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Méditation - Très Saint Coeur de Marie

« « La divine miséricorde, dit le P. Eudes, règne si parfaitement dans le Cœur de Marie, qu'elle lui fait porter le nom de Reine et de Mère de miséricorde. Elle a tellement gagné le cœur de la divine miséricorde, qu'il lui a donné les clefs de tous ses trésors, et l'en a rendue absolument maîtresse. » Refusera-t-elle son concours aux pécheurs, elle qui pendant sa vie a offert son divin Fils pour eux, au Temple et au Calvaire ?

Marie n'est que bonté, aussi on peut tout espérer de la générosité de son Cœur, la guérison des corps comme celle des âmes. Souvent même ses bienfaits revêtent l'éclat d'un miracle, comme il arrive à Lourdes et en d'autres sanctuaires.
« Marie, dit saint Bernard, est comme la terre promise, où Dieu a fait couler le lait et le miel de ses bénédictions. » (Sur le Salve Regina)
« Tels sont, dit saint Léon, les trésors de bonté et de clémence déposés dans le sein de Marie, que nous devons la proclamer non seulement miséricordieuse, mais la miséricorde même. »
« Quand je vous contemple, dit saint Bonaventure, ô ma Souveraine, je n'aperçois plus rien que la miséricorde ; car c'est en faveur des misérables que Dieu vous a choisie pour sa Mère, et c'est l'office de sa miséricorde qu'il vous a confié. Sans cesse occupée des malheureux, vous m'apparaissez comme enveloppée de miséricorde et vous semblez n'avoir à cœur que d'exercer la miséricorde. »
Toute l'histoire publie la miséricorde de Marie. On l'invoque dans la maladie, dans la souffrance, dans l'épreuve, et les ex-voto de nos sanctuaires disent combien elle est secourable.
« Marie, dit saint Jean Chrysostome, est un océan de miséricorde. »

Résolutions. - O Vierge bénie, secours des chrétiens, protégez-nous, protégez nos familles, protégez les nations chrétiennes dans ces temps difficiles que nous traversons.
O Mère de mon Dieu, votre Cœur n'a jamais dédaigné de secourir aucun pécheur, quelque énormes que fussent ses crimes, dès qu'il s'est recommandé à vous. Laissez-vous donc porter à me secourir par votre bonté qui est sans mesure. Je ferai chaque jour quelque chose pour votre culte. »

Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur, Tome I (18 juin pp. 655-656), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909).

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