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Méditation - Prière à Jésus souffrant

« Quand vous connaîtrai-je, ô mon Jésus ! quand entrerai-je dans vos desseins ? Quand vous aimerai-je de tout mon cœur ? Quand vous chercherai-je sans inconstance ? Quand vous obéirai-je sans contradiction ? Quand serai-je assez heureux et assez vide de moi-même, que de pouvoir vous dire en toute occasion, avec une parfaite sincérité : Que votre volonté soit faite, et non pas la mienne ? C'est la leçon que vous me faites par votre exemple, ô modèle de toute perfection ! quand vous allez à votre Père, qui veut que vous mouriez pour moi, et que vous vous soumettez à sa volonté, lors même qu'il appesantit son bras sur vous, et qu'il vous charge de toutes mes dettes. Soyez à jamais béni et glorifié, ô mon Sauveur ! pour une si grande miséricorde, et pour tous les biens que vous m'avez fait.
N'ayez donc plus d'égard à cette volonté rebelle et ennemie de son propre bien ; que la vôtre s'exécute en tout temps, en tout lieu et en toute chose. Je lui fais aujourd'hui, de tout mon cœur, un sacrifice de la mienne. Conduisez-moi, ô mon Dieu ! quand je m'égare ; rappelez-moi, quand je m'éloigne ; arrêtez-moi, quand je vous fuis ; embrassez-moi, quand je vous cherche ; traitez-moi, Seigneur, selon votre volonté toujours droite, toujours sainte, toujours miséricordieuse ; et ne me jugez pas selon la mienne, qui est si faible et si inconstante. Vous voyez, ô mon Jésus ! combien je suis libéral à promettre, et peu fidèle à exécuter. Suppléez par votre amour, à ce qui me manque ; et ne permettez pas que ma volonté s'oppose jamais à la vôtre. »

P. Théodore Archimbaud, Les Soliloques du pécheur pénitent à Jésus souffrant, Tome second (Vingt-cinquième Entretien, IV), Seconde édition, A Lyon, Chez Jacquenod père, & Rusand, Libraires, 1763.

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Gyula Benczúr (1844-1920), Le Christ au Mont des Oliviers
Hungarian National Gallery, Budapest (Hongrie)

(Crédit photo)

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