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Méditation - Le règne de l'Eucharistie

« L'Eucharistie est la gloire de l’Église. Jésus-Christ, son époux, est Roi ; il est le Roi de gloire. Son Père a placé sur sa tête une couronne resplendissante. Mais la gloire de l'époux est la gloire de l'épouse ; et l’Église, comme le bel astre des nuits, reflète les rayons divins du Soleil de gloire.
L’Église, devant le Dieu de l'Eucharistie, est belle aux jours des fêtes de son Époux, parée de ses vêtements d'honneur, chantant des hymnes solennels, conviant tous ses enfants à se réunir pour honorer le Dieu de son cœur.
Elle est heureuse de rendre gloire à son Roi et à son Dieu ; à l'entendre, à la voir, on se croirait transporté dans la Jérusalem céleste, où la cour angélique glorifie, dans une fête perpétuelle, le Roi immortel des siècles.
Elle est triomphante quand elle déploie, au jour de la Fête-Dieu, ses longues processions, cortège du Dieu de l'Eucharistie ; elle s'avance comme une armée rangée en bataille, accompagnant son chef ; et alors, rois et peuples, petits et grands, chantent la gloire du Seigneur, qui a établi sa demeure au milieu de son Église.
Le règne de l'Eucharistie, c'est le règne de l’Église, et là où l'Eucharistie est oubliée, l’Église n'a que d'infidèles enfants, et bientôt elle pleurera une ruine nouvelle. »

St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Divine Eucharistie, extraits des Écrits et Sermons du Bienheureux Pierre-Julien Eymard, Première Série, La Présence réelle (L’Époux divin de l’Église, III), Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie, Bruges - Lille - Paris - Lyon, 1928 (seizième édition).

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Procession de la Fête-Dieu à Rome, mai 2012

« Ce qui effraie aujourd'hui, c'est de voir, dans tant de villes, Jésus-Eucharistie abandonné, laissé seul, absolument seul. Et dans nos campagnes, on ferme les églises par crainte des voleurs, et parce qu'il n'y entre jamais personne ! Est-ce possible ? Voulons-nous donc perdre l'Eucharistie ?
Sachons bien que, Jésus s'en allant, les échafauds, la persécution, la barbarie reviendront.
Qui donc arrêterait ces fléaux ?
O Seigneur, demeurez avec nous ! Nous serons vos fidèles adorateurs ! Mieux vaudrait l'exil, la mendicité, la mort, que d'être privés de vous.
Oh ! ne nous infligez pas cette punition d'abandonner le sanctuaire de votre amour.
Seigneur, demeurez, demeurez avec nous, car il se fait tard, il est nuit sans vous : Mane nobiscum quoniam advesperascit. (*) »

(*) : Lc XXIX, 29 : « Restez avec nous, car le soir approche ».

St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Divine Eucharistie, extraits des Écrits et Sermons du Bienheureux Pierre-Julien Eymard, Première Série, La Présence réelle (Le Souverain Bien, III), Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie, Bruges - Lille - Paris - Lyon, 1928 (seizième édition).

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