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  • Angélus de ce dimanche 2 août 2015

    L’homme porte en lui une faim de vie, d’éternité que seul Jésus peut assouvir. Le Saint-Père l’a rappelé lors de la prière de l’Angélus en ce premier dimanche du mois d’août. Devant des milliers de fidèles rassemblés place Saint-Pierre, sous une chaleur torride, le Pape François a commenté l’Évangile du jour, chapitre six selon Saint Jean, lorsqu’après la multiplication des pains, la foule se dirigea "vers Capharnaüm à la recherche de Jésus".

    « Rencontrer et accueillir en nous Jésus “Pain de Vie” donne sens et espérance au chemin souvent tortueux de la vie ». Le Saint-Père s’attarde ce dimanche sur l’œuvre du Christ qui offre aux hommes une nourriture éternelle. L’Évangile de ce dix-huitième dimanche du temps ordinaire, souligne-t-il, met en lumière la cécité de la foule qui cherchait le Christ. Jésus leur dit : "vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés" (GV 6,26).

    En réalité, note le Pape François, « ces personnes le suivent pour le pain matériel qui, la veille, les avaient rassasiés. Elles n’ont pas compris que ce pain (…) était l'expression de l'amour de Jésus lui-même ». Elles ont donné plus de valeur à ce pain qu’à celui qui l’a distribué. Et face à cette « cécité spirituelle », affirme le Saint-Père, « Jésus insiste sur la nécessité d'aller au-delà du don et de découvrir, de connaître le donateur ». Il invite à s’ouvrir à une autre perspective qui va au-delà « des préoccupations quotidiennes : manger, s’habiller, le succès, la carrière ».

    Jésus, insiste le Pape, « parle d’une nourriture qui n’est pas corruptible, et qu’il est bon de chercher et d’accueillir ». Il veut nous faire comprendre que « outre la faim physique, l’homme porte en lui une autre faim plus importante, qui ne peut être satisfaite par la nourriture ordinaire ». Il s’agit de « la faim de vie, la faim d'éternité que Lui seul peut assouvir, car il est “le Pain de Vie” (v.35) ». Jésus, poursuit le Pape, « ne supprime pas l'inquiétude et la recherche de la nourriture quotidienne », il nous rappelle que « le vrai sens de notre existence terrestre réside dans l'éternité, et que l'histoire humaine, avec ses souffrances et ses joies, doit être considérée dans un horizon d’éternité, dans la rencontre définitive avec Lui ». Une rencontre qui « illumine tous les jours de notre vie ».

    Si nous pensons à cette rencontre, déclare le Saint-Père, « à ce grand don, les petits dons de la vie mais aussi les souffrances et les préoccupations seront illuminés par l’espérance de cette rencontre ». Le Pape exhorte alors à « chercher le Salut, la rencontre avec Dieu » à travers l’Eucharistie, « le don le plus grand qui satisfait l'âme et le corps », à « proclamer l'Évangile partout, même dans les périphéries existentielles ». « Avec le témoignage de notre attitude fraternelle et solidaire envers le prochain, nous rendons présent le Christ et son amour parmi les hommes » a-t-il affirmé.

    L'Indulgence de la Portioncule

    Après la prière de l'Angélus, le Pape a rappelé que ce dimanche marque le souvenir du grand pardon d'Assise. Le 2 août de chaque année, depuis l'an 1216, une indulgence plénière est accordée à tous ceux qui se rendent dans la petite chapelle Sainte-Marie-de-la-Portioncule, située dans la ville d'Assise, en Ombrie et dédiée à Notre-Dame-des-Anges (*). De son vivant, Saint François d'Assise avait demandé au Pape Honoré III, à peine élu, d'accorder cette indulgence.

    Cette date particulière pour le Pape François est « un rappel fort à se rapprocher du Seigneur dans le sacrement de la Miséricorde et aussi dans le fait de recevoir la Communion ». Le Pape a invité chacun à ne pas avoir peur d'aller se confesser : « c'est vrai que quand on va au confessionnal, on ressent un peu de honte, a reconnu le Pape, tout en invitant à ne pas oublier « qu'on n'y rencontre pas un jugement sévère, mais le Père, immensément miséricordieux ». « Il faut se souvenir que même cette honte est une grâce qui nous prépare à l'étreinte du Père, qui pardonne toujours et qui pardonne tout » a-t-il souligné.

    (*) : L’indulgence de la Portioncule, selon la dernière édition du recueil des indulgences publié par la Pénitencerie Apostolique (16 juillet1999) peut être obtenue désormais, non plus seulement dans les églises des Ordres Franciscains, mais également dans toutes les cathédrales, toutes les basiliques mineures et toutes les églises paroissiales entre le 1er août à midi et le 2 août à minuit (« Concessiones » n°33, §1 – 2°, 3° et 5° ). voir condition ici.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Pietro Mascagni : Messa di Gloria - Elevazione

    Pietro Mascagni (7 décembre 1863 - 2 août 1945)
    pour le 70e anniversaire de sa mort
    Sergio Rizzelli, violon

  • Méditation : Jésus-Christ au tabernacle

    « La charité veille et agit sur les grandes routes de la vie, parce qu'au bord de ces routes il y a des églises avec des tabernacles. La petite lampe qui brille dans le sanctuaire éclaire à peine l'ombre du temple ; mais, à des distances incalculables, elle échauffe les membres glacés des pauvres, des malades, des mourants. Quand, le matin, vous voyez s'ouvrir la porte d'une église et s'y glisser une frêle créature, vous dites : voici une âme qui va s'enfermer dans le mystique isolement où elle trouvera son Dieu. Regardez-la sortir. Elle porte dans ses yeux la volonté de découvrir et d'aimer son Dieu dans les plus déshérités des humains. Vous savez le colloque entre le ministre incrédule et la sœur de charité, après une visite à un hôpital où semblaient s'être donné rendez-vous tous les rebuts de la société humaine. « Ma sœur, qui vous a permis, pendant cinquante ans, de soutenir la vue de ces misères et vous a gardé la force de les soigner ? - Ceci, Monsieur le ministre », et elle montrait la chapelle, c'est-à-dire l'hostie. Qu'on supprime l'Eucharistie, on aura bientôt tari la source de l'amour fraternel. Le monde en rit peut-être, mais il en vit. Pour ceux-là mêmes qui ne croient pas, le monde n'est habitable que par la vertu rayonnante de l'hostie. »

    R.P. Ponsard, Carême 1928, Retraite Pascale (Jeudi Saint, II), Conférences de Notre-Dame de Paris, Spes, 1928.

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  • Introit "Dum Clamarem ad Dominum"

    Ant. ad Introitum. Ps. 54, 17, 18, 20 et 23.
    Dum clamárem ad Dóminum, exaudívit vocem meam, ab his, qui appropínquant mihi : et humiliávit eos, qui est ante sæcula et manet in ætérnum : iacta cogitátum tuum in Dómino, et ipse te enútriet.
    Lorsque je criais vers le Seigneur, il a exaucé ma voix, me mettant à l’abri de ceux qui m’assiégeaient. Il les a humiliés, lui qui est avant tous les siècles et demeure à jamais. Jetez vos préoccupations aux mains du Seigneur, et lui-même vous nourrira.

    Ps. ibid., 2.
    Exáudi, Deus, oratiónem meam, et ne despéxeris deprecatiónem meam : inténde mihi et exáudi me.
    Exaucez, ô Dieu, ma prière et ne méprisez pas ma supplication, écoutez-moi et exaucez-moi.

    V/. Glória Patri.

     Commentaire spirituel et musical sur le blog de L'Homme Nouveau :

  • Dimanche 2 août 2015

    Dixième Dimanche après la Pentecôte

     Commentaire de l'Evangile du dimanche

    (18ème dimanche du Temps Ordinaire)
     
    2 août : Indulgence de la Portioncule (Notre-Dame des Anges chez les Franciscains)

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Arvo Pärt : Most Holy Mother of God

    The Hilliard Ensemble

  • Méditation : Marie, Reine et Mère de miséricorde

    « Ô Reine et Mère de miséricorde, qui dispensez les grâces à tous ceux qui recourent à vous, avec la libéralité d'une Reine, et l'amour de la plus tendre mère ; je me recommande à vous, dénué que je suis de mérites et de vertus, et insolvable envers la justice divine. Ô Marie, vous tenez la clé des célestes miséricordes ; ne vous souvenez pas de mes péchés, et ne me laissez pas dans cet affreux dénuement. Vous êtes si libérale avec tous, accordant toujours plus qu'on ne vous demande, montrez-vous de même à mon égard. Ma souveraine, protégez-moi ; là se bornent mes vœux. Je ne crains pas les démons, car vous êtes plus puissante que l'enfer ; je ne redoute point mes péchés, car un mot que vous adresserez à Dieu suffira pour obtenir un pardon général ; je ne tremble pas devant l'indignation du Seigneur, que j'ai offensé, car il s'apaise à une seule de vos prières. En un mot, si vous me protégez, j'espère tout, parce que vous pouvez tout. Ô Mère de miséricorde, je sais que vous trouvez du plaisir et de la gloire à soulager les plus misérables, et que, dès qu'ils ne s'obstinent pas dans le mal, vous pouvez les secourir. Je suis pécheur, mais, loin de m'obstiner, je veux changer de vie ; ainsi vous pouvez venir à mon aide ; secourez-moi et sauvez-moi. Je me remets aujourd'hui entièrement dans vos mains. Dites-moi ce que je dois faire pour plaire à Dieu, et je le ferai ; j'espère le faire avec votre secours, ô Marie, ma Mère, ma lumière, ma consolation, mon refuge, mon espérance. Ainsi soit-il, ainsi soit-il, ainsi soit-il. »

    St Alphonse de Liguori (1696-1787), Les gloires de Marie, Tome I (Ch. V, prière), Traduction nouvelle conforme au texte italien, A Paris, Chez Gaume Frères, Libraires, 1832.
    (Fête le 2 août au calendrier traditionnel, avancée au 1er août au nouveau calendrier)

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    Tableau de Marie Médiatrice apporté par le Père Finet à Marthe Robin

  • Samedi 1er août 2015

    Mémoire des Sts Machabées, martyrs

     En certains endroits : St Pierre aux liens

    Saint_Pierre_aux-liens_Raphael_Vatican_2a.jpg

    La délivrance de St Pierre, par Raphaël
    Chambre d'Héliodore, Palais du Vatican
  • Intentions de prière pour le mois d'août

    Les bénévoles
    Pour que les personnes œuvrant dans le cadre du bénévolat s’engagent avec générosité au service des personnes en situation de précarité.

    Aller aux périphéries
    Pour que, sortant de nous-mêmes, nous nous rendions proches des personnes qui se trouvent à la périphérie des relations humaines et sociales.

    Source : Apostolat de la Prière.

  • Libera : Danny Boy (a cappella)

    Sam, Camden, Alessandro, Ciaran et Alex - Isaac, voix solo
    Guildford Cathedral - 2015

  • Méditation : Le silence intérieur

    « « Votre force sera dans le silence » (cf Is 30,15). Conserver sa force au Seigneur, c'est faire l'unité en tout son être par le silence intérieur, c'est ramasser toutes ses puissances pour les occuper au seul exercice de l'amour ; c'est avoir cet œil simple qui permet à la lumière de nous irradier (Mt 6,22). Une âme qui discute avec son moi, qui s'occupe de ses sensibilités, qui poursuit une pensée inutile, un désir quelconque, cette âme disperse ses forces, elle n'est pas tout ordonnée à Dieu. Il y a encore trop d'humain, c'est une dissonance.

    L'âme qui se garde encore quelque chose en son propre royaume intérieur, dont toutes les puissances ne sont pas « encloses » en Dieu, ne peut pas être une parfaite « louange de gloire » (Ep 1,14) ; elle n'est pas en état de chanter sans interruption le « canticum magnum », le grand cantique dont parle saint Paul, parce que l'unité ne règne pas en elle ; et, au lieu de poursuivre sa louange à travers toutes choses dans la simplicité, il faut qu'elle réunisse sans cesse les cordes de son instrument un peu perdues de tous côtés.

    Combien elle est indispensable, cette belle unité intérieure, à l'âme qui veut vivre ici-bas de la vie des bienheureux, c'est-à-dire des êtres simples, des esprits. Il me semble que le Maître regardait à cela lorsqu'il parlait à Marie de « l'unique nécessaire ». Comme la grande sainte l'avait compris ! L'œil de son âme, éclairé par la lumière de foi, avait reconnu son Dieu sous le voile de l'humanité, et, dans le silence, dans l'unité de ses puissances, « elle écoutait la parole qu'il lui disait ». Oui, elle ne savait plus rien sinon lui. »

    Bse Élisabeth de la Trinité (1880-1906), Dernière retraite, in "Œuvres Complètes", Le Cerf, 1991.

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    Tableau de Henryk Semiradsky (1886)

  • Vendredi 31 juillet 2015

    St Ignace de Loyola, religieux, fondateur de la Compagnie de Jésus

    De saint Ignace de Loyola, à  (re)lire :

    - la prière du "Suscipe" : 31 juillet 2012

    - deux brèves citations : 31 juillet 2013

    - des trois degrés d'humilité : 31 juillet 2014

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (38ème semaine)

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    38e semaine - Méditation du Père de Menthière

    Disponible également en téléchargement ici.

  • Calendrier du Pape lors du Jubilé de la Miséricorde

    Le calendrier des grands événements avec le Pape François prévus pour l’Année Sainte a été rendu public. Il est consultable sur le site internet du Jubilé de la Miséricorde www.im.va. Certains de ces rendez-vous avaient déjà été présentés le 5 mai dernier lors de la conférence de presse de présentation de Mgr Fisichella, le président du Conseil pontifical pour la Nouvelle Evangélisation. Les pèlerins connaissent désormais l’ensemble des rencontres prévues entre le Saint-Père et les fidèles tout au long de cette année si particulière pour l’Eglise qui débutera le 8 décembre prochain.

    Jubilé de la Miséricorde - Calendrier.

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  • Alessandro Scarlatti (1660-1725) : Sonate en do mineur K. 11

    Dame Myra Hess, DBE (1890-1965), piano

  • Méditation : A famille chrétienne, sanctuaire domestique (3)

    (suite de la méditation d'hier mercredi)

    « Mais ces oratoires domestiques, où sont-ils ? Où sont-ils, ces souvenirs des vieilles mœurs ? ... On sent qu'un souffle nouveau a passé sur ces villages chrétiens, et qu'il en arrache, pierre par pierre, les derniers restes de la civilisation, pour y faire triompher l'égoïsme et la barbarie des mœurs révolutionnaires.
    Voulez-vous résister au torrent, prenez donc la croix et plantez-la résolument au fond de votre foyer. Là vous assemblerez vos enfants au moins chaque soir, et vous prierez le Père commun.
    Cette communauté de sentiments et de vœux relie les membres de la famille en pliant leurs genoux et leurs fronts devant le même Maître, en leur faisant partager les mêmes espérances, en tournant ensemble leurs yeux vers le même but. Là le père paraît avec la majesté du sacerdoce, et la mère avec cette tendresse et cette sollicitude qui l'a fait comparer à la poule rassemblant ses petits sous ses ailes pour les mettre à l'abri de l'orage. Là accourent les enfants avec cette régularité que l'exemple de leurs parents commande, et il ne leur vient pas à l'esprit, devant ces exemples vivants, que la prière soit le devoir de l'enfance, mais qu'on puisse la négliger à mesure que l'on grandit, et que l'âge mûr a le droit de l'oublier. [...]
    Avec cette habitude de la prière commune, croyez-vous que l'esprit de famille puisse tarder à renaître parmi les vôtres ? Dieu la bénira, et, vous voyant à ses pieds dans cette unanimité de sentiments, il vous donnera de ne faire, comme au temps de la primitive Église, qu'une seule âme et un seul cœur. »

    Abbé Besson, Restauration de la France par la famille (II), extrait de "L'Année d'expiation et de grâce : 1870-1871", M. Turbergue éd., Besançon, 1872.

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  • Jeudi 30 juillet 2015

    Mémoire des Sts Abdon et Sennen, martyrs

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Mère Teresa canonisée le 4 septembre 2016 ? Information à confirmer.

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    La canonisation de Mère Térésa par le Pape François devrait avoir lieu le 4 septembre 2016. Après des mois de rumeurs, nos confrères de Kerknet aurait eu vent de la date officielle, citant une information de l’agence de presse I.Media non vérifiée à l’heure d’écrire ces lignes.

    Depuis plusieurs mois, le monde chrétien spécule sur la date de l’éventuelle canonisation de Mère Teresa. En plein « Jublié de la Misericorde » célébré du 8 décembre 2015 au 20 novembre 2016, la date du 4 septembre 2016 avait déjà été plusieurs fois évoquée,  Selon nos confrères de Kerknet, citant eux-mêmes l’agence de presse spécialisée I.Media, cette date aurait, finalement, été officiellement arrêtée.

    Mère Teresa, fondatrice de la congrégation des Missionnaires de la Charité est mondialement connue pour son action auprès des pauvres des bidonvilles de Calcutta. Selon Kerknet, le Vatican aurait reconnu la guérison inexpliquée, par l’intercession de Mère Teresa, d’un Brésilien alors que ce dernier combattait en phase finale une tumeur au cerveau.

    Pour canoniser la religieuse d’origine albanaise, au moins deux miracles doivent être reconnus par l’Eglise catholique. Ce deuxième miracle s’ajoute à celui déjà reconnu d’une Indienne guérie d’une tumeur à l’estomac en 1998.

    Mère Teresa fut béatifiée le 19 octobre 2003 par Jean-Paul II et devrait être proclamée sainte dans un peu plus de 13 mois.

    S.T. (d’après Kerknet) - InfoCatho.be.

  • Felix Mendelssohn (1809-1847) : Concerto pour piano No.2 en ré mineur

    Columbia Symphony Orchestra - Dir. Eugène Ormandy (1959)
    Rudolf Serkin, piano

  • Méditation : A famille chrétienne, sanctuaire domestique (2)

    (suite de la méditation d'hier mardi)

    « Peut-être est-il préférable, en général, que le sanctuaire domestique ne se distingue nullement de ce qui est le foyer proprement dit, de ce qui est le lieu ordinaire de l'habitation, du travail, de la conversation, du repos, de tous les actes de la journée, car c'est alors vraiment que la demeure de l'homme peut devenir celle de Dieu. Eh bien donc, à quel signe, en mettant le pied sur le seuil de cette demeure, connaîtrez-vous que Dieu y habite, et qu'il y recueille des hommages ? Lorsque vous entrez dans une église, un seul coup d’œil jeté devant vous, en vous montrant l'autel, vous dit bien vite où vous êtes. ici quel est le symbole qui doit tenir la place de l'autel ? Vous m'avez déjà prévenu et vous me répondez : un Christ, un crucifix, voilà le centre du temple de famille, voilà l'autel. Oui, dans l'endroit le plus honorable, le plus en lumière, le plus exposé à tous les yeux ; dans l'endroit où l'on est le plus souvent réuni, c'est là. Il y faut l'image du Sauveur, étendant ses deux bras, montrant ses blessures d'amour, et du haut de sa croix, comme du haut d'un trône, présidant à tout ce qui se passe. C'est à ce signe que, sur-le-champ, vous pressentirez une famille sérieusement chrétienne. A la manière dont ce Christ est placé, aux objets qui le décorent, aux petits tableaux, gravures, statuettes qui lui font cortège, vous pouvez vous dire : « Ici, l'on est chez des croyants ; ici, l'on vit dans l'influence des doux mystères de la foi ; ici, quand il y a des pleurs l'on sait où les répandre ; ici, l'on porte l'espoir d'une destinée céleste ; ici, enfin, il ne sera pas trop amer de mourir... » Voilà, mes Frères, ce que doit être la demeure des chrétiens pour ressembler à un sanctuaire. La richesse et le luxe, les chefs-d’œuvre trop souvent frivoles ou scandaleux de l'art profane, peuvent bien faire un beau salon païen : mais deux bâtons en croix, mais un misérable chiffon de papier où sont grossièrement empreints les traits sacrés, ah ! c'est dans une famille, un symptôme mille fois plus favorable, et surtout c'est un refuge mille fois plus assuré, car c'est le christianisme tout entier sans cesse présent devant les yeux, et par les yeux dans la pensée et dans le cœur. »

    Abbé Pierre Chevallard (1820-1908), Le culte domestique ou la religion pratiquée en famille (II).

    (à suivre demain)

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