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  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Arrivée à Quito

    Dimanche 5 juillet 2015 - Équateur

    15h00 - Arrivée à l’Aéroport international « Mariscal Sucre » de Quito (22h00, heure française)
    Cérémonie de bienvenue

    L'Airbus A330 d'Alitalia du Pape François a atterri à 14h45 locales sur la piste de l'aéroport international Mariscal Sucre de Quito, la capitale équatorienne, première étape de son voyage apsotolique en Amérique Latine. A sa descente de l'avion, le Pape a été accueilli par le président Rafael Correa dans une chaleureuse accolade. Des enfants en tenue traditionnelle, agitant des drapeaux du Saint-Siège et de l'Equateur se tenaient de part et d'autre du tapis rouge déroulé jusqu'au pavillon présidentiel. Le Pape a pris le temps de les saluer et les bénir.

    « Tous les cœurs des Equatoriens débordent de joie en vous accueillant » a souligné le président Correa, « L'Equateur aime la vie, notre pays protège la vie depuis la conception », a-t-il rappelé, et notre pays est le seul dans le monde à avoir inscrit le droit de la nature dans sa Constitution ». Le chef de l'Etat équatorien n'a pas hésité à paraphraser la présidente brésilienne Dilma Roussef, expliquant que "le Pape est argentin, Dieu est Brésilien", mais a ajouté "le paradis est Equatorien ! " après avoir rappelé la richesse patrimoniale de son pays.

    Rafael Correa a aussi eu des accents plus politiques, insistant sur les injustices économiques et sociales en Amérique Latine qui sont la cause de systèmes pervers, rendant hommage au passage à la récente encyclique du Saint-Père Laudato Si dont il a cité des passages, dénonçant notamment les ravages de la mondialisation, qui dévastent certains pays. Le chef de l'Etat équatorien a aussi fait allusion à la figure de Mgr Oscar Romero, récemment béatifié, et apôtre de la justice sociale. « Bienvenue dans votre maison Saint-Père ! » a t-il conclu.

    Trouver dans l'Evangile les clés pour affronter les défis

    « Je rends grâce à Dieu de m’avoir permis de retourner en Amérique Latine et d'être aujourd'hui ici avec vous, dans cette belle terre de l'Équateur » a souligné le Pape dans son discours, qui a remercié le Président équatorien, se tournant vers lui et lui lançant : « Vous m'avez trop cité ! ». « J'ai visité l'Équateur à diverses occasions pour des raisons pastorales ; de même aujourd'hui, je viens comme témoin de la miséricorde de Dieu et de la foi en Jésus-Christ » a souligné le Pape.

    Le Souverain Pontife a rendu hommage au peuple équatorien « qui se tient debout avec humilité », et rappelé la dette qui frappe de nombreux pays du continent Latino-Américain. « Aujourd’hui, nous aussi nous pouvons trouver dans l'Évangile les clés qui nous permettent d'affronter les défis actuels, a poursuivi le Pape, en mettant en valeur les différences, en promouvant le dialogue et la participation sans exclusions, pour que les réussites dans le progrès et dans le développement qu’on est en train d’obtenir garantissent un meilleur avenir pour tous » a également assuré le Saint-Père dans ce qui peut être lu comme une allusion aux tensions politiques récentes dans le pays. « Pour cela, Monsieur le Président, vous pourrez toujours compter sur l'engagement et la collaboration de l'Église »  a t-il ajouté.

    Le Pape François a également eu des formules plus poétiques, en rappelant à son tour les richesses naturelles de l'Equateur : « D’ici je veux embrasser l'Équateur tout entier. Que depuis le sommet du Chimborazo, jusqu'aux côtes du Pacifique ; que depuis la forêt amazonienne, jusqu'aux Îles Galápagos, vous ne perdiez jamais la capacité de rendre grâce à Dieu pour ce qu'il a fait et fait pour vous, la capacité de protéger ce qui est petit et ce qui est simple, de prendre soin de vos enfants et des personnes âgées qui sont la mémoire de notre peuple » a t-il précisé.

    « Que le Cœur Sacré de Jésus et le Cœur Immaculé de Marie, à qui l’Equateur a été consacré, répandent sur vous leur grâce et bénédiction »  a conclu le Saint-Père, très applaudi, qui a tenu à préciser avec malice : « Oui, l'Equateur c'est le paradis ! ». Après avoir salué les personnalités présentes à l'aéroport, le Pape est monté dans une petite Fiat non blindée afin de rejoindre la nonciature apostolique, où il logera durant cette étape équatorienne.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Pape François traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - 5 au 13 juillet 2015

    Rappel du programme de ce voyage apostolique en Équateur, Bolivie et Paraguay

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    Dimanche 5 juillet 2015

    09h00 Départ en avion de l'Aéroport de Rome/Fiumicino pour Quito (Équateur)      
    15h00 Arrivée à l’Aéroport international « Mariscal Sucre » de Quito (22h00, heure française)
    Cérémonie de bienvenue
    [Discours]
              
    Fuseau horaire
    Rome : +2h UTC
    Quito/Guayaquil : -5h UTC

    - Programme du Voyage apostolique
    - Missel pour le Voyage apostolique (pdf)
    - Message vidéo du Saint-Père à la veille du Voyage apostolique en Équateur, en Bolivie et au Paraguay

  • Georg Friedrich Haendel (1685-1759) : Concerto pour orgue Op. 7 No.1 - Chaconne

    The English Concert - Dir. Trevor Pinnock - Simon Preston, orgue

  • Méditation : L'Oraison Dominicale

    « Le Fils de Dieu nous a appris à prier, c'est ce que nous appelons l'Oraison Dominicale... Or dans cette oraison c'est toute l’Église qui prie ; et lorsque chaque fidèle en particulier la prononce, il le fait comme revêtu de la personne de toute l’Église, et comme parlant au nom de tous les autres fidèles, avec lesquels il ne fait qu'un seul homme, un seul corps de Jésus-Christ. Il n'appelle pas Dieu son Père, mais notre Père ; il ne demande pas son pain, mais notre pain et tous nos besoins communs ; il ne se considère pas seul, mais uni à toute l’Église et à tous les fidèles répandus par tout le monde, quand il demande ensuite la rémission des péchés, l'éloignement ou la victoire des tentations et de toutes sortes de maux. Comme cette oraison est le modèle et le précis de toutes les autres, elle nous apprend que nous ne devons pas paraître devant Dieu seuls et séparément, mais dans la sainte société de tous ses autres enfants, qui nous donneront du prix et de la dignité, du zèle et de l'ardeur par leur assistance spirituelle, et en communiquant à chacun de nous tout ce qu'ils ont tous ensemble de foi et de religion, d'amour et de désir pour l'éternité... La compagnie des Anges et de tous les Saints qui mêlent leurs prières aux nôtres, nous donne du courage et de la confiance, lors principalement que nous considérons que cette grande et sainte société est le corps de Jésus-Christ, est Jésus-Christ même, qui prie pour nous et en nous. »

    Ante omnia pacis doctor atque unitatis magister singulatim noluit, et privatim precem fieri, ut quis, cum precatur, non pro se tantum precetur. Non enim dicimus Pater meus qui in coelis es : nec, Panem meum da mihi hodie. Nec dimitti sibi tantum unusquisque delicta postulat, aut ut in tentationem non inducatur, atque a malo liberetur, pro se solo rogat. Publica est nobis et communis oratio ; et quando oramus, non pro uno, sed pro populo tuo oramus, quia totus populus unum sumus.
    St Cyprien, De Orat. Dom.

    P. Louis Thomassin, O.F. (1619-1695), Traité de l'office divin pour les ecclésiastiques et les laïques (1ere P., ch. XVI, IX), A Paris, Chez François Muguet, 1686.

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  • Dimanche 5 juillet 2015

    Sixième Dimanche après la Pentecôte

    (14ème dimanche du Temps Ordinaire)

     Commentaire de l'Evangile du dimanche

    En France : Solennité des Sts Pierre et Paul, apôtres
    (Solennité reportée au dimanche, le 29 juin n'étant pas chômé - Propre de France)

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Franz Liszt : "Ave Maria"

    Musica Sacra Lockenhaus - Dir. Wolfgang Horvath
    Robert Kovács, orgue

    (Festival d'orgue à Lockenhaus, 2 juillet 2011)

  • Méditation : Oraison et silence

    « Dans l'oraison il y a plus à écouter qu'à parler : c'est à nous d'écouter le Fils de Dieu, et non de parler ; nous ne sommes pas dignes de parler devant lui ; laissons à Dieu le choix du discours, sans nous mettre en peine d'en chercher nous-mêmes. Dieu ne parle au cœur que dans le recueillement...
    Vous êtes à l'oraison, Dieu ne vous donne rien : ne sauriez-vous faire autre chose, adorez-le, adorez sa présence, ses voies, ses opérations ; il n'est pas besoin pour cela de grandes pensées, vous l'adorez mieux par le silence que par le discours... Tournez-vous vers la Sainte Vierge, ou quelques Saints ; priez-les de faire oraison pour vous, ou de vous donner part à celles qu'ils font continuellement au ciel... Quand vous ne feriez autre chose que de demeurer en la présence de Dieu et consumer devant lui votre vie, comme un cierge qui se consume devant le Saint-Sacrement, ne seriez-vous pas bienheureuse ? »

    Ste Jeanne de Chantal, Œuvres, t. III ; Cf. A. Saudreau, "L'oraison d'après sainte Jeanne de Chantal", Éditions de la Vie Spirituelle, Saint-Maximin, 1925.

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  • Rappel à Dieu de l'Abbé Coiffet

    Communiqué du District de France de la Fraternité Sacerdotale Saint Pierre du 3 juillet 2015 :

    Merci de prier pour le repos de l'âme de l'abbé Denis Coiffet FSSP. Notre confrère a rendu paisiblement son âme à Dieu ce matin vers 4h50, en la fête de saint Irénée de Lyon, entouré des siens et accompagné des prières de l'Église. L’abbé Vianney Le Roux était à son chevet et lui a donné la bénédiction apostolique à l'article de la mort. L'abbé Coiffet est mort à la fin des litanies pour les agonisants.

    Les funérailles de l’abbé Denis Coiffet auront lieu à la cathédrale Saint-Louis de Versailles, mardi 7 juillet à 10:00.

    Son corps reposera à la Maison Saint-Dominique Savio, 14 rue des Moines, à Versailles à partir de samedi 12:00 et la maison sera ouverte jusqu'à mardi 8:00 pour ceux qui veulent venir prier.

    Requiescat in Pace !

  • L’Instrument de travail ("Instrumentum laboris") du prochain Synode sur la famille en français

    « La vocation et la mission de la famille dans l’Église et dans le monde contemporain » : tel est le titre en français de ce document de travail – Instrumentum laboris – de la XIVe Assemblée générale du Synode des évêques, qui avait été présenté au Vatican le 23 juin dernier, et qui est désormais disponible en six langues, dont le français. A lire ICI.

  • J-S Bach : Passion selon saint Jean BWV 245 - I, 1 : Herr, unser Herrscher

    Dir. John Eliot Gardiner (2011)

    "Christ, notre Maître, dont la gloire domine en tous pays !"
    "Montre-nous par ta Passion que toi, le vrai Fils de Dieu,
    éternellement, même dans la plus grande humiliation, as été glorifié !"
  • Méditation : "Ama, et fac quod vis", "Aime, et fais ce que tu veux"

    « Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous,
    faites-le pour eux, vous aussi :
    voilà ce que disent la Loi et les Prophètes. »
    Mt 7, 12.

    « Cette maxime de tous les temps et de tous les lieux serait la ruine de l'égoïsme, si elle était fidèlement observée ; elle ferait de la terre un vrai paradis, car il en est de l'amour du prochain comme de l'amour de Dieu, quant au bien-être intérieur qui en résulte ; l'un et l'autre résument tous nos devoirs envers Dieu comme envers nos frères, et sont la première condition de notre bonheur ici-bas ; c'est dans ce sens que le saint évêque d'Hippone disait : Aimez et faites ensuite ce que vous voudrez : Ama, et fac quod vis... En effet, si vous aimez, vous ne ferez rien qui puisse déplaire à l'objet de votre amour, rien qui puisse blesser ses intérêts, son honneur, sa vertu ; vous chercherez tous les moyens de lui être agréable, en un mot, vous vous conduirez à son égard comme vous voudriez qu'il agît si vous étiez à sa place ; aimez donc, et faites ce que vous dictera votre cœur, ama, et fac quod vis.

    O Dieu d'amour, qui nous avez unis à nos frères par des liens si forts, si consolants, et qui, peu content d'avoir fait dépendre notre amour pour vous de celui que nous aurons pour nos frères, avez encore voulu que la charité du prochain fût la marque à laquelle on reconnaît vos enfants, daignez resserrer de plus en plus ces doux liens et ranimer en nous le feu sacré de l'amour fraternel, afin que, n'ayant sous vos yeux qu'un cœur et qu'une âme pour nous consoler, nous secourir et faire à frais communs le pèlerinage de la vie, nous mêlions nos soupirs, nos prières, nos cantiques, préludant ainsi sur la terre aux hymnes joyeux que nous irons un jour chanter au ciel avec les anges et les élus. Ainsi soit-il. »

    Abbé Victorien Bertrand, Petits sermons où l'on ne dort pas, T. III "Nourriture du vrai chrétien" (Vingtième sermon, Sur l'amour du prochain), Paris, C. Dillet, 1867.

    NB : la citation exacte (qui a même traduction) est : "Dilige, et quod vis fac", tirée du VIIe Traité de S. Augustin sur l'Epître de Saint Jean aux Parthes (§. 8) :
    "Semel ergo breve præceptum tibi præcipitur: Dilige, et quod vis fac: sive taceas, dilectione taceas; sive clames, dilectione clames; sive emendes, dilectione emendes; sive parcas, dilectione parcas: radix sit intus dilectionis, non potest de ista radice nisi bonum existere."
    "Dieu vous donne donc un commandement bien abrégé : « Aimez, et faites ce que vous voulez. » Vous gardez le silence, faites-le par amour; vous ouvrez la bouche, parlez par un motif de charité; vous reprenez votre frère, reprenez-le par amour; vous croyez devoir l'épargner, faites-le également par amour. Ayez au fond du cœur la racine de l'amour ; cette racine ne peut produire que d'excellents fruits." (trad. M. Peronne).

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  • Vendredi 3 juillet 2015

    St Irénée de Lyon, évêque martyr
    (fête avancée au 5 avril au nouveau calendrier)

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    Au nouveau calendrier : St Thomas, apôtre
    (le 21 décembre au calendrier traditionnel)

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (34ème semaine)

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    34e semaine - Méditation de Don Louis-Hervé Guiny

    Disponible également en téléchargement ici.

     

  • Cameroun - Douala dévastée par des pluies torrentielles, 2.000 évacués, 30.000 sinistrés

    Une semaine de fortes inondations causées par les violentes pluies qui se sont abattues sur la capitale économique du Cameroun, Douala, a causé mort et destruction parmi les habitations et les structures de la ville, outre à contraindre à l’évacuation 2.000 personnes et à causer des dommages à 30.000 autres. La ville est complètement dévastée. Les pylônes du réseau électrique ont été abattus, l’énergie fait défaut et les voitures et autres moyens de transport ont été abandonnés dans les rues, des déchets et autres détritus jonchant les rues boueuses. Dans le sud-ouest du Cameroun, les pluies de la mousson tropicale et les inondations qui les suivent deviennent de plus en plus fréquentes, devenant chaque année plus létales et néfastes. (AP)

    Source : Agence Fides (02/07/2015).

  • Un milliard de touristes, un milliard d'opportunités

    Le Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Personnes en déplacement a publié ce jeudi 2 juillet le Message pour la Journée mondiale du Tourisme qui, comme d'habitude, sera célébrée le 27 Septembre, cette année sur le thème : "Un milliard de touristes, un milliard opportunité".

    Le seuil symbolique d’un milliard de touristes ayant été atteint en 2012, la Journée mondiale du tourisme 2015 permet de "se pencher sur les opportunités et sur les défis soulevés par ces statistiques. C’est pourquoi nous faisons nôtre le thème proposé par l’Organisation mondiale du tourisme... Cette croissance lance un défi à tous les secteurs concernés par ce phénomène global, touristes, entreprises, gouvernements et communautés locales. Et, bien sûr, à l’Eglise aussi. Le milliard de touristes doit nécessairement être considéré surtout dans son milliard d’opportunités. Ce message est rendu public quelques jours après la présentation de l’encyclique "Laudato Si" du Pape François, consacrée à la sauvegarde de la maison commune. C’est un texte que nous devons tenir en forte considération car elle offre d’importantes lignes directrices à suivre quant à l’attention accordée au monde du tourisme. Nous vivons une phase de mutation, où la façon de se déplacer change et, en conséquence, l’expérience du voyage aussi. Ceux qui partent vers des pays différents du leur le font avec le désir, plus ou moins conscient, de réveiller la partie plus intime d’eux-mêmes à travers la rencontre, le partage et la comparaison. Le touriste est toujours davantage à la recherche d’un contact direct avec ce qui est différent sous son aspect extraordinaire. Le concept classique de touriste s’est désormais affaibli au profit de celui de voyageur qui s’est renforcé, c’est-à-dire celui qui ne se limite pas à visiter un lieu mais qui, en quelque sorte, en devient partie intégrante. Le citoyen du monde est né. Non plus voir mais appartenir, non plus jouer aux curieux mais vivre, non plus analyser mais adhérer. Non sans le respect de tout cela et de ceux que l’on rencontre".

    Texte intégral en français de ce Message ci-dessous.

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  • Graduale "Benedicta et venerabilis"

    Cantarte Regensburg

    IN VISITATIONE BEATÆ MARIÆ VIRGINIS

    Benedícta et venerábilis es, Virgo María : quæ sine tactu pudóris invénia es Mater Salvatóris.
    Vous êtes bénie et digne de vénération, Vierge Marie, qui avez été mère du Sauveur, sans que votre pureté ait subi d’atteinte.

    V/. Virgo, Dei Génetrix, quem totus non capit orbis, in tua se clausit víscera factus homo.
    V/. Vierge, Mère de Dieu, Celui que tout l’univers ne peut contenir, s’est enfermé dans votre sein en se faisant homme.
  • Méditation : La Visitation

    « Quelle scène auguste que celle qui vient de se passer à Hébron ! Marie, déjà féconde du Saint-Esprit, Marie chargée de son doux poids, mue par une charité qui veut donner son Bien, le Bien suprême, Jésus-Christ, s'en va ; elle part pour les montagnes et arrive chez Elisabeth, celle que le Seigneur, miraculeusement aussi, quoique d'une autre manière, a visitée.

    Deux grandes âmes se saluent et s'embrassent ; elles se félicitent mutuellement. Oui, c'est bien la fête de la Visitation. Marie, Elisabteh se visitent ; mais elles ne sont que les porteuses sacrées de ceux qui se visitent plus solennellement encore.

    C'est Jésus, c'est le Verbe Incarné, c'est Dieu avide de venir à sa créature, à Jean, le plus grand des enfants nés de la femme, c'est le Sauveur qui vient à celui qu'il sauve ; qu'il sauve si pleinement qu'il le sanctifie dès le sein de sa mère.

    Et Jean, dans ce sein béni, tressaille devant le Dieu qui s'incline jusqu'à lui ; il bondit, il exulte ; c'est fête, pour lui, dans les entrailles profondes de l'humanité dont il reste la gloire.

    Et le colloque commence, secret, intime, ineffable, entre le Dieu qui visite et l'homme qui est visité... Que se sont-ils dit, des profondeurs en lesquelles l'un et l'autre sont toujours abîmés ? C'est le secret de là-haut. Quelles effluves de lumière, d'amour sont sorties du sein de Marie et sont allées à celui d'Elisabeth ? Qui peut même le penser ?

    Il s'est passé là, quelque chose de merveilleux, puisque Elisabeth chante à Marie : Vous êtes bénie entre toutes les femmes, et béni est le Fruit de vos entrailles ! Il s'est passé là, quelque chose de tout à fait divin, pour que Marie, se faisant tout à coup le chantre de son Dieu et de son Sauveur, s'écrie :

    Magnificat. Mon âme glorifie le Seigneur, elle l'agrandit, si je puis dire ; elle inaugure, aujourd'hui, en cet instant même, la suite ininterrompue à travers les siècles de la louange divine, de celle qui a pour Chef, le Fils de Dieu incarné, et pour choristes incomparables, une Immaculée, et tous ceux et toutes celles qui peuvent se dire les bénéficiaires de sa médiation magnifique. »

    Dom Vandeur, La Visitation, "Élévations sur la Messe de chaque jour - Temps après la Pentecôte", Éditions de Maredsous, 1950.

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  • Jeudi 2 juillet 2015

    Visitation de la Très Sainte Vierge
    (Fête avancée au 31 mai en 1969 - Fête le 30 mars pour les orthodoxes)

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Jean Françaix (1912-1997) : Concerto pour clarinette - III. Andantino

    Orch. dir. Ivan del Prado
    Narek Arutyunian, clarinette (2011)

  • Méditation & Prière : Fête du Très Précieux Sang de Notre Seigneur

    « Les nations s'en vont mourant, et d'affreux malheurs nous menacent... Les individus comme les sociétés ont méconnu les droits de Dieu et ont multiplié leurs iniquités, le flot de l'impiété crie vengeance... Mais voici le Sang de Jésus-Christ, plus puissant que celui d'Abel, qui crie miséricorde et pardon ! Si seulement ils daignaient l'entendre ! s'ils daignaient s'y baigner ! - « La fontaine est ouverte pour la Maison de David et pour les habitants de Jérusalem, pour laver les péchés et les souillures (1) » ; elle est ouverte aussi pour que toute âme déjà pure s'y plonge et se purifie encore, pour que toute vertu déjà généreuse y puise l'héroïsme du courage et de l'amour, pour communiquer sa force à ma faiblesse, son abondance et sa fécondité à ma misère et à ma stérilité, sa toute-puissance à mes incapacités ; j'y prends tout ce qui me manque, j'y goûte combien le Seigneur est doux, « je bois avec son Sang les secrets de son Cœur. (2) » - Quand je participe à la coupe sacrée, que mes lèvres sont teintes de ce Sang adorable, quand cette liqueur divine, ce vin des forts et des purs coule dans mes veines, l'enfer frémit, Satan recule, le monde et ses séductions s'effacent, la chair est vaincue, la parole de l'Apôtre s'accomplit : « Je puis tout en Celui qui me fortifie (3) » ; la prière de l’Église est exaucée : le Sang de Jésus-Christ s'attache à mes entrailles, il ne demeure en moi rien de souillé, rien de terrestre et d'humain.

    Sans divin, Sang rédempteur, seul très pur, seul tout-puissant, seul efficace, je vous adore dans les veines de Jésus mon Dieu, je vous adore répandu au jardin de l'Agonie, au Prétoire, dans les rues de Jérusalem, sur le Calvaire, jaillissant comme un torrent impétueux du Cœur du Sauveur ; je vous adore sur l'autel et dans ma poitrine après la communion ; par vous je loue Dieu, je le bénis, je lui rends grâce ; en vous j'irai chaque matin noyer mes fautes, ranimer ma vie, plonger mes tristesses, sanctifier mes joies, puiser l'amour qui fait dire : Jésus, sang pour sang ! - Fleuve du salut, coulez à travers le monde, vous seul pouvez amener les âmes aux rives de la bienheureuse éternité... »

    1. Erit fons patens domui David, et habitantibus Jerusalem in ablutionem peccatoris. (Zach. XIII, I). - 2. S. Bernard, Serm. LXV. - 3. Omnia possum in eo qui me confortat. (Phil. IV, 13).

    Jésus-Christ médité et contemplé tous les jours de l'année, T. IV, Fête du précieux Sang de Notre-Seigneur (2e Point), Imp. de la Société St-Augustin, Desclée, De Brouwer et Cie, Lille, 1888.

    Crucifixion_Giotto_2.jpg

    La Crucifixion, par Giotto di Bondone (v.1267-1337)