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Méditation : Ne désirer et ne vouloir que Dieu

« Heureuse indifférence, quand règnerez-vous dans mon cœur, et si parfaitement, que ce qu'on appelle grands objets dans le monde, ne l'occupent pas plus que les petits. Quand en viendrai-je, Seigneur, à ne rien désirer, à ne vous rien demander, sinon que votre volonté soit faite, à n'aimer dans vos dons que vous-même, et les devoirs que vous me faites en me les accordant ? Réveillez sans cesse dans mon esprit cette pensée solide, que je ne les avais pas hier, que je ne les aurai plus demain, et que c'est une folie de m'y attacher aujourd'hui ; que je n'aie enfin d'avidité que pour le seul bien qui peut remplir tous mes désirs : que l'espérance de vous posséder, mon Dieu, me dédommage de toutes les autres privations ; que je sente uniquement la joie d'avoir tout quand on vous possède, et que je croie n'avoir jamais rien perdu quand je ne vous perds pas. »

[Louis de Bonnaire (1679-1752)], La religion chrétienne, méditée dans le véritable esprit de ses maximes, Tome II (Quatrième semaine de Carême, Pour le Jeudi, Prière), A Paris, Chez Froullé, Libraire, 1784.

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(Crédit photo)

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