. X) par un Prêtre Oblat de Marie-Immaculée, Montmartre, Paris, 1902.

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  • Vendredi 19 juin 2015

    Ste Julienne Falconieri, religieuse

     Julienne Falconieri,religieuse,

    Mémoire des Sts Gervais et Protais, martyrs

     Julienne Falconieri,religieuse,

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (32ème semaine)

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    32e semaine - Méditation du Père Guy Gilbert

    Disponible également en téléchargement ici.

  • LETTRE ENCYCLIQUE "LAUDATO SI" DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS SUR LA SAUVEGARDE DE LA MAISON COMMUNE

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    En lecture et téléchargement sur le site internet du Vatican.

    Résumé de la conférence de présentation de "Laudato Si" sur Vatican Information Service.

    Texte intégral de la présentation de l'Encyclique (anglais et italien) sur le site internet du Vatican.

    Vue d'ensemble de l'encyclique "Laudato si" sur Vatican Information Service.

    Quelques extraits significatifs ICI.

    Version "papier" disponible dès aujourd'hui aux éditions Salvator, Artège, et Téqui :

    laudato-si-500.jpg

    Salvator - 190 p. - 3,90 €

    loue-sois-tu-500.jpg

    Artège - 192 p. - 4,50 €

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    Téqui - 144 p. - 4,50 €