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  • Voeux du Custode de Terre Sainte

    Voeux du Fr. Pierbattista Pizzalla, ofm
    Custode de Terre Sainte

    «Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière; et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi» (Is 9,1).

    Nous venons de vivre un temps difficile dont la succession de tragédies et de la violence nous ont remplis de peur. La description de la fin des temps que la liturgie nous proposait avant l'Avent, semblait être l'écho d'une chronique des temps actuels, ce qui rend difficile d'attendre Noël avec des sentiments de joie, de fête et de vie ! La peur semble influencer nos actions, même les petites choses du quotidien. Mais surtout nous avons peur de l'autre comme si nous avions perdu le courage de croire en l'autre. Nous ne faisons plus confiance, tentés que nous sommes de nous renfermer dans le petit cercle de ceux qui nous sont proches. Nous avons peur du musulman, du juif, de l'oriental ou de l'occidental selon le lieu où nous nous trouvons. "Les autres " sont devenus nos ennemis et nous pensons que les autres sont contre nous, qu'ils nous empêchent d'espérer un monde plus sûr, un avenir meilleur.

    En Syrie, en Irak, en Terre Sainte, en Orient,en Occident il semble que la violence soit le seul chemin possible pour contrer ce qui nous domine.

    Ainsi attendre Noël dans cette conjoncture interroge notre foi et suscite le besoin d'une espérance plus ferme. Voila les sentiments ressentis en participant à la célébration de l'illumination de l'arbre de Noël et durant la bénédiction de la crèche. Souvent pendant la fête nous entendions des sirènes, signe certain de conflits et de bouleversements. Nous constations qu'il y avait quelque chose d'inadéquat à la situation présente, un au delà du temps et de l'histoire.

    voeux,custode,terre sainteCependant l’Évangile nous dit que la plénitude du temps a été accomplie dans un moment difficile tandis que Jean invitait les gens au désert à préparer le chemin du Seigneur en prêchant un baptême de pénitence. La fête, les lumières, les couleurs sont nécessaires pour célébrer Noël et pour nous conduire avec plus de vérité à la signification originelle de cette fête. C'est Dieu qui entre dans notre temps et dans notre histoire aujourd'hui. Noël nous dit que Dieu aime la vie et qu'Il est Lui-même la Vie. Et cette vérité est le meilleur motif pour demeurer sur cette terre. Il est temps de chercher des motivations authentiques, des raisons fondatrices pour continuer à vivre et à espérer. Des raisons et des motivations qui perdurent, qui tiennent et qui n'oscillent pas au gré de nos périodes d'angoisse ou d'exaltation, afin que nous ayons le goût de la juste mesure, d'un horizon réel. Il est temps de regarder les questions et les réponses, de trouver des orientations, de retrouver l'Orient.
    Et cet Orient c'est le Christ, homme et Dieu. Noël nous appelle alors à cet Orient.

    Noël nous dit que notre vie est un Avent, que nous marchons vers un avenir, peut-être dramatique , épuisant mais où nous sommes certains de rencontrer le Christ . Noël nous dit que l'avenir pour lequel nous nous préoccupons tellement, que cet avenir commence maintenant et qu'il a déjà commencé. Jésus est né, il est mort mais Il est ressuscité.

    Nous ne marchons pas vers l'inconnu, dans l'obscurité, mais vers quelque chose qui est déjà arrivé et qui demeure, qui se réalise encore à tout moment et que nous ne pouvons pas détruire même si nous le voulions. Nous marchons vers la rencontre de Quelqu'un. Alors ce temps difficile sera un bon temps si nous reconnaissons qu'il est l'heure de cette rencontre, que nous pressentons le besoin de quelque chose, de plus grand que nous, qui nous rendra plus attentifs à notre prochain, parce que l'avenir vers lequel nous avançons, ne pourra être que l'accomplissement de chaque relation, dont nous aurons pris soin ici, et maintenant malgré les circonstances tragiques dans lesquelles nous sommes.

    L'Espérance de cette année est donc de marcher avec confiance dans cette voie ouverte dans le désert de nos vies, elle nous conduit au Seul Visage de Dieu-Miséricorde qui nous attend toujours fidèlement même aujourd'hui.

    Image Custodia Terræ Sanctæ
    Master of the Heralding to the Shepherds, who was active in Naples during
    the second quarter of the 17th century, Adoration of the Shepherds,
    Terra Sancta Museum, Custody of the Holy Land
    Image © Galleria Canesso

    Source : Custodia Terrae Santae.

  • Angelus de ce dimanche 20 décembre 2015

    En ce quatrième dimanche de l’Avent, l’Angélus du Pape François a été égayé par la présence de nombreux enfants de Rome venus faire bénir les statuettes de l’Enfant Jésus qu’ils déposeront ensuite dans les crèches de leur famille, de leurs écoles ou de leurs paroisses. C’est une tradition qui remonte au début des années 1990. Le Souverain Pontife leur a demandé de ne pas l’oublier dans leurs prières.

    Sur la place Saint-Pierre se trouvaient également des membres de la Communauté « Figli in Cielo », Enfants dans le ciel. Liée à l’hôpital pédiatrique romain « Bambino Gesù », cette communauté est composée de familles qui ont souffert à cause de la perte d’un enfant, et se propose d’aider les personnes confrontées à cette même expérience douloureuse, afin que personne ne soit laissé seul dans un moment aussi difficile. Le Pape François leur a fait part de sa proximité et de ses encouragements.

    Avant la prière de l’Angélus, le Saint-Père avait commenté l’Évangile de ce dimanche 20 décembre 2015, le récit de la Visitation de Marie à sa cousine Elisabeth. Pour bien célébrer Noël, a-t-il dit, nous sommes invités à nous attarder sur les lieux de la stupeur. Le premier lieu c’est « l’autre » que nous sommes appelés à considérer comme un frère, surtout s’il s’agit d’un pauvre.

    L’Eglise est une mère aux portes grandes ouvertes

    Le deuxième lieu c’est « l’histoire » que nous avons tendance à lire à l’envers, par exemple quand « nous croyons qu’elle est déterminée par l’économie de marché, par la finance et les affaires, par les puissants du moment. Mais Dieu brouille les cartes, Il renverse les puissants de leur trône, il élève les humbles, Il rassasie de biens les affamés et renvoie les riches les mains vides ».

    Le troisième lieu de la stupeur c’est « l’Église », qu’il ne faut pas considérer seulement comme « une institution religieuse », mais qu’il faut « aimer comme une Mère ». « Malgré ses tâches et ses rides, elle laisse entrevoir les traits de l’Épouse aimée et purifiée par le Christ, une Église pour laquelle Jésus n’est pas un bien à défendre jalousement mais Celui qui vient à sa rencontre, qu’elle attend avec confiance et joie, en se faisant la voix de l’espérance du monde ».

    « L’Église est une mère qui garde ses portes grandes ouvertes pour accueillir tout le monde. L’Eglise est une mère qui franchit ses portes pour aller à la recherche de ceux qui se sont éloignés et les ramener à la miséricorde de Dieu ». Et le Pape François a demandé à la Vierge Marie, l’humble fille de Sion, devenue Mère du Fils du Très-Haut, de nous aider à « percevoir la stupeur de la naissance de Jésus, le grand don de Dieu et son imprévisible surprise ». Avant de prendre congé des fidèles, le Saint-Père a souhaité à tous un Noël d’espérance, d’amour et de paix.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

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    « Aujourd'hui, le premier salut est destiné aux enfants de Rome.... Ils sont venus pour la traditionnelle bénédiction des "Enfant Jésus", organisée par le Centre des Oratoires Romains. Chers enfants, écoutez bien : quand vous priez en face de votre crèche, rappelez-vous de moi, comme moi je me souviens de vous. Merci et Joyeux Noël ! »

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  • Rorate Caeli

    L'hymne du « Rorate Cæli desuper » est par excellence le chant grégorien du Temps de l'Avent. Son refrain est tiré du Livre d'Isaïe (45, 8) : « Cieux, épanchez-vous là-haut, et que les nuages déversent la justice, que la terre s’ouvre et produise le salut ».

    R. Roráte caeli désuper, et nubes pluant iustum.
    R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le Juste.

    1. Ne irascáris, Dómine, ne ultra memíneris iniquitátis:
         Ne te mets pas en colère, Seigneur, ne garde plus souvenir de l’injustice.
    ecce cívitas Sancti tui facta est desérta:
         Voici, la cité sainte est devenue déserte,
    Sion desérta facta est : Ierúsalem desoláta est:
         Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation,
    domus sanctificatiónis tuae et glóriae tuae, ubi laudáverunt te patres nostri
         la maison de ta sanctification et de ta gloire, où nos pères avaient dit tes louanges.

    2. Peccávimus, et facti sumus tamquam immúndus omnes nos,
         Nous avons péché et sommes devenus impurs.
    et cecídimus quasi fólium univérsi
         Nous sommes tombés comme des feuilles mortes
    et iniquitátes nostrae quasi ventus abstúlerunt nos :
         et nos iniquités nous ont balayés comme le vent.
    abscondísti fáciem tuam a nobis, et allilísti nos in manu iniquitátis nostrae.
         Tu as détourné de nous ta face, et nous as brisés sous le poids de nos fautes.

    3. Vide Dómine, afflictiónem pópuli tui
         Vois, Seigneur, l’affliction de ton peuple,
    et mitte quem missúrus es :
         et envoie celui que tu dois envoyer :
    emítte agnum dominatórem terrae, de petra desérti, ad montem fíliae Sion :
         envoie l’Agneau, le maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de ta fille Sion,
    ut áuferat ipse jugum captivitátis nostrae
         afin qu’il ôte le joug de notre captivité.

    4. Consolámini, consolámini, pópulevmeus, cito véniet salus tua.
         Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple : vite viendra ton salut,
    Quare mærore consúmeris, quare innovávit te dolor ?
         Pourquoi es-tu consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en toi ?
    Salvábo te, noli timore; Ego enim sum Dóminus Deus tuus,
         Je te sauverai, n’aie pas peur, moi, je suis le Seigneur Dieu,
    Sanctus Israël Redémptor tuus.
         Le Saint d’Israël, ton Rédempteur.

    Source : Notre-Dame des Neiges

  • Méditation : Rorate caeli desuper

    Rorate caeli desuper
    Cieux, versez d'en-haut votre rosée
    (Introït)

    « Cieux, qui êtes le Père, le Fils et l'Esprit-Saint, Bienheureuse Trinité et principale Unité, versez d'en-haut, des profondeurs infinies de votre Puissance, de votre Sagesse et de votre Bonté, versez votre rosée !

    Rosée divine, Verbe ineffable, je vous adore, je vous rends grâces et je vous supplie. Venez, venez, descendez sur la terre sans eau de nos âmes, qui ouvrent larges, béantes, des crevasses désolées qui vous appellent.

    Nuées, qui êtes les Anges, messagers de la grâce, de la Grâce par excellence, du Fils de Dieu, compagnons sacrés de Gabriel, Force de Dieu, faites pleuvoir le Juste ; portez sur vos ailes immaculées ce Dieu qui vient ; amenez-le sur notre terre, vous, char fulgurant de Dieu et trône de sa gloire.

    Et Vous, le Juste qui comblez toute perfection, qui assainissez nos œuvres de justice, venez ! Justice essentielle qui venez venger les droits de votre Père, rétablir ceux des hommes, en faisant de ces droits les serviteurs des vôtres, venez et ne tardez plus.

    Venez à Jérusalem, toute en désolation. L’Église pleure ses enfants ingrats qui ne vont plus à ses solennités, qui l'ignorent et la blasphèment, et, délaissant la Cité de Dieu, se donnent à la cité de Satan.

    Nous avons péché, nous sommes devenus comme le lépreux ; feuilles balayées par l'ouragan, nos péchés, comme un vent impétueux, nous enlèvent et nous dispersent. O Verbe du Père, ne cachez plus votre Visage !

    Voyez l'affliction de votre peuple ; laissez venir à nous Celui que vous devez envoyer ; faites sortir de son désert et paraître sur la montagne l'Agneau qui ôte le péché du monde, afin qu'en ces jours, il nous délivre lui-même du joug de la servitude. »

    Dom Vandeur, Élévations sur la Messe de chaque jour, Avent (Dimanche de la quatrième semaine), Éditions de Maredsous, Namur, 1956.

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  • Les Grandes Antiennes "Ô" - Ô Clavis David

    Cantarte Regensburg

    O Clavis David, et sceptrum domus Israel ; qui aperis, et nemo claudit ; claudis, et nemo aperit : veni, et educ vinctum de domo carceris, sedentem in tenebris et umbra mortis.
    O Clef de la cité de David, sceptre du royaume d'Israël, vous ouvrez, et personne alors ne peut fermer ; vous fermez, et personne ne peut ouvrir ; venez, faites sortir du cachot le prisonnier établi dans les ténèbres et la nuit de la mort.

    - Commentaires sur les Grandes Antiennes « Ô » par Dom Guéranger dans « l’Année Liturgique »

  • Dimanche 20 décembre 2015

    Quatrième Dimanche de l'Avent

     Commentaire de l'Evangile du dimanche

    Graduel: Prope est Dominus

    Graduale. Ps. 144, 18 et 21.
    Prope est Dóminus ómnibus invocántibus eum : ómnibus, qui ínvocant eum in veritáte.
    Le Seigneur est proche de ceux qui le prient, de tous ceux qui le prient en vérité.

    V/. Laudem Dómini loquétur os meum : et benedícat omnis caro nomen sanctum eius.
    V/. Que ma voix proclame les louange du Seigneur, que tout ce qui vit chante son nom très saint !

    Allelúia, allelúia. V/. Veni, Dómine, et noli tardáre : reláxa facínora plebis tuæ Israël. Allelúia.
    Allelúia, allelúia. V/. Venez, Seigneur, ne tardez plus ! Délivrez de ses péchés Israël votre peuple. Alléluia.
  • Hymnes du Mont Athos

    Moines du Monastère de Simonos Petra
     
    1. O Virgin Pure (Agnie Parthene)
    2. O give thanks to the Lord
    3. Praise the Lord from the heavens
    4. Terirem
    5. Doxastikon and Theotokion of the Polyeleos
    6. The Great Doxology
    7. I will bless the Lord at all times
    8. O sing unto the Lord a new song
    9. I will praise the Lord with my whole heart
    10. I will exalt Thee, my God
    11. Megalynarion of Saint Simon the Athonite
  • Méditation : La Paix

    « Quel trésor incomparable que la paix ! Le Verbe de Dieu s’est incarné pour nous restituer ce trésor perdu depuis la faute originelle. Dès sa naissance, les anges chantent « Paix aux hommes ! » et avant de remonter au ciel, Jésus lui-même nous dit « je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix » mais Il ajoute « je ne vous la donne point comme le monde la donne. » En effet, ne nous y trompons pas, la paix que nous propose le monde n’est pas la vraie paix ! L’Esprit Saint l’affirme, la paix est le partage exclusif des seuls enfants de Dieu.

    St François de Sales disait que la paix résultait de trois accords parfaits : l’accord de notre âme avec Dieu, avec le prochain et avec nous-mêmes. Mais la condition de cette paix, c’est paradoxalement la guerre ! La guerre contre nous-mêmes. En effet, pour être en accord avec Dieu, il faut demeurer fidèle au précepte de sa Loi en triomphant du monde fourbe qui nous attire en toutes sortes de tentations et d’illusions. Pour conserver la paix avec son prochain, il faut lutter pour éviter de réagir aux contradictions ou aux contestations, il faut prendre sur soi pour supporter les vexations, les injustices… Enfin pour acquérir la paix avec soi-même, que de combats continus nous faut-il soutenir pour dominer nos passions ou triompher de nos mauvais penchants ! La paix est à ce prix de luttes incessantes !

    A force de lutte quotidienne, tout chrétien finit par en recueillir délicieusement les fruits ! Les passions domptées, la nature dominée, il entre alors dans son repos, dans la tranquillité de l’ordre établi, dans cette paix intérieure qui fait dire à l’apôtre Paul « cette paix qui surpasse tout sentiment ».

    Semons la paix, donnons la paix, soyons des Anges de paix ! Pacifions-nous, et autour de nous, pacifions les cœurs troublés, apaisons les révoltes, calmons les esprits agités, parfois une bonne parole suffit ! Ainsi avec les anges, nous pourrons chanter : « gloire à Dieu, paix aux hommes, grande joie sur la terre ! » et nous glorifierons notre Roi bien aimé qui s’est proclamé « prince de la Paix » ! »

    Sœur Marie du Sacré Cœur Bernaud (1825-1903), fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Coeur (précédente citation le 13 novembre 2015).
    La Garde d'Honneur du Sacré-Coeur, à Paray-le-Monial.

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  • Samedi 19 décembre 2015

    Samedi des Quatre-Temps de l'Avent

    Les Grandes Antiennes "Ô" - Ô Radix Iesse

    Cantarte Regensburg

    O Radix Iesse, qui stas in signum populorum, super quem continebunt reges os suum, quem gentes deprecabuntur : veni ad liberandum nos, iam noli tardare.
    O Fils de la race de Jessé, signe dressé devant les peuples, vous devant qui les souverains resteront silencieux, vous que les peuples appelleront au secours, délivrez-nous, venez, ne tardez plus !

    - Commentaires sur les Grandes Antiennes « Ô » par Dom Guéranger dans « l’Année Liturgique »

  • Premiers volumes d'une belle Vie de Jésus racontée aux enfants

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    La vie de Jésus d'après Maria Valtorta

    tome 1 : L´étoile du matin - tome 2 : La Nativité - tome 3 : Le Fils du charpentier

    Au XIXe siècle, il y eut "L'évangile d'une grand-mère", écrit par la Comtesse de Ségur, qui enchanta des générations d'enfants. Au siècle suivant, Daniel-Rops repris le flambeau avec "L'évangile de mes filleuls", qui connut aussi un immense succès auprès de la jeunesse. Il était paru depuis lors de nombreuses "Vie de Jésus", mais aucun récit vraiment complet n'était venu à ce jour leur succéder.
    Voilà cette lacune réparée avec ces très beaux récits de Luc Borza, qui a rédigé pour les enfants cette Vie de Jésus d'après les récits de Maria Valtorta. « Le but de cette adaptation de l’œuvre de Maria Valtorta, c’est que le message de l’Évangile soit bien présent et que l’enfant soit pris dans l’histoire, qu’il ait envie de savoir la suite... » explique l'auteur. Et le pari est réussi. Faisant preuve d'une belle qualité d'écriture, Luc Borza s'est appuyé sur la version originale du texte de Maria Valtorta (dont les livres sont toujours en vente chez l'éditeur), et sur le Nouveau Testament, avec le souci constant d'une grande fidélité à l’œuvre originale et aux Saintes Écritures. Cette adaptation pour la jeunesse, très vivante, respecte en tout point la chronologie des événements, de la conception de Marie jusqu'à la Pentecôte.
    L'édition complète de cette Vie de Jésus comportera une trentaine de volumes, avec une parution de 6 livres par an, dont les trois premiers sont déjà disponibles. Il est possible de souscrire en ligne à l'intégralité de cette série, en bénéficiant d'un tarif spécial de souscription. Les illustrations d'Agnès Yvan sont également d'une grande fraîcheur, et rendent ces récits encore plus attachants pour les enfants. A noter que l'éditeur mentionne une lecture "à partir de 9 ans", mais il est certain que les enfants plus jeunes apprécieront grandement d'écouter cette Vie de Jésus racontée par leurs parents, qui auront là entre les mains un parfait outil de catéchèse et d'éveil à la foi.

    Rassemblement à son Image - Tome 1 : 84 pages - Tome 2 : 104 pages - Tome 3 : 104 pages - Prix de chaque volume (12,5x18cm) : 6,50 €.

  • La Bienheureuse Mère Teresa sera canonisée l'an prochain

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    Le Pape François a autorisé la Congrégation pour la cause des Saints à publier plusieurs décrets ce vendredi 18 décembre. Parmi eux, la congrégation reconnait un miracle attribué à la Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta, fondatrice des Missionnaires de la Charité. Ce miracle ouvre officiellement la voie à la canonisation de la religieuse d'origine albanaise, décédée en 1997 et béatifiée par le Pape Jean-Paul II le 19 octobre 2003, en la Journée Mondiale des Missions.

    Anjezë (Agnès) Gonxha Bojaxhiu, en religion Mère Teresa, née le 26 août 1910 à Üsküb, dans l’Empire ottoman (aujourd’hui en Albanie), missionnaire en Inde, et de nationalité indienne, est morte le 5 septembre 1997 à Calcutta, aujourd’hui jour de sa fête. Sa canonisation pourrait avoir lieu durant l'année jubilaire de la miséricorde, même si aucune date n'a encore été arrêtée.

    Elle disait : « Par mon sang, je suis albanaise. Par ma nationalité, indienne. Par ma foi, je suis une religieuse catholique. Pour ce qui est de mon appel, j’appartiens au monde. Pour ce qui est de mon cœur, j’appartiens entièrement au Cœur de Jésus. ». Les missionnaires de la Charité sont aujourd'hui 5000, réparties dans 132 pays, dévouées aux plus pauvres.

    Source : Radio Vatican (avec Zenit).

    Commentaire de Mgr Thomas D'Souza, Archevêque de Calcutta : « C’est un Noël spécial que celui que nous nous apprêtons à vivre. Nous avons accueilli avec une joie immense le grand don de la nouvelle de la canonisation de Mère Teresa de Calcutta. Nous sommes profondément reconnaissants envers Dieu et le Saint-Père François. Dans la communauté catholique de Calcutta, règne aujourd’hui une atmosphère de grand enthousiasme ».

    A lire sur le site de l'Agence Fides.org.

  • Promulgation de Décrets de la Congrégation de la Cause des Saints

    A la suite de l'audience accordée hier au Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape a ordonné la promulgation des décrets relatifs :

    - au miracle attribué à l'intercession de la Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta (née Agnès Gonxha Bojaxhiu, 1910-1997), religieuse albanaise (né en Macédoine sous l'empire ottoman), fondatrice de la Congrégation des Missionnaires de la Charité.
    - aux vertus héroïques du Serviteur de Dieu Giuseppe Ambrosoli (1923-1987), prêtre italien des Missionnaires Comboniens du Cœur de Jésus.
    - aux vertus héroïques du Serviteur de Dieu Adolfo (né Leonardo Lanzuela Martínez, 1894-1976), religieux espagnol de l'Institut des Frères des Écoles Chrétiennes
    - aux vertus héroïques du Serviteur de Dieu Heinrich Hahn (1800-1882), laïc allemand.

    Source : Vatican Information Service - Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Gustav Mahler (1860-1911) : Symphonie nº 5 - Adagietto

    Orchestre Philharmonique de Berlin - Dir. Herbert von Karajan (1973)

  • Méditation : Avons-nous "bon caractère" (3) ?

    (Suite et fin de la méditation des mercredi 16 & jeudi 17 décembre)

    « 3° Il s'applique à faire le bonheur des autres. - Car le bon caractère est prévenant, ingénieux, généreux. D'abord il s'interdit de mal penser des gens ; et cette bienveillance qu'il entretient au fond du cœur répand sur son visage tant de sympathie, dans son regard tant de franchise, sur ses lèvres un si bon sourire, qu'il porte la joie dans les milieux qu'il fréquente. Il a toutes les divinations du bon cœur ; c'est pourquoi il dit à propos les paroles qui font plaisir et dilatent l'âme ; il ne flatte pas, et cependant il contente ; il fait visite au moment opportun ; il écrit dans des termes qui touchent ; il connaît les heures pénibles pour s'y associer ; il soupçonne les nécessités humiliantes, et il y pourvoit avec discrétion. On peut lui demander des services ; il se donne sans discuter ; il ne connaît point ces premiers mouvements d'une âme qui ne se donne que par force ; la spontanéité de son dévouement en centuple le prix. Il ne calcule ni ce qu'il sacrifie, ni ce qui pourra lui en revenir ; il est joyeux et désintéressé dans ses dons...

    Mon Dieu, que je suis loin de ce caractère idéal ! Tous ces traits de lumière me confondent. Je comprends que vous ne vouliez que des chrétiens formés sur ce modèle. Que faut-il donc penser de tant d'âmes dévotes, qui aiment à ce qu'on nimbe leur front de l'auréole de la sainteté, parce qu'elles vont à la messe, parce qu'elles communient, parce qu'elles font des retraites annuelles, parce qu'elles sont affiliées à toutes les confréries, parce qu'elles sont revêtues de toutes les médailles et de tous les scapulaires, - et qui ne travaillent nullement à la réforme de leur caractère, qui se froissent de la moindre égratignure, qui font le tourment de tous ceux qui les approchent, qui n'imposeraient jamais un sacrifice à leur farouche égoïsme pour être utiles ou agréables au prochain ? Il y a chez elles un vernis de religion ; mais, la vertu n'y étant pas, la vraie religion en est absente. Que je comprenne donc, ô mon Dieu, que c'est la vertu qui vous honore et qui nous sauve, et faites, Seigneur, que désormais, en formant mon caractère sur le modèle que vous m'avez donné, je fasse marcher la pratique des vertus de pair avec les exercices de la piété. »

    J. Guibert, Retraite spirituelle, Treizième méditation (III), Paris, Librairie Vve Ch. Poussielgue, 1909.

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  • Vendredi 18 décembre 2015 - Les Grandes Antiennes "Ô"

    Vendredi des Quatre-Temps de l'Avent

    Les Grandes Antiennes "Ô" - Ô Adonaï

    Cantarte Regensburg

    O Adonai, et Dux domus Israel, qui Moysi in igne flammæ rubi apparuisti, et ei in Sina legem dedisti : veni ad redimendum nos in bracchio extento.
    O Adonaï, guide du peuple d'Israël, qui êtes apparu à Moïse dans le feu du buisson ardent, et lui avez donné vos commandements sur le mont Sinaï, armez votre bras, et venez nous sauver.

    - Commentaires sur les Grandes Antiennes « Ô » par Dom Guéranger dans « l’Année Liturgique »

    NB : Sur la Fête de l'Expectation de l'Enfantement de la Sainte Vierge, voir notre note publiée le 18 décembre 2014.

  • GPA : le Parlement européen condamne la maternité de substitution !

    Le Parlement européen a adopté aujourd’hui son Rapport annuel de 2014 sur les droits de l'homme et la démocratie dans le monde et sur la politique de l'Union européenne en la matière. Dans ce document les députés ont affirmé de manière très claire que le Parlement européen « condamne la pratique de la gestation pour autrui qui va à l'encontre de la dignité humaine de la femme, dont le corps et les fonctions reproductives sont utilisés comme des marchandises » (§114).

    En plus de condamner de la sorte la GPA en elle-même, le Rapporteur Cristian Dan Preda (PPE) a inclus l’explication de cette condamnation. Le paragraphe se poursuit en affirmant que le Parlement européen « estime que cette pratique, par laquelle les fonctions reproductives et le corps des femmes, notamment des femmes vulnérables dans les pays en développement, sont exploités à des fins financières ou pour d'autres gains, doit être interdite et qu'elle doit être examinée en priorité dans le cadre des instruments de défense des droits de l'homme ».

    Ces affirmations sont en droite ligne avec ce que l’ECLJ soutient auprès des institutions internationales depuis plusieurs années. Déjà en juillet 2012 et mars 2013, l’ECLJ était intervenu au Parlement européen sur ce thème : « La gestation pour autrui, une violation des droits de l’homme et de la dignité ».

    Ce vote du Parlement européen est donc une excellente nouvelle ; elle intervient alors que l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe a aussi entrepris de se prononcer sur cette question et que la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme réexamine une affaire de « vente d’enfant par GPA » (Affaire Paradiso et Campanelli c. Italie). De même, la Conférence de la Haye de droit international privé travaille depuis 2011 sur la question de la maternité de substitution en vue de la rédaction d’une Convention.

    Pour l’ECLJ, le respect des droits et de la dignité des personnes exige de tendre à l’interdiction générale de la maternité de substitution en Europe. En ce sens, Grégor Puppinck et Claire de La Hougue ont réalisé une étude décrivant les voies de droit international permettant d’interdire la maternité de substitution.

    L’abolition de la maternité de substitution est possible, comme le fut celle de la vente d’enfants : c’est une question de conscience et de volonté politiques.

    L’ECLJ se félicite de cette Résolution du Parlement européen qui constitue une étape dans la bonne direction.

    Grégor PUPPINCK
    Directeur

  • Elias Parish Alvars (1808-1849) : Concerto pour harpe et orchestre en sol mineur, Op. 81

    Bulgarian National Radio Orchestra - Dir. Rossen Milanov
    Elizabeth Hainen, harpe

  • Méditation : Avons-nous "bon caractère" (2) ?

    (Suite de la méditation d'hier, mercredi 16 décembre)

    « 2° Il ne donne rien à souffrir aux autres. - Pour épargner à son prochain toute souffrance, il veille sur lui-même avec une extrême délicatesse. Pour épargner même aux yeux des spectacles pénibles, il règle sa tenue selon la décence et la propreté, évitant avec un soin égal une malpropreté dégoûtante et une recherche choquante. Il observe les bienséances de son état, et, dans sa démarche comme dans ses relations, il prend garde que rien ne rabaisse la dignité de sa condition. Cependant, il n'a rien qui sente la pose ou la morgue ; en lui rien n'éloigne ; les petites gens l'abordent sans peine. Fidèle aux convenances, il fait les visites ou il écrit les lettres dont les circonstances lui font un devoir ; mais il ne s'y rend point à charge par des indiscrétions, pas plus qu'il n'y use de termes choquants. Il ne fatigue point par la multiplicité de ses paroles ; jamais encombrant dans la conversation, il ne coupe la parole à personne, il ne fait point éclater sa voix, il parle à son tour, et il ne paraît point incommodé d'avoir à garder le silence. Ses propos ne sont point violents ; si la douceur n'est point chez lui un don de nature, il la pratique par vertu ; même quand il est le plus ému, il s'exprime avec mesure. Il retient sur ses lèvres les paroles piquantes, les reproches amers, les critiques acerbes. Il serait inconsolable d'avoir versé dans un cœur une seule goutte de fiel. Et s'il lui semble qu'il a causé du chagrin, il s'empresse, par de discrètes réparations, de guérir les plaies qu'il aurait faites. Lorsqu'il est dépositaire de quelque autorité, il n'est point hautain avec ses subordonnés ; il prie plutôt qu'il ne commande. A-t-il à reprendre des inférieurs, il ne le fait point d'une façon mordante ; il ne relève pas même toutes les fautes qu'il déplore, parce qu'il sait que les avis trop fréquents des supérieurs sont douloureux à porter, brisent les volontés au lieu de les soutenir. Ce n'est point qu'il recule jamais devant un devoir à accomplir, mais il s'en acquitte avec tant de tact qu'il conduit les hommes sans les froisser. Il observe la même retenue avec les absents. Il prend leurs intérêts comme s'ils étaient là pour les défendre eux-mêmes. Il ne commet point cette lâcheté de révéler leurs fautes et leurs faiblesses ; il ne voudrait pas que l'écho même le plus affaibli de ses critiques vint leur causer le plus léger chagrin. Chacun se sent à l'abri près du bon caractère : voilà pourquoi on l'aime et on le recherche. »

    (Suite et fin demain)

    J. Guibert, Retraite spirituelle, Treizième méditation (III), Paris, Librairie Vve Ch. Poussielgue, 1909.

    J. Guibert,délicatesse,bienséance,silence,mesure,retenue,douceur

  • Jeudi 17 décembre 2015 - Les Grandes Antiennes "Ô"

    de la ferie

     Les Grandes Antiennes "Ô" - Ô Sapientia

    Moines de l'Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux (17.12.2013)
     
    O Sapientia, quæ ex ore Altissimi prodisti, attingens a fine usque ad finem, fortiter suaviter disponensque omnia: veni ad docendum nos viam prudentiæ.
    O Sagesse, sortie de la bouche du Très-Haut, qui enveloppez toutes choses d'un pôle à l'autre et les disposez avec force et douceur, venez nous enseignez le chemin de la prudence.

    - Commentaires sur les Grandes Antiennes « Ô » par Dom Guéranger dans « l’Année Liturgique »
     
  • Audience générale de ce mercredi 16 décembre 2015

    Le Pape François a ouvert ses réflexions de l'audience générale de ce matin, tenue Place Saint-Pierre, en rappelant l'ouverture dimanche dernier de la Porte Sainte de Saint-Jean de Latran et de toutes les autres cathédrales du monde. Ainsi l'Année sainte extraordinaire de la Miséricorde peut-elle être vécue dans tous les diocèses, même si Rome reste le signe visible de la communion universelle, et "devenir une expérience pour tous les fidèles, un geste de communion ecclésiale universelle et un signe de l'amour miséricordieux du Père". Toutefois, a-t-il noté "la miséricorde et le pardon ne doivent pas rester simplement de beaux mots, mais être mis en pratique dans la vie quotidienne. Aimer et pardonner sont le signe visible et concret de ce que la foi a transformé nos cœurs, ce qui nous permet d'exprimer la vie même de Dieu, d'aimer et de pardonner comme Dieu nous aime et nous pardonne. Ceci est un programme de vie qui ne peut connaître interruptions ou exceptions, un programme qui nous encourage à aller toujours plus loin, avec la certitude d'être soutenus par la présence paternelle de Dieu". Puis le Saint-Père a expliqué que "ce grand signe de vie chrétienne se décline en beaucoup d'autres, caractéristiques du Jubilé... Le salut ne s'achète pas. Dieu est libre de demander et d'accorder à tous les fidèles... C'est pourquoi...on n'a pas à payer le passage de la Porte Sainte... La Porte Sainte est gratuite, comme Jésus qui est gratuit. Passer la Porte Sainte est le signe de notre confiance dans le Seigneur Jésus, qui n'est pas venu pour juger, mais pour sauver. C'est le signe d'une vraie conversion. Lorsque nous traversons cette porte, il est bon de se rappeler que nous devons également garder la porte de nos cœurs ouverts. Quel effet aurait l'Année Sainte si la porte de notre cœur restait barrée au Christ...qui nous pousse à aller vers les autres et leur apporter son amour. Comme la Porte Sainte qui reste ouverte, car elle est le signe de l'acceptation que Dieu nous accorde, notre porte personnelle doit toujours rester ouverte pour n'exclure personne". Le Pape a également rappelé que la confession est un autre signe important du Jubilé. "Pour recevoir le sacrement par lequel nous sommes réconciliés avec Dieu, il est nécessaire d'avoir une expérience directe de sa miséricorde... Mais comment pourrions-nous demander à Dieu de nous pardonner si nous ne sommes pas en mesure de pardonner ? Bien sûr, le pardon n'est pas chose facile, d'autant qu'il ne peut venir de nos propres forces. Si nous nous disposons à recevoir la miséricorde de Dieu nous serons en mesure de pardonner". Enfin, avant de conclure, il a encouragé tout le monde à vivre le Jubilé de la Miséricorde en commençant par ces signes qui contiennent la grande force de l'amour divin.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 16.12.15).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, dimanche dernier une Porte Sainte a été ouverte dans la cathédrale de chaque diocèse, afin que le Jubilé de la Miséricorde puisse être vécu par le plus grand nombre, et que l’Église soit, dans le monde, signe visible de l’amour et de la miséricorde du Père. La miséricorde et le pardon ne doivent pas rester de vaines paroles mais se réaliser dans la vie quotidienne. Nous devons aimer et pardonner comme Dieu aime et pardonne, ouvrir tout grand les portes de notre cœur au Christ qui nous pousse à le porter aux autres. La confession des péchés est un autre signe important du Jubilé, car, dans le sacrement par lequel nous sommes réconciliés avec le Père, chacun fait l’expérience directe de sa miséricorde. C’est seulement en recevant le pardon de Dieu que nous devenons capables de pardonner aux autres. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les personnes venues de Nouvelle Calédonie. Alors que Noël se fait proche, je vous confie à l’intercession de la Mère de Jésus et je vous invite, en recevant le sacrement de réconciliation, à préparer votre cœur pour recevoir le Seigneur dans votre vie.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.