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  • Angelus de ce dimanche 15 novembre 2015

    Lors de la prière de l’Angélus, le Pape François a livré une méditation sur l’Évangile de ce dimanche 15 novembre, 33e dimanche du temps ordinaire.

    Dans sa réflexion, qui semblait faire écho aux attentats de Paris (abordés directement à la fin de l’Angélus), le Pape a évoqué le discours que Jésus avait fait à Jérusalem avant son ultime Pâque, un discours qui contient « certains éléments apocalyptiques comme des guerres, des famines, des catastrophes cosmiques : "le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel et les puissances qui sont dans le ciel seront bouleversées". » (Mc 13, 24-25)

    Le Saint-Père a rappelé que l’objectif final du chrétien est la rencontre avec le Christ, et « le problème n’est pas "quand" arriveront les signes prémonitoires des derniers temps, mais de se tenir prêts à la rencontre. Et il ne s’agit pas non plus de savoir comment arriveront ces choses, mais comment nous devons nous comporter, aujourd’hui, dans l’attente de cela. Nous sommes appelés à vivre le présent, en construisant notre futur avec sérénité et confiance en Dieu. » Il a appelé à cultiver « cette vertu si difficile à vivre : l’espérance, la plus petite des vertus, mais la plus forte. »

    Le Christ qui incarne cette espérance, « est toujours à nos côtés, il chemine avec nous, il nous aime, a-t-il insisté. Il veut soustraire ses disciples de chaque époque à leur curiosité pour les dates, les prévisions, les horoscopes, et concentre notre attention sur l’aujourd’hui de l’histoire ». Le Pape, interpellant directement les personnes présentes sur la place, a invité ceux qui suivent les horoscopes à regarder Jésus, dont la présence « appelle à l’attente et à la vigilance, qui excluent tant l’impatience que l’assoupissement, tant les fuites en avant que le fait de rester prisonniers dans le temps actuel et dans la mondanité. »

    Au milieu des évènements et des drames, qui ne manquent pas, il faut donc toujours prêter attention au Seigneur. « Il est seulement nécessaire de le regarder et il nous change le cœur », a conclu le Saint-Père.

    Source : Radio Vatican.

    Après la prière de l’Angélus, le Pape François a repris la parole pour dire toute sa compassion et son émotion suite aux attentats qui ont frappé Paris vendredi soir, faisant environ 130 morts et 300 blessés :

    « Chers frères et sœurs, je voudrais exprimer toute ma douleur pour les attaques terroristes qui dans la soirée de vendredi ont ensanglanté la France, en causant de nombreuses victimes. Au président de la République française, et à tous les citoyens, j'adresse l’expression de mes condoléances les plus fraternelles. Je suis proche en particulier des familles de ceux qui ont perdu la vie et des blessés. »

    Tant de barbarie nous laisse sans mots, et on se demande comment le cœur de l’homme peut imaginer et réaliser des évènements aussi horribles, qui ont bouleversé non seulement la France mais le monde entier. Face à de tels actes, on ne peut pas ne pas condamner l’inqualifiable affront à la dignité de la personne humaine. Je voudrais réaffirmer avec force que la voie de la violence et de la haine ne pourra jamais résoudre les problèmes de l’humanité. Utiliser le nom de Dieu pour justifier cette voie est un blasphème !

    Je vous invite à vous unir à ma prière. Confions à la miséricorde de Dieu les victimes sans défense de cette tragédie. Que la Vierge Marie, Mère de miséricorde, suscite dans les cœurs de tous des pensées de sagesse et des propos de paix. Demandons-lui de protéger et de veiller sur la chère Nation française, la première fille de l’Église, sur l’Europe et sur le monde entier. Tous ensemble prions en silence, ensuite, l'Ave Maria. »

    Le Pape François, avec une émotion très palpable, s’était déjà exprimé samedi midi sur la chaine de télévision de l’épiscopat italien TV 2000, se disant profondément bouleversé par ces attaques.

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    « Hier, à Tres Pontas, dans l'état de Minas Gerais au Brésil, a été proclamé bienheureux Don Francisco de Paola Victor (1827-1905), prêtre brésilien d'origine africaine, fils d'une esclave. Curé généreux et zélé dans la catéchèse et dans l'administration des sacrements, il s'est distingué par sa grande humilité. Puisse son témoignage extraordinaire être un modèle pour de nombreux prêtres appelés à être les humbles serviteurs du peuple de Dieu. »

    Texte intégral traduit en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Visite du Pape François à l'église évangélique et luthérienne de Rome

    Ce dimanche, le Pape François se rend dans l’église luthérienne de Rome, près de la Villa Borghèse à l’invitation de la communauté luthérienne de la Ville Éternelle. Il viendra pour la prière du soir dans cet édifice datant de la fin du XIXe siècle, construite dans un style composite, réunissant des styles architecturaux présents à Rome.

    A l’occasion de cette rare visite d’un Pape dans cette église protestante - la dernière, c’était celle de Benoît XVI en 2010, et avant lui Jean-Paul II en 1983 - Xavier Sartre s’est rendu sur place pour y rencontrer le pasteur Jens-Martin Kruse. Entretien à écouter sur Radio Vatican.

    Dans une ambiance très chaleureuse, le Pape a été accueilli par le pasteur de cette église, Jens-Martin Kruse : « Nos pensées et notre compassion vont aussi à Paris, a-t-il affirmé au nom de sa communauté. Ne nous laissons pas paralyser par la peur et continuons à parcourir ensemble notre chemin. »

    Faisant allusion aux propos du Pape François lors de son élection, le pasteur Kruse a salué l’humilité du Pape et sa façon d’exercer son ministère à la tête de l’Église de Rome, « qui préside à la charité de toutes les Églises. » Il s'est réjoui de l'engagement du Souverain Pontife pour l’unité des chrétiens, espérant la poursuite de ce chemin commun.

    Le Pape François a répondu à quelques questions de membres de la communauté luthérienne, notamment de personnes faisant partie de couples mixtes avec des catholiques. Il a insisté sur la valeur du baptême commun malgré les différences de doctrine, et sur le service commun pour les personnes les plus dans le besoin. Il faut « prier ensemble, parler clairement, et servir » a-t-il dit.

    Renonçant à prononcer le discours qui était prévu, le Saint-Père a livré une méditation improvisée sur la figure de Jésus, qui « n'excluait personne», qui partait toujours à la recherche de la brebis égarée. » Le Pape a évoqué les « temps mauvais » qui avaient séparé catholiques et protestants, faisant notamment allusion aux personnes « brûlées vives », « aux persécutions entre nous, avec le même baptême ». « Nous devons nous demander pardon pour cela, pour le scandale de la division », a-t-il insisté. « Aujourd'hui nous avons prié ensemble pour les pauvres, les personnes dans le besoin, nous aimer ensemble, avec un vrai amour de frères. » « C'est l'heure de la diversité réconciliée », a-t-il conclu.

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.

    Réponses aux questions, homélie, et discours préparé du Pape François, en intégralité (italien) sur le site internet du Vatican.

  • Joseph-Hector Fiocco (1703-1741) : Missa Solemnis - 1. Kyrie et Gloria

    Chorale Audite Nova di Anversa e Cantate di Gand ; I Solisti di Liegi - Dir. Géry Lemaire

  • Méditation pour les enfants : après la Communion

    (Suite du dimanche 8 novembre)

    Adoration - Reconnaissance - Abandon - Dévouement
     
    « I. L'adoration - Celui que vous possédez en ce moment dans votre cœur, c'est ce même Dieu que les anges et les saints adorent dans le ciel en répétant ce sublime cantique : Sanctus, sanctus, sanctus. Il est la sainteté même ; il opère la sainteté dans les âmes, il couronne la sainteté dans le séjour de la gloire. A lui revient toute louange, tout honneur, toute adoration. Sans doute, mes enfants, vous vous sentez incapables de rendre à votre Dieu des hommages dignes de lui. Priez la très sainte Vierge, votre ange gardien, vos saints patrons, de suppléer à votre faiblesse et d'offrir à Jésus les flammes de leur amour...

    II. La reconnaissance - Ce Dieu si grand et si digne de vos adorations est en même temps un Dieu plein de bonté et de générosité. Non content de vous communiquer ses biens, il s'est donné lui-même tout entier. Quelle ne doit pas être votre reconnaissance pour un si grand bienfait ? Votre vie employée tout entière en actions de grâces ne suffirait pas pour payer dignement la moindre des faveurs de votre Dieu. Comment pourrez-vous jamais reconnaître dignement le don incomparable qu'il vous a fait aujourd'hui ? Répétez avec le Prophète-Roi : « Je bénirai le Seigneur en tout temps, et jamais sa louange ne tarira dans ma bouche. » (Ps XXXIII, 2)

    III. L'abandon - En cet heureux moment, chers enfants, n'entendez-vous pas le Seigneur vous dire de sa voix intime : « Mon fils, donne-moi ton cœur. » (Prov XXIII, 26) Eh bien ! ce cœur, vous le lui abandonnerez tout entier, avec ses désirs et ses affections. Jésus s'est donné à vous sans réserve : vous voudrez lui appartenir sans partage...

    IV. Le dévouement - Ah ! désormais vous ne refuserez rien à Notre-Seigneur de tout ce qu'il vous demandera. Votre dévouement à sa gloire, à son culte, à son service, sera sans bornes. Avec l'apôtre saint Paul, vous jetterez à la vie et à la mort, et à quoi ce que soit au monde, le courageux défi de jamais vous séparer de la charité du Christ. Que ces sentiments, mes chers enfants, vous accompagnent aujourd'hui ; qu'ils vous animent toute votre vie, et vous rappellent ce beau jour de votre première communion. »

    M. H.-C.-A. Juge, Manuel de Prédication Populaire, Tome second (IIe Série : Première Communion, IX), Société Générale de Librairie Catholique, Paris - Bruxelles, 1881.

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  • Dimanche 15 novembre 2015

    Vingt-cinquième Dimanche après la Pentecôte
     
     
    (33ème dimanche du Temps Ordinaire)
     

  • [Attentats du 13/11/2015] Message de SB Gregorios III, patriarche de l'Église catholique melkite

    attentats,terroristes,paris,SB Gregorios IIILe monde entier a été foudroyé en assistant à ce déferlement criminel barbare qui s’est abattu hier sur Paris et sa proche banlieue. Et c’est avec une émotion profonde que nous avons appris cette indicible horreur.

    Une fois de plus nous voilà dans la spirale de cette violence aveugle qui semble aspirer notre monde, et tout particulièrement le monde arabe depuis 5 ans, nous rappelant les paroles de Saint Paul : « Car le mystère d’iniquité s’opère déjà… » dans ce monde éloigné de Dieu alors que résonnent en nous celles de Notre-Seigneur Jésus-Christ : « … si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous de même » Luc, 13,3.
    Nous nous joignons avec notre Saint-Synode, avec nos éparchies et nos paroisses de France, Saint-Julien-le-Pauvre à Paris, Saint-Nicolas de Myre à Marseille et nos moniales d’Aubazine en Corrèze à la prière des Eglises de France et appelons à faire célébrer la Divine Liturgie dans toutes nos paroisses grecques-melkites catholiques aux intentions des victimes et de leurs familles et à l’intention de la Paix.
    Pour que chacun entende la voix de la Foi et de ses saints commandements : Va ne tue pas mais aime ton prochain comme toi-même pour que règne le mystère de la Résurrection et non celui de l’iniquité !
    Nous exhortons la communauté internationale en appelant tous les croyants de toutes les religions à nous solidariser pour la paix, la foi, l’espérance et la charité. Car c’est aimer Dieu que de garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu remporte la victoire sur le monde; et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. (1, Jean, 5, 3-4) ».

    Source : L'Oeuvre d'Orient.

  • [Attentats du 13/11/2015] Message de Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l’Œuvre d’Orient

    attentats,terroristes,paris,Mgr Gollnisch,oeuvre d'orientMgr Pascal Gollnisch demande que les moyens soient pris pour éradiquer le terrorisme. Au micro de Bruno Fumat il renouvelle son appel à "une neutralisation rapide et complète de Daech."

    Actuellement en Égypte, Mgr Pascal Gollnisch reçoit de nombreux messages de soutien de la part des Egyptiens, mais aussi « des messages de sympathie et d’amitié de chrétiens de nombreux pays du Moyen-Orient, en particulier de Terre sainte. »

    Le directeur de l’Œuvre d’Orient dit son soutien aux familles des victimes et « à tous ceux qui ont peur ». Il souligne qu’en Syrie et en Irak, l’Œuvre d’Orient est témoin depuis plusieurs mois de nombreux actes similaires de violence, en particulier à l’égard des chrétiens.

    « Il faut que nous regardions les choses avec confiance, avec espérance, pour prendre des moyens et que cette barbarie ne puisse plus continuer à agir ni en France ni au Proche-Orient. » Pour Mgr Pascal Gollnisch, il faut que le terrorisme djihadiste cesse. Il appelle à ce que des moyens soient pris pour l’éradiquer: « Nous renouvelons notre appel à une neutralisation rapide et complète de Daech. »

    Source : L'Oeuvre d'Orient.

  • [Attentats du 13/11/2015] Message de Mgr Georges Pontier, Président de la Conférence des évêques de France

    attentats,terroristes,paris,Mgr Pontier« Dans sa capitale, notre pays a été touché par une série d’attentats d’une barbarie inégalée. Avec les catholiques de France, j’exprime ma profonde douleur devant cette extrême violence qui a retiré la vie à tant de personnes et blessé tant d’autres. Mes pensées et mes prières vont aux victimes, à leurs proches, aux forces de l’ordre, aux soignants et à nos gouvernants sur lesquels pèse une lourde responsabilité. En ces heures difficiles nous leur faisons confiance.J’invite les catholiques de France, ce dimanche tout spécialement, par leur prière, leurs paroles et leurs actes à être artisans de paix, d’unité et témoins de l’Espérance.

    Nous le savons, le mal n’aura pas le dernier mot. »

    Mgr Georges Pontier, Président de la Conférence des évêques de France.

  • [Attentats du 13/11/2015] Message du Cardinal André Vingt-Trois, Archevêque de Paris

    attentats,terroristes,paris,cardinal,vingt-trois« Notre ville de Paris, notre pays, ont été frappés hier soir avec une sauvagerie et une intensité particulières.

    Après les attaques de janvier dernier, après l’attentat de cette semaine à Beyrouth et tant d’autres au long de ces derniers mois, notamment au Nigéria et dans d’autres pays d’Afrique, notre pays connaît à nouveau la douleur du deuil et doit faire face à la barbarie propagée par des groupes fanatiques.

    Ce matin, je prie et j’invite les catholiques de Paris à prier pour celles et ceux qui ont été tués hier et pour leurs familles, pour les blessés et pour leurs proches et pour ceux qui s’activent pour venir à leur secours, pour les forces de l’ordre soumises à une redoutable tension, pour nos gouvernants et pour notre pays afin qu’ensemble nous demeurions dans l’unité et la paix des cœurs.

    Je demande aux paroisses de Paris de se conformer strictement aux mesures de prudence édictées par les autorités publiques. Je leur demande de faire de cette journée et celle de demain dimanche des journées de deuil et de prière.

    Dimanche soir à 18h30, je présiderai la messe à Notre-Dame de Paris à l’intention des victimes de cette nuit et de leurs proches et à l’intention de notre pays ; le glas de la cathédrale sonnera à 18h15. La télévision catholique KTO retransmettra cette messe, permettant à tous ceux qui le souhaiteront de s’y associer.

    Face à la violence des hommes, puissions-nous recevoir la grâce d’un cœur ferme et sans haine. Que la modération, la tempérance et la maîtrise dont tous ont fait preuve jusqu’à présent se confirment dans les semaines et les mois qui viennent ; que personne ne se laisse aller à l’affolement ou à la haine. Demandons la grâce d’être des artisans de paix. Nous ne devons jamais désespérer de la paix, si on construit la justice. »

    + André cardinal Vingt-Trois, archevêque de Paris.

  • [Attentats du 13/11/2015] Message du Pape François à l'Archevêque de Paris

    Au nom du Pape François, le Cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, a adressé ce samedi 14 novembre au Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, le message suivant :

    « Monsieur le Cardinal André Vingt-Trois
    Archevêque de Paris

    Informé des horribles attaques terroristes qui se sont produites à Paris et au Stade de France, causant la mort de très nombreuses personnes et en blessant beaucoup d’autres, Sa Sainteté le Pape François s’associe par la prière à la souffrance des familles éprouvées par ce drame ainsi qu’à la douleur du peuple français. Il invoque Dieu, Père de miséricorde, afin qu’il accueille les victimes dans la paix de sa lumière et apporte réconfort et espérance aux blessés et à leurs familles. Il les assure, ainsi que toutes les personnes qui ont participé aux secours, de sa proximité spirituelle. Une fois encore, le Saint-Père condamne avec vigueur la violence, qui ne peut rien résoudre, et il demande à Dieu d’inspirer à tous des pensées de paix et de solidarité et de répandre sur les familles dans l’épreuve et sur tous les Français, l’abondance de ses Bénédictions.

    Cardinal Pietro Parolin
    Secrétaire d’État de Sa Sainteté »

    Source : Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Salve Regina

    Chœur de la cathédrale d'Einsiedeln - P. Roman Bannwart
    P. Cornelius Winiger, orgue - Dir. P. Daniel Meier

  • Méditation : La Vierge Marie « Mater Misericordiae »

    « Le grand tourment de la Sainte Vierge est de voir un de ses enfants se perdre. Comme les mamans de la terre aiment toujours leurs enfants, même quand ils ont commis les plus grands crimes, et sont toujours prêtes à les excuser, ainsi Marie veut sauver tous ses fils, même les plus misérables. Elle intercède jusqu'au bout auprès de son divin Fils, dans son amour quasi infini pour ses pauvres enfants, ayant l'air de dire : Ce pardon que votre justice ne permet pas de donner, accordez-le à la supplication d'une Mère, de votre Mère ! Pour sauvegarder votre honneur, mettez tout sur le compte de ma trop grande miséricorde !

    Nous devons être convaincus de cet amour de Marie pour nous, de sa sollicitude à notre égard jusqu'à la dernière seconde de notre vie, du soin qu'Elle prend pour nous tirer du péché en se montrant, parfois jusqu'à la témérité, Mater Misericordiae. »

    (Cf. méditation proposée le 11 juillet dernier)

    Dom Godefroid Bélorgey (1880-1964), Sous le regard de Dieu - Initiation à la vie intérieure (ch. III, Art. II, III. Regard de la Sainte Vierge), Éditions du Cerf, Paris, 1946.

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    Basilique de la Miséricorde, à Macerata (MC, Italie)
    Retable du XVIe, Mater Misericordiae
    (A gauche St Giuliano et St André ; à droite St Roch et St Sébastien)

    (Source et crédit photo)

  • Samedi 14 novembre 2015

    St Josaphat, moine (basilien) et évêque martyr
    (fête avancée au 12 novembre au nouveau calendrier)

    Saint_Josaphat_1.jpg

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Heinrich Schütz (1585-1672) : "Selig sind die Toten"

    The Cambridge Singers
     
    Selig sind die Toten,
    die in dem Herren sterben,
    von nun an.
    Ja der Geist spricht:
    Sie ruhen von ihrer Arbeit
    und ihre Werke folgen ihnen nach.

    « Écris : Heureux, dès à présent, les morts qui meurent dans le Seigneur.
    Oui, dit l’Esprit, qu’ils se reposent de leurs peines, car leurs actes les suivent ! »
    (Ap 14, 13)
  • Méditation : Puisons notre force dans le divin Coeur de Jésus

    « Si de tout temps, l’énergie surnaturelle fut nécessaire pour vivre en parfait chrétien et opérer son salut, nul ne disconvient que de nos jours, cette vaillance spirituelle ne s’impose plus de façon impérieuse. Dans tous les siècles de foi, les âmes étaient robustes et viriles ; de nos jours, les âmes s’énervent, les courages fléchissent, les grands caractères disparaissent sous le souffle de l’irréligion, du sensualisme et des doctrines perverses qui empoisonnement la société moderne.

    On ne se sauve pas en croisant les bras, en menant une vie douce et facile, en se berçant dans la mollesse, pas plus de nos jours, qu’autrefois, on ne gagne pas le Ciel sans lutter, sans se faire violence ! Réagir contre les paresses du lever, contre les recherches du bien être absolu et des commodités de la vie, réagir contre l’amour du luxe, des plaisirs, retrancher les lectures frivoles, combattre les défauts de notre caractère… et se mettre résolument à la poursuite des vertus chrétiennes : voilà ce que demande le Cœur de Jésus à ses fidèles Gardes d’honneur.
    Commençons par un bon « je veux », secondé par la grâce, cela peut suffire pour enrayer une âme dans la bonne voie et l’acheminer vers le but !

    Mais il faut « vouloir », vouloir en détail et avec persévérance. Devant les mauvaises habitudes, il faut vouloir vaincre, devant une tentation, il faut vouloir triompher… Nous devons le vouloir et déployer toutes nos énergies dans ce combat perpétuel de la grâce contre la nature, dans cette petite guerre intestine dont le champ clos est notre propre cœur.

    Qui nous donnera cette bonne volonté plénière, ces énergies de la vertu, ce courage héroïque qui ont fait les saints ? Qui ? Sinon le Sacré-Cœur de Jésus ! Ayons un contact familier avec Lui, plaçons notre confiance en Lui et puisons la force dans la blessure de son Cœur ! Ainsi armés et solidement ancrés, nous trouverons toute l’énergie nécessaire pour être conforme à la vraie vie chrétienne dont le but final est le salut éternel ! »

    Sœur Marie du Sacré Cœur Bernaud (1825-1903), fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Coeur (13 mars 1863).
    La Garde d'Honneur du Sacré-Coeur à Paray-le-Monial.

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  • Vendredi 13 novembre 2015

    St Didace (ou Diègue), religieux (franciscain)

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    En certains endroits : St Stanislas Kostka, religieux (jésuite)

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Benedetto Giacomo Marcello (1686-1739) : 6 sonates pour violoncelle

    Claudio Cassadei, violoncelle

  • Méditation : Devenir chrétien

    « Ce n'est pas là peu de choses : devenir chrétien, pleinement, raisonnablement, surnaturellement chrétien ; nul ne sait avant de l'avoir entrepris ce que cela représente d'efforts accomplis, de sacrifices acceptés, de patient labeur. Mais nul ne sait aussi la douceur de cette lutte et la joie indicible du triomphe.
    Être chrétien, c'est d'abord s'efforcer de devenir un modèle de raison supérieure, de droiture et de bonté ; c'est réaliser en soi la perfection du type humain, c'est ne négliger aucune des vertus purement naturelles et, suivant le mot de Mme Swetchine, « avant d'être un saint être d'abord et superlativement un honnête homme. »
    Mais c'est plus et mieux que cela, et ces vertus naturelles elles-mêmes empruntent une perfection plus grande au mobile supérieur que leur fournit la vie surnaturelle.
    Cette vie est un don de Dieu ; elle commence en nous au jour et à l'heure voulue par Lui, quelquefois révélée soudainement, quelquefois préparée par un lent et mystérieux travail que nous comprenons seulement lorsqu'il est achevé ; elle nous ouvre le domaine de l'Infini, nous fait connaître Dieu, notre âme et les éternelles réalités ; elle nous apprend la prière, nous révèle le but de la vie et la féconde beauté de la souffrance. »

    Elisabeth Leseur (1866-1914), extrait de la conclusion de "Une âme", petit livre consacré à la mémoire de sa sœur Juliette, in "La vie spirituelle (Petits traités de vie intérieure) suivie de Une âme", Paris, J. de Gigord, 1920.

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  • Jeudi 12 novembre 2015

    St Martin Ier, pape martyr

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Audience générale de ce mercredi 11 novembre 2015

    La famille possède « une vertu précieuse » : la convivialité. C’est à partir de ce constat que le Saint-Père a développé ce mercredi, lors de l’audience générale, sa réflexion. Devant des dizaines de milliers de pèlerins rassemblés place Saint-Pierre, le Pape François a poursuivi son cycle de catéchèses sur la famille en mettant en exergue l’esprit de convivialité familiale, levain dans des sociétés qui aujourd’hui ne favorisent pas l’accueil, l’inclusion.

    Compte rendu de Cyprien Viet sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, la vie familiale est caractérisée par la convivialité qui consiste à partager les biens de la vie et à être heureux de le faire. Elle se concrétise par le repas en famille. Jésus a présenté le Royaume comme un repas festif. Il a souvent enseigné à table et il y a institué l’Eucharistie, mémorial de son Sacrifice. Nourrie du Corps et du Sang du Christ, la famille est fortifiée dans l’amour et la fidélité. Elle s’élargit à une convivialité universelle la rendant ouverte aux petits qui ont besoin d’être protégés et accueillis ; elle devient ainsi pour la communauté chrétienne un levain d’accueil et d’hospitalité. Nous devons chercher à retrouver cet esprit de convivialité familiale alors que le contexte social n’y est pas favorable. L’horizon de la famille chrétienne c’est l’horizon de l’Église, Mère de tous les hommes et de tous les exclus dans tous les peuples. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française. C’est aujourd’hui la fête liturgique de Saint Martin qui a évangélisé les campagnes de France. Je salue aussi les Hongrois, car il est né en Hongrie. Je confie à sa protection vos communautés et vos familles, afin que, nourries régulièrement de l’Eucharistie, elles puissent toujours devenir pour le monde des écoles de cordialité, d’accueil et de charité.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.