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  • Angelus de ce dimanche 13 décembre 2015

    Ce dimanche 13 décembre à midi, le Pape François a profité de sa traditionnelle prise de parole dominicale à la fenêtre du Palais apostolique pour saluer l’accord signé à Paris sur le réchauffement climatique.

    « La conférence sur le climat vient de se finir à Paris avec l’adoption d’un accord défini par beaucoup comme historique », s’est réjoui le Saint-Père. Sa mise en pratique demandera un engagement collectif et un généreux dévouement de la part de chacun. En souhaitant que soit garantie une particulière attention aux populations les plus vulnérables, j’exhorte l’entière communauté internationale à poursuivre avec sollicitude le chemin entrepris, en signe d’une solidarité qui devienne toujours plus active », a-t-il insisté. Le Saint-Siège, représenté à la COP 21 par le Cardinal Parolin à l'ouverture des travaux, puis par le Cardinal Turkson, avait apporté un soutien important à cette conférence, notamment à travers l'encyclique du Pape François Laudato Si'.

    À la fin de son intervention, le Saint-Père a aussi rappelé que « mardi prochain, le 15 décembre à Nairobi, commencera la Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce », dont il avait parlé lors de son discours du 26 novembre au siège des Nations-Unies dans la capitale kenyane. Il s’est donc à nouveau adressé ce dimanche matin « aux pays qui y participeront, pour que les décisions qui seront prises tiennent compte des besoins des pauvres et des personnes les plus vulnérables, comme aussi des légitimes aspirations des pays moins développés et du bien commun de l’entière famille humaine ».

    Le Jubilé, expression de la tendresse de Dieu

    « Aujourd’hui, dans toutes les cathédrales du monde, s’ouvrent les Portes Saintes, pour que le Jubilé de la Miséricorde puisse être vécu pleinement dans les Églises particulières », a aussi lancé le Pape François. Je souhaite que ce moment fort en stimule beaucoup à se faire instruments de la tendresse de Dieu. Comme expression des œuvres de miséricorde, sont ouvertes aussi les Portes de la Miséricorde dans des lieux de privation et de marginalisation. A ce sujet, je salue les détenus des prisons du monde entier », a tenu à déclarer le Pape François, adressant un salut particulier aux détenus de la prison de Padoue, « unis à nous pour ce moment de prière ».

    Le Salut est pour tous

    Revenant auparavant sur l’Évangile de ce jour, qu'il avait déjà commenté quelques instants auparavant à la cathédrale Saint-Jean de Latran, et sur l’appel de Jean-Baptiste à trois catégories de personnes (la foule, les collecteurs d’impôt et les soldats), le Pape François a rappelé l’invitation faite à tous de « partager les biens de première nécessité », une interpellation toujours valable aujourd’hui. Il a rappelé qu’il était demandé aux collecteurs d’impôt de « ne rien exiger de plus que la somme due », et aux soldats « de ne rien extorquer à personne, mais de se contenter de leur solde. »

    « Trois réponses pour un identique chemin de conversion, qui se manifeste en engagements concrets de justice et de solidarité. C’est la voie que Jésus indique dans toute sa prédication : la voie de l’amour en actes pour le prochain », a insisté le Saint-Père. Faisant allusion aux abus de pouvoir commis par les autorités à l’époque du Christ, il a lancé, en improvisant, que « les choses n’ont pas tellement changé ». Mais il a précisé que « Dieu ne retire à personne la possibilité de se sauver ».

    « La liturgie d’aujourd’hui nous répète (…) qu’il faut se convertir, il faut changer de direction de marche, et entreprendre la voie de la justice, de la solidarité, de la sobriété : ce sont les valeurs imprescriptibles d’une existence pleinement humaine et authentiquement chrétienne. » Le Pape François a aussi insisté sur « la joie », affirmant que « le chrétien est une personne joyeuse, et sa joie n’est pas quelque chose de superficielle et éphémère, mais de profond et de stable, parce que c’est un don du Seigneur qui remplit la vie. »

    Confiant la foule à Marie, le Pape a demandé que « notre Mère nous enseigne à partager les larmes avec ceux qui pleurent, pour pouvoir partager aussi le sourire. »

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org + COP21.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Sainte Messe et Ouverture de la Porte Sainte à Saint Jean de Latran

     
     
    Ouvrir la Porte Sainte de Saint-Jean-de-Latran ouvre « le temps du grand pardon ». C’est sur ces mots que le Pape François a poussé les battants de la Porte Sainte de la cathédrale de Rome dans la matinée de ce dimanche 13 décembre. Au début de cette célébration solennelle à la basilique Saint-Jean de Latran, "mère de toutes les églises du monde", le Saint-Père a franchi pour la troisième fois le seuil d’une Porte Sainte, depuis le début de ce Jubilé.
     
    C’est donc sur la miséricorde que le Pape a de nouveau insisté dans une homélie plutôt courte. Citant les paroles de Jean-Baptiste, le Pape a souligné que nous sommes invités « à agir avec justice et à se tourner vers les nécessités de ceux qui sont dans le besoin. » Dans la cathédrale romaine, dont la Porte Sainte avait été la première à avoir été ouverte pour un Jubilé, en 1423, le Saint-Père a rappelé que c’est en ce dimanche 13 décembre que les cathédrales du monde entier ouvrent aussi leurs portes, « une invitation à la joie, ouvrant le temps du grand pardon ». « Il est temps de redécouvrir la présence de Dieu et la tendresse de son Père », a-t-il poursuivi devant les fidèles, précisant, en improvisant, que « Dieu n’aime pas les rigidités ».
     
    « Devant la Porte Sainte, que nous sommes invités à traverser, nous sommes appelés à être des instruments de miséricorde, sachant que nous serons jugés sur cela. » Pour le Saint-Père, le baptisé, le croyant, celui qui a la foi « a un devoir plus grand » : « être miséricordieux comme le Père », « un voyage qui dure toute la vie » a-t-il ajouté.
     
    « La venue du Seigneur doit remplir notre cœur de joie »
     
    En ce troisième dimanche de l’Avent, le Pape a rappelé que, à quelques jours de Noël, « nous ne pouvons pas nous laisser prendre par la fatigue, aucune tristesse n’est autorisée, même si nous en aurions des raisons, avec tant de préoccupations et de formes de violences qui blessent notre humanité ». Car, a poursuivi le Pape, « la venue du Seigneur doit remplir notre cœur de joie ».
     
    Dieu protège son peuple et fait savoir « aux hommes de pouvoir » que son peuple ne sera jamais laissé à la merci de l'arrogance de ses dirigeants, et le libérera de toutes angoisses. Il ne faut pas « baisser les bras devant le doute, l'impatience ou la souffrance. »
     
    Le Pape insiste sur la joie et ce message qui s’adresse encore aujourd’hui « à toute l’Église et à chacun de nous ». « La joie de franchir la Porte de la Miséricorde s’accompagne d'un engagement à accueillir et témoigner d'un amour qui va au-delà de la justice, un amour qui ne connaît pas de frontières. » Et « cet amour infini nous en sommes responsables, malgré nos contradictions. »
     
    Source : Radio Vatican (BH).
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.
     
    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Pierre de Manchicourt (v.1510-1564) : Laudate Dominum

  • Méditation : "Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur"

    Gaudete in Domino semper
    Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur
    (Introït)
     
    « Vous êtes proche, Seigneur Jésus. Cette pensée fait tressaillir mon âme. Vous êtes proche, vous n'êtes plus loin, vous touchez aux portes de mon âme, si lourdes. Vous les renversez comme, plus tard, la pierre de votre sépulcre ; et vous entrerez et ferez festin avec mon âme.

    Votre Eucharistie, aujourd'hui déjà, me donne le gage de vos desseins d'amour. Que sa vertu me dilate, m'ouvre à toutes les joies de votre Cœur et y immerge la pauvre âme, avide de Vous, et languissante sans Vous.

    Seigneur, Dieu de la joie, faites luire dans mon âme un rayon de votre joie divine, de celle que vous prenez, Verbe incarné, dans le Sein de la Trinité.

    Joie de Jésus, soyez ma joie ! Joie de mon Sauveur, arrachez-moi à toute autre joie ! La vôtre ne suffit-elle pas à ruiner mes tristesses, toutes mes désolations ?... »

    Dom Vandeur, Élévations sur la Messe de chaque jour, Avent (Dimanche de la troisième semaine), Éditions de Maredsous, Namur, 1956.

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  • Dimanche 13 décembre 2015

    Troisième Dimanche de l'Avent

     Commentaire de l'Evangile du dimanche

     Dominica III Adventus. Introït : Gaudete

     
    Ant. ad Introitum. Phil. 4, 4-6
    Gaudéte in Dómino semper : íterum dico, gaudéte. Modéstia vestra nota sit ómnibus homínibus : Dóminus enim prope est. Nihil sollíciti sitis : sed in omni oratióne petitiónes vestræ innotéscant apud Deum.
    Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur, je le dis encore, réjouissez-vous. Que votre modération soit connue de tous les hommes, car le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais dans toutes vos prières exposez à Dieu vos besoins.

    Ps. 84, 2
    Benedixísti, Dómine, terram tuam : avertísti captivitátem Iacob.
    Seigneur, vous avez béni votre domaine, vous avez délivré Jacob de la captivité.

    V/. Glória Patri.

    Commentaire textuel et musical rédigé par un moine de Triors.
  • Sainte Messe à l'occasion de la Fête de la Bienheureuse Vierge Marie de Guadalupe

    célébrée par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre
     
     
     
    Le Pape François a présidé ce samedi soir 12 décembre une messe à la basilique Saint-Pierre au Vatican à l’occasion de la fête de Notre-Dame de Guadalupe, Sainte patronne de l’Amérique Latine. En ce 12 décembre, l’Église commémore en effet l’anniversaire de ses apparitions à l’Indien Juan Diego, canonisé en 2002 par Jean-Paul II. En cette année année jubilaire, le Saint-Père souhaite confier à Notre-Dame de Guadalupe, mère de Miséricorde, cette Année Sainte. A l'issue de la cérémonie, le Saint-Siège a publié le programme du voyage du Pape au Mexique. Le Saint-Père s'y rendra du 12 au 18 février 2016, avec comme temps-fort justement la visite du sanctuaire de Guadalupe, le 13 février.
    Lors de son homélie, prononcée en espagnol, le Pape a rappelé que le terme "miséricorde" était composé de deux mots différents : misère et cœur. « Le Verbe s'est fait chair avec l'intention de partager nos fragilités » a-t-il expliqué, soulignant qu'aucun péché ne peut annuler sa proximité miséricordieuse, ni nous empêcher de mettre en acte sa grâce de conversion. Au contraire, a poursuivi le Saint-Père, « le péché lui-même fait resplendir avec une force plus grande encore l'amour de Dieu le Père. 
     
    Cette miséricorde de Dieu nous est donnée par l'Esprit, qui renouvelle la face de la terre, et rend possible le miracle d'une vie plus humaine, pleine de joie et d'espérance. Le Pape a aussi expliqué que « la plus grande miséricorde résidait dans la présence du Seigneur parmi nous, sa compagnie. Ainsi, rien ne peut nous priver de cette paix et sérénité, malgré les souffrances et les épreuves de la vie ». Annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres, a encore précisé le Saint-Père, en accomplissant des œuvres de miséricorde, est un bon moyen de se préparer à la venue de Jésus à Noël.
     
    Le Pape s'est ensuite tournée vers la Vierge, que la prière du Salve Regina nous présente comme "mère de miséricorde", lui demandant à ce qu'elle nous aide à comprendre combien Dieu nous aime. « A Marie très sainte, nous confions les souffrances et les joies des peuples de tout le continent américain, qui l'aiment comme une mère et la reconnaissent comme patronne, dans la dévotion de Notre-Dame de Guadalupe. A elle, nous demandons que cette année jubilaire soit des semailles d'un amour miséricordieux dans le cœur des personnes, des familles, des nations. »
     
    Le Souverain Pontife a souhaité que la Vierge nous aide à nous convertir, pour que les communautés chrétiennes deviennent des oasis et des sources de miséricorde, et témoins d'une charité qui n'admet aucune exclusion. En citant Notre-Dame de Guadalupe, il a ainsi confirmé, en sortant de son texte, qu'il irait la vénérer le 13 février prochain dans son sanctuaire, lors de son voyage apostolique au Mexique.
     
    Source : Radio Vatican.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.
     
    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Un bon livre pour l'Année Sainte de la Miséricorde : La tendresse de Dieu, du P. Ludovic Frère

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    La tendresse de Dieu
    Ludovic Frère
     
    Préface de Michel-Marie Zanotti-Sorkine

    Petit par le format, ce livre écrit par le P. Ludovic Frère, recteur du sanctuaire de Notre-Dame du Laus, est en tout point remarquable et extrêmement riche par son contenu. "Quel grand livre que ce petit livre !" écrit ainsi en résumé le P. Zanotti-Sorkine en conclusion de sa préface.

    Oui, ce livre est en effet bien grand par les textes et citations qui le composent, qui embrassent tous les aspects de la tendresse de Dieu, comme de celle que doit manifester le chrétien à l'égard de ses frères : tendresse du regard, tendresse des mots et des gestes, à tous les âges et en toutes situations, puisée dans l'infinie tendresse divine. Ce besoin de tendresse n'a sans doute jamais été aussi fortement ressenti qu'à notre époque, et c'est ce qui faisait écrire à Stan Rougier, cité dans ce livre : "si je parie sur la tendresse, c'est parce que sans elle nous allons tous devenir fous" (L'avenir est à la tendresse, Salvator, 1981).

    Le Pape François ne s'y est pas trompé, qui en parle si souvent dans ses interventions, et le P. Ludovic Frère lui fait largement écho. Le Saint-Père n'a-t-il pas employé ce simple mot à 5 reprises dès la toute première homélie de son pontificat ? Il a depuis lors multiplié les gestes de tendresse, notamment à chaque fois qu'il s'approche de la foule lors des audiences générales données place Saint-Pierre, ou à chacune de ses sorties ou de ses voyages : jeunes enfants, personnes âgées, malades, invalides, tous lui tendent les mains pour recevoir une parole ou un geste de sa part.

    Prenant toujours appui sur les Saintes Écritures, abondamment citées, l'auteur parcourt ainsi les différentes manifestations de la tendresse, telle que reçue de Dieu tout d'abord, qui trouve son point culminant dans l'Incarnation du Verbe, et celle ensuite à laquelle sont appelés tous les chrétiens : que ce soit en famille, en couple, avec les enfants, les personnes âgées, envers les amis comme envers les ennemis, la tendresse ne doit connaître ni limite ni borne, et comme la miséricorde dont elle est une proche parente, elle doit rayonner de toute sa puissance (car la tendresse n'est pas faiblesse, bien au contraire) en tous ceux qui cheminent à la suite du Christ.

    Parce qu'il en aborde toutes les possibles manifestations, ce livre du P. Ludovic Frère sera un très bon compagnon de lecture tout au long de cette Année sainte de la Miséricorde, et il fera bon y revenir pour méditer sur telle ou telle citation ou réflexion, glanée au gré de ses quelques 240 pages. Un précieux recueil, à garder en livre de chevet !

    Artège - 248 pages - 15,90 €
  • John Dunstable (1380-1453) : Quam Pulchra Es

    The Hilliard Ensemble

  • Méditation - Prière à la Très Sainte Vierge

    « O Mère tendre et aimante, Vierge très prudente qui êtes la Mère de mon Rédempteur, je viens Vous saluer en ce jour avec l'amour le plus filial dont puisse Vous aimer le cœur d'un enfant.
    Oui, je suis votre enfant et, parce que mon impuissance est si grande, je prendrai les ardeurs du Cœur de votre divin Fils ; avec Lui, je Vous saluerai comme la plus pure des créatures, car Vous avez été formée selon les désirs et les attraits du Dieu trois fois Saint !
    Conçue sans la tache du péché originel, exempte de toute corruption, Vous avez été toujours fidèle aux mouvements de la grâce et votre âme accumulait ainsi de tels mérites, qu'elle s'est élevée au-dessus de toutes les créatures.
    Choisie pour être la Mère de Jésus-Christ, Vous L'avez gardé comme en un sanctuaire très pur et Celui qui venait donner la vie aux âmes, a pris Lui-même la vie en Vous et a reçu de Vous son aliment.
    O Vierge incomparable ! Vierge Immaculée ! Délices de la Trinité bienheureuse ! Admirée des anges et des saints, Vous êtes la joie des cieux !
    Étoile du matin, Rosier fleuri du printemps, Lys très blanc, Iris svelte et gracieux, Violette parfumée. Jardin cultivé et réservé pour les délices du Roi des cieux !... Vous êtes ma Mère, Vierge très prudente, Arche précieuse où s'enferment toutes les vertus ! Vous êtes ma Mère, Vierge très puissante, Vierge clémente, Vierge fidèle ! Vous êtes ma Mère, Refuge des pécheurs ! Je Vous salue et je me réjouis à la vue de tels dons que Vous a fait le Tout-Puissant et de tant de prérogatives dont Il Vous a couronnée.
    Soyez bénie et louée, Mère de mon Rédempteur, Mère des pauvres pécheurs ! Ayez pitié de nous et couvrez-nous de votre maternelle protection.
    Je Vous salue au nom de tous les hommes, de tous les saints et de tous les anges.
    Je voudrais Vous aimer avec l'amour et les ardeurs des séraphins les plus embrasés, et c'est encore trop peu pour rassasier mes désirs... et Vous rendre éternellement une louange filiale, constante et très pure.
    O Vierge incomparable ! bénissez-moi, puisque je suis votre enfant. Bénissez tous les hommes ! Protégez-les, priez pour eux Celui qui est Tout-Puissant et qui ne peut rien Vous refuser.
    Adieu, Mère tendre et chérie ! Je Vous salue jour et nuit, et dans le temps et dans l'éternité ! »

    Prière enseignée par Notre-Seigneur à Sœur Josefa Menendez (1890-1923) le 26 août 1923, in "Un appel à l'Amour - Le Message du Cœur de Jésus au monde", Apostolat de la Prière, Toulouse, 1944.

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  • Syrie : le Père Mourad livre son témoignage à l’AED

    Témoin du drame vécu par les populations syriennes, le Père Jacques Mourad, qui a passé près de 5 mois aux mains des djihadistes de l’État islamique en Syrie s’est pour la première fois exprimé, ce jeudi 10 décembre, devant les journalistes européens. Une conférence de presse était organisée à Rome à l’initiative de l’AED (l’Aide à l’Eglise en Détresse) qui vient en aide aux chrétiens persécutés. Ce prêtre syro-catholique qui appartient à la communauté du monastère de Deir Mar Musa, fondé par le Père Paolo Dall’Oglio, dont on est toujours sans nouvelle, qualifie sa libération de miracle. Il a relaté ses longs mois de captivité.

    Écoutez son témoignage en français ici (interviewé par Hélène Destombes lors de la conférence de presse de l’AED).

    Le Père Mourad doit rencontrer le Pape François le 15 décembre prochain. Il se rendre ensuite à Lourdes, pour remercier la Vierge Marie, avant de rentrer en Syrie pour y poursuivre sa mission.

    Interrogé sur le sort du Père Paolo Dall’Oglio, jésuite italien porté disparu en Syrie depuis le 29 juillet 2013, le Père Mourad dit être sûr qu’il est toujours en vie et il appelle à prier pour sa libération.

    Source : Radio Vatican - AED.

  • Le nouveau roman de Michael O'Brien : brillante suite du "Père Elijah"

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    Père Elijah à Jérusalem
    Michael D. O'Brien
     
    Les lecteurs fidèles de Michael O'Brien attendent chaque année avec impatience la parution de son nouveau roman, et ils sont rarement déçus, chacun de ces volumes (généralement fort épais !) réservant son lot de surprises et de ces rencontres intemporelles dont il a le secret. Le volume paru cet automne simultanément aux Etats-Unis et en France ne déroge pas à cette règle. Troisième opus des aventures du Père Elijah, il vient en conclusion de ce récit d'une apocalypse mettant en scène un moine carme, ancien politique israélien et rescapé de la Shoah, appelé par le pape à une mission particulièrement périlleuse : ramener à la foi le président de la Fédération des États européens. Ce tome peut se lire indépendamment des deux qui l'ont précédé, mais le lecteur trouvera grand profit à lire au moins le second (Père Elijah. Une apocalypse) avant d'entamer celui-ci, qui vient apporter une brillante conclusion à ce roman d'exception.
     
    Avec L'Odyssée du Père, nous avons sans doute avec cette trilogie du Père Elijah le meilleur des écrits traduits en français de cet écrivain catholique à succès, qui vit à Ontario au Canada. Ce nouveau volume est plus court, mais de la même intensité que les précédents. De Jérusalem à Ramallah, de la vallée du Jourdain à l'Esplanade du Temple, cette plongée en Terre promise, accomplie en compagnie d'Israéliens et de Palestiniens aux portraits remarquablement brossés, est une peinture colorée d'une grande justesse, où la rigueur et la précision contextuelles permet au récit de se déployer avec un fort cachet d'authenticité.

    Nous sommes là plus proche du "Maître de la terre" de Robert Hugh Benson que du 1984 de George Orwell : où mènera le monde ce président dont rien ne semble pouvoir arrêter l'ascension, et qui s'élève en ennemi de l’Église et de la foi chrétienne ? Qui pourrait l'arrêter, et mettre un terme à la menace grandissante qui pèse sur l'humanité ? Plongez-vous dans ce thriller apocalyptique, si brillamment mené, que vous ne pourrez plus lâcher avant que d'en être arrivé au terme... si toutefois il en est un... Je vous le laisse découvrir !

    Du même auteur, déjà parus aux Éditions Salvator :
    Père Elijah (2008), La librairie Sophia (2010), Une île au cœur du monde (2011), Theophilos (2012), L’odyssée du père (2013), et Voyage vers Alpha du Centaure (2014).

    Editions Salvator - 272 pages - 22,90 €
  • Gerald Finzi (1901-1956) : Nocturne (New Year Music), Op. 7

    Orchestre Philharmonique de Londres - Dir. Vernon Handley

  • Méditation : "purifiée par le feu"

    « L'amour de Dieu est un feu brûlant. Avant de transformer l'âme, il détruit, il brûle, il consume. Tout ce qui lui est contraire doit disparaître. Cette période de la vie intérieure est particulièrement douloureuse. C'est le temps de la purification : l'âme est jetée au creuset ; toutes les scories montent du fond à la surface, elle en voit toute la laideur, elle en savoure cruellement l'amertume. Elle va parfois jusqu'à éprouver l'impression qu'elles font partie d'elle-même et que jamais elle ne pourra s'en défaire. Pourtant au fond, elle est belle parce qu'elle est pure : sa volonté a horreur de tout ce mal.

    A qui ne verrait que l'effet de ces dures tribulations, elle paraîtrait comme calcinée par ce feu mystérieux, toute noire, sans forme et sans beauté. Elle est comme défigurée, déformée. Toutes les pensées qui s'étaient peu à peu emparées de son esprit et l'avaient pétri à leur image, toutes les affections qui s'étaient infiltrées dans son cœur et l'avaient rendu semblable à leur objet, tous les souvenirs qui imprégnaient sa mémoire au point de l'absorber, tout a disparu. Pendant l'épreuve tout a été coupé, arraché, brûlé. Elle n'est plus elle-même, en ce sens, elle est méconnaissable. Elle est laide de cette laideur qui résulte de la privation d'une fausse beauté. Elle est belle de la vraie beauté, de celle qui est une participation à la Beauté de Dieu. On ne détruit bien que ce que l'on remplace. Dépouillée de tout ce qui faisait sa richesse apparente, l'âme intérieure a commencé à se revêtir de la Beauté de Dieu. »

    Robert de Langeac (Augustin Delage p.s.s., 1877-1947), La vie cachée en Dieu, Coll. "La vigne du Carmel", Ed. du Seuil, 1947.

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  • Agenda 2016 : Une année avec les chrétiens d'Orient

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    Agenda 2016
    Une année avec les chrétiens d'Orient
     
    Au profit de l'association SOS Chrétiens d'Orient
     
    Publié par les éditions du Rocher en collaboration avec SOS chrétiens d’Orient, cet agenda 2016 est un très bel ouvrage, remarquablement illustré. D'un beau format carré bien pratique, il comporte côté agenda les habituelles colonnes quotidiennes, et une rubrique hebdomadaire pour les notes personnelles. Ce qui en fait sa spécificité concerne comme son nom l'indique les chrétiens d'Orient, et c'est là une belle réussite. Chaque mois propose la tribune d'une personnalité sur deux pages - André Bercoff, Christian Chesnot et Georges Malbrunot, Annie Laurent, Charlotte d'Ornellas, Yves de Kerdrel, Richard Millet, Denis Tillinac, Ivan Rioufol... - illustrée de photographies prises sur le vif par les bénévoles de l'association au cours des nombreux voyages qu'ils ont entrepris ces dernières années, et qui sont autant de témoignages de la vie sur place. Un focus hebdomadaire (géographie / religion), également accompagné d'une photographie, illustre également la double page hebdomadaire.

    Très bien relié, orné d'un marque-page bien pratique, cet agenda vous permettra de mieux connaître les chrétiens d'Orient, mais aussi de les soutenir puisque tous les droits d'auteur du livre sont versés à l'association SOS Chrétiens d'Orient.

    Un achat utile pour soi et pour offrir, tout en soutenant efficacement une association qui oeuvre sur place auprès des chrétiens persécutés. Ne passez pas à côté !

    « Aujourd'hui, nous voyons avec horreur comment au Proche-Orient et ailleurs sont persécutés, torturés, beaucoup de frères chrétiens.
    Cela aussi nous devons le dénoncer ; dans cette Troisième Guerre mondiale par morceaux que nous vivons, il y a une espèce de génocide qui doit cesser. »

    Pape François

    Editions du Rocher - 176 pages - 17,90 €
  • Frederick Delius (1862-1934) : Florida Suite I. Daybreak

    Orchestre Philharmonique de Londres - Dir. Vernon Handley

  • Méditation : Temps de l'Avent, préparons nos coeurs !

    « La sainte Église nous fait souvenir en ce temps des désirs des saints patriarches qui soupiraient après la venue du Messie, lequel, pour cela, est appelé dans les saintes Écritures le Désiré, ou le Désir de tous les peuples. Nous excitons en nous ces désirs dans l'oraison, lorsque nous répandons nos cœurs en la présence de Dieu et que nous le supplions de venir en nous pour en prendre possession. Jésus-Christ nous a lui-même enseigné cette manière de prier, quand il nous a ordonné de demander à son Père que son règne arrive, c'est-à-dire qu'il règne paisiblement en nous, et que nous soyons par amour attachés à ses lois et à son Évangile.

    Nous pouvons réduire tout ce qu'a dit Jean-Baptiste aux choses suivantes :

    1° A la pénitence, qui doit nous porter à nous éloigner du monde, à pleurer l'attachement que nous y avons pu avoir, et à embrasser les maximes de l’Évangile pour marcher dans la voie étroite ;
    2° A des sentiments d'une profonde humilité, nous estimant indignes de paraître devant Jésus-Christ, encore plus de nous unir à lui et de le recevoir en notre cœur ;
    3° A un grand courage et une fermeté inébranlable pour le bien, ne nous décourageant jamais à la vue des difficultés qui s'y rencontrent, et résistant avec vigueur au torrent du monde. »

    Fénelon (1651-1715), extrait de la Lettre 227 à la comtesse de Gramont (Dispositions qui conviennent au temps de l'Avent, 1691), in "Œuvres de Fénelon archevêque de Cambrai", Tome Premier, A Paris, Chez Lefèvre, 1835.

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  • Jeudi 10 décembre 2015

    de la ferie
     
    Mémoire de St Melchiade (Miltiade), pape martyr

    St Melchiade,Miltiade,pape,martyr

  • Audience générale de ce mercredi 9 décembre 2015

    Le Pape François a consacré la première audience générale de l'Année sainte à s'interroger sur le pourquoi du Jubilé de la Miséricorde. L’Église a besoin de ce moment extraordinaire, a-t-il expliqué. "A notre époque de profonds changements, l’Église est appelée à offrir sa contribution particulière en rendant visibles les signes de la présence et de la proximité de Dieu. Le Jubilé est un temps favorable pour nous tous, parce qu'en contemplant la divine Miséricorde qui dépasse toute limite humaine et resplendit sur l'obscurité du péché, nous pouvons devenir des témoins plus convaincus et efficaces... Célébrer un Jubilé de la Miséricorde signifie mettre de nouveau au centre de notre vie personnelle et de nos communautés la spécificité de la foi chrétienne... Cette Année sainte nous est offerte pour expérimenter dans notre vie le toucher doux et suave du pardon de Dieu, sa présence à nos côtés et sa proximité surtout dans les moments où l'on en a le plus besoin... En somme, ce Jubilé est un moment privilégié pour que l’Église apprenne à choisir uniquement ce qui plaît le plus à Dieu... Pardonner à ses enfants, avoir de la compassion pour eux, afin qu'eux aussi puissent, à leur tour, pardonner à leurs frères, en brillant comme des flambeaux de la miséricorde de Dieu dans le monde... le Jubilé sera un temps favorable pour l’Église, si nous apprenons à choisir ce qui plaît le plus à Dieu, sans céder à la tentation de penser qu'il existe autre chose de plus important ou prioritaire. Rien n'est plus important que de choisir ce qui plaît le plus à Dieu, sa miséricorde !".

    Puis il a aussi souligné la nécessité d'œuvrer pour le renouvellement des institutions et des structures de l’Église, “qui doit nous conduire à faire l'expérience vivante et vivifiante de la miséricorde de Dieu, qui seule peut garantir à l’Église d'être cette ville située sur une montagne et qui ne peut rester cachée. Si nous devions, même un seul instant, oublier que la miséricorde est ce qui plaît le plus à Dieu, chacun de nos efforts serait vain, parce que nous deviendrions esclaves de nos institutions et de nos structures, toutes renouvelées qu'elles soient". L'objectif que l’Église se pose en cette Année sainte est d' "éprouver fortement en nous la joie d'avoir été retrouvés par Jésus, qui comme Bon Pasteur est venu nous chercher parce que nous nous étions perdus... Nous renforcerons ainsi en nous la certitude que la miséricorde peut contribuer réellement à l'édification d'un monde plus humain. A notre époque, en particulier, où le pardon est un hôte rare dans les milieux de la vie humaine, le rappel à la miséricorde se fait partout plus pressant : dans la société, dans les institutions, dans le travail et aussi dans la famille". Avant de conclure, il a ajouté qu'il existe bien d'autres besoins urgents avant la miséricorde, mais "les motifs d'amour propre qui rendent la miséricorde étrangère dans le monde, sont si nombreux que souvent nous ne sommes plus en mesure de les reconnaître comme limites et comme péché. Voilà pourquoi, il est nécessaire de reconnaître que nous sommes pécheurs, pour renforcer en nous la certitude de la miséricorde divine".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 9.12.15).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, après avoir ouvert la Porte Sainte du Jubilé de la Miséricorde, je voudrais répondre à la question : pourquoi un jubilé de la Miséricorde ? Célébrer ce Jubilé c’est mettre au centre de notre vie personnelle et de nos communautés le contenu spécifique de la foi chrétienne. L’Année Sainte nous est offerte pour faire l’expérience dans notre vie du pardon de Dieu, de sa présence à nos côtés et de sa proximité quand nous en avons le plus besoin. C’est un moment privilégié où l’Eglise apprend à choisir ce qui plaît le plus à Dieu : pardonner à ses enfants, leur faire miséricorde pour qu’ils puissent à leur tour pardonner à leurs frères. Rien n’est plus important que de choisir ce qui plaît le plus à Dieu, sa miséricorde. Cela est urgent partout, dans la société, dans les institutions, dans le travail et aussi dans la famille. A la racine de l’oubli de la miséricorde, il y a toujours l’amour propre, la recherche exclusive de son propre intérêt, des honneurs, des richesses, souvent travestie en hypocrisie et en mondanité. Aussi est-il nécessaire de se reconnaître pécheurs pour renforcer en nous la certitude de la miséricorde divine. »

    « Je suis heureux d’accueillir les personnes de langue française, en particulier les pèlerins du diocèse de Rennes, accompagnés de leur Archevêque, Mgr D’Ornellas, ainsi que ceux venant de France, de Suisse, du Liban et du Gabon. Je souhaite qu’en cette Année Sainte, chacun de vous fasse l’expérience de la miséricorde de Dieu pour en être des témoins convaincus et efficaces. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.